Mes deux meilleures amies quand on est seule

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Mes deux meilleures amies quand on est seule



Témoignages


Ma meilleure amie et moi, une relation à double tranchant – Témoignages




Melissa

30 oct 2014


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madmoizelle



Témoignages



Les amitiés fusionnelles peuvent facilement tourner au harcèlement, et se transformer en cauchemars dont il est difficile de se libérer. Vous avez été très nombreuses à témoigner, et à raconter vos amitiés toxiques.

madmoiZelle est fière partenaire de Respire , et encore plus fière d’annoncer la projection en avant-première du film lors d’une séance exceptionnelle du Cinémadz, jeudi 6 novembre au MK2 Bibliothèque !

C
@Tooran oui on peut ça prends un peu de temps mais on peut Tkt pas <3

Vous êtes peut être toutes les deux responsables mais dit toi que ça te fera forcément du bien une fois la phase de doute dépassée
Merci

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Cet article a été écrit dans le cadre d’un partenariat avec Respire (chez Gaumont).
Conformément à notre Manifeste , on y raconte ce qu’on veut.
Le schéma dépeint par le film Respire s’est révélé très représentatif : dans la centaine de témoignages reçus, on retrouve un même genre de relation à double tranchant qu’entre Charlie et Sarah, les personnages principaux.
Tout commence généralement par une amitié exceptionnelle, une complicité incomparable, et beaucoup d’admiration. Les filles ont, en rencontrant cette meilleure amie, l’impression d’être (enfin) comprises, de ne plus être seule. C’est bien comme cela que ça a commencé pour Daphné et sa meilleure amie :
Pendant deux ans nous nous sommes rapprochées, puis les deux années suivantes nous ont complètement fait fusionner (jusqu’à ce que ça vire au cauchemar pour moi). À ce moment de ma vie, je n’avais pas encore trop (voire pas du tout) confiance en moi ; j’étais discrète, fragile et influençable, certainement beaucoup trop gentille. J’avais très peu de véritables amies.
J’ai rencontré cette fille en pensant qu’elle était de la même nature que moi, et en plus de cela elle était plus jeune d’un an, ce qui ne me permettait pas de m’imaginer qu’un jour elle pourrait exercer une telle domination sur moi…
Petit à petit, nous avons créé un lien, nous avons forgé une relation de confiance, de rires, jusqu’à nous proclamer « meilleures amies ». C’est alors que nous sommes devenues plus proches que jamais. Même si nous n’étions pas dans la même classe, nous nous côtoyions tous les jours, ainsi que chaque week-end.
Il semblait qu’on ne pouvait plus se passer l’une de l’autre. Au point que cela nous rendait mal de ne pas pouvoir nous voir pendant une journée… C’était donc devenu une nécessité de se voir, le plus tard possible, de se parler chaque soir sur ce fameux MSN (Rest In Peace) , de s’envoyer des textos la nuit via les portables de nos parents, etc.
C’est aussi comme cela que cela a commencé pour Diane, qui n’a arrêté cette relation que récemment :
On était tout le temps ensemble. On a fait les 400 coups. Il n’y a pas une seule soirée que je n’ai pas faite avec elle, un seul délire que nous n’avons pas partagé. On s’appelait quasiment tous les deux jours et il fallait que l’on se voie au moins une fois par semaine.
Notre entourage disait même que personne ne pouvait nous approcher quand on était toutes les deux, tellement on était fusionnelles.
Mais une proximité pareille crée une dépendance qui peut vite dégénérer. Pour Béatrice comme pour beaucoup d’autres filles, la relation avec sa meilleure amie était basée sur un rapport de pouvoir malsain. Elle était extrêmement dépendante de cette fille qu’elle adulait :
Mes parents ont divorcé, et une période très difficile a commencé pour moi. Et qui était là, tout ce temps, pour me consoler, me conseiller et m’aider à avancer ? MA MEILLEURE AMIE, que l’on appellera Carrie. Si forte, si douée dans ses mots, si présente moralement… Son parcours à elle la menait à la réussite, et je la trouvais si intelligente… Tellement qu’elle est devenue mon nouvel exemple de vie. Mon nouveau parent, en fait.
Je quémandais sans cesse ses conseils… Sur tout ! J’étais la fille perdue, qui traversait de mauvaises passes. Elle avait toujours les mots justes, les plus réconfortants ! Je buvais tellement ses paroles, qu’avec le temps j’ai fini par confondre certains de mes besoins avec les siens, certaines de mes peurs aussi…
Je l’appelais ma meilleure amie, mais elle était plus souvent là pour moi que je ne l’étais pour elle. Moralement.
Je voulais souvent la voir, mais elle avait souvent d’autres choses à faire, importantes, inattendues, un peu toujours au dernier moment. Elle me disait qu’elle viendrait, et sans prévenir, elle annulait. J’ai souvent passé des journées entières à l’attendre pour rien. Elle était LA priorité dans mon emploi du temps, je lui courais tout le temps après.
Mais je ne lui reprochais jamais de me laisser en plan, j’acceptais toujours ses excuses, alors que d’autres auraient dit « C’est bon j’en ai marre, arrête avec tes explications à deux balles »…
On a continué à avoir des vies bien différentes, elle « posée » avec son copain, et moi un peu perdue, qui m’amusais. Quelques mois plus tard, on a eu notre première grosse dispute. Elle m’a balancé mes quatre vérités, et a décidé de me laisser « de l’espace ». Elle m’a dit qu’il fallait que je vive sans avoir besoin d’elle et de ses conseils. Que notre relation n’avait toujours été que dans un sens : le mien. Que je n’avais rien d’une meilleure amie. Qu’il fallait que je me débrouille toute seule…
Elle est ensuite partie vivre à l’étranger, ce qui a réglé la question.
Le hasard m’a fait retrouver une copine de lycée, avec qui j’ai noué une belle amitié à laquelle plusieurs de ses potes se sont greffées. On a commencer à sortir, à vivre quelques folies. Je me sentais enfin vivante !
Mais les conseils de Carrie sur la façon dont je devais mener ma vie me restaient en tête, et j’avais l’impression de défier son autorité en m’amusant ainsi. Souvent je me disais qu’elle n’aimerait pas ça, qu’elle ne saurait pas partager avec le même plaisir que mes nouvelles amies les moments formidables que je vivais.
C’était très troublant de la sentir si présente dans ma tête alors qu’on ne communiquait plus du tout. Je finissais par me sentir bien plus proche de mes nouvelles amies que d’elle, j’avais l’impression qu’on avait tellement plus en commun ! Je culpabilisais beaucoup.
À chacune de mes avancées, de mes gloires, de mes hésitations, j’entendais ses conseils dans ma tête… Je n’arrivais pas à l’oublier.
Alors je ne sais plus comment mais j’ai fini par voir une psy gratuitement, et en seulement quelques séances elle a mis le doigt sur le problème : certes, je n’avais pas su être là pour Carrie, mais elle l’avait trop été pour moi. Notre relation était devenue toxique. Ça lui avait plu d’être cette fille qui regorgeait de bons conseils pour moi, elle en avait joué, et avait elle-même installé ce système de dominante-dominée.
Elle retirait une certaine satisfaction dans le fait d’être toujours celle qui me guidait, et d’une certaine façon n’avait pas le droit de m’en vouloir d’être toujours cette fille qui lui demandait des conseils sans jamais en donner. Elle avait alimenté mon besoin d’y voir clair et d’avancer. Mais elle n’en était pas forcément complètement consciente non plus.
Après ça, j’ai commencé à comprendre certaines choses, et j’ai réalisé qu’en effet, dans chacune de nos conversations, de nos moments partagés, j’étais celle qui était en plein questionnement, et Carrie celle qui apportait les réponses. Le fait qu’elle me glissait régulièrement entre les doigts quand je voulais la voir a d’autant plus alimenté ce jeu. J’avais besoin d’elle.
En me « fuyant », elle alimentait ce besoin que j’avais de la voir, d’avoir ses conseils. Notre relation ne se résumait plus qu’à ça. Et je suis persuadée qu’elle se plaisait à se faire désirer comme ça.
Un an plus, un concours de circonstances nous a poussées à nous parler de nouveau par Internet. Elle vivait toujours à l’étranger.
J’avais quand même la sensation d’avoir évolué, par bien des façons, mais au fond de moi, sa petite voix pleine de conseils était encore présente. J’étais toujours fragile.
On a cependant retenté le coup… Et j’ai recommencé à quémander des conseils sur comment gérer ma vie. Finalement, sa façon d’aller toujours plus loin dans ma tête, de tout remettre en question, m’a gonflée : il était temps de ne plus faire d’elle une priorité si je voulais supprimer la toxicité de notre relation. J’ai décidé de définitivement tourner la page, ce qui ne lui a pas plu du tout.
Ça été un long travail sur moi-même, mais j’avais en fait un réel besoin de prendre enfin mes propres décisions, de créer ma propre expérience, me rappelant l’année passée sans elle, qui avait été une véritable bouffée d’air frais et de réussite. Et j’y suis parvenue, en deux ans.
Mais à force de boire toutes ses paroles, certaines s’étaient incrustées très loin en moi. Je me suis rendue compte il y a quelques mois que certaines de ses peurs étaient encore fusionnées aux miennes. J’ai mis quelques jours à m’en rendre compte, et plusieurs mois pour les « dessouder ».
Tout ceci m’aura beaucoup appris : tout d’abord je ne veux plus qualifier qui que ce soit de « meilleure amie ». Cela engendre trop d’attentes, et donc trop de déceptions des deux côtés.
Et je n’ai jamais été aussi à l’écoute de mes amis qu’aujourd’hui. Je suis moi-même devenue une banque de conseils (quelle belle ironie !), mais j’essaye de leur montrer comment ils peuvent résoudre leurs problèmes tout seuls, de leur prouver qu’ils ont les clés de leurs vies en main. Car je ne veux pas être une Carrie indispensable, et je ne veux rendre personne dépendant de mes conseils.
Aller voir une psychologue, avoir un recul avisé sur la situation est salvateur. Alex aussi était coincée dans une relation humiliante avec sa meilleure amie, G., qui exerçait un pouvoir extrêmement malsain sur elle :
Elle exerçait une sorte de contrôle permanent sur moi, de deux manières. La première était son argent : G. était du genre très riche, et il lui était arrivé une ou deux fois de m’offrir un vernis à ongles hors de prix, de me donner une veste de grande marque qu’elle ne mettait plus, de m’inviter au restaurant. Je me sentais alors redevable, pas à la hauteur, car je n’avais pas les moyens de lui retourner la pareille.
La seconde manière était une sorte de chantage tacite : je lui avais dit tant de secrets sur moi, sur les personnes autour de moi, qu’elle aurait pu me détruire en les révélant. Or, je savais que si j’en venais un jour à me disputer trop violemment avec elle, elle en aurait été capable.
Et G. ne supportait pas le moindre de mes faux pas. J’ai toujours été quelqu’un très enclin à se remettre en cause avant d’accuser les autres, et à s’excuser pour remettre les choses à plat. Mais voilà, plus le temps passait, plus je devais m’excuser souvent… et à vrai dire, il s’agissait plus de se mettre à plat ventre devant elle pour implorer son pardon.
Je ne me rendais pas compte à quel point c’était malsain. Je voulais juste garder son amitié, qui comptait énormément pour moi, à tel point que j’en étais complètement aveuglée.
Forcément, il y a un moment où j’ai craqué. Dans ma famille, on appelle ça « être soupe au lait », c’est-à-dire supporter beaucoup de choses sans rien dire, puis exploser d’un coup.
C’était un soir où j’avais de nouveau dû m’excuser auprès d’elle pour une broutille dont je ne me rappelle d’ailleurs même plus, mais qui n’aurait jamais dû nécessiter que je la supplie littéralement de me pardonner comme je l’avais fait. Elle avait finalement fini par le faire, tout en ponctuant quand même ce qu’elle considérait comme un acte de grande bonté par un « C’est la dernière fois, je te préviens, parce que ça ne peut plus continuer comme ça », ou quelque chose dans ce goût-là.
Elle cherchait sans cesse à me faire passer pour la méchante, pour la mauvaise amie, et elle pour la victime. Et jusqu’à ce soir-là, j’y croyais. Mais après qu’elle a si généreusement accepté mes excuses, je ne me sentais pas bien. Pas soulagée. Je me sentais humiliée, en colère. J’ai pleuré de rage pendant des heures pour me calmer.
Je voyais une psychologue à l’époque, pour des problèmes d’ordre familial. J’ai fini par en parler avec elle, et c’est là que je me suis rendue compte que cette relation était profondément malsaine. Une amitié repose sur une relation donnant/donnant, sur un équilibre. Et lorsque cet équilibre est rompu, ça devient toxique.
Alors, j’ai coupé les ponts, simplement. J’avais ma fierté, et je n’aurais pas supporté de continuer une relation de ce genre plus longtemps. On s’est longtemps expliquées au téléphone, et là encore, tandis que je restais parfaitement calme en lui expliquant mes raisons, elle me condamnait une fois de plus de tous les maux, en rejetant la faute sur moi seule. Pas une seule fois, l’idée qu’elle pouvait avoir sa part de responsabilités ne lui a effleuré l’esprit. Pas une seule fois, elle ne s’est remise en question.
L’identité propre de la « dominée » est complètement niée, étouffée. La domination de la meilleure amie ouvre alors la porte à une jalousie débridée, à une culpabilisation, une humiliation diffuse, plus ou moins implicite. Elle reproche souvent d’avoir d’autres ami-e-s, d’autres occupations… Et cherche à les éliminer.
L’amitié fusionnelle de Marie a vite pris des proportions inquiétantes, sa meilleure amie de l’époque essayant de prendre le contrôle de sa vie, ses amitiés et ses occupations :
Comme si je lui devais quelque chose elle « m’obligeait » à la voir tous les week-ends, venant même me réveiller ou me sortir de chez moi quand elle avait envie de me voir. Elle en voulait toujours plus, allant jusqu’à venir chez moi à 8h du matin avant que je ne prenne mon bus le lundi ! Je suis en partie responsable de ses agissements (je m’en rends bien compte aujourd’hui) : je l’ai notamment
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