Noir Et Asiatique

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Islam et afrocentrisme aux États-Unis
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1 À noter, tout de mĂȘme, l’existence de trĂšs bons ouvrages sur l’afrocentrisme aux États-Unis, comme H owe (1998) et M oses (1998).
2 Dans son ouvrage, Islam, Christianity and the Negro Race (1967), B lyden introduit l’idĂ©e selon laquelle c’est l’islam qui pourrait permettre aux Africains de s’élever « intellectuellement ». L’islam qui, par bien des aspects – la polygamie essentiellement –, est proche des mƓurs africaines, pourrait ainsi assumer une mission civilisatrice en Afrique. Si l’Africain qui se convertit au christianisme agit en opposition Ă  sa nature et Ă  son mode de fonctionnement, celui qui adopte l’islam s’élĂšve et Ă©volue tout en restant conforme Ă  sa nature et Ă  son identitĂ© « raciale ».
3 Sur le Moorish Science Temple, voir Fauset H uff (1971), E.U. E ssien -U dom (1964) et Richard Brent T urner (1984).
4 Sur l’Ahmadyyah Movement in America, voir Richard Brent T urner (1984).
5 Sur la Nation of Islam, voir M. G ardell (1996) et P. G uedj (2000).
6 Sur l’idĂ©ologie du nationalisme culturel aux États-Unis, voir G uedj (2003).
Des musiques dans l’Atlantique noir
Paru dans Cahiers d’études africaines , 216 | 2014
Black Arts, musique, danse et nationalisme culturel aux États-Unis
Paru dans Cahiers d’études africaines , 216 | 2014

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Accueil Numéros 172 études et essais « Des Afro-Asiatiques » et des « ...
Cet article s’intĂ©resse Ă  la formation du discours afrocentriste aux États-Unis et Ă  la maniĂšre dont celui-ci s’est dĂ©veloppĂ© en opposition a l’islam afro-amĂ©ricain. En revenant sur les thĂ©ories et les revendications politiques et identitaires des trois principaux mouvements musulmans et nationalistes afro-americains, l’Ahmadyyah Movement in America, le Moorish Science Temple et la Nation of Islam, l’auteur dĂ©montre en quoi c’est prĂ©cisĂ©ment dans la thĂ©orie d’un islam afro-asiatique et d’une origine afro-asiatique de l’homme noir, central dans le discours des musulmans afro-amĂ©ricains, que l’afrocentrisme trouva sa principale source d’inspiration en mĂȘme temps que la rĂ©fĂ©rence contre laquelle il Ă©tablit sa pensĂ©e.
Afro-Asians and Africans. Islam and Afrocentrism in the United States. – How has an Afrocentric discourse taken shape in opposition to Afro-American Islam in the United States? A review of the political demands and identity theories formulated by the three major Afro-American nationalistic Muslim movements (the Ahmadyyah Movement in America, Moorish Science Temple and Nation of Islam) shows how Afrocentrism mainly draws inspiration from the theory of an Afro-Asian Islam and an Afro-Asian origin of the black race. This key idea also provides these movements with a negative referent for their thought.
1 Le courant d’idĂ©es afrocentriste qui semblait, jusqu’à il y a une dizaine d’annĂ©es, ne concerner que certains intellectuels et universitaires noirs de l’Afrique et de la diaspora, tend aujourd’hui Ă  se populariser, et ce, surtout aux États-Unis. À Harlem, le week-end, sur l’axe commerçant le plus frĂ©quentĂ© du quartier, la 125 e rue, des ouvrages de Cheikh Anta Diop, Molefi Kete Asante, George G. M. James ou John Henrik Clarke sont Ă  la disposition de tout un chacun, sur des Ă©tals proposant Ă©galement des bĂątons d’encens et des bibelots « africains ». De plus, l’adjectif afrocentric fait aujourd’hui partie intĂ©grante du vocabulaire afro-amĂ©ricain. On dira d’une coiffure, d’un vĂȘtement ou de coutumes considĂ©rĂ©es comme « traditionnelles » qu’ils sont afrocentric. L’afrocentrisme aux États-Unis n’est donc plus simplement une idĂ©ologie prĂ©sente au sein des trĂšs engagĂ©s dĂ©partements d’African-American studies, vĂ©ritables bastions politiques noirs aux États-Unis, mais un discours populaire pour ceux qui cherchent Ă  honorer et Ă  reproduire l’Afrique et son folklore en terre amĂ©ricaine.
2 En mĂȘme temps qu’il se dĂ©marginalise, l’afrocentrisme attise de plus en plus la curiositĂ© des ethnologues et les critiques vĂ©hĂ©mentes de certains historiens. Depuis la seconde moitiĂ© des annĂ©es 1990, s’est ainsi crĂ©Ă©, autour de la personne de Mary Liefkowitz (1996), un vĂ©ritable courant anti-afrocentriste, qui s’efforce de dĂ©montrer scientifiquement l’absurditĂ© des prĂ©supposĂ©s de cette idĂ©ologie. S’en prenant principalement aux travaux de George G.ÊM. James (1980) et de Martin Bernal (1987), consacrĂ©s tous deux Ă  faire de l’Égypte la mĂšre de la civilisation grecque antique, Mary Liefkowitz se donne pour but de dĂ©manteler les fondements de la pensĂ©e afrocentriste. Pour elle, l’Afrique de James et de Bernal est un mythe. L’Égypte ne peut ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une terre noire ou africaine, et la GrĂšce doit sa splendeur au seul gĂ©nie crĂ©atif de ses fondateurs. La lutte contre l’afrocentrisme devient alors, pour elle, un devoir, une nĂ©cessitĂ©, pour qui veut rĂ©tablir la vĂ©ritĂ© sur l’histoire de l’antiquitĂ© occidentale.
3 Il ne serait, dĂšs lors, pas question pour les tenants de ce courant anti-afrocentriste, de considĂ©rer l’afrocentrisme comme un fait social, un processus de quĂȘte identitaire ou un effort de lutte contre l’oppression, mais d’en limiter la portĂ©e Ă  l’énonciation d’une thĂ©orie abracadabrante qui prĂ©tend se donner une vocation scientifique et dont il faut dĂ©montrer l’absurditĂ©, pour la voir disparaĂźtre Ă  tout jamais. Or, n’est ce pas ne considĂ©rer qu’un seul aspect du sujet que de se limiter Ă  une critique des prĂ©supposĂ©s et des thĂ©ories afrocentristes, sans se donner la peine de les intĂ©grer dans un contexte plus large, Ă  savoir celui de l’histoire des idĂ©es afro-amĂ©ricaines ?
4 Les critiques de l’afrocentrisme reproduisent ainsi toutes, Ă  quelques exceptions prĂšs 1 , cette mĂȘme erreur, qui consiste Ă  ne pas analyser cette mouvance dans ses rĂ©alitĂ©s sociales et politiques. RejetĂ© du cĂŽtĂ© de la simple analyse « mĂ©lanique » de l’Afrique et de la diaspora africaine, l’afrocentrisme, dans ces critiques, est au mieux un effet de mode et au pire un ensemble de « discours hybrides au contenu mythique et Ă  l’enveloppe savante » (Fauvelle-Aymar 2002 : 83). Le discours afrocentriste ainsi dissociĂ©, par les spĂ©cialistes, de ses implications sociales et politiques va peu Ă  peu perdre son sens effectif et se mĂ©tamorphoser en bricolage opportuniste. Or, si des ouvrages et pamphlets afrocentristes sont aujourd’hui largement diffusĂ©s dans les ghettos de l’AmĂ©rique du Nord, n’est-ce pas justement parce qu’ils apportent des Ă©lĂ©ments de rĂ©ponse Ă  une quĂȘte identitaire, de la part d’une communautĂ© afro-amĂ©ricaine qui a toujours entretenu des rapports complexes et ambigus avec le continent africain ?
5 Il est donc temps de modifier notre regard sur l’afrocentrisme, en cherchant prĂ©cisĂ©ment Ă  l’intĂ©grer dans un cadre de rĂ©flexion plus large, incluant une analyse de l’histoire des idĂ©es politiques afro-amĂ©ricaines et surtout du nationalisme, mouvance trĂšs reprĂ©sentĂ©e au sein de la communautĂ© noire des États-Unis. L’afrocentrisme est nĂ©, outre-atlantique, Ă  une pĂ©riode oĂč le nationalisme culturel battait son plein, et c’est justement dans ce contexte que nous nous devons d’apprĂ©hender les fondements de ses thĂ©ories. Visant Ă  dĂ©montrer les particularitĂ©s de l’« ethos africain », l’afrocentrisme a toujours cherchĂ© Ă  utiliser la notion de culture africaine pour prouver aux Afro-AmĂ©ricains leur singularitĂ© et, Ă  terme, les sĂ©parer psychologiquement de leur AmĂ©rique natale et du monde blanc. Peu importe, alors, si la dĂ©finition afrocentriste de cette culture singuliĂšre est proche d’une supposĂ©e « authenticité » africaine. Peu importe Ă©galement si les traditions dĂ©crites comme purement africaines, par les afrocentristes amĂ©ricains sont conformes aux rĂ©alitĂ©s sociales et historiques de la « Terre mĂšre ». Discours politique, l’afrocentrisme se donne pour but d’utiliser une certaine construction mythologique de l’Afrique Ă  des fins nationalistes, et c’est en tant que tel, en tant que discours de lutte contre l’oppression et la discrimination, que nous nous devons de l’analyser.
6 Le manque de contextualisation de l’afrocentrisme, Ă  l’intĂ©rieur d’une histoire des idĂ©es afro-amĂ©ricaines, a amenĂ© les spĂ©cialistes Ă  ne considĂ©rer que partiellement les rapports entretenus entre idĂ©ologie afrocentriste et islam aux États-Unis. Molefi Kete Asante (1988), Yosef Ben-Jochannan (1970) ou Chancelor Williams (1987), trois auteurs afrocentristes majeurs, ont, pourtant, tous Ă©crit abondamment sur la religion musulmane, l’accusant notamment de plonger les Noirs dans des pratiques opposĂ©es Ă  leur nature d’Africains. Si Jean-Loup Amselle, dans son ouvrage Branchements (2001), considĂšre que l’idĂ©ologie afrocentriste s’est, dans une large mesure, dĂ©veloppĂ©e en Afrique en niant les influences de l’islam et du monde arabo-musulman sur le continent, comment doit-on entendre cette dĂ©nĂ©gation de la religion musulmane dans le discours des afrocentristes amĂ©ricains ?
7 Nous postulons ici que l’islam, idĂ©ologie politico-religieuse dominante au moment oĂč l’afrocentrisme connut ses premiĂšres heures de gloire, a prĂ©parĂ© le terrain pour l’élaboration d’une thĂ©orie afrocentriste. La nĂ©gation du rĂŽle Ă©mancipateur de l’islam chez les auteurs afrocentristes amĂ©ricains et l’abondance des Ă©crits attaquant la religion musulmane seraient donc le rĂ©sultat direct de la situation politique dans laquelle l’afrocentrisme a vu le jour. Mouvance politique et nationaliste, l’afrocentrisme se serait Ă  la fois inspirĂ© et dissociĂ© violemment de l’islam, autre forme de nationalisme afro-amĂ©ricain populaire, pour asseoir ses convictions et ses revendications. Nous essaierons ici de dresser un premier tableau des fondements de la pensĂ©e musulmane afro-amĂ©ricaine, en cherchant Ă  dĂ©terminer comment
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