Mission plus qu'accomplie d'un cambrioleur

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Vous êtes ici : Accueil 1 / Conseils pratiques 2 / Protection contre les cambrioleurs ? Pensez volets roulants !


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Les cambriolages n’arrivent pas qu’aux autres ! En France métropolitaine, « environ 569 000 ménages ont déclaré avoir été victimes d’un cambriolage ou d’une tentative de cambriolage de leur résidence principale au cours de l’année 2017 » ¹.
Ces chiffres sont encore plus élevés si l’on prend en compte le nombre de cambriolages ou tentatives de cambriolages visant les résidences secondaires et les autres lieux non recensés comme tels (jardin ouvrier, emplacement de camping, hangar, etc.) . « Si l’on ajoute les cambriolages et vols visant les résidences secondaires et autres lieux loués ou possédés par les ménages […], les vols visant les habitations des ménages dépassent la barre des 750 000 faits en 2017 en France métropolitaine » ¹.
À ces chiffres, viennent s’ajouter de nombreux vols sans effraction : « environ 252 000 ménages ont déclaré avoir été victimes d’un vol sans effraction de leur résidence principale au cours de l’année 2017 » ¹. On comprend donc facilement que renforcer la sécurité de son logement permet de limiter les risques de cambriolages.
Vous avez besoin de volets roulants ?
Les volets roulants permettent-ils de renforcer la sécurité d’un logement ? Si oui, comment ? Sont-ils vraiment utiles pour empêcher les cambriolages ?
On n’y pense pas automatiquement, mais les volets d’un habitat permettent de renforcer la sécurité d’un logement de manière efficace. Les volets roulants sont d’ailleurs souvent cités comme les plus sécuritaires car ils couvrent l’ensemble de l’ouverture (fenêtre, porte-fenêtre, porte d’entrée, baie coulissante…) , formant une première barrière solide avant d’accéder à la menuiserie. En position fermée, le volet roulant constitue une étape supplémentaire à franchir par les voleurs.
Les fenêtres font partie des points d’entrée préférés des cambrioleurs pour accéder aux logements ciblés. C’est là que réside tout l’intérêt du volet roulant : il empêche d’accéder directement à la fenêtre, ce qui complique grandement la tentative des intrus. De plus, les volets roulants peuvent aussi être installés sur les portes d’entrée, également très convoitées par les cambrioleurs.
« Les ménages victimes rapportent dans près de deux tiers des cas (64 %) qu’une porte a été forcée ou tentée d’être forcée pour entrer dans le logement, ce qui représente le procédé d’effraction le plus fréquent, suivi par la fracture d’une fenêtre (22 %) , et par l’escalade – entrée par un balcon ou une clôture par exemple (17 %) . Dans le cas des cambriolages réussis, les ménages victimes rapportent plus souvent qu’une fenêtre a été forcée (28 %) » ¹.
Ces statistiques sont à la fois effrayantes et rassurantes. Grâce à ces chiffres, on sait que les cambriolages ont plus de chances de réussir lorsque les cambrioleurs s’attaquent aux fenêtres. La solution est donc toute trouvée : compliquons l’accès aux fenêtres avec des volets roulant sécuritaires ! Lisez la suite, nous vous expliquons comment choisir le bon volet roulant pour grandement renforcer la sécurité de votre logement.
Comment pense un cambrioleur ? Quelles sont les méthodes des voleurs ? Pour mieux se protéger, il est essentiel de comprendre comment raisonnent les cambrioleurs. Mettez-vous à leur place. Comment agiriez-vous ? Préféreriez-vous vous attaquer à un logement avec des vieux volets ou avec des volets sécuritaires récents ? Risqueriez-vous de perdre du temps à casser un volet pour enfin accéder à la fenêtre ou iriez-vous directement tenter votre chance chez un voisin avec une moins bonne sécurité ?
Il faut comprendre que les cambrioleurs souhaitent parvenir à entrer dans un logement facilement, sans attirer l’attention et sans risquer de se faire arrêter par les autorités. Pour cela, ils ciblent les habitations les plus vulnérables. Dès lors, toutes les améliorations de sécurité que vous pourrez entreprendre seront utiles. Ne sous-estimez pas le caractère sécuritaire qu’apporte un volet roulant. Son efficacité est réelle, à condition de savoir vers quel type de volets s’orienter. Laissez-nous vous conseiller.
Le volet roulant a deux rôles importants : c’est un outil de dissuasion et un retardateur d’effraction efficace. Dans un premier temps, il permet de dissuader les cambrioleurs qui cherchent à s’introduire dans des logements faciles d’accès. Dans un second temps, il sécurise l’accès à la fenêtre ou à tout autre menuiserie qu’il accompagne (porte d’entrée, porte de service, porte-fenêtre, baie coulissante…) . Les spécialistes s’accordent à dire qu’un volet roulant de bonne qualité, équipé d’accessoires de sécurité, procure une sécurité efficace en empêchant le soulèvement du tablier (des lames) . Voici les accessoires les plus communément utilisés pour renforcer la sécurité d’un volet roulant :
Il est bien sûr possible d’associer les accessoires. Par exemple, la combinaison attaches rigides + verrous manuels rend le soulèvement encore plus compliqué. Les lames sont à la fois bloquées au niveau du tube d’enroulement par les attaches rigides et au niveau de la lame finale située en bas du volet roulant. L’ensemble est fermement maintenu dans les glissières. Les cambrioleurs ne vont pas aimer ça.
Note : même si vous optez pour une protection simple, ayez conscience qu’un volet roulant fermé diminuera l’éventualité d’un cambriolage. Chaque barrière supplémentaire est une étape de plus pour les intrus.
Les volets roulants, visibles depuis l’extérieur, indiquent aux cambrioleurs qu’ils seront confrontés à une difficulté supplémentaire. Vos volets envoient un message de sécurité : « vous ne passerez pas ! ». Grâce à nos conseils pour optimiser la sécurité de vos volets roulants, les intrus auront de grosses difficultés à les ouvrir (retardateur de soulèvement) . Les cambrioleurs seront donc obligés de casser le volet complètement pour passer, ce qui est difficile et risqué pour eux. Détruire un volet roulant est une procédure bruyante (de jour comme de nuit) et compliquée à réaliser en peu de temps (donc risquée) . Puis, derrière se trouve une seconde difficulté : la fenêtre. Il y a de fortes chances qu’ils décident de passer leur chemin. Mission accomplie !
Un volet roulant n’est pas une barrière infaillible mais, vous l’avez compris, il dissuade et retarde efficacement les tentatives de cambriolages. La présence de volets roulants suffit à décourager la grande majorité des intrus. Ne vous privez pas de ce confort !
Vos fenêtres sont vieilles et peu sécurisées ? Profitez-en pour les changer en même temps. En plus d’une amélioration de sécurité indiscutable, vous ferez des économies d’énergie !
Les volets roulants sont résolument indiqués pour protéger un logement des cambrioleurs. Ils compliquent grandement l’accès aux fenêtres (et aux portes-fenêtres, portes d’entrée et baie coulissante que vous équiperez) car ils constituent une barrière supplémentaire dont il faut se débarrasser avant de pouvoir continuer l’intrusion. Sachant qu’un cambrioleur ne souhaite pas perdre de temps, pour éviter de se faire prendre, il choisira raisonnablement un habitat moins bien protégé. D’où l’intérêt de penser à fermer les volets roulants dès que possible, surtout lorsqu’il n’y a personne à la maison et la nuit.
Mettez toutes les chances de votre côté en choisissant au minimum un accessoire de sécurité retardateur de soulèvement tel que les verrous manuels et les attaches rigides. Un volet roulant manuel sans accessoire de sécurité est facilement soulevé depuis l’extérieur, en quelques secondes à peine. Dommage, quand on sait que le volet roulant devient un véritable atout sécuritaire avec un simple accessoire de sécurité ! Si vous optez pour un volet roulant électrique , c’est le moteur qui bloquera automatiquement les tentatives de soulèvement grâce à sa contre-poussée.
Si vous le souhaitez, nous proposons des volets roulants robustes et performants à un rapport qualité / prix défiant toute concurrence. Nos accessoires de sécurité sauront vous satisfaire et vous rendre plus serein (e) face au risque de cambriolage. Pour vous faciliter les choses, nous avons conçu un outil de configuration de volets roulants , disponible en ligne 24h/24h. Cet outil vous permet de choisir les caractéristiques de votre volet roulant idéal dont le prix s’affiche en temps réel. Mieux qu’un simple devis, vous modifiez vous-même les critères (dimensions, accessoires de sécurité, coloris, type de manœuvre… ) et adaptez la commande à votre budget. Enfin, nous vous offrons la livraison à partir de 1000 € d’achat.
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Les questions fréquentes













Les « jaune et noir » feront la différence dès l'entame de la rencontre, une force représentée ici par le seconde ligne Bénaouda.
Photo DDM.










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Victoire. Les « jaune et noir » ont conclu victorieusement leur dernière apparition à Paul-Bergère et leur parcours en phase de brassage. Le Fousseret est tombé, 27 à 8, en concédant le point de bonus offensif.
Deux facettes. On a vu un Stade à deux facettes au cours du premier acte. Vingt premières minutes de rugby champagne, très peu de fautes, de ballons tombés, d'en-avant… bref du rêve, ponctué par trois essais de bonne facture. Et les vingt minutes suivantes, l'inverse. Il a suffi d'un premier carton jaune, suivi très vite d'un rouge, pour perdre les pédales et les esprits. Heureusement, la défense s'en est bien sortie.
Constance. « Dommage qu'on n'ait pas fait des entames comme ça plus tôt dans la saison, c'est une preuve que ces joueurs ont des qualités, précisait Didier Merlos, le coach « jaune et noir ». C'est intéressant au niveau de la confiance, c'est une nouvelle épreuve qui va commencer avec les phases finales, où il faudra montrer plus de constance dans l'application et les enchaînements ».
Barrage. En l'emportant face au Fousseret, le Stade reste quatrième. Après le voyage à Léguevin, le match de barrage du 15 avril devrait opposer les « jaune et noir » au club classé cinquième de l'autre poule, sur leur stade Paul-Bergère. Préparez vos drapeaux et trompettes !
Equipe réserve. Les joueurs de Mustapha Rahali et Donat Despaux auraient préféré jouer et gagner sur le terrain. Ce ne fut pas possible, la réserve du Fousseret ayant déclaré forfait.
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EN MONTAGNEDans un petit lotissement, d'un village proche de la montagne, à[...]
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Arnould Galopin


LE SERGENT BUC Al LIE


Albin Michel, 1930



PREMIERE PARTIE



I


C’était au début de l’année 1812... J’avais, comme
beaucoup d’autres, par peur des gendarmes qui
parcouraient la campagne, obéi à la conscription, périlleux
devoir auquel échappaient généralement les fils de la
bourgeoisie, soit par des rachats, soit par mille ruses et
mille complicités.

Je dois avouer que je n’avais aucun goût pour le métier
militaire. J’avais toujours mené une existence paisible
entre mon père et ma mère, deux braves paysans que je
faisais vivre de mon travail, et mon départ les eût laissés
dans le plus complet dénuement si l’un de mes oncles qui
était herbager aux environs de Beaumont n’avait promis
de leur venir en aide.

Cet oncle, que nous appelions familièrement « Cadet »,
était un fervent admirateur de Napoléon ; aussi me
félicita-t-il avec chaleur, quand il apprit que je partais
pour l’armée. Il prit pour une vraie vocation ce qui n’était
de ma part que simple crainte d’être arrêté un beau
matin, et conduit comme réfractaire à la prison de
Cherbourg, ainsi que cela était arrivé à deux de nos
voisins que la gloire des armes ne tentait guère. Il me
donna quelque argent et promit de subvenir aux besoins
de mes parents, ce qu’il fit d’ailleurs jusqu’au jour où je



pus enfin revenir au pays, après le désastre de Waterloo.

- Va, mon garçon, me dit l’oncle Cadet... va rejoindre
les défenseurs de la France et n’oublie pas qu’aujourd’hui
le moindre soldat a peut-être un bâton de maréchal dans
sa giberne.

Mon ambition n’allait pas si loin. J’accomplissais mon
devoir par nécessité, comme beaucoup de citoyens, et
j’espérais que l’Empereur, après tant de victoires
retentissantes, renoncerait bientôt à faire la guerre à
l’Europe.

Si j’avais pu prévoir que les batailles allaient, pendant
trois années, se succéder presque sans interruption,
j’eusse été moins confiant et peut-être aurais-je fait
comme certains jeunes gens qui, pour éviter la
conscription, s’étaient réfugiés dans les îles. J’aurais
emmené mes parents avec moi, et nous aurions vécu soit
à Aurigny, soit à Guernesey, jusqu’à la fin des hostilités.
Mais tout le monde était persuadé que lorsque
l’Empereur aurait réduit l’Angleterre, ce qui ne pouvait
tarder, la paix régnerait de nouveau sur le monde.

Ce ne fut point sans regret que je quittai mes parents
pour suivre un sergent recruteur, sorte de soudard
toujours ivre, aux façons grossières et brutales, qui
arborait avec orgueil un uniforme tout rapiécé, rempli de
taches, un bicorne cabossé et des bottes éculées. Malgré
l’état sordide de ses vêtements, il ne manquait cependant
pas d’allure avec son grand nez busqué, ses sourcils
broussailleux et sa longue moustache jaune toujours
humide de vin. Il s’appelait Rossignol et était originaire de



l’Anjou. Il avait combattu à Savenay, à Quiberon, pendant
la guerre de Vendée, avait fait Jemmapes, Fleurus,
Wœrth et Coblentz... puis, après le 18 Brumaire,
Marengo, Hohenlinden, Ulm, Austerlitz, Eylau. Blessé
quatre fois, il eût pu prendre une retraite bien gagnée,
mais, soldat de carrière, n’ayant pas de métier, il avait
refusé de redevenir un « affreux péquin » comme il disait
et s’était fait recruteur.

Il visitait les campagnes dans une maringote^ et, avec
l’aide des gendarmes, levait des conscrits, besogne qui
n’était guère pénible et lui permettait de faire de longues
stations dans les cabarets. Comme il supportait fort bien
la boisson, il grisait ceux qu’il voulait enrôler, et quand ils
étaient ivres, leur faisait signer un engagement, car il
avait toujours sur lui des feuilles toutes prêtes où il
suffisait d’apposer un paraphe... Quant aux récalcitrants,
il les faisait empoigner par la maréchaussée. Il touchait,
paraît-il, une prime pour chaque « levée », ce qui lui
permettait d’être toujours entre deux vins.

Deux garçons du pays devaient partir en même temps
que moi.

Bien que nous ne fussions que trois conscrits,
Rossignol, qui menait tout militairement, fit battre la
caisse par le garde-champêtre à l’heure du
rassemblement.

Jusqu’alors, il s’était montré bon diable, mais une fois
que nous fûmes sous ses ordres, il changea d’attitude et se
mit à nous injurier en sacrant comme un damné. Nous
devions nous rendre à Cherbourg par étapes.


Il nous fit mettre en ligne de trois et exigea que nous
marchions au pas. Quand la cadence ralentissait, il nous
traitait de clampins, de coïons ou de veaux et hurlait de
son affreuse voix enrouée : « une... deusse ! une...
deusse !... »

Dans les villages où nous passions, il s’arrêtait toujours
pour s’humecter le gosier (à nos frais, bien entendu) et
vers le soir, nous logions dans quelque grange pour
repartir le lendemain au lever du soleil. Bien qu’il y eût
des pompes et des citernes dans les endroits où nous
campions, le sergent ne songeait jamais à se laver le
visage ni les mains, car, disait-il pour son excuse, il avait
l’eau en horreur.

En nous voyant faire nos ablutions, il nous décochait
des plaisanteries stupides : « Vous allez vous user la
peau. » « Pas besoin de tant vous bichonner, mes
agneaux, l’Empereur ne donne pas de bal, ce soir. »
« Allons, assez d’eau comme ça, laissez-en un peu à
l’habitant. »

Mes deux camarades riaient de ces réflexions ineptes,
mais moi je n’avais pas le cœur à la joie.

Je me représentais sans cesse les mines éplorées de mes

pauvres parents que mon départ navrait, et qui me
voyaient déjà sur un champ de bataille, parmi les boulets
et les balles. Je songeais aussi à ma pauvre Cécile, la fille
du père Heurteloup, une adorable créature que je
m’apprêtais à demander en mariage. Nous nous
connaissions depuis notre enfance et nous avions vécu
jusqu’alors avec l’idée que nous serions un jour mari et



femme... Notre séparation avait été navrante, et je puis
dire que ce fut la première grande douleur de ma vie.
Nous nous étions promis de nous
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