Nuit de folie parmi les cousins
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Nuit de folie parmi les cousins
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VIDE par la fatigue, l´ivresse et l´émotion, Michaël marche en titubant sur la route de Clairefontaine comme un Rimbaud qui vit sa bohème de supporter. Il est venu du Mont-Saint-Michel pour saluer une dernière fois les joueurs de l´équipe de France.
Il est 3 h 30, dans la nuit de dimanche à lundi. Par-delà la cime des arbres, un feu d´artifice illumine le ciel de Rambouillet. « Vous avez vu comme elle brille, la Coupe du monde ?, glisse Michaël, les yeux encore humides. Tu vois passer les joueurs et tu as l´impression que c´est un autre monde. »
Et il disparaît sur la petite route forestière, avalé par son rêve. Comme lui, près de 3 000 Bleus de France s´éclipsent sous les étoiles, s´éparpillent dans les bois qui entourent la résidence des champions du monde.
Venus en majorité des Yvelines et de la banlieue Sud de Paris, ils se sont installés dès 23 heures sur les talus qui bordent le bitume grimpant en serpentin vers le domaine de Montjoye. Hallucinante vision de cette secte peinturlurée, drapeaux au vent, debout sous le clair de lune. Au coeur de cette cérémonie nocturne qui évoque la montée de l´Alpe-d´Huez, aux plus beaux jours du Tour de France, des familles entières marchent vers un halo de lumière, rendez-vous annoncé du car de l´équipe de France.
« Ã?a me rappelle la Libération » « Toute cette joie populaire évoque pour moi l´ivresse de la Libération, confie Denise, 74 ans. A l´époque, nous sortions d´une angoisse terrible. Aujourd´hui, c´est de la joie pure. J´ai aimé avec excès ce Mondial. Le crâne de Barthez m´a séduite tout comme ses yeux qui semblent prévoir le déroulement du match. »
Les Bleus se font attendre. Pour tromper leur impatience, quelques centaines de supporters de tous ages dansent et chantent devant le portail du centre technique national, gardé par un cordon de gendarmes. Dans un méli-mélo de maillots bleu-blanc-rouge, écharpes du PSG et de Marseille fraternisent au son de « On est champions » ou « Ce soir, on vous met le feu ».
Au Stade de France, le bus des idoles vient de quitter le parking. Pour éviter la frénésie dangereuse du peuple massé au bord des routes, l´équipe de France choisit de modifier son parcours. A 2 heures, ils sont annoncés au péage de Dourdan, après avoir emprunté les autoroutes A 6 et A 10 dans un cortège de motards et de caméras.
Trois quarts d´heure plus tard, les phares du car creusent un halo au centre d´une marée humaine hurlant sa joie. Des enfants s´endorment dans les bras de leur mère pendant que des couples s´embrassent frénétiquement.
« Nous sommes les anonymes qui les ont portés tout au long de l´épreuve, s´enthousiasment François et ses copains, venus de Méré, à quelques kilomètres de Clairefontaine. Ce soir, je voulais simplement croiser leur regard pour y lire ce plaisir que je vis moi aussi. » « Cette explosion de joie, enchaîne Laurent, c´est un peu une libération. J´imagine ce qu´ont dû vivre les jeunes lors de la chute du mur de Berlin. Cette fête qui emporte tout. »
« Ils se sont mis à faire la chenille dans le car » A l´avant du bus, Didier Deschamps et Marcel Desailly portent à bout de bras le trophée qu´Alain Boghossian embrasse en rigolant. Dans l´allée centrale, Emmanuel Petit, Bernard Diomède, Thierry Henry et David Trezeguet dansent en agitant les bras sur l´air fétiche de Gloria Gaynor, « I will survive ».
Malgré les vitres du car, la communion est totale avec la foule. Caméscope en main, Bernard Lama filme ces instants inoubliables qui durent des minutes d´éternité. A l´arrière, Zidane, Candela, Djorkaeff et Blanc serrent leurs bouilles hallucinées en rang d´oignon, pointent du doigt les feux de bengale qui partent dans la nuit, jettent un regard inquiet sur cette foule compacte, où une femme, compressée sur les barrières, est prise d´un malaise.
« C´était hyper chaud, raconte José Alégria, le chauffeur du bus. Nous avons mis une demi-heure pour faire les trois cents derniers mètres. Les gens cognaient contre les parois du car. Les joueurs chantaient et tapaient dans les mains sur les derniers tubes à la mode. Tout à coup, ils se sont mis à faire la chenille dans le car. Avec eux, c´est toujours la fête. Mais là, c´était plus fort que tout. Aimé Jacquet était assis à côté de moi. Il chantait, il était heureux, ému. »
Le bus parvient difficilement à s´engouffrer dans le chemin qui mène au château des Bleus. A vingt mètres, suit le car des femmes et compagnes, où Nathalie Pires se prend au jeu, une bouteille de champagne à la main. Adriana, la compagne de Christian Karembeu, qui avait défilé avant le match avec les trois cents mannequins d´Yves Saint Laurent, laisse apparaître sa silhouette en robe rouge et envoie des baisers à la foule.
« On s´est lâchés » Les femmes rejoignent leur mari dans la clairière de Clairefontaine, redevenue intime. Il est 2 h 50. Un buffet d´entrée est dressé devant le château. Des volailles, des lapins et des grillades s´entassent. Le champagne coule à flots. Un feu d´artifice bleu-blanc-rouge est tiré. « Après deux mois de pâtes, glisse Henri Emile, l´intendant des Bleus, on en avait plein le dos. On s´est lâchés. »
La fête bat son plein. Vers 5 heures, Desailly, Thuram et Trezeguet s´échappent dans la nuit. Barthez est parti dans un hôtel, Aimé Jacquet s´est également éclipsé.
Le sélectionneur revient vers 11 heures, moment du départ pour Paris, la Fédération française puis les Champs-Elysées. Une serviette autour de la taille, Thierry Henry cherche partout ses affaires. Christian Karembeu a oublié de se réveiller.
Aimé Jacquet en profite pour rassembler le personnel de Clairefontaine pour une photo-souvenir, Coupe du monde en main. A Clairefontaine, joueurs et supporters se réveillent en se frottant les yeux.
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Nuit de folie (pot de départ & anecdotes nocturnes)
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Cyril, avant son retour en France, nous a proposé une soirée de folie : après un bon restaurant, nous sommes allés siroter quelques bières au Schmuggler (San Li Tun évidemment^^), puis à la Salsa... Le programme de la nuit était de terminer à 7h du matin chez le Père Jos pour la messe quotidienne afin d'achever la soirée (la nuit) par un remerciement pour nos amitiés.
Sauf qu'entre Salsa et 7h du matin à DongZheMen, il y avait et un petit blanc temporel, et un petit creux gastronomique, aussi nous sommes-nous rendus au MacDo de San Li Tun, où nous avons pu prendre des clichés intéressants.
Au milieu des clients qui en sont au Hamburger (ou mac morning, hélas, selon l'heure !), les cartons et déchets sont répandus sur le sol en attendant le tri et les poubelles ; des personnes sans abri ou sans force pour rentrer chez elles ou attendant l'horaire d'ouverture du métro dorment sur les bancs du Mac Do, d'autres, désoeuvrées, attendent des gens pour bavarder, ... A chaque fois, il y a peu de monde, mais des gens très différents.
Et pendant ce labs de temps où nous y étions, il en était de même parmi nous : les uns faisaient une petite sieste matinale, d'autres jouaient au échecs chinois avec des chinois, d'autres lisaient des passages bibliques, d'autres observaient et prenaient des photos... !
Merci Cyril pour cette chouette soirée !
Tri des emballages et sommeil profond
Salon dans la nature ! Après la messe de chez P. Jos
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Un international français bien connu perd deux cousins, tués à coups de couteau
Un international français bien connu perd deux cousins, tués à coups de couteau
Addict aux séries sur les vampires et les zombies, il connaît tout sur vos stars préférées, avec une petite préférence pour ce qui se passe outre-Atlantique. S’il a le sang chaud des Espagnols, il garde tout de même son humour bien français et ne recule jamais devant un jeu de mot bien senti.
Dans la nuit de vendredi à samedi, trois personnes ont perdu la vie du côté d'Angers à la suite d'une rixe. Deux d'entre eux sont les cousins d'un célèbre rugbyman français qui a déjà évolué avec l'équipe de France.
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C'est une histoire qui fait froid dans le dos qui a eu lieu dans la ville d'Angers (Maine-et-Loire) aux alentours de 3h du matin dans la nuit de vendredi à samedi dernier. Une rixe d'une violence extrême a eu lieu et trois personnes ont perdu la vie, dont un mineur de 16 ans , les deux autres n'étant pas bien plus âgés puisqu'ils ont 18 et 20 ans. Le terrible drame a eu lieu sur sur l'esplanade Coeur-de-Maine, dans le centre-ville d'Angers et un suspect âgé de 32 ans a été mis en examen dimanche soir et placé en détention, a annoncé le parquet dimanche.
Une horrible folie meurtrière qui vient toucher au coeur le monde du rugby puisque les trois hommes décédés étaient tous rugbymen. Visiblement, ils tentaient tous les trois de venir en aide à une femme importunée par leur agresseur, avant que ce dernier ne se retourne contre eux, les attaque au couteau et les tue, d'après les informations du Parisien . Parmi les victimes, deux d'entres elles avaient un lien de parenté avec un célèbre rugbyman évoluant actuellement pour le Rugby Club de Toulon. En effet, Emerick Setiano , 25 ans, est une star de son sport et il compte notamment 6 sélections avec l'équipe de France .
Ce dernier a publié sur son compte Instagram en story un message pour ses deux cousins partis trop tôt. "Horrible. Paix à vos âmes mes petits-cousins" , a-t-il écrit. Probablement dévasté par la nouvelle, Emerick Setiano a donc eu la douleur de perdre deux membres de sa famille. L'ancien club de deux jeunes garçons, le SCO Angers, a également tenu à leur rendre un émouvant hommage. "Toute la famille du SCO Rugby Angers s'associe à la douleur des parents d'Atama et Manolito qui ont trouvé la mort cette nuit à Angers. Atama et Manolito étaient des enfants du club. Nous adressons nos sincères condoléances à leur famille et à toute la communauté Wallis" , indique le club en référence à Wallis-et-Futuna, dont est originaire leur famille.
Toute la famille du SCO Rugby Angers s'associe la douleur des parents d'Atama et Manolito qui ont trouv la mort cette nuit Angers. Atama et Manolito taient des enfants du club. Nous adressons nos sincres condolances leur famille et toute la communaut Wallis pic.twitter.com/i1VrwxTYmR
Une bien triste nouvelle pour les amateurs de rugby et Emerick Setiano, qui va désormais faire le deuil de ses cousins avec ses proches.
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