Ne t'arrête pas une seconde
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Ne t'arrête pas une seconde
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Permis retiré hors du temps de travail: licenciement automatique?
Inscrit au Barreau du HAVRE depuis plus de 15 ans, je consacre une très large part de mon activité d’avocat au droit routier, c’est-à-dire à tous les problèmes liés au permis de conduire et au code de la route.
22 juin 2021 à 17 h 12 min
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25 juin 2021 à 18 h 49 min
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9 novembre 2021 à 8 h 54 min
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9 novembre 2021 à 9 h 23 min
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Certains agents exigent que le véhicule s’arrête au moins 3 secondes au stop. Voire même 6 secondes. Mais cette règle existe-t-elle vraiment? Doit-on réellement s’arrêter 3 secondes au stop? On fait le point!
Le stop se matérialise généralement par une bande blanche sur la route à l’aplomb d’un panneau de signalisation routière de forme octogonale . Le mot “STOP” y est écrit en blanc sur un fond rouge.
Cette signalisation impose l’arrêt total du véhicule avant de pouvoir repartir. Sous réserve bien entendu de céder la priorité à gauche et à droite.
Mais quel temps d’arrêt à un stop? Combien de temps faut-il s’arrêter? 3 secondes, 6 secondes, plus?
Selon les agents la règles est changeante et on peut s’y perdre et perdre des points…
Je vous donne les clés indispensables pour vous y retrouver .
Premier réflexe, allons lire ensemble le code de la route.
“A certaines intersections indiquées par une signalisation dite stop, tout conducteur doit marquer un temps d’arrêt à la limite de la chaussée abordée. Il doit ensuite céder le passage aux véhicules circulant sur l’autre ou les autres routes et ne s’y engager qu’après s’être assuré qu’il peut le faire sans danger”.
Le code de la route exige donc un temps d’arrêt . Cela signifie que vous devez immobiliser totalement votre véhicule puis laisser la priorité aux autres usagers de la route.
Il est très fréquent de voir des conducteurs se contenter de ralentir à l’approche du stop mais sans s’arrêter totalement. C’est le fameux “stop glissé”, évidemment interdit et verbalisable! Le stop n’est pas un cédez le passage.
Mais si le code de la route exige l’arrêt absolu du véhicule, il ne fixe aucune règle de durée d’arrêt au stop .
Ainsi, et dans l’absolu, dès lors que vous avez arrêté complètement votre véhicule au stop, vous avez bien respecté le code de la route. Même si l’arrêt n’a duré qu’une demi-seconde.
La règle des 3 secondes, 6 secondes ou autres n’a aucune valeur juridique . Les agents ne peuvent l’exiger là où le code de la route ne l’exige pas.
Mais attention! Si vous raisonnez comme ça dans la pratique, vous risquez fort la verbalisation.
Malheureusement ce n’est pas vous qui décidez…
Si l’agent juge que vous ne vous êtes pas suffisamment arrêté, il peut vous verbaliser.
Et la contestation est rude en la matière.
L’ article 537 du code de procédure pénale dispose que les procès-verbaux font foi jusqu’à preuve contraire. La preuve contraire ne peut être rapportée que par écrit ou par témoins.
Pour information, sachez qu’une attestation écrite n’est pas recevable comme preuve si vous avez été intercepté et que votre identité est connue.
Difficile donc de contester sauf à pouvoir citer des témoins au tribunal.
En pratique, si vous avez vraiment immobilisé votre véhicule mais que l’agent considère que vous n’avez pas stoppé assez longtemps, demandez lui de le noter sur le pv.
En réalité, et vous l’avez compris, si la règles de s’arrêter 3 secondes au stop n’a aucune valeur juridique , en pratique il vaut mieux la respecter et bien marquer l’arrêt au stop .
Si vous recevez un avis de contravention suite à un pv “à la volée” (sans interception donc) contestez et sauvez ainsi vos points! Il s’agit d’une astuce tout à fait légale pour ne pas perdre de points. Pour aller plus loin, consultez “ 5 astuces pour ne pas perdre de points! ”
Et dans l’hypothèse possible d’une signalisation défaillante (panneau stop tombé au sol ou masqué par des broussailles) n’hésitez pas à contester ! Vous pourrez échapper à la fois aux points et à l’amende. Sur ce sujet, je vous invite à lire mon article “ Signalisation défaillante : quand les panneaux jouent à cache cache “.
Le non-respect de l’arrêt absolu au stop est une contravention de 4ème classe.
Vous encourrez donc une amende forfaitaire de 135€ (minorée 90€).
Le code de la route prévoit un retrait de 4 points sur votre permis de conduire.
bonjour
j’ai recu une amende pour non respect du stop mais je ne comprends pas car je n’ai pas été arrêté ce jour là.
Puis je contester?
Bonjour, sans interception vous pouvez contester pour éviter le retrait des 4 points. Mais vous aurez une amende à payer en tant que redevable pécuniaire. A bientôt sur ce blog, Etienne LEJEUNE
J’ai reçu une amende pour “inobservation , par conducteur de l’arrêt absolu impose par le panneau STOP à une intersection de routes” , or selon ma mémoire je me suis arrêté mais il est vrai que mon temps d’arrêt est court (le redémarrage du start and stop du véhicule), puis je contester cette amende ? Par quel argumentaire puis je prouver que je me suis arrêter ? comment puis je éviter le retrait des 4 points svp ?
Bonjour, tout est écrit dans mon article… C’est à vous de rapporter la preuve contraire aux énonciations du pv. Au besoin n’hésitez pas à réserver une consultation avec moi pour que je puisse vous conseiller au mieux pour sauver votre permis https://lejeune-avocat.fr/contact/ A bientôt sur ce blog, Etienne LEJEUNE
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Après en Avignon ou à Avignon ?, un ou une après-midi ?, par contre ou en revanche ?, voici une nouvelle question qui divise les passionnés de langue française : doit-on dire « deuxième » ou « second » ? Ces deux mots, qui sont de parfaits synonymes, s’emploient indifféremment, avec la bénédiction de l’Académie française. Mais alors, toute distinction entre les deux termes est-elle toujours superflue ou parfois utile ?
« Deuxième » et « second » ont au moins trois points communs :
La tradition veut qu’on emploie « deuxième » lorsque l’énumération peut aller au-delà de deux, et « second » lorsque l’énumération s’arrête à deux. Cette distinction n’est pas toujours observée et certains écrivent indifféremment « deuxième » ou « second ». Même l’Académie française la juge infondée.
Ainsi, la SNCF utilise à la fois « seconde classe » et « deuxième classe » même s’il n’y a pas de « troisième » classe et que la deuxième classe désigne un niveau de hiérarchie militaire (un soldat de deuxième classe). À l’inverse, au lycée, il est question de la « classe de seconde », qui pourtant se situe entre la troisième et la première.
Enfin, sur le Tour de France, Raymond Poulidor était surnommé « l’éternel second » alors qu’il n’y avait, fort heureusement, pas que deux coureurs en compétition ! Sans contester l’autorité de l’Institution, il faut bien admettre que, dans certains cas, la distinction peut s’avérer utile car elle apporte un complément d’information.
Pour ne plus commettre cette faute et beaucoup d’autres :
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Voici deux exemples simples pour vous convaincre de l’intérêt d’employer « second » plutôt que « deuxième » :
L’Académie française est formelle : l’unique différence d’emploi entre « deuxième » et « second » est que « second » appartient aujourd’hui à la langue soignée.
Il y a quand même quelques exceptions : seul « deuxième » entre dans la formation des ordinaux complexes (vingt-deuxième, etc.), tandis que « second » est réservé aux expressions et aux locutions comme « second choix », « seconde chance », « seconde main », « seconde nature », etc., et dans des emplois substantivés : le second du navire.
Avant de nous quitter, une petite énigme pour la route ! Lors d’une course de vélo, vous doublez le deuxième. À quelle position vous retrouvez-vous ? … Deuxième bien sûr !
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excellent site je viendrai vous visiter
Et nous serons ravis de vous y voir ! 🙂
Si la course se passe sur un vélodrome ou en plusieurs tours d’un circuit fermé, le premier peut dépasser le second – ou le deuxième – il reste le premier. Donc si je dépasse le second / deuxième, je suis premier. Se méfier des « seules bonnes réponses »
Bonjour Gilbert 54, je comprends bien votre raisonnement :-). Qui a parlé de « seules bonnes réponses » ? Bonne journée.
merci, Sandrine, sans m’en rendre compte j’ai intégré la réaction de qui m’avait posé cette question puis répondu : »ce n’est pas la bonne réponse » après mon « je deviens le premier ». D’accord avec vous, on peux trouver bien des réponses quand la question présente des ouvertures à d’autres possibles. Y compris sous forme de boutade, par exemple: si je prend un raccourcis, je suis disqualifié. CF les marathoniens pris sur le fait, à Paris, lors de l’épreuve dans la Capitale.
Bien cordialement
Désolé, mais si je dépasse le deuxième je deviens deuxième car j’étais troisième.
Bonjour Guy62, oui, c’est bien ce que nous avons indiqué en réponse, tout en bas de l’article ;-p. Bonne journée !
Même problématique pour les vitesses en voiture : passe la seconde ! Rarement ‘la deuxième »
Tout à fait, Mimi68 ! Encore un exemple qui montre le peu d’application de cette « convention »… Bon après-midi.
Très ravi de tomber sur ce site qui une fois m’a ouvert les yeux comme on le dit. C’est édifiant. Merci
C’est nous qui sommes ravis de vous compter parmi nos lecteurs ! Une petite remarque, cependant : « édifiant », au sens de « particulièrement instructif » ne s’emploie qu’ironiquement (d’après Le Petit Robert et Le Petit Larousse ) ;-). Bonne fin d’après-midi.
Bonjour,
Quand on parle des rois, com par exemple Louis II, quelle est la mieux manière d’expresser à l’oral? Louis Seconde ou Louis Deuxième?
Merci beaucoup 🙂
Bonjour Núria, je dirais « Louis Deuxième » ou « Louis Deuxième du nom » car il y en a eu d’autres après lui ;-). Bonne journée.
Personnellement, je dis plutôt Louis DEUX.
🙂
Bonjour James, oui, bien sûr ! On me laissait le choix entre « deuxième » et « second » donc entre les deux, c’est « deuxième » qui fonctionne, si l’on veut suivre la logique de la règle. Mais dans l’absolu, on dit bien « Louis Deux »! 🙂
À l’inverse, au lycée, il est question de la « classe de seconde », qui pourtant se situe entre la troisième et la première.
L’exemple donné n’est pas approprié car la troisième était désignée par « la terminale ».
Bonjour Alem, si je comprends bien votre message, vous voulez dire que la classe de 3e, qui vient clore le cursus du collège, était jadis nommée « terminale » ?
Bonjour, je pense que là, Alem veut parler du second cycle scolaire. Seconde, première et terminale dans cet ordre.
Oui, et où est-il indiqué le contraire dans l’article 🙂 ?
Un article sur Poulidor second ou deuxième.Et je découvre votre site.J’y reviendrai
Au plaisir de vous y revoir, alors ! Bonne journée.
Salut, en fait, pourquoi on dit deuxième mi-temps au lieu de la seconde mi-temps ?
Bonjour William, je vous invite à lire la partie de l’article intitulé « Une distinction à priori superflue », qui explique qu’elle n’est pas toujours appliquée :-). Bon dimanche.
Bonjour, on parle aussi de « chapitre second » pour un livre et pour la Bible de « livre second » bien qu’il y en ait d’autres dans les deux cas. Quant à la SNCF, jusqu’au 3 juin 1956, il y a eu une troisième classe, et lorsque l’on achetait un « billet en deuxième » on demandait un « ticket » en seconde et on montait dans une voiture, les wagons étant réservés aux animaux et aux bagages.
Bonjour PapyPat, cette convention n’est pas « parole d’évangile », je vous l’accorde ;-). Pour l’exemple de la SCNF, la « seconde classe » est désormais justifiée, puisque, comme vous l’indiquez, il n’y a plus que deux classes. Bon après-midi.
Bonjour, d’autant plus que les termes employés peuvent varier d’une région à l’autre, (Euskal Herria pour moi), et que nous vivons à une époque où la langue française est massacrée.
En tout cas, bravo pour votre site.
Vous ne pensez pas que se soit pas plutôt que l’on avait deux façon concurrente de compte – l’une que l’on utilise aujourd’hui : premier, deuxième, troisième, etc…
– l’autre que l’on utilise plus mise à part quelque cas précis : primo, second, tiers, quart, quint, etc…
Après, ça ne présage rien de l’usage courant actuel 🙂
Bonne journée!
Bonjour Thomas, toutes mes excuses, mais je n’ai pas bien compris votre remarque. Pouvez-vous la reformuler plus clairement ? Bon après-midi.
Bonjour, à mon avis, si l’on considère que « deuxième » doit être suivi de troisième, la SNCF a raison d’employer deuxième classe car il existait une troisième classe que les jeunes lecteurs n’ont pas connue…
Cordialement.
Ceci explique sans doute cela ! Merci pour vos précisions :-).
et si, dans la course de vélo, on double le second, on etait combien, AVANT de le doubler?
Eh bien, si l’on est puriste, on n’était tout simplement pas dans la course ;-).
Bonjour,
en parlant de deuxième, souvent en abréviation on écrit 2ème mais j’ai lu que cela était incorrect, que l’on devait écrit 2e , selon :
– Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale (article « abréviations », p. 6)
« Abréviation des noms ordinaux : on abrègera première, deuxième, troisième… : 1re, 2e, 3e, et non 1ère, 2ème ou 3ème. Il convient de rappeler que 1°, 2° ; 3°… sont les abréviations de primo, secundo, tertio… le signe supérieur étant un o et non un zéro. »
et
– Manuel de Typographie française élémentaire d’Yves Perrousseaux, 8e éd., article « abréviations courantes », p. 57. Les remarques sont les mêmes. L’auteur précise :
« On abrège […] deuxième par 2e et IIe (on ne met que le e final) et non par 2me, 2ème ou 2ième qui sont des erreurs courantes, même sur les écrans de nos chaînes nationales de télévision. »
A-t-on pris une mauvaise habitude d’écriture?
Merci
Bonjour, je vous le confirme : « deuxième » s’abrège bien « 2e » (avec le « e » en exposant).
Voir notre module orthotypographie que l’on peut tester gratuitement. Bon week-end
Bonjour,
merci beaucoup, je ne connaissais pas ce module, dommage que dans la colonne latérale, d’avoir mis les archives en avant, et non des articles importants.
merci
http://www.projet-voltaire.fr/blog/actualite/module-orthotypographie-projet-voltaire
Pjilippe Delerm – un grand maître du français écrit, non? – dit « une après-midi. »
Bonjour Knocke, je suppose que c’est à ce billet que vous souhaitiez réagir :
http://www.projet-voltaire.fr/blog/question-orthographe/un-ou-une-apres-midi
« On rencontre surtout le féminin (une après-midi) dans le langage littéraire et poétique » est-il indiqué.
Philippe Delerm étant à la fois un poète et un écrivain, CQFD ! 😉
Non Sandrine Campese, quand je dépasse le deuxième je me retrouve second! 😉 ( Car une fois que je l’ai dépassé, je jette des clous sur la route et il n’y a plus personne derrière moi! ) :p
Attention, cher Thierry, à ne pas vous retrouver… disqualifié ! :-p
Ah oui c’est vrai, j’avais oublié ce petit détail! :/ Mais vous savez, au niveau de tricherie où je me trouverai à ce moment-là, soudoyer l’un ou l’autre juge ne me fera pas peur! 😉
Bonne soirée et bon weekend! 🙂
Voilà une question récurrente traitée avec doigté et sans extrémisme.
On peut en effet se féliciter de disposer de cette nuance dans notre langue, même si elle ne vaut que si tout le monde la perçoit…
J’ajouterais que « second » présente le petit avantage littéraire de ne pas s’inscrire phonétiquement dans la série très mécanisée des -ièmes. À cet égard, il est donc bien utile dans des textes comme synonyme d
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