Niquee sur le transat

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Niquee sur le transat



Full text of " Le Monde Diplomatique, 1975, France, French "


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fHt UBRARY-THt UN!VKS!rY ÔF JO»**

, TRENTE -DEUXIÈME ANNEE — N" 9454

WlCÏSSl MONfllALE 1 ~

^ L’indice du P.H.B. japonais jfl f ^

est en régression. . .

i Bruxelles demande à la
France de réduire sa pre-
ductïon d’acier.

voir .page «a - Fondateur : Hubert Beuve-Méry .


48 PAGES



— JEUDI 12 JUIN 1975


1*30 F

Ait trie, 1 U J mm, 1.30 dtr. s TwttlB, IM m. i
jUlemazpe. 1 DM i Autrlcbe, s *ch-j BeleUm*.
1D fr. : Canada, 80 «t. rts ; Daa am vt, Z.7 S fcr. t
EspafM. 22 p es. i Gnrae-Bretagra. IG p. i Grtca,
19 In, 45 ris.: Italie, 290 t.: Uasa. 129
LmobBsi, 10 fr. ; M an èg e, Z. 75 ir. ; Pays-Bn,
tWOS fl- 1 PtrtDtal, 11 esc. ; Su kde. 2 kr.; Sattse,
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[ANS SON RAPPORT SUR LES < ACTIVITÉS ILLÉGALES .» DE LA CI.A. TANDIS QUE M. RABIN S ENTRETIENT A VEC LE PRÉSIDENT FORD

■a commission Rockefeller met en cause [ e Caire ne partage pas l’optimisme américain
jn contrôle l es présidents Johnson et Nixon sur | a re p r j se ,j e la mission Kissinger au Proche-Orient


notei

TEDUiCS

Vinage »


ms


J ri contrôle
i restaurer

serait facile d’écrire que le
port Rockefeller sur la CAA.
•porte pas d'éléments non-
ox sur le procès en abus de
voir que. depuis 1« début de
née, lui Intente une partie de
„ inion américaine. Il confirme
moins ans: trois quarts les
isatums portées en décembre
lier contre V « agence » (pnls-
[ s'agit, pour être précis, de la
tral Intelligence A g e n c y)
notre confrère du « New-York
es », M- Seymour Rersh. Dons
fflage de son enquête, « révé-
ras », « faites », indiscrétion*
ïées. ont snrabondamment
t! la curiosité du public, qui
Jt pour la première fois s'eu-
vrir le voile de ce sanctuaire
a raison d'Etat américaine.

■nx remarques s’imposent
tblée. La première est le fait
ie qu'il y ait en commission
identieDe d’enquête et que
-cl livre aujourd’hui le résnl-
|^le ses investigations. Encore
--Q noter que la tâche de
^ioekefelfer-et de ses assistants
jK étroitement circonscrite aux
jTcts des opérations de « contre-
Wfe » intérieur menées par
JL*. JQ s’agit li d'aspects U il- .
e à de nombreux points de 1
mais plus que secondaires en '
oraison du rayon diction ;
Vicur de l’immense labora-
à ficher et à décoder l'uni-
que la « maison » de Langley,
environs de Washington, est
me de nos jours.


Le président Ford a rendu publie, le mardi 10 juin, le rapport de

la commission Rockefeller sur les activités dè la.CJJL à niüérieur des . *“2*- “fi"

r... ... , , israélien, co mmen ce, ce mercredi 11 ju in , ses

ttatSrUnis. La commission mentionne un certain nombre de pratiques entrerions avec 1» président Ford et M. Kissinger.
Illégales,, notamment la surveillance de citoyens américains, et met révolution de la situation an Proche-Orient fait
en cause à ce propos les anciens présidents Johnson et Nixon. Le l’objet d’appréciations différentes et parfois contra-
v*,en,e trente recemmente, tons pour empêcher te C.U, 4e
s écarter de la loi. - , ~


di dois es. Si le secrétaire d’Etat américain affiche
un certain optimiste, affirmant que la politique
des «petits pas» peut reprendre, et permettre de
Ho nntr» * parvenir, à un nouvel accord intérimaire israèlo- accrédités auprès du gouvernement français ez

e norre correspond anr égyptien! en revanche, le vice-président égyptien, les a mis au courant des résultats » satisfaisants »

Washington. - Cotame prévu; le» déjà connues concernant les fiches le f?°* raI Hosaî Moubarak, qui achève ce mer- de ses entretiens avec MM. Giscard d'Eslaing et

rapport de la commission gouverne- établies sur un certain nombre de crQdl ' Un * vlMl ® 4 Pans, estime qne les Israéliens Chirac,

mentale d’enquête sur les activités protestataires contre la guerre du

de la CJA. ne. relève qu’un nombre Vietnam et sur d’autres contestataires. — . m . m m m a _ m* m m a Me

relativement limité d’actions, «entiè- Il révèle aussi certaines nouvelles


Rome. — Le plus frappant
dans la campagne qui s’achève
est lè scepticisme des Italiens. Le
scrutin, pensent- lis généralement.


De notre correspondant
ROBERT SOLE ’


blicûihsl, r«» venir' de là Coalition^ d$ fentre^gaacho d’eau, du. retour dens la région de
la ni comprend aussi lès socialistes et les' sociaux- plus d’un rnillion de réfugies,
dem ocrâtes) ainsi que la duree de la législature. gnenl dg nQtre liante de pain
car des changements sensibles dans les régions Cependant, nous avons averti les
entraîneraient à coup sûr des élections générales Israéliens que toute attaque müi-
anticipéas. * taire contre la zone du canal sera

--rw— «n casas bellL

. . ’ Propos recueillis par

plus mal que * nous ... > ™<= rouleau.

. (Lire la suite page 2.)


l'école, l'église ou la famille —
sont éminemment politiques même
s’ils ne sont pas- que cela. Le
contraste, ne cesse de s'accentuer


ne changera à peu prés rien. La “f les crises ministérielles bi- entre des institutions sclérosées
piiH»>y gagnera sans doute des annuelles ne doivent pas faire _ tournant à vide et un pays Jeune,
voix, arrachera, peut-être à la Illusion : ce sont les mêmes bouillant de vie.
démocratie chrétienne de us force*, un peu moins .crédibles à exemples en ont été

régions, les Marches et U ^ue fo^ qm revenait au d0 ^ aJTSSTde® ttï ann£
Ligurie, et quelques munici- pouvoir . ce sont les mômra hom- . . détet ravorte-

palités, mais ia même majorité mes. un peu vieillis, qui alternent “l les premSL^ecti^à
sera reconduite à Rome avec les aux memra charges. avec la même « ta^aSSe îS^on

chamailleries habituelles des par- al«nce de programme et les Ja ouvei * Jtglslaü0Q

tls qui la composent. Nul ne sem- mêmes gémissçments. Mais ces mwhuuuiî.
ble atlendre des urnes le déblo- allées et venues s’accompagnent (Ltre te mite 4J

cage d’une situation Jugée, selon d’une tene dramatisation que les

|« mais vas drn - acteurs eux-mêmes en ont le fris- r :


En Espagne

VINGT ANS DE LUTTE
DES NATIONALISTES
BASQUES

(Lire page 5 l'article
de notre envoyé spécial
DOMINIQUE POU CH J N.)


lès jours, c sérieuse mais pas dm - acteurs eux-memes en ont ie ins-
matique a ou « dramatique mais son. Ils finissent par le communi-
pas sérieuse ». quer.à un public goguenard et

. . . W1 , , .. résigné. Puis tout rentre dans

L’Italie ressemble à une 1»™- l’ordre, pour six mois au moins,
loire dont le couvercle ne tiendrait ^ même dr amatisatio n est de


COROT


L’ORANGERIE


mire août xe «juvauc «c La même dramatisation est de 4~% m M m g\ . ,

plus en place. Cette ébullition ^gjg avant les élections W Ht 94 t f* 0 M f* O

permanente, obtenue parfois de cette fois les attentats ont été «v'V CiLvCi' .. Liw Lw TvLfLvlICv

m a nière artificielle et parfaite- accompagnés d’enlèvements et de

ment comp a tible en tout cas avec révoltes dans des prisons. On a , _ _ , _ . ...

une grande douceur de vivre. Cnit ’ ”SjV romme à racStimrée, les . A d,e . u . f* !° - ret,cence *' p 0 ^ 9 ^ Fron “ « £ ,tD,le '

oar donner une impression de ecrivo,t André Lhofe, a propos de les plus beaux moments nous sont

rJSe tSÆtS»- SpKSSÎÆ ^ EtBQUde,0Îre t : , € ^f 0r0t «Cipréren^ eiesôus-tendl'appo-
sion renforcée par l'immobilisme «^d^adons dassiques sur la 5X35 assez souvent le d.oble ou renie no.vete de ses f.gures femï-

désespérant de la classe politique, s^ï^exraplairedu corps élec- “ rps ’.’ C est un peu entre ces n-nes, organe les masses vepo-

^ f ...i V formules que balance le visiteur reuses des toiles de Mortefontaine,

- ïïï II a’açlt dee quinze réglons à • M ^ lorsqu'il parcourt l'exposition orga- qu'on o eu raison d'exposer en


total italien.

H faut pourtant se méfier de


certaines vérités
salutaires
illich
et la
medecine

y, Section .G1 Techno-critique dirigée oar J. Dupuy 224 p. 25 .


ce r-5- dorau se as • seras c- C'v”< '
dé ia per-sonfiedrjr. i.v'.-sc pe;

l8Cri0:Q ! 09'.n ’ *L-T ’-éond-





SEUIL


fait de limiter l'ampleur. La subti* est ailé au rebours de son siècle :
tiré de vision ef d'exécution est, en il peint clolr, à une époque où
effet, chez Corot telle qu'un plus chacun volt sombre, baisse lestons,
grand nombre d'œuvres aurait sons voile- encore plus les couleurs au
doute lassé. C'est une peinture moment où s'annonce le triomphe
qu'il fout regarder à la loupe, dont de l’ïmpressionisme.
on se laisse pénétrer, comme par Mais Corot n'est pas seulement
le parfum d un flacon vide les (e peintre de lo villa d'Este et des
sons oubliés dune musique loin- nymphes de Valois. Il a cherché
toine et on ne l'aime jamais tarit q retrouver lo force de la peinture
que lorsqu on le découvre par classique. Poussin, Claude, à ram-
hasard, un jour de flonene dons tne T | e paysage d'histoire. Une salle
un musée de province : quelques entière est consacrée à cet aspect
accords de gris et de bleu, une ^ ^ œuvre : c Homère et les
pointe de rouge, un tout petit pan bergers », c Démocri te et les Abdé-
de mur jaune. C'est parfois un ntoins ». « la Fuite en Égypte »
rien, tout menu dans son gros Que ces toiles, d'ailleurs fort esti-
cadre dore, niais lo joumee entière mables, provoquent aujourd'hui
en est illuminée. « Il étonne len- l'enthousiasme, on ne le garantira
tement ». disait encore Baudelaire, pas. || orrjve à Corot d'avoir le
Il séduit peu à peu... Il tout savoir diable au corps, mois c'est un dia-
pénétrer dans sa science, « qui est b1e quj Q été un ^ ^ ,
faite d une infaillible rigueur d hor- temps trempé dans l'eau bénite.


mome ».

Cette infaillible rigueur, on
l'aperçoit presque toujours dans ses


t Lire page 21 l'article
d' ANDRE FERMIGIER.)


ï.



Page 2 ■ — LE MONDE — 12 juin 1975 - - *

PROCHE-ORIENT


déclarations du vice-président égyptien


( Suite de la première page.)

— Dans ces conditions, mon-
sieur le vice-président, qu'at-
tendez-vous des conversations
qui se déroulent actuellement
entre le président Ford et
M. Rabin?

— Rien de concret dans l'im-
médiat. A moyen terme, ces en-
tretiens — comme ceux de Salz-
bourg avec le président Sadate
— permettront aux Américains
de réviser
Game Of Thrones Scene De Sexe
J Ai Dépucelé Ma Soeur
Youpor X