Noir sur brutalité noire
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4 façons dont le racisme anti-noir affecte la communauté noire
«En arrivant à l’école primaire, l’expérience des élèves noirs est très différente. Pour autant que je me souvienne, les gens me disaient “[les sciences], c’est pas pour toi” ».
Une étude menée par le Conference Board of Canada a révélé que les Canadiens noirs gagnaient en moyenne 19,6 % de moins que les Canadiens blancs.
Les patients noirs ont 22 % moins de chance que les patients blancs de recevoir des médicaments pour traiter la douleur chronique.
Les résidents noirs de Toronto ont 20 fois plus de chances que les résidents blancs d’être abattus par la police.
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Pendant des années, le Canada s’est catégoriquement présenté comme un pays embrassant le multiculturalisme et la diversité. Ce récit cache néanmoins le racisme systémique vécu par les Canadiens noirs : le racisme anti-noir. Qu’il soit manifeste ou caché, il est enraciné dans la vie quotidienne.
Voici quatre façons dont s’exprime le racisme anti-noir.
L’école devrait être un endroit pour apprendre et apprendre à avoir une meilleure estime de soi. Pour la plupart des étudiants noirs, il s’agit cependant d’un endroit où le racisme entretient les stéréotypes raciaux et les traitements préjudiciables. Même la manière dont certains enseignants attribuent leurs notes est imprégnée de racisme et de traitement préférentiel envers les étudiants blancs. Dans de nombreux cas, les étudiants noirs sont moins bien notés que les étudiants blancs, bien qu’ils soient du même niveau académique. En Ontario seulement, les étudiants noirs ont reçu 2 fois moins de résultats « excellents » que les étudiants blancs malgré des résultats identiques aux tests normalisés.
Dans une enquête , de recensement, seuls 54 % des étudiants noirs ont déclaré qu’ils se sentaient soutenus par les enseignants.
Ces étudiants ont raison de se sentir ainsi.
Les données montrent que les étudiants noirs sont disproportionnellement orientés vers des formations non universitaires (appliquées) et poussés vers une formation professionnelle. Pour ceux qui sont dans les filières universitaires, ils sont encouragés à passer aux cours appliqués. Beaucoup suivent les conseils des enseignants en qui on leur dit d’avoir confiance. Mais suivre ce conseil empêche souvent les étudiants noirs de poursuivre des études postsecondaires et leurs futures options de carrière.
Le racisme anti-noir a également privé les étudiants noirs d’être simplement des enfants. Rapidement considérés comme des voyous ou une menace, ils sont condamnés à des peines plus sévères que leurs homologues blancs. En fait, les élèves noirs du primaire sont trois fois plus suspendus que leurs homologues blancs. Le pire, c’est que ces suspensions sont généralement injustifiées, mais qu’elles entachent le dossier de l’étudiant.
Sur le marché du travail, les Canadiens noirs sont confrontés aux préjugés et à la discrimination dès qu’ils envoient leur curriculum vitae. Plusieurs fois, les candidats noirs sont refusés parce que leur nom « sonne différemment » ou que leur adresse se trouve dans un quartier à prédominance noire, ce qui les qualifie de « ghetto » et « inaptes » pour le poste. Les recherches montrent qu’une personne ayant un CV « à consonance noire » a 3 fois moins de chances d’être rappelée qu’une personne ayant un CV « à consonance blanche ». Les femmes noires sont plus susceptibles que les femmes blanches d’être au chômage ou sous-employées, même avec un niveau d’éducation plus élevé. . 8,8 % des femmes noires titulaires d’un diplôme universitaire sont au chômage, par rapport à 5,7 % des femmes blanches titulaires d’un diplôme d’études secondaires.
Même si l’on constate des améliorations minimes, la discrimination est encore une réalité sur le lieu de travail. En ce qui concerne l’écart salarial, le Canada a un gros problème.
Pour de nombreux Canadiens noirs, progresser dans une entreprise est manifestement difficile. Même avec de nouvelles politiques visant à promouvoir la diversité et l’inclusion, les Canadiens noirs n’avancent toujours pas à un rythme acceptable. Dans un sondage mené auprès de 48 des plus grandes organisations du Canada, 89 % n’ont aucune femme noire en voie d’accéder au niveau de la direction. .
Même au sein de nos systèmes de santé, le racisme anti-noir est omniprésent; c’est aussi un « tueur silencieux » pour la communauté noire. Par exemple, les femmes noires sont sous-dépistées pour les cancers du col de l’utérus et du sein par rapport aux femmes blanches. Il en va de même pour la gestion des douleurs chroniques. .
L’inégalité des soins de santé dans la communauté noire est certainement un sous-produit du racisme anti-noir. Elle est à l’origine de l’inaccessibilité aux soins, des hôpitaux moins équipés et du manque de pratiques médicales culturellement pertinentes. Cela conduit aux pires résultats pour la santé physique et mentale.
Le racisme anti-noir a également infesté le système de justice pénale et les pratiques policières du Canada. L’existence des Noirs est criminalisée et surveillée. Des générations de Canadiens noirs ont été privées de leurs droits, marginalisées, brutalisées et, dans de nombreux cas, tuées.
Prenez par exemple le « délit de faciès » , où les policiers arrêtent, interrogent et prennent des informations sur les individus sans aucune preuve d’acte répréhensible. Les Canadiens noirs sont arrêtés de manière disproportionnée par rapport à ceux de toute autre race, parce que de nombreux policiers ont des préjugés lorsqu’ils prennent leurs décisions.
Les données sont encore très limitées pour comprendre l’étendue de la brutalité policière. Cela en soi est un autre exemple de racisme anti-noir étant donné qu’une question aussi importante n’est pas étudiée de manière approfondie. Pourtant, les recherches dont on dispose sont choquantes. La Commission ontarienne des droits de la personne a signalé que même si les Noirs représentent 9 % de la population de Toronto, ils représentent :
36 % des cas où la police a utilisé du gaz poivré sur une personne
46 % des cas où la police a utilisé un Taser sur un individu
57 % des cas impliquant un chien policier
De plus, les hommes noirs sont surreprésentés dans les prisons canadiennes. En fait, un jeune homme noir sur 15 en Ontario a été emprisonné , par rapport à environ un jeune homme blanc sur 70.
Le système judiciaire canadien n’est pas la faute de « quelques pommes pourries ». Bien au contraire : le système est en fait construit sur une base qui perpétue le racisme anti-noir.
Les exemples mentionnés ne font qu’effleurer la surface du racisme anti-noir, et ne font qu’illustrer la quantité de travail qui doit encore être faite. En tant que nation, les Canadiens doivent
« désapprendre » les stéréotypes négatifs, démanteler les systèmes racistes et développer de nouvelles structures sociales axées sur l’équité. Plus important encore : pour mettre fin au racisme anti-noir, nous devons nous concentrer sur et soutenir l’avancement des Canadiens noirs. Cela signifie une plus grande représentation, plus de possibilités d’études supérieures, des quartiers plus sûrs sans surveillance policière excessive, une célébration de la culture et des contributions au Canada, et bien plus encore.
Si vous souhaitez vous joindre à la lutte pour mettre fin au racisme anti-noir systémique et contribuer à l’avancement des Canadiens noirs, soutenez le Fonds de solidarité pour la communauté noire de S’unir pour changer. Il comprend plus de 70 organismes de bienfaisance qui offrent des programmes essentiels tels que des services sociaux, des arts et de la culture, des soutiens en santé mentale, et plus encore
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Si certains s’interrogent encore sur l’absence flagrante de soutien des africains face aux atrocités endurées par leurs congénères d’Occident, une assistance et pas des moindres de la communauté la plus représentative n’a jamais cessé de mener ce combat de racisme anti-noir sur les quatre coins du globe. Ces voix autorisées sont pour la plupart des comédiens, musiciens, sportifs, politiciens ou leaders d’opinions.
« Black lives matter « , plus qu’un slogan pour rappeler au monde sinon aux oppresseurs de la communauté noire que toute vie noire compte. La floraison de vague de soulèvement aux États-Unis et France dans le contexte actuel, vient rappeler à tous que le débat du racisme n’a jamais trépassé le conscience collective.
Le décès en France d’ Adama Traoré (France), et de George Floyd (États-Unis) suite à des violences policières sont les coups de briquets agités sur la poudrière qui sert de cohabitation fébrile et difficile entre blanc et noir liés par un passé commun.
Le journaliste kenyan Larry Madowo, de passage à BBC NEWS AFRIQUE, le 05 juin dernier de l’année en cours, a écris sur le racisme qu’il a subi aux États-Unis. L’un des moments les plus poignants de son intervention est sans doute quand il a réalisé cette triste réalité : « Peu importe que je sois d’une nation africaine à majorité noire, les gens qui me ressemblent ici doivent négocier pour leur humanité avec un système qui les aliène, les efface et les punit constamment « .
« Au Kenya, je peux disparaître dans la foule, mais en Amérique, j’ai toujours une cible sur le dos parce que je suis noir », a-t-il ajouté en comparant le climat social en Afrique et en Amérique avant de partager le témoignage d’une vidéo tournée lors d’une manifestation, en Californie. En effet, elle devrait interpeller chaque africain au delà même des frontières de l’Amérique: » la meilleure façon pour les Africains d’Amérique de soutenir les Afro-Américains est de se tenir à nos côtés et de comprendre que nous sommes tous les mêmes « , a lâché un manifestant.
En poursuivant son entretien avec Tom Gitaa, éditeur du journal Mshale, parti d’Afrique depuis 30 ans pour s’installer à Miniapolis, au sujet du mutisme observé par certains africains après le décès de Georges Floyd, il reconnaît volontier que de nombreux africains n’ont pas eu cette éducation de droits civils, ce qui expliquerait leurs postures passives. « Mais avec des problèmes comme la brutalité policière et la discrimination sur le lieu de travail, nous sommes confrontés à beaucoup de choses que les Afro-Américains ont vécues au fil des ans », a-t-il ajouté pour convaincre les plus septiques.
Les célébrités africaines qui se sont fait le plus remarqué récemment, c’est d’un coté l’actrice oscarisé Lupita Nyong’o et le comédien Trevor Noah, qui grâce à la force de leurs plateformes de réseaux sociaux très suivis par des millions de personnes, soutiennent les manifestants afin que justice soit faite.
L’Union africaine (UA), connue pour son mutisme légendaire et sa partialité aux côtés des plus forts, cette fois n’a pas hésité a se lever pour faire entendre sa désapprobation face à ce quelle juge acte inhumain. A cet effet, elle a publié une rare déclaration condamnant la mort de Floyd et demandant au gouvernement américain de « garantir l’élimination totale de toutes les formes de discrimination ».
C’est certainement l’un des projets les plus évocateurs organisés l’année dernière, « le festival Afrochella » au Ghana en décembre, sous l’impulsion d’Abdul Karim Abdullah. Plusieurs afro-descendants ont fait le voyage de retour en Afrique pour marquer « l’année du retour » là où tout à démarrer notamment avec le départ de leurs ancêtres qui ont été enlevés il y a quatre-cents ans.
Samuel Lee Jackson, l’un des « box-officer » américains qui n’est plus a présenté dans l’univers du septième art hollywoodien est venu sur les traces de son passé et c’est en Afrique Centrale précisément au Gabon que ce dernier a déterré ses racines endormies près chez le peuple Benga.
L’initiateur de ce concept novateur, voit en cette plateforme un moyen qui pourrait unir la diaspora noire, appelée à faire face à des défis majeurs auxquelles elle sera confrontée comme c’est le cas aujourd’hui avec la lutte du suprematisme blanc.
Les exemples en milieu du sport sont légions, les stars du football, basket-ball, football américain et bien d’autres ont mondialement marqué leurs soutiens pour l’éradication de cette pratique moyenâgeuse qui vise le rabaissement de la communauté noire au rang d’animaux sauvage. A titre d’exemple il y a quelques semaines l’international footballeur gabonais, Kanga Guelor, évoluant en première division Tchèque n’a pas manqué de mettre un genou au sol et levé le point après avoir inscrit son but, même son de cloche pour le latéral gauche du Real de Madrid (Espagne), le brésilien Marcelo, a adopté la même posture en mémoire de tous les Georges Floyd assassinés ou victimes d’injustices.
« L’injustice envers les Noirs, où qu’elle se produise, est une injustice. Nous devons nous lever et nous battre ensemble, en toute solidarité « , a-t-on pu lire sur les réseaux sociaux durant cette vague de soulèvement américaine. Il n’aura échappé à personne que durant les mouvements de contestation aux États-Unis où ailleurs la communauté africaine aux États-Unis a battu le bitume et poussée des cries aux côtés des militants de Black Lives Matter, a soutenu les protestations contre la domination blanche, à même financièrement contribué aux causes de justice sociale et ont organisé leurs propres événements pour montrer l’unanimité mais surtout la solidarité de la communauté noire face à ces injustices.
Les drapeaux de pays africains au même titre que celui américain est arboré par plusieurs militants. Preuve une fois de plus que l’Afrique n’a jamais tourné le dos aux réalités que vivent leurs semblables opprimés partout sur le planète.
Être noir d’Haïti, du Gabon ou d’un autre coin du monde doit conduire chaque personne noire à réaliser que la discrimination raciale n’est pas une question de nationalité, car le racisme et en particulier le racisme anti-noir affecte tout le monde.
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Publié le 23 juin 2015 à 1:01 Mis à jour le 6 août 2019 à 0:00
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La folie des hommes, la haine qui l'emporte sur l'amour, sont au centre de ce roman singulier, qui, au-delà de sa dimension sociale et humaniste, est une oeuvre littéraire de toute beauté. Cynthia Bond met en relief les exactions du KKK, la violence inouïe des Blancs à l'égard des Afro-Américains, qui persiste des années après l'abolition de l'esclavage. Mais elle montre aussi les effets pervers de cette ségrégation sur la communauté noire : hystérie religieuse incontrôlée, superstitions douteuses, rancoeur et haine de soi, jusqu'à la folie meurtrière... La brutalité des hommes, à l'égard des femmes surtout, est montrée sans concession, avec pour seule exception l'attachant personnage d'Ephram, doux homme à l'enfance brisée (lui aussi) qui veut sauver Ruby des flammes de l'enfer.
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