Mère de famille célibataire arrondit ses fins de
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Mère de famille célibataire arrondit ses fins de
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Ève, mère célibataire très entourée
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Ève Potrat, d’origine sénonaise, vit seule avec ses quatre enfants. Une situation familiale qui exige une organisation pointilleuse. Rencontre.
Quelques-unes de ses copines sont jalouses. Parce qu’elle s’en sort bien, seule avec ses quatre bambins, quand d’autres peinent, en couple et avec une moindre marmaille. Mais Ève Potrat précise d’emblée que ses enfants, nés de deux unions, ne sont pas difficiles : « Ils savent qu’il y a des règles. Donc il n’y a pas de conflit. » Et des règles, pour cette mère célibataire d’une quarantaine d’années, il vaut mieux qu’il y en ait.
Ève de raconter : « Je suis très organisée. Je ne prends de retard dans rien et tout le monde participe. » Les plus jeunes un peu, et l’aîné beaucoup. Quitte à jouer parfois ce rôle de papa que les petits n’ont pas. « J’ai toujours un œil partout. C’est pesant mais je prends sur moi. Parce que je sais que c’est dur pour ma mère, alors j’essaie de ne pas en rajouter », avoue Anthony, d’une étonnante maturité pour ses 16 ans.
Lui a des contacts réguliers avec son père. Contrairement aux trois autres – Charlotte, Amandine et Corentin, âgés de 4 à 8 ans – fruits de la seconde union d’Ève, qui s’est mal terminée. Mais tous, à l’exception du petit dernier qui est encore un exemple de timidité, ont ce même discours : ils voudraient un homme à la maison. Pour l’épanouissement de leur mère?; pour jouer?; pour avoir un peu plus de sous à la fin du mois?; ou pour ne pas devoir assumer des responsabilités qui ne devraient pas leur incomber.
Mais, parce que ce n’est pas la réalité, la tribu s’est habituée à la vie telle qu’elle est. « Il doit forcément y avoir un manque pour eux. L’équilibre n’est pas là. Mais ils ne le font pas ressentir, ni ne le disent. Ils sont nombreux, donc ils compensent entre eux », remarque la chef de famille.
Elle, en revanche, c’est une autre affaire. Ève a un temps souffert de passer à 100 % mère. « Ce qui manque au début, ce sont les discussions d’adultes. » Quatre enfants en solo, c’est la vie professionnelle, et donc la vie sociale, qui en prend un coup. « Je ne travaille plus », explique cette ancienne comptable, qui a conservé un exercice de vendeuse indépendante à domicile comme ersatz d’activité. Elle propose des robots culinaires. « C’est plus pour le plaisir. » Et ça arrondit les fins de mois.
Car, avec 2.000 € mensuels à cinq, le moindre plus est utile. « On est obligé de faire très attention. Par exemple, on essaie de regrouper les trajets en voiture. » Le budget est serré. Pour les courses, c’est au moins cher, avec des excursions régulières dans les enseignes hard discount pour assurer aux enfants de menus plaisirs.
« Je voulais beaucoup d’enfants », rappelle Ève, qui refuse de plier devant les difficultés. Trouver un travail ou un logement, assurer les démarches administratives : comme mère célibataire, tout est un peu plus compliqué. Alors, elle insiste : « C’est important de toujours se demander si on pourra les assumer seule. » Pour elle, la réponse est oui. « Aujourd’hui, je ne suis qu’une maman, mais ce n’est pas contraignant. Même si je me dis tous les jours qu’il ne faut pas que ça déraille, que je dois être là. Bien sûr, pour mes enfants, ce n’est pas ce que j’aurais souhaité. Mais on s’accroche à ce qu’on a. » Et ce qu’elle a, c’est eux.
Dossier
Laurenne Jannot (textes)
et Florian Salesse (photos)
Deux pages à lire dans L'Yonne républicaine
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Le 20 janvier 2020 à 17h04 , modifié le 20 janvier 2020 à 18h00
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« Les cartes grises sont dispos et en promo, profitez-en les amis ». « Je vous propose une très bonne cocaïne! ». Sur BlackHand, sorte de vaste marché noir sur Internet, on trouvait toute sorte de marchandises prohibées. Faux papiers, cartes bleues volées, drogues… « La pornographie infantile était interdite, nuance toutefois Adeline P., l'administratrice du site, lors de sa garde à vue. Les armes, on était contre et on ne voulait pas de vente d'humains ». Avant son démantèlement en juin 2018 par les douanes et les policiers de l'OCLCTIC, BlackHand réunissait jusqu'à 3000 utilisateurs. Dont « Haurus », l'agent ripou de la DGSI .
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