Mère et fille prises en otage

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Mère et fille prises en otage
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Divorce : conseils et témoignages




Les divorces sont de plus en plus précoces (le pic en 2008 était à cinq ans de mariage selon l'Insee), et cependant de plus en plus difficiles à gérer émotionnellement selon les professionnels concernés. 110352024/WavebreakMediaMicro - Fotolia




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Quand le divorce devient une guerre, les parents peuvent être tentés de manipuler et « embrigader » leur progéniture.
La Guerre des Rose ou Kramer contre Kramer , récits fictifs de divorces «agités», ne sont rien à côté de ce que décrit Caroline Bréhat dans son témoignage, Mauvais Père (Éd. Les Arènes), une guerre absolue, terrifiante - il faudrait d'ailleurs relever le nombre d'occurrences du mot terreur dans ce récit - au cours de laquelle elle et sa fille, seulement âgée de 8 ans, sont les victimes des manipulations, perversions et autres crises de rage de Julian, ex-compagnon de la journaliste et père de Gwendolyne. Lui cherche à récupérer la garde totale de l'enfant mais surtout, semble-t-il, à séparer définitivement celle-ci de sa mère.
Au fil de la lecture, un étrange sentiment de malaise prend peu à peu le lecteur, qui en arrive à se demander: mais qui manipule qui dans cette histoire? La petite fille qui se met à manger les cheveux de sa mère pour exprimer son angoisse d'aller chez son père? Pourquoi celui-ci veut-il à ce point détruire le lien mère-fille qui semble par ailleurs si fusionnel? Et comment se fait-il que, dans cette histoire malheureusement vraie, les personnages semblent tellement «tout noirs» ou «tout blancs», sans nuance ni contradiction, alors que dans la «vraie vie» ce n'est pas comme ça?
Ce malaise, c'est celui que ressentent quotidiennement les professionnels de la médiation familiale ou les juges aux affaires familiales face à des couples ne parvenant pas à se séparer sans conflit, voire sans violence, et des partenaires entre lesquels les enfants sont devenus des objets de vengeance ou de punition. «Malheureusement, ce type de situations devient fréquent», observe Valérie Plana, éducatrice spécialisée dans une association de protection de l'enfance et de l'adolescence et médiatrice familiale à l'École des parents et des éducateurs de l'Hérault. «Nous voyons de plus en plus d'enfants dits “en danger” à cause de parents qui ne savent pas gérer leur désaccord et les protéger de celui-ci.»
Des divorces de plus en plus précoces (le pic en 2008 était à cinq ans de mariage selon l'Insee), facilités par les mesures de consentement mutuel, et cependant de plus en plus difficiles à gérer émotionnellement selon les professionnels concernés. «Nous recevons de très jeunes couples avec des enfants en bas âge, précise Valérie Plana. La tendance est à se séparer rapidement, sans réflexion et, parfois, très peu de vie conjugale. La question qui nous habite, c'est “comment aider à se séparer des couples qui ont si peu vécu ensemble?”».
Surtout, c'est autour de l'enfant que paroles et comportements se dégradent. Quand arrive la question de l'organisation familiale (garde alternée, droits de visite, etc.), celui-ci devient l'enjeu d'une véritable guerre parentale. Jusqu'à être aliéné à l'un des parents? C'est là toute la question qui agite les professionnels de l'enfance, notamment depuis que se répand en France la notion de «syndrome d'aliénation parentale» (SAP), jusqu'alors beaucoup plus utilisée et reconnue en Amérique du Nord.
Comme pour le «harcèlement moral» ou les «pervers narcissiques», le sujet est sensible, objet de positions tranchées, à la fois décrié à cause de l'étiquetage rapide des comportements qu'il implique, mais aussi bien descriptif de réalités indéniables. «Face à un enfant pris en otage entre son père et sa mère, qui agit comme un “facteur” entre eux et dénigre systématiquement l'un d'eux, jusqu'à la rupture, je préfère parler de “conflit de loyauté”, et travailler avec la situation singulière qui m'est amenée au présent, affirme Valérie Plana. Car l'étiquetage d'un parent comme “aliénant” est dévastateur et enfermant.»
Il n'en reste pas moins que les médiateurs familiaux repèrent des attitudes enfantines sujettes à caution: ainsi cet enfant, même très jeune, qui, rentrant de week-end chez son père, va «balancer» à tout va: «Avec papa, on s'est couchés tard, on a fait la fête» ou: «Il ne m'a pas donné mes médicaments», façon de confirmer ce que cette mère aime à répandre comme information: ce père n'est pas capable de prendre en charge son enfant. «Inconsciemment, cet enfant soutient le parent le plus fragilisé par la rupture , explique Valérie Plana. Il absorbe cette détresse parentale, et par peur lui-même d'être abandonné, pour se protéger, il va dénigrer l'autre parent, parfois jusqu'à la rupture, malheureusement.»
Pour sortir ce petit otage de la prison dans laquelle il se trouve enfermé, seule une transformation radicale de la part de ses parents s'avère efficace: lorsque chacun d'entre eux passe, dans sa relation avec son ex, du «tu» accusateur au «je» émotionnel. Autant dire un chemin long, difficile, et débouchant trop rarement sur une libération.
Peut-être qu'ils en ont l'image d'un secteur qui fonctionne mal ? Peut-être qu'ils ont déjà l'habitude de prendre des décisions : http://www.metiers.justice.gouv.fr/magistrat-12581/postuler-sinscrire-aux-concours-12586/devenez-magistrat-les-inscriptions-sont-ouvertes-26474.html Peu importe, car les pères ont le droit de s'interroger sur le fonctionnement des JAF qui leur accordent très rarement la possibilité d'exercer une réelle autorité parentale.
Jacqueline Phélip le 14/06/2016 à 12:58
J'ignorais qu'il y avait des quotas qui réduisaient le nombre d'hommes voulant s'inscrire à l'ENM......
Bien sûr, le parent qui va au tribunal juste pour se venger de l'autre c'est un problème, mais 90% de femmes chez les JAF, à l'heure de la parité, c'en est un aussi.
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Par Simon Louvet
Publié le 21 Déc 21 à 11:58 





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Une prise d'otage s'est achevée sans blessé, après 17 heures de négociations "extrêmement difficiles" entre la BRI et le preneur d'otages connu pour des troubles psychiatriques.
Il a tenu pendant 17 heures une longue prise d’otages , qui s’est achevée par la libération des femmes otages et son interpellation , sans blessé. Qui est l’homme de 56 ans qui s’est retranché dans un bazar de la rue d’Aligre , dans le 12ème arrondissement de Paris ? Les premiers éléments sur sa personnalité ont été communiqués et confirment l’hypothèse d’un forcené souffrant de troubles psychiatriques . La piste terroriste est exclue.
Un soupir de soulagement, pour les otages et pour les policiers de la BRI , a parcouru la rue d’Aligre mardi 21 décembre 2021, peu après 8 heures. Au terme de 17 heures marquées par la négociation entre la Brigade de recherche et d’intervention , le forcené s’est rendu. Il avait libéré une première otage vers 22 heures lundi. La seconde l’a été à 8 heures mardi matin, a indiqué la préfecture de police. Une sortie filmée par Clément Lanot .
https://twitter.com/ClementLanot/status/1473194805480022017
« C’est toujours extrêmement difficile d’avoir affaire à un individu qui a un couteau, qui menace les personnes, mais il a fini par entendre raison », a déclaré le préfet de police Didier Lallement , accompagné de la procureure de Paris Laure Beccuau . Le forcené était « manifestement déséquilibré » et il était « difficile de traiter » avec lui.
Le preneur d’otages est un ressortissant tunisien, âgé de 56 ans. Il est entré dans le magasin du 21, rue d’Aligre, vers 15h30 lundi. La BRI a pris position autour du commerce, tandis que la police bouclait un périmètre de sécurité hermétique. Les négociations, très rapidement entamées, ont permis d’exclure la piste terroriste dès les premières minutes.
L’homme a évoqué l’affaire Omar Raddad , réclamant un échange avec le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti , qui se tenait « à disposition » des policiers. Le forcené a pu échanger avec l’avocate de l’homme accusé du meurtre de Ghislaine Marchal , revenu dans l’actualité cette semaine à la faveur de la réouverture de l’enquête sur ce crime vieux de 27 ans. Omar Raddad clame son innocence et souhaite la révision de son procès.
Selon M e Sylvie Noachovitch , le forcené voulait qu’elle le défende parce qu’il pense avoir été « empoisonné » par son médecin mais « en aucun cas pour parler d’Omar Raddad », a confirmé l’avocate à l’ AFP , précisant avoir eu affaire à quelqu’un « en grande souffrance, totalement désespéré, qui se sent très malade ». Des éléments flous compatibles avec ses « troubles psychiatriques ». L’homme était seulement connu des policiers locaux pour avoir harcelé une médecin du quartier , à son cabinet médical.
Les incertitudes autour de l’état de santé de l’auteur ont conduit le parquet à privilégier une ouverture d’enquête pour « séquestration » . Interpellé par la BRI, le preneur d’otages a été placé en garde à vue. Une expertise psychiatrique sera effectuée. Elle déterminera son degré de conscience des faits commis et la possibilité ou non de poursuites. D’abord confiée au commissariat du 12ème, l’enquête a été finalement donnée à la police judiciaire.
Lors de son audition, le forcené sera amené à décliner précisément son identité. Lors de la prise d’otage, des informations contradictoires ont été publiées sur son parcours. Selon des informations du média tunisien Mosaïque FM , le preneur d’otages ne serait pas un ancien magistrat, mais un chauffeur de taxi homonyme. Un élément à confirmer.
L'enquête va conduire à cerner son profil, qui en l'état de mes informations n'est pas quelqu'un qui a été un magistrat tunisien comme semble-t-il ce fut la rumeur un moment donné. C'est quelqu'un dont l'état psychologique paraît fragile, là aussi c'est sur ce point de son état de santé que porteront les investigations.
La mère et la fille sont « très choquées », a ajouté la procureure de la République Laure Beccuau, évoquant des « négociations délicates ». Après la libération des otages, la grande majorité du périmètre de sécurité avait été levé rue d’Aligre, vers 9 heures.
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