Manuels scolaires de la classe de Première : 168 livres évalués

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Les membres du Conseil national se sont réunis hier sous la présidence du Minesec, Pr Nalova Lyonga.

Hier, les responsables du Conseil national d’agrément des manuels scolaires et des matériels didactiques (Cnamsmd) ont commencé à évaluer les livres de la classe de première des deux sous-systèmes d’enseignement. Les travaux ont été ouverts par le ministre des Enseignements secondaires, le Pr Nalova Lyonga.

Elle a recommandé aux évaluateurs de faire preuve de loyauté et de clairvoyance afin de sélectionner des livres efficaces pour l’éducation des apprenants. Les mêmes conseils ont été réitérés par le président du Conseil, Jean-Paul Komon.  

Au total 168 propositions de manuels scolaires sont sur la table des évaluateurs. Dans les détails, 114 livres sont en lice pour le sous-système francophone et 54 pour le sous-système anglophone. Concernant l’objectif des travaux, le secrétaire permanent du conseil, le Pr Marcellin Vounda Etoa a expliqué que « le ministère des Enseignements secondaires a été le premier à implémenter l’approche par compétence en 2018.

Nous avons évalué les manuels des classes de 6e en 3e . Ceux-là sont inscrits sur la liste officielle pour une durée de six ans. L’année dernière, lors de la 16e session du conseil, nous avons évalué les manuels des classes de secondes et cette année, il s’agit de s’intéresser aux classes de Première et l’année prochaine. Nous voulons boucler avec les classes de Terminales », a détaillé le responsable.

Cette 18e session du Conseil va également évaluer les manuels scolaires des matières qui n’avaient pas été pourvues dans les classes de quatrième, troisième et seconde. « Nous avons toujours un problème avec les manuels de langue et littérature nationale, et les manuels d’histoire et de géographie », a déploré Marcellin Vounda Etoa concernant le sous-système francophone. Dans le sous-système anglophone, les manuels de « Uppersixth » a ajouté le secrétaire permanent du conseil. 

A propos des critères d’évaluation, le secrétaire permanent du Conseil, a expliqué qu’ils sont entre autres, l’appréciation du contenu du manuel proposé, et des aptitudes du savoir scientifique contenu dans le manuel, la vérification du respect de l’approche pédagogique et de la qualité de la langue, tous ces aspects sont notés sur 50 points.

« Un manuel n’est pas retenu parce qu’il a le prix le plus bas, ni parce qu’il a l’aspect physique le plus beau, mais parce qu’il a un contenu d’un certain niveau auxquels s’ajoutent le prix et les aspects physiques », a appuyé le responsable. 

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