Ne nous soumets pas à la tentation

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Ne nous soumets pas à la tentation




Croire


Lexique




"Ne nous soumets pas à la tentation" ?






Octobre 2011 ,



le 11/10/2011 à 08:10




Modifié le 25/03/2014 à 15:59






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"Que veut dire "Ne nous soumets pas à la tentation" ?", demande un internaute. La réponse de la rédaction de Croire.com en partenariat avec Panorama, le mensuel chrétien de spiritualité.

Je ne comprends pas la fin du Notre Père : "Ne nous soumets pas à la tentation." Je préférais l'ancienne formule : "Ne nous laisse pas succomber à la tentation". Édith de Paris.
Après le Concile, on a voulu élaborer une traduction œcuménique commune du Notre Père. Le texte grec des Évangiles dit : "Ne nous emporte pas dans l'épreuve." Le mot grec peut être traduit par "épreuve" ou par "tentation". C'est le deuxième sens qui a été choisi en latin.
Les traductions protestantes, comme celle de Luther, disaient : "Ne nous conduis pas dans la tentation." Il était clair que la formule catholique "Ne nous laisse pas succomber" ne correspondait pas bien au texte d'origine. D'où la formule actuelle, qui tente de réunir les deux sens, mais qui vous semble difficile, ce que je comprends. Le mot "tentation" a pour nous une connotation essentiellement morale. Ne pensez-vous pas que cela serait un peu différent si on traduisait par épreuve ? Notre vie est faite d'épreuves, comme pour Abraham, comme pour Jésus lui-même et la foule de ceux qui sont "passés par la grande épreuve" (Apocalypse 7,14).
Ces épreuves ont quelque chose à voir avec notre relation à Dieu. Nous savons que la vie est une suite de pertes de notre ego. Souvent, nous en sortons blessés, mais grandis. Thérèse de Lisieux a vécu une grande épreuve de la foi, elle se demandait si la mort ne débouchait pas sur le néant. Mais elle dit à Dieu : "Vous ne m'avez envoyé cette épreuve qu'au moment où j'ai eu la force de la supporter." Comme Jésus à Gethsémani, nous demandons au Père que l'épreuve nous soit épargnée. Mais quand elle est là, nous lui demandons de nous délivrer du Mal, ou plutôt, selon le texte grec, du Malin, de cette force du mal en nous et dans le monde. Il est important de lier ces deux dernières demandes du Notre Père. Vous voyez, Édith, cette parole difficile nous fait entrer dans le mystère de la croix et de la résurrection du Christ.

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Culte du 10 novembre 2013
Prédication de pasteur Marc Pernot
En 1966, les principales églises catholiques, protestantes et orthodoxes s’étaient unies pour offrir à leurs fidèles une traduction commune du Notre Père. Ce geste œcuménique est beau et fort. Les meilleurs spécialistes du grec et de l’hébreu de la Bible s’étaient appliqués et avaient rendu leur copie, comprenant cette phrase :
« Ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du Mal »
Comme si Dieu pouvait s’amuser à nous « soumettre à la tentation » en soufflant des idées méchantes dans le creux de notre cœur ! Depuis 50 ans, cette traduction est critiquée par à peu près tout le monde.
Bonne nouvelle : les choses bougent. L’église catholique a travaillé sur une version de la Bible qui sortira dans une dizaine de jours, avec en particulier une nouvelle traduction de cette phrase du « Notre Père ». On peut penser que cela aurait été plus sympa de réviser ce texte en collaborant avec les autres églises plutôt que de le faire tout seul dans son coin, mais finalement, c’est une bonne idée. Parce que c’est à chacun, en réalité, de trouver la traduction et la compréhension qui lui conviendront le mieux, c’est une question si personnelle que cette prière qui nourrit toutes les prières. Le but de l’œcuménisme n’est pas que tout le monde prie avec exactement les mêmes mots, mais l’objectif est que nous nous encouragions tous mutuellement à travailler notre propre théologie et à purifier notre prière de ce qui la pollue.
Donc merci à nos frères (et sœurs ? ) du Vatican pour cet élan et mettons nous au travail.
« Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal », si cette phrase du « Notre Père » est tellement discutée, c’est que dans cette seule phrase se concentre la question de l’existence du mal dans le monde et de son rapport avec Dieu, mais encore l’existence de notre liberté. Les conséquences sont importantes aussi bien pour notre relation à Dieu, que pour notre façon d’encaisser les coups de la vie. C’est donc compréhensible que cette phrase soit sujette à mille interprétations et traductions différentes, depuis Tertullien au IIe siècle jusqu’à nos jours.
Cette traduction est à peu près la pire des traductions possibles, à mon avis :
D’abord parce que la tentation est toujours quelque chose de terriblement négatif dans la Bible.
Certains passages bibliques croient qu’il existe peut-être une sorte puissance personnifiée du mal, qu’il soit appelé le diable (Mt 4:1), satan (1Ch 21:1) ; dans les textes qui croient en l’existence de cette sorte de dieu méchant, c’est lui et lui seul qui est source de tentation, et un de ses noms est même « le tentateur » (Mt 4:3; 1Th 3:5).
D’autres passages bibliques ne croient pas dans l’existence de cette force du mal personnifiée et voient alors la source de la tentation en nous-même, comme le dit la première lettre de Jacques : quand quelqu’un est tenté, c’est qu’il est « attiré et séduit par sa propre convoitise » (Jac 1:14).
Mais en tout cas, absolument aucun passage de la Bible n’attribue à Dieu la source de la tentation, évidemment, nous dit Jacques : « Que personne, lorsqu’il est tenté, ne dise: C’est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. » (Jac 1:13).
Donc, la traduction« Notre Père… ne nous soumets pas à la tentation » est la pire des traductions possibles, car elle laisse supposer que Dieu pourrait être tout à fait pervers, en soufflant des mauvaises idées pour nous les reprocher ensuite… Cela ne me donne pas tellement envie de prier Dieu, et encore moins de lui ouvrir mon cœur en confiance.
est une autre traduction possible car le mot traduit ici par « tentation » est ambigu en grec, peirasmov désigne aussi bien la tentation que l’épreuve. Tous les textes de la Bible sont donc d’accord pour dire que Dieu n’est jamais source de « tentation », mais certains textes, assez nombreux, pensent que Dieu pourrait de temps en temps nous mettre à l’épreuve, comme un examinateur donne une épreuve pour voir ce que vaut un candidat, et le recevoir ou le recaler.
À mon avis, cette lecture est moins horrible que la précédente, mais elle n’est quand même pas acceptable. D’abord parce que Dieu nous connaît mieux que nous-mêmes et qu’il nous aime. Il n’a donc pas besoin d’examens pour nous évaluer, il n’a pas besoin de nous évaluer pour nous aimer, et il a d’autres moyens pédagogiques que le mal pour nous conduire vers la vie.
Le plus grave, dans cette idée d’un dieu qui mettrait à l’épreuve ses enfants, c’est que cela induit une mauvaise crainte de ce que Dieu pourrait bien nous offrir : est-ce que ce sera un poisson ou un serpent ?(Matthieu 7:10). Cette idée d’un Dieu qui nous mettrait à l’épreuve induit un soupçon sur l’amour de Dieu pour nous. Son amour serait limité à un certain niveau : il faudrait donc que Dieu nous évalue afin de savoir s’il peut continuer à nous garder ou non. Sympa ! Si nous faisions la même chose avec nos enfants, notre conjoint ou nos amis, il y aurait une ambiance vraiment épouvantable. Mais Dieu n’est pas comme ça. Il nous connaît mieux que nous-mêmes, et si notre propre cœur nous condamnait, nous dit Jean, Dieu est plus grand, plus sage et plus aimant que notre cœur (1 Jn 3:20).
Dieu n’est source que de belles et bonnes choses, et il pas du genre à nous mettre des difficultés sur notre route. La vie s’en charge.
Pour comprendre cette phrase du « Notre Père » il faut à mon avis garder le sens le plus étendu possible au mot peirasmov . C’est plus large que la tentation ou l’épreuve, ce sont tous les coups durs de la vie, toutes ces choses négatives, ces événements, ces catastrophes, ces faiblesses et ces travers qui pourraient bien nous entraîner dans une spirale négative.
Il y a des difficultés que nous supportons mieux, celles que nous rencontrons dans l’avancement d’un projet que nous avons choisi, par exemple la dureté des pierres qu’il faut tailler et leur lourdeur quand il faut les porter pour monter un mur, et la difficulté à apprendre les techniques de maçonnerie, la transpiration et la courbature des muscles… mais ces difficultés ne sont pas des peirasmoi , et même si nous comptons sur Dieu de nous soutenir dans notre effort pour avancer contre l’inertie du monde, ce n’est pas tant ces difficultés-là qui nous posent un problème terrible, mais plutôt les négativités qui nous tombent dessus comme une tuile sur la tête un jour de grand vent (pauvre Cyrano). Qu’espérer dans la prière face au peirasmov ?
Les traductions « Notre Père… ne nous soumets pas aux difficultés » cherchaient à convertir Dieu afin qu’il arrête de nous faire du mal volontairement, pour quelque raison que ce soit !
Il me semble que cette phrase du « Notre Père » nous invite plutôt à convertir notre propre conception de Dieu, qu’il ne soit vraiment pas pour nous le Dieu qui nous apporte des difficultés sur notre route, mais au contraire celui qui nous délivre des sources du mal.
Le texte du « Notre Père » ne serait pas le premier dans la Bible à nous inviter à convertir notre théologie en mettant en scène un Dieu qui se convertit et qui change d’avis. D’abord avec l’histoire de Noé (Genèse 5-9), au début la théologie est celle d’un Dieu qui élimine les méchants ; puis ce Dieu comprend (Ge 8:21) et adopte une autre façon d’agir, en bénissant et en faisant alliance avec l’homme (Ge 9:11). Ce récit nous invite à convertir notre conception de Dieu, à convertir notre prière et notre idée de la justice. L’histoire d’Abraham (Ge 12-22) nous invite également à une conversion de notre théologie ; au début nous avons l’idée d’un Dieu qui demande de sacrifier son fils pour mettre l’homme à l’épreuve. À la fin de l’histoire, nous voyons non seulement que Dieu ne veut pas que nous nous sacrifions pour lui et encore moins que nous sacrifions quelqu’un d’autre pour lui plaire. Et pour nous montrer que cette épreuve était inutile, le seul prix de ce courage fou d’Abraham est alors de se voir simplement confirme
Un couple excité et joueur
Elle baise pendant que les autres regardent
Salope se fait baiser

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