Mise en pratique d'une adolescente

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Informations sociales Numéro 2014/1 (n° 181) Projets participatifs avec des...






Projets participatifs avec des adolescents : les conditions de leur implication




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Laure Ciosi

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Informations sociales
2014/1 (n° 181) , pages 42 à 49








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Pour comprendre le systĂšme d’action qui structure l’expĂ©rimentation et pour en percevoir les impacts, il faut Ă©tudier la dynamique des interactions, sur le territoire de la jeunesse, entre les divers groupes professionnels et tous les partenaires impliquĂ©s, c’est-Ă -dire les institutions, les professionnels mais aussi les adolescents eux-mĂȘmes. C’est pourquoi une approche monographique a Ă©tĂ© retenue. Une quarantaine d’entretiens individuels ont Ă©tĂ© menĂ©s auprĂšs des dĂ©cideurs (institutions et collectivitĂ©s territoriales) et une trentaine auprĂšs des opĂ©rateurs (responsables de structures, animateurs), afin de recueillir leurs tĂ©moignages et observations de maniĂšre libre : si les questions et relances sont formalisĂ©es a priori, elles ont suivi le discours des enquĂȘtĂ©s et ont pu Ă©voluer au cours des entretiens. Au cours d’entretiens collectifs (en face-Ă -face le plus souvent, Ă  dĂ©faut par tĂ©lĂ©phone ou visioconfĂ©rence), une cinquantaine d’adolescents ont pu faire part des types de relations dĂ©veloppĂ©es au sein du groupe et de celles qu’ils ont eues avec les diffĂ©rents acteurs impliquĂ©s et rencontrĂ©s au cours du projet, de leur point de vue sur la maniĂšre dont a Ă©tĂ© conçu et rĂ©alisĂ© le projet, des motivations qui les ont animĂ©es, des actions menĂ©es et des difficultĂ©s rencontrĂ©es, et aussi des effets de cette expĂ©rience sur leur vie. Au total, prĂšs de 120 personnes ont Ă©tĂ© interviewĂ©es. La premiĂšre vague d’entretiens a Ă©tĂ© menĂ©e Ă  l’automne 2011 auprĂšs des dĂ©cideurs et opĂ©rateurs des dix territoires sĂ©lectionnĂ©s. Ils ont Ă©tĂ© rencontrĂ©s une seconde fois, au printemps 2012. C’est Ă©galement Ă  cette pĂ©riode que les entretiens collectifs ont eu lieu avec les adolescents.
Cela a d’autant plus d’impact si le blog est visible Ă  partir de la page d’accueil du site de la ville, du dĂ©partement, de la rĂ©gion.
Bibliographie Adler P. et Adler P., 1998, Peer Power. Preadolescent Culture and Identity , New Jersey, Rutgers University Press. Ananian A. et Bauer D., 2007, « Le temps pĂ©riscolaire », Études et RĂ©sultats, n° 611, Drees/Mire. En ligne Buzy J.-G., 2010, « Qu’est-ce qu’on enseigne dans les centres de vacances et dans les centres de loisirs ? », Informations sociales , n° 161, p. 70-78. Ciosi L. et Jarvin M., 2012, Étude Ă©valuative de la politique familiale Jeunesse. ExpĂ©rimentations Adolescents (2010-2012) , Dossier d’étude , n° 158. En ligne CrĂ©pin C., 2010, « Attentes d’encadrement et d’autonomie des adolescents Ă  l’occasion des activitĂ©s de loisirs » , Politiques sociales et familiales , n° 99, p.121-129. CrĂ©pin C., Sloma C. et al. , 2009, « La contractualisation avec les Caf : quelle contribution Ă  la construction collective d’une politique enfance jeunesse ? », Cnaf, l’e-ssentiel , n° 81, janvier. En ligne Dubar C., 2000, La crise des identitĂ©s , Paris, Presses universitaires de France (Puf). Hachimi Alaoui M. et Jarvin M., 2007, « Les usages des cafĂ©s lycĂ©ens. Entre discussions intimes et exposition de soi », in Cicchelli V. et Breviglieri M., Adolescences mĂ©diterranĂ©ennes : l’espace public Ă  petits pas , Paris, l’Harmattan, coll. « DĂ©bats Jeunesse », p. 77-93. En ligne Harris J., 1995, « Where is the Child’s Environment ? A Group Socialization Theory of Development », Psychological Review , n° 102, p. 358-389. Hossard N. et Jarvin M., 2005, C’est ma ville ! De l’appropriation et du dĂ©tournement de l’espace public , Paris, L’Harmattan, coll. « Dossiers Sciences humaines et sociales ». Jarvin M., 2004, « Groupe de pairs et relations d’amitié », in Cicchelli-Pugeault C., Cicchelli V. et Ragi T., Ce que nous savons des jeunes , Paris, Presses universitaires de France (Puf), coll. « Sciences sociales et sociĂ©té », p. 41-51. Kon I., 1981, « Adolescent Friendship : Some Unanswered Questions for Future Research », in Duck S. et Gilmour R. (dir.), Personal Relationships 2 : Developing Personal Relationships , Londres, Academic Press, p. 187-204. Marwan M., 2004, « La bande et la dimension de l’intergĂ©nĂ©rationnel », Informations sociales , n° 119, « Les adolescents », p. 20-27. Pasquier D., 1999, La culture des sentiments. L’expĂ©rience tĂ©lĂ©visuelle des adolescents , Paris, Maison des sciences de l’homme. En ligne Schehr S., 2000, « Processus de singularisation et formes de socialisation de la jeunesse », Lien social et politiques – Riac , n° 43, p. 49-58.
Sociologue, directrice de TransverscitĂ© (association d’études et de recherches en sciences sociales et humaines, la Friche Belle de mai), et chercheur au sein de cette structure, Laure Ciosi partage ses activitĂ©s entre la recherche en sciences humaines, l’étude opĂ©rationnelle et la formation. Ciosi L., 2006, « L’étude des publics de la culture : Techniques d’enquĂȘtes », Weka, coll. Gestion des entreprises culturelles.
Cette publication est la plus récente de l'auteur sur Cairn.info.





Mis en ligne sur Cairn.info le 22/04/2014



https://doi.org/10.3917/inso.181.0042










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1 L a participation des adolescents Ă  des projets est rarement spontanĂ©e et souvent difficile Ă  obtenir. Certaines conditions sont essentielles pour que les jeunes s’impliquent et bĂ©nĂ©ficient des impacts escomptĂ©s en matiĂšre de responsabilitĂ© ou d’autonomie. En s’appuyant sur la parole et le vĂ©cu des jeunes et de ceux qui les accompagnent, cette Ă©tude montre la dynamique sociale des projets participatifs et distingue les diffĂ©rentes facteurs de l’implication des jeunes.
2 Mettre en Ɠuvre un projet participatif est bien diffĂ©rent de concevoir et proposer des activitĂ©s de loisirs ou consumĂ©ristes . Tous les acteurs impliquĂ©s dans ce type de dĂ©marche le savent bien. Quelle que soit la politique de jeunesse voulue par les dĂ©cideurs publics, les conditions d’exercice des projets qu’elle promeut sont plus ou moins propices aux professionnels qui accompagnent les jeunes. Or c’est la qualitĂ© du travail menĂ© par ces derniers qui conditionne Ă  son tour la participation des jeunes aux projets, laquelle aura des impacts qui leur seront bĂ©nĂ©fiques. Focaliser l’étude sur la conduite de ce type de projet participatif avec les jeunes a dĂšs lors pour avantage de comprendre l’ensemble du jeu social qui les entoure, puisque cette pratique cristallise les enjeux, les moyens et les contraintes des acteurs impliquĂ©s dans le processus. Cette dĂ©marche d’analyse rend lisible l’imbrication des effets et des conditions propices Ă  l’émergence de ces projets, ainsi que l’articulation des Ă©chelles d’observation.
3 La parole est donnĂ©e aux acteurs rencontrĂ©s (voir encadrĂ© mĂ©thodologique). ÉclairĂ©e par leur vĂ©cu, la conduite de projet est dĂ©composĂ©e Ă©tape par Ă©tape. À chacune d’elles sont mises en lumiĂšre les bonnes pratiques en matiĂšre d’accompagnement, ainsi que les variables structurelles et conjoncturelles sous-tendant la mise en Ɠuvre d’une conduite de projet et de ses bĂ©nĂ©fices.
4 Rares sont les projets dont les adolescents ont eu l’idĂ©e initiale. Seuls les jeunes expĂ©rimentĂ©s, ceux qui ont un Ăąge avancĂ© dans l’adolescence et/ou ceux qui ont dĂ©jĂ  une premiĂšre expĂ©rience dans la mise en place de projet, bĂ©nĂ©ficient d’une autonomie suffisante pour se renseigner sur les dispositifs existants (dans les Points information jeunesse – Pij –, sur Internet, auprĂšs d’institutions ou d’un animateur
) et lancer seuls des projets. Se lit ici l’impact d’une premiĂšre expĂ©rience participative sur les capacitĂ©s et la motivation Ă  en mener d’autres. Mais qu’en est-il des jeunes novices ? Comment les amener Ă  s’inscrire dans une telle dĂ©marche ?
5 Pour commencer, les jeunes doivent ĂȘtre au courant des possibilitĂ©s qui leur sont offertes dans ce domaine. La premiĂšre Ă©tape est donc de rentrer en contact avec les jeunes pour les informer. Si plusieurs modalitĂ©s de rencontre ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es sur les territoires Ă©tudiĂ©s, deux contextes distincts les dĂ©terminent.
6 Le contexte le plus favorable est celui d’une structure frĂ©quentĂ©e par des jeunes (centres sociaux, maisons de quartier, associations de jeunesse, fĂ©dĂ©rations rurales
). Il est ainsi plus aisĂ© de prendre du temps pour Ă©changer avec eux sur les possibles et leur prĂ©senter la dĂ©marche – encore faut-il que les animateurs soient eux-mĂȘmes bien informĂ©s et dĂ©cidĂ©s. L’animateur sollicite alors les jeunes et les invite Ă  rĂ©flĂ©chir aux activitĂ©s qu’ils aimeraient faire. L’idĂ©e du projet est ici le fruit d’un Ă©change collectif (table ronde, brainstorming ) conduit par l’animateur qui utilise des exemples de projets menĂ©s par d’autres jeunes, pour stimuler des idĂ©es propres aux adolescents et motiver ceux-ci.
7 Sur des territoires dĂ©pourvus de structures frĂ©quentĂ©es par les jeunes ciblĂ©s, il est nĂ©cessaire de trouver d’autres modes d’information. L’organisation d’une campagne d’affichage dans les lieux qu’ils frĂ©quentent (collĂšges et lycĂ©es, cinĂ©mas, Points information jeunesse, cafĂ©s, abribus, places publiques, Ă©quipements sportifs, etc.) est une modalitĂ© choisie sur certains territoires. Des communes ont ainsi initiĂ© des forums, mais seuls les jeunes dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©s sont venus en nombre et s’y sont exprimĂ©s. D’autres communes ont invitĂ© les jeunes Ă  prendre un petit dĂ©jeuner avec leur maire afin d’apprendre Ă  les connaĂźtre et sonder leurs envies. Cette expĂ©rience, plus conviviale et moins officielle, a Ă©tĂ© plus efficace et les Ă©changes menĂ©s ont permis la mise Ă  disposition d’un local pour les jeunes, ce qui les a conduits Ă  monter des projets et Ă  s’engager activement dans la vie locale. D’autres territoires ont mobilisĂ© un animateur pour qu’il se rende sur les lieux frĂ©quentĂ©s par les jeunes. Cette pratique implique des moyens plus consĂ©quents (engager une personne sur cette mission qui s’avĂšre chronophage), mais apparaĂźt parfois comme la seule efficiente, dans les territoires ruraux en particulier.
8 Si la dĂ©marche, voire parfois l’idĂ©e du projet, est initiĂ©e par un animateur et non par les jeunes, cela n’empĂȘche pas que par la suite le projet devienne le leur. Il paraĂźt indispensable, en revanche, d’entendre qu’il incombe Ă  un adulte, le plus souvent un animateur, de lancer une dynamique de projet. Compter sur l’enthousiasme des jeunes dĂšs cette Ă©tape est utopique, voire contre-productif. Seuls quelques jeunes dotĂ©s de compĂ©tences et d’expĂ©riences exceptionnelles peuvent, sans aucune aide, initier un projet. Les autres ne doivent pas pour autant ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme des « flemmards » qui « ne veulent rien faire » (comme le disent certains Ă©lus) ou qui ne saisissent pas les opportunitĂ©s proposĂ©es. Pour eux, cela n’est facile et ni Ă©vident.
9 Ces projets participatifs font Ă©voluer les postures des acteurs, les jeunes comme les professionnels, ce qui peut ĂȘtre source de difficultĂ©s. Tout d’abord, tous les animateurs n’ont pas Ă©tĂ© formĂ©s pour faire Ă©merger des projets dans lesquels les jeunes sont les acteurs principaux. Le plus souvent, ils proposent des activitĂ©s « clefs en main » aux jeunes, au lieu de les solliciter pour qu’ils participent Ă  l’élaboration d’un projet. Pourtant, cette Ă©tape est nĂ©cessaire afin de les aider Ă  penser un projet qui les motive. C’est en s’assurant que leur avis est bien pris en compte que l’on obtient les meilleurs rĂ©sultats. Ainsi, l’adulte doit non seulement proposer des idĂ©es motivantes aux adolescents et
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