N'importe qui peut faire du porno

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N'importe qui peut faire du porno

Aujourd’hui, on peut regarder un porno en trois clics sur internet. Ce petit plaisir n’a rien d’anormal, les hormones titillent et c’est plutôt sain de se faire du bien. Seulement, construire sa sexualité les yeux rivés sur son écran, en gobant toutes les images qui défilent, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux. La réalité est loin de ces vidéos consommables à tout-va et il est dommage de les prendre pour modèle. Car la pornographie n’apprend pas à faire l’amour (ça se saurait) et pire, elle ment.
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Comme dans une scène de course poursuite en voiture dans un film américain, les films pornos sont truqués : le tournage se déroule sur plusieurs jours (un homme n’a pas une érection six heures de suite, ça n’existe pas !), les acteurs sont sélectionnés sur des critères très physiques (seins refaits, sexe hors norme…), la mise en scène est dictée à voix haute aux comédiens durant les scènes et le son est doublé ensuite en studio.
Les hommes ne sont pas montés comme les acteurs pornos
Le principal critère de recrutement des hommes des films porno est la taille de leur sexe. Eh oui, puisque tout le film tourne autour du membre masculin, il est important pour un réalisateur de film X que son acteur principal ait un sexe… impressionnant. Or tous les hommes n’ont pas un pénis de 20 cm et loin de là. La moyenne des sexes masculins étant d’environ 15 cm en érection. On voit bien qu’il y a « triche » sur la marchandise.
Dans les pornos, l’image de la femme est totalement erronée. Non, toute femme n’est pas prête à faire l’amour 24 heures sur 24, n’importe où et avec n’importe qui… Non, toute femme n’aime pas être humiliée, rabaissée au rang d’esclave ou de prestataire de service sexuel. Non, toute femme ne crie pas quand elle a du plaisir. Non, toute femme n’a pas forcément envie de faire l’amour avec plusieurs hommes en même temps, ni avec une autre femme. Et quand une femme dit « non », ça veut dire « non », et pas « peut-être ».
Et oui, les actrices X… jouent la comédie du plaisir !
Le sperme des films pornos n’est pas du sperme
Pour magnifier l’image de « l’étalon honorant sa belle », les réalisateurs de films pornos ont imaginé qu’il fallait que leurs acteurs éjaculent une quantité phénoménale de sperme. En fait, dans la réalité, un homme ne produit que de 2 à 6 ml de sperme par éjaculation, ce qui est très peu visuellement (mais largement suffisant pour une grossesse…). Alors, pour accentuer cette impression de « fontaine d’abondance », ils ont recours à des mécanismes très ingénieux, composés d’une petite poire et d’un fin tuyau scotché sous la verge de l’homme : pour simuler une éjaculation abondante (qui remplace d’ailleurs souvent la vraie éjaculation, que l’acteur n’a pas toujours), il lui suffit de presser la poire de manière saccadée,…et l’illusion est parfaite. Au fait, dans cette poire, il y a parfois un mélange de blanc d’œuf et de sucre glace, ou bien du lait concentré, des ingrédients qui imitent parfaitement la texture et la couleur du sperme.
Les positions sont des cascades de gymnastes rarement pratiquées
Pour qu’un film porno soit télégénique, il faut que la caméra puisse capter les points les plus racoleurs (les organes génitaux) et les mouvements les plus impressionnants (rapides et brusques). Les positions entreprises sont rarement celles qui procurent le plus de plaisir et encore moins celles que pratiquent les couples dans leur vie sexuelle de tous les jours. Les positions recherchées sont souvent très acrobatiques, voire douloureuses ; le plus important étant la place de la caméra et ce qu’elle peut dévoiler. Place donc jeux olympiques du sexe, sans tendresse ni amour.
La fellation hard : souvent montrée, c’est un grand classique dans tout film porno, mais la fellation telle qu’elle y est pratiquée est particulière. Tout d’abord, la femme à genoux au sol n’est pas forcément la position la plus confortable et ne permet donc pas d’y passer beaucoup de temps. De plus, rares sont les femmes capables d’engloutir un membre tout entier. Et appuyer sur la tête de sa partenaire pourrait provoquer une réaction réflexe très douloureux (morsure) ou franchement répugnante (régurgitation). Une vraie fellation, faite avec douceur et amour est bien plus agréable pour la femme mais également pour l’homme.
La bifle : gifler sa partenaire avec son sexe relève davantage du cirque que de l’amour. Au mieux, la femme partira dans un fou rire « débandant », au pire elle trouvera cela insultant. Que le sexe de l’homme caresse le visage de la femme pourquoi pas, mais de là à le claquer…
Les insultes : certes le dialogue est important pour une bonne entente sexuelle et laisser parler ses émotions fait partie du plaisir partagé par le couple. Mais sortir des énormités ou des insultes peut bien vite rebuter un partenaire qui tient à être respecté. Quelques mots crus ne sont pas interdits, s’ils sont dits avec tendresse et amour et surtout s’ils sont partagés par les deux partenaires.
La sodomie surprise : la sodomie n’est pas un acte anodin. Il n’est pas toujours apprécié des femmes qui trouvent cela dégradant, dégoutant et même douloureux. Et dès lors qu’elle est pratiquée avec l’accord explicite des deux partenaires, elle doit être préparée avec soin : usage de lubrifiant, port du préservatif, longue préparation et stimulation locale et réalisation avec une extrême douceur. Contrairement aux films X (où la scène de lavement interne est coupée au montage) il ne faut jamais revenir dans le vagin après avoir pénétré l’anus, cette pratique étant génératrice d’infections. Et enfin, enchaîner une sodomie par une fellation, c’est un peu sale…
La double pénétration : contrairement à ce que croient beaucoup d’hommes, cette pratique est très marginale. Si on veut un plan à trois, on en discute en couple avant (c’est rare qu’on chope le plombier qui passe) et on expose son désir avec soin.
Le sexe de groupe : cette pratique est de plus en plus représentée dans les films X. N’oubliez jamais que les gens qui sont dans les films pornos sont tous des acteurs et qu’il s’agit pour eux d’un métier. Une fois les scènes tournées, chacun rentre chez soi… Une relation de couple est déjà difficile à construire dans l’harmonie et la confiance, alors mettre son équilibre amoureux en danger par des relations avec de multiples partenaires revient à se tirer volontairement une balle dans le pied. Dans les films pornos, tout le monde semble d’accord et ça se fait simplement. Dans la vraie vie, il faut maintes discussions posées et ce n’est jamais évident.
L’éjaculation faciale : cette pratique fait fantasmer quelques hommes mais fait fuir la plupart les femmes. Il est rare de prendre du plaisir dans cette pratique. Pour la majorité des filles, il s’agit surtout de quelque chose de dégradant, qu’elles ont du mal à comprendre et à accepter.
La violence : de nombreux films pornos représentent des scènes d’une certaine (voire extrême) violence. Ces scènes, même si elles sont jouées par des comédiens et que cette violence est simulée, donnent à celui qui les regarde un sentiment que tout est possible et autorisé, que la femme est un simple objet du plaisir masculin dominateur (c’est très souvent dans ce sens-là…). En matière d’amour, n’est permis que ce qui est explicitement accepté par les deux partenaires.
Le porno n’est pas une bonne école pour débuter une vie sexuelle et pour apprendre l’amour. Même si certains le trouve stimulant dans la mesure où il fait appel aux fantasmes, ce n’est pas dans ces scènes que vous trouverez les réponses aux questions que vous vous posez. Tout ce qui est montré y est factice et truqué. Pour débuter votre vie sexuelle, oubliez les images que vous avez pu voir (les sexes disproportionnés, les gesticulations physiques ou encore les pratiques dégradantes) et ne tentez pas de les reproduire en pensant apporter du plaisir à votre partenaire !
L’amour, c’est juste de la tendresse, de l’écoute et du respect. Et ça s’apprend à deux, ensemble, en cherchant, tâtonnant, en discutant… et ce qu’on y trouve, c’est bien souvent magnifique et totalement contraire à ce que les films pornos ont bien voulu nous faire croire.
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Publié le 18/10/2018 à 10h21




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INTERVIEW. Le journaliste Robin D'Angelo publie une enquête sur les coulisses du porno amateur. Un monde masculin où la rentabilité prime sur l'éthique.
Le journaliste Robin D'Angelo s'est immergé un an et demi dans le monde du porno amateur français.
Peu de gens savent vraiment ce qui se passe sur un tournage de film pornographique. Qui plus est amateur et made in France . Il y en a pourtant partout, des petites villes du Nord aux appartements place de la Bastille à Paris . Peut-être même à côté de chez vous. Ce porno est un monde obscur où seule la rentabilité compte. Parfois, les actrices ne savent même pas à quoi s'attendre en débarquant. Leur consentement importe peu pour les producteurs : elles sont payées pour cela, bien qu'elles n'aient presque jamais de contrat de travail. Le porno français est souvent un monde d'hommes où les femmes n'ont pas leur mot à dire. Un refus, et ce petit milieu du X vous oublie. Tout le monde se connaît ici. D'ailleurs, la concurrence est rude, les coups bas fréquents, et personne n'est là pour surveiller. Le secteur du porno français reste tabou, caché, malgré l'influence qu'il peut avoir au sein de notre société.
Pour raconter la vie de ces travailleurs du sexe cachés, le journaliste indépendant Robin D'Angelo, 32 ans, a infiltré le milieu pendant un an et demi. Il a parcouru la France pour rencontrer ses figures, des actrices débutantes au directeur de Jacquie & Michel (25 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2017), en passant par le noyau dur des producteurs. Il a aussi joué un rôle dans une vidéo porno, tenu la caméra dans une autre, et fait passer des castings à des actrices X. Suffisamment d'expériences pour publier un livre, Judy, Lola, Sofia et moi (Éditions Goutte d'or). Il y raconte à la première personne ses rencontres, ses aventures sur les tournages, ses impressions aussi. Le tout sans tabou ni pudeur et ponctué d'études sociologiques. Derrière les scènes de tournage et les dialogues, souvent crus, on découvre le quotidien de ces hommes et de ces femmes. On suit Lola, l'actrice au caractère instable qui est arrivée dans le porno parce que c'était le seul endroit où elle se sentait « vivante », Pascal OP, ce producteur aussi influent que cynique, ou encore Célian dont les théories sur les femmes s'apparentent au masculinisme . Car, oui, le porno est éminemment politique.

Le Point : Pourquoi avoir mené cette enquête sur le milieu pornographique en France ?

Robin D'Angelo, auteur de « Judy, Lola, Sofia et moi » (Éditions Goutte d'Or)

Il y a eu beaucoup d'enquêtes sur le phénomène des « tubes », ces sites pornos gratuits et hyperpuissants. Pourquoi vous être concentré sur le porno pro-am (mi-professionnel mi-amateur) sur lequel Jacquie & Michel a construit sa notoriété ?

Le porno pro-amateur est à la fois trash et finalement très peu traité par les médias. Par exemple, on va toujours parler de Jacquie & Michel sur le ton de la rigolade. Pourtant, J&M a engrangé 25 millions d'euros de chiffre d'affaires cette année (dont 57 % de vidéo à la demande), le tout en employant vingt salariés. C'est une société très opaque qui a fait sa notoriété sur un mensonge : en réalité, il n'y a jamais eu de Jacquie impliquée dans la société. Jacquie est en fait une des premières libertines à avoir envoyé en 1999 des photos à ce qui était à l'époque un blog. Depuis, le nom est resté. Le côté libertin du couple homme-femme qui fait ça pour s'amuser, ce n'est que du marketing. Il y a une forme d'hypocrisie chez eux, car ils ont toujours exigé de ne pas divulguer leurs noms de famille. Ils essayent aussi de diversifier leur commerce avec des sex-shops pour rendre le business plus « propre », comme s'ils n'assumaient pas vraiment leur activité.

Comment expliquer que la pornographie soit devenue aussi taboue ?

En 1974, le ministre de la Culture Michel Guy a autorisé la diffusion du porno en cinéma, pendant un an. Puis, changement de politique en 1975, il cantonne la pornographie au réseau des sex-shops et des cinémas pornos. Aujourd'hui, la seule façon dont les médias se saisissent de la question du porno, c'est par le prisme des mineurs. La seule chose qui compte, c'est de cacher le porno aux enfants. Le reste, on s'en moque. Paradoxalement, les mineurs auront toujours accès au porno via les réseaux sociaux. Et comme ça invisibilise le sujet, on ne parle pas des conditions de la femme dans le porno. S'il y avait de meilleures conditions de travail, ce serait peut-être moins gênant. En plus, contrairement à la prostitution, il y a des prises sur la pornographie, car c'est un secteur légal. Toutes les sociétés sont transparentes. Mais personne n'en parle vraiment. C'est pour ça que je trouve important de nommer les producteurs notamment, de mettre la lumière dessus, de voir les coulisses du milieu.

Avec Judy, Lola, Sofia et moi , vous avez suivi le parcours de trois actrices pendant un an et demi. Qui sont-elles ?

Elles ont toutes des parcours de vie assez durs. Vu de l'extérieur, être actrice X peut paraître dégradant. Mais il faut comprendre que ces femmes trouvent toutes des intérêts dans le porno. Judy le fait pour l'argent, parce qu'elle a des dettes financières. Lola, elle, cherche de la reconnaissance sociale, pour se sentir « vivante », comme elle le dit. Petite, elle a été abandonnée par ses parents, puis récupérée à 8 ou 9 ans, violée par son père jusqu'à ses 13 ans, avant qu'il n'aille en prison. Puis elle passe sa vie en foyer à faire mille et une bêtises. Finalement, son parcours explique ses choix : son arme, c'est le sexe, elle peut s'en servir pour construire quelque chose dans sa vie. Elle-même dit se sentir mieux dans le porno. Quant à Sofia, elle a été victime de harcèlement scolaire à l'école et n'avait pas d'amis. Elle est partie en hôpital psychiatrique et a arrêté l'école. Elle compare le porno au film Into the Wild : elle est consciente qu'il y a beaucoup de connards dans le milieu, mais elle a aussi rencontré des gens bien et pu vivre des choses grâce à ce métier.

Faut-il voir les actrices comme des victimes d'un système ?

On ne peut absolument pas blâmer ces femmes qui trouvent un moyen de se valoriser à travers le porno. Quand on a une vie très ordonnée, qu'on n'a pas été victime de violences, le porno peut paraître absurde. Ce que l'on peut percevoir comme une violence, elles le normalisent. C'est ce que la psychiatre Muriel Salmona appelle « la dissociation traumatique » : une conduite à risque vis-à-vis du sexe ou des drogues est « une tentative d'autotraitement de la souffrance » liée à une mémoire traumatique, c'est-à-dire des violences subies récemment ou plus jeunes.

Certaines actrices estiment même que ce sont elles qui dominent les hommes dans le porno...

Oui, ce que je ne soupçonnais pas, c'est leur rapport avec les fans notamment. Certains hommes vouent un culte à ces filles et leur offrent régulièrement des cadeaux, des sacs à main ou des peluches. J'ai accompagné une actrice, Mia Foxx, à une rencontre avec ses fans. Elle se retrouve au milieu de trois golgoths baraqués qui sont comme des petits garçons devant elle. Eux m'expliquaient qu'ils idéalisaient ce genre de femmes, car elles ont une sexualité libérée. D'ailleurs, un fan a presque été victime d'abus de faiblesse de la part d'une actrice X à qui il offrait tout le temps des cadeaux. Il a dépensé énormément d'argent.

A-t-on les mêmes raisons de devenir acteur porno quand on est un homme ou une femme ?

Absolument pas. Quand j'ai fini d'écrire mon livre, j'ai compris que le porno était une loupe grossissante pour comprendre la différence de statut entre la sexualité masculine et féminine. Tous les acteurs disent exercer pour « se vider les couilles ». Au contraire, aucune actrice ne dit qu'elle s'est lancée dans le porno pour le plaisir sexuel, même s'il y a parfois du plaisir sur un tournage.
On retrouve cette différence de point de vue dans les salaires. Le porno est l'un des rares milieux où une femme est mieux payée qu'un homme. Un acteur est payé entre 50 et 150 euros la scène, tandis qu'une actrice touche 250 à 350 euros. Cela sous-entend que l'homme a une compensation d'ordre sexuel. Tandis que, pour la femme, cela implique qu'elle va se contraindre dans sa sexualité. Selon l'ethnologue italienne Paola Tabet, qui a théorisé l'échange économico-sexuel, le procédé est présent dans la prostitution comme dans le mariage. Elle affirme qu'une femme hérite du nom de son mari, d'un statut social, d'un apport économique et, en échange, elle offre une domesticité, et même une domesticité sexuelle. D'ailleurs, jusque dans les années 1990, le viol conjugal n'était pas reconnu par la loi. On peut penser que les actrices pornos ne sont pas si différentes en rentabilisant un échange économico-sexuel.

Cette inégalité se retrouve aussi dans la « durée de vie » des actrices, très inférieure à celle des hommes...

Il faut toujours de nouveaux visages. En France, le porno fonctionne comme un circuit : il y a dix productions qui bossent pour les mêmes clients. Une femme peut durer de un mois à deux ans, en fonction de son rythme. En revanche, les hommes, s'ils ont plus de mal à entrer dans le porno, peuvent rester quinze ans. Il leur suffit d'avoir des tests sanguins à jour, de bander, de ne pas être trop violents avec les filles et d'être disponibles. L'industrie du porno s'apparente à une usine : les hommes sont comme les rouages d'une machine qui va traiter une matière première, à savoir les femmes. Aujourd'hui, le métier de producteur revient à rentabiliser une actrice en lui faisant faire un maximum de scènes. Mais, de ce point de vue, le porno n'est pas différent du cinéma traditionnel. On retrouve ce besoin de chair fraîche.

Votre livre met aussi en valeur les clichés racistes véhiculés par l'industrie pornographique...

Le porno ne fait qu'érotiser les clichés racistes. Je cite une étude américaine intéressante dans mon livre ( Racism and Sexism in Interracial Pornography , NDLR) : elle montre que les hommes noirs embrassent beaucoup moins leurs partenaires dans le porno que les hommes blancs. On joue sur la bestialité, car cela excite le spectateur. I
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