Mamie prend cher pour quelque billets
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Mamie prend cher pour quelque billets
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18 juin 2021
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Une vieille petite dame marche sur le trottoir tirant deux sacs poubelle. Tout Ă coup, un des sacs se dĂ©chire et laisse sortir des billets de 5 euros. Remarquant cela, un policier lâarrĂȘte et lui dit :
â Madame, il y a des billets de 5 euros qui sortent de votre sac.
â Ho vraiment, Je dois retourner et voir si je peux retrouver les autres que jâai perdus. Merci de me lâavoir dit, dit la petite vieille dame.
â Un instant, madame pas si vite, dit le policier. DâoĂč vient cet argent ? Vous ne lâavez pas volĂ© ?
â Ho non! rĂ©pond la petite vieille. Ma cour arriĂšre est prĂšs dâun stade de football et durant les parties, quelques fans viennent faire pipi Ă travers la clĂŽture de mon jardin de fleurs. Alors ce que je fais , je me tiens prĂšs de la clĂŽture avec une paire de sĂ©cateurs et Ă chaque fois quâun gars sort son attirail pour faire pipi, je lui dis « 5 euros ou je coupe ».
Le policier ajoute en riant :
â Câest bien normal !
Et lui souhaite bonne chance. Puis il demande :
â Quâest-ce quâil y a dans lâautre sac ?
â Vous savez, dit la petite vieille, tout le monde ne paie pas !
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Le fils cadet demande Ă son pĂšre : Papa, câest quoi la diffĂ©rence entre « hypothĂ©tiquement » et « rĂ©ellement » ? -Viens tâasseoir,
Accueil » Opinion » Billets » « Alors Mamie, on sâfait mouiller la culotte ? »Â
Dominique Tripet rejoint Magcentre pour une chronique rĂ©guliĂšre. Elle se prĂ©sente elle-mĂȘme: âfemme, et par consĂ©quent militante fĂ©ministeâ. Ancienne prĂ©sidente du Planning Familial, elle a abandonnĂ© ce mandat lorsquâelle a Ă©tĂ© Ă©lue au conseil municipal dâOrlĂ©ans en 2014, âjâai respectĂ© mes engagements de ne pas cumulerâ.
Aujourd'hui matin 19°C aprÚs midi 30°C
vendredi matin 16°C aprÚs midi 24°C
Cette chronique, que Dominique Tripet a choisi de commencer -au hasard- un 8 mars, sera consacrĂ©e au âvĂ©cu des femmes dans notre sociĂ©tĂ©â, sur le ton de lâhumour. Ăa promet, la preuve!Â
Le ciel est clair, et lâair plutĂŽt doux en cette fin fĂ©vrier en bords de Loire. Le vent glacial qui souvent y sĂ©vit est pour lâinstant aux abonnĂ©s absents. Et câest bien.
La clĂ©mence du temps, les jours qui rallongent agrĂ©ablement annoncent le Printemps. Une vĂ©ritable invitation Ă la flĂąnerie. JuchĂ©e sur mon vĂ©lo, câest ce que je fais, je flĂąne. Je flĂąne en cette fin de semaine, Ă 17h pour rentrer chez moi, lâesprit prĂ©occupĂ© par lâĂ©tat de santĂ© de lâun de mes trĂšs proches. Mon esprit maussade vagabonde en de floconneux mĂ©andres, quand soudain une interpellation incisive interrompt ma baguenaude :
Je regarde Ă droite, Ă gauche mais nâaperçois que deux jeunes gens qui dĂ©ambulent sous les arcades de la rue Royale. Je mâarrĂȘte aussitĂŽt :
Un grand instant de solitude passe dans les yeux de lâun dâentre eux. Il se renfrogne et grommelle une rĂ©ponse inaudible, tandis que lâautre pouffe, rit, se gondole, sâesclaffe Ă sâen Ă©touffer, tout en ne manquant pas de se moquer de son acolyte :
Pour ma part, nâayant pas eu de rĂ©ponse, jâinsiste et rĂ©itĂšre ma question :
Plus fort cette fois, bien quâen pressant le pas pour sâĂ©clipser, lâombrageux me rĂ©pond sĂšchement :
Les quolibets de son ami me disent pourtant le contraire, mais son ton, son attitude changent. Câest un jeune homme qui pourrait presque ĂȘtre mon petit fils, sans doute la vingtaine tandis que jâaurais bientĂŽt trois fois son Ăąge. En un instant, je comprends quâil faut lui laisser une porte de sortie. Je le sens acculĂ©, et surtout ridiculisĂ© par son ami qui continue Ă le chambrer sans discontinuer. Lâintuition quâil ne recommencera pas de sitĂŽt Ă interpeller, du moins les femmes de mon Ăąge :
BonâŠTout de mĂȘme soufflĂ©e intĂ©rieurement.
Je comprends quâĂ prĂšs de 60 ans, ma sexualitĂ© ou supposĂ©e sexualitĂ© de femme mĂ»re, est toujours sous surveillance de mĂąles regards . Dâailleurs, mĂȘme bien plus jeunes que moi, ils sâoctroient le droit de me le faire savoir.
Ainsi, une femme Ă vĂ©lo, ne peut se dĂ©placer pour circuler dâun point Ă un autre. Non câest bien connu, elles sont dĂ©pravĂ©es de nature et ne songent quâĂ sâastiquer le riant bocage, se lutiner le bonbon, se faire lustrer le bijou Ă lâeau du bĂ©nitier⊠Ah les perverses ! Car en clair et sans dĂ©codeur, une femme Ă vĂ©lo, câest louche : elle se masturbe !
Je nâen reviens pas. Jâai 60 ans et cela continue. Plus jeunes, dans la rue ou les transports en commun, les femmes subissent les pires avanies qui vont des insultes au frottage. Nous sommes rĂ©putĂ©es disponibles Ă toutes les sollicitations de ces messieurs. Des sex-toys sur pattes quâil convient dâappeler dâun coup de sifflet, remarques salaces Ă la clĂ©. Plus tard, câest lâĂ©tiquette de couguar qui nous est accolĂ©e. MĂȘme chose que prĂ©cĂ©demment, toujours disponibles, mais en plus initiatrices, disposĂ©es Ă toutes les expĂ©riences sexuelles, et mĂȘme, peut-ĂȘtre de payer pour ĂȘtre « (des)honorĂ©es ». Plus tardâŠplus tard, et bien je viens de lâapprendre, nous nous dĂ©frisons la chicorĂ©e en public , dĂ©codons manuellement la piste de lecture du ticket de mĂ©troâŠ.
Bref, en voilĂ assez de la fĂȘte du slip kangourou tous les jours !
Aujourdâhui, câest le 08 mars, JournĂ©e Internationale de Luttes pour les Droits des Femmes. Alors faisons-le savoir. Refusons de laisser dĂ©tourner cette belle journĂ©e de luttes au profit dâune journĂ©e commerciale et sexiste.
Non, nous ne voulons pas de fleur en buvant un cafĂ© gratuit aujourdâhui, ni participer Ă une journĂ©e de relookage, encore moins Ă un concours de repassage. On sâen fout que le lavage de la voiture soit moins cher pour nous, quâil y ait 20% de remise sur un parfum, ou sur lâabonnement de la salle de sportâŠNon, non et non ! Marre dâĂȘtre des niches commerciales !
Mais OUI Ă lâĂ©galitĂ© salariale et de pensions retraite, aux partages des taches mĂ©nagĂšres, Ă lâĂ©gale reprĂ©sentation en politique des femmes et des hommes, Ă la fin du plafond de verre, du harcĂšlement sexiste et machiste de rue, dans les entreprises, Ă la maison ! Et oui Ă la fin de la domination masculine et patriarcale, aux violences de genre⊠Oui Ă lâĂ©galitĂ© rĂ©elle ! Et oui au respect qui nous est dû !
Pour finir, et aprĂšs tout çà , parole de SorciĂšre FĂ©ministe, si dâaventure, nous avions envie de se ou de nous faire joyeusement tirlipoter la craquette, tilter le jackpot, gonfler la moufette ou bĂ©liner le joyauâŠ, et bien lĂ âaussi, câest quand nous voulons, comme nous voulons et seules, ou avec qui nous voulons !
Jouissons sans entraves dit lâhymne des Femmes.
Mais notre corps nous appartient et câest nous qui dĂ©cidons.
Sans aucun compte Ă qui que ce soit.
Du Chaudron de la SorciĂšre OrlĂ©anaise, je vous rends le clavier, MagâCentre, et Ă bientĂŽt pour de nouvelles aventuresâŠ
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Quelle dĂ©ception ! Connaissant lâintelligence des propos souvent virulents mais toujours justes de la dame en question, je ne mâattendais pas Ă ce dĂ©luge de propos salaces voire vulgaires dont elle nous a abreuvĂ©s.
Dommage, on espérait mieux pour défendre les droits des femmes avec tout le respect nécessaire qui leur est dû.
Mais il se trouvera toujours quelques âmecsâ Ă qui ces images auront plĂ», bien entendu. Chacun ses âvaleursâ !
SpĂ©ciale dĂ©dicace pour vous qui manquez dâhumour et voyez le mal partout !
http://www.youtube.com/watch?v=UcW4RfhbM88
Bonjour, toutes ces choses que vous trouvez vulgaires sont des choses de la vie. Le sexe pour le plaisir, seul ou Ă 2 (voir Ă plus pour certains). Câest bon pour le moral et la santĂ© ! Quand au verbe, je le trouve trĂšs poĂ©tique. Le champ lexical coquin est piochĂ© dans lâargot qui a le mĂ©rite dâĂȘtre riche et truculent. Vous nâaimez donc pas Pierre Perret? Car son dictionnaire de lâargot en est farci (si je puis direâŠ). Bonne journĂ©e
(Raymond Legrand/Colette Renard)
Que câest bon dâĂȘtre demoiselle, car le soir, dans mon
petit lit
Quand lâĂ©toile VĂ©nus Ă©tincelle, quand doucement tombe la
nuit
Je me fais sucer la friandise, je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise, je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule, je me fais béliner le
joyau
Je me fais remplir le vestibule, je me fais ramoner
lâabricot
Je me fais farcir la mottelette, je me fais couvrir le
rigondonne
Je me fais gonfler la mouflette, je me fais donner le
picotin
Je me fais laminer lâĂ©crevisse, je me fais foyer le cÂur
fendu
Je me fais tailler la pelisse, je me fais planter le mont
velu
Je me fais briquer le casse-noisettes, je me fais mamourer
⊠etc etc , un peu de culture âchanson française â ⊠que diable !
Au trĂšs grand plaisir de vous lire Ă nouveau pour savourer votre style.
Merci pour ce texte plus que nécessaire.
TrĂšs satisfait de te te lire, Dominique, sur Mag
Centre que je frĂ©quente quotidiennement via mon Ă©cran dâordiâŠ.
Ballade surrĂ©aliste qui Ă©branle le tuf neuronique de mon ciboulot â calebasse de mĂąle vieillissant.
Vite un dico-malin des new-synonymes Ă©dition MagâCentre.
Dominique nique nique, un top ITunes terminator for me, now.
Tchao Dom. Thank you for ever.
Sans aborder le sujet au fond, je note la rĂ©action de la rĂ©dactrice, victime de cette interpellation. Bien sĂ»r, jâapprouveâŠmille fois!
Mais je relĂšve aussi un certain courage: il fallait rĂ©pondre! Ce type dâ âagressionsâ verbales nâest pas âlâapanageâ des seules femmes; jâĂ©voquerai pour imager les noms dâoiseaux expĂ©diĂ©s par certains conducteurs et autres âpauvâ conâ parfois distillĂ©s.
Si nous avions le courage (et il en faut car, dans le monde de violence dans lequel nous vivons, nous risquons jusquâĂ un coup de couteau ou de fusil en nous rebellant) de rĂ©pondre et de parler, nous ferions changer la mentalitĂ© des personnes qui les formulent. Câest une maniĂšre dâĂ©duquer.
Bravo donc Ă la rĂ©dactrice. Peut ĂȘtre que le regard et le comportement social de ces deux jeunes seront changĂ©s pour lâavenir et leur comportement âcitoyensâ amĂ©liorĂ©.
Câest aussi avec des petits âactionsâ individuelles (les petits ruisseaux font les grandes riviĂšres) que les choses Ă©voluent.
Il faut âmouiller la chemiseâ et marquer ceux qui se permettent des dĂ©rapages âŠâĂ la culotteâ.
A quand une chronique commune Tripet/Hocmard dans Magcentre ?
Le Goracentre va avoir du fil Ă retordre avec ces âplumesâ ! Va-tâil se faire Hara Kiri ?
Merci Dominique pour ce brillant texte ! AgrĂ©able Ă lire parce que sur le ton de lâhumour, mais dit quand mĂȘme et câest le principal. Nous avons toutes connu un jour ou lâautre ce genre de situation, et câest vrai que dans ce cas lĂ , moi aussi je discute avec eux !
Au plaisir de vous lire dans un prochain article, jâaime votre style.
Bienvenue sur (ou sous) MagCentre Ă cette Colette Renard qui sort du litâŠde La Loire. Vite, dâautres rubriques lubriques et aussi amusantes pour nous faire rire (et non virer) le poireauâŠ,sans que ça ne vire (et non rie) Ă la vinaigrette.
je dis BRAVO et jâavoue avoir bien ri et surtout jâai dĂ©couvert des expressions que je ne connaissais pas.
Mais de lâautre cĂŽtĂ©, je te rejoins quand tu dis que cette journĂ©e est purement commerciale.
On oublie le combat des femmes avant 1910 et aprĂšs.
Contrairement Ă ce que lâon pourrait croire, le combat des femmes pour dĂ©fendre leurs droits, est encore plus difficile Ă une Ă©poque oĂč, sois disant, nous sommes lâĂ©gale de lâhomme. Il suffit de voir la reprĂ©sentation politique au gouvernement ou dâautres lieux oĂč se discutent les lois, oĂč dâavoir des responsabilitĂ©s dans des entreprises.
Merci pour ton billet.
AmitiĂ©s dâune Soixantenaire Mamie mais qui nâa pas de vĂ©lo pour sâ mouiller la culotte (RIRE)
Retrouvez vite la chanson de Colette Renard dont jâai perdu le nom (je lâavais sur le bout de la langueâŠ)âŠet qui fut interdite des annĂ©es durant Ă la radio. Elle est redevenue, un peu dâactualitĂ©, quand la chanteuse sâest Ă©teinte, victime des feux de lâamour. Je me fais reluire le minou, lâabricotâŠ.
Merci Ă toutes et tous pour vos commentaires qui bien entendu me touchent.
Lâhumoir est chose difficile Ă manier, le mien nâest pas forcĂ©ment celui dâun autre ou dâune autre.
Mais attention cepeendant pour certain, Ă ne pas inverser la charge. La vulgaritĂ©, lâobscĂ©nitĂ© ce sont ce que vivent 365 jours par an les femmes. Dans la rue, les transports, les entreprises et mĂȘme Ă la maison, non ma rĂ©ponse.
Tres belle journée à vous toutes et tous. Et à bientÎt pour de nouvelles aventures.
Non ma rĂ©ponse : pas trĂšs bien compris le sensâŠMerci de prĂ©ciser svp.
Merci Dominique Tripet.
Comme vous le savez, je ne suis pas de votre bord (politique) et il nous est souvent arrivĂ© de nous heurter sur tel ou tel blog ou forum local, cependant jâai toujours admirĂ© votre style littĂ©raire ainsi que jâai dĂ©jĂ eu lâoccasion de le dire. Mais lĂ !⊠vous vous montrez maĂźtresse comme nulle autre dans lâart dâutiliser la langue pour Ă©pouser la cause des femmes.
En bref, vous me la coupez ! (la chique, bien entendu).
Vous avez eu lâincroyable audace de descendre de votre monture pour couper court Ă lâinsolence de ces malappris qui avaient osĂ© faire une allusion mal placĂ©e Ă vos frisettes de grand-mĂšre, et vous les avez mis en fuite. Bravo ! Ces sortes de saillies de conculcateurs prĂ©coces Ă lâadresse des femmes, Ă©panouies ou non, sont une vĂ©ritable plaie pour la gent fĂ©minine et je vous fĂ©licite dâavoir redressĂ© leur prĂ©tentieuse verVe.
Cependant, Ă force de vouloir, Ă juste titre, dĂ©noncer ce sexisme masculin triomphant, vous dĂ©bordez un peu du vase si jâose dire⊠et votre fĂ©minisme exacerbĂ© laisse alors voir une tĂȘte qui nâest pas moins hideuse que celle de son alter-ego.
Une ancienne conseillĂšre municipale de Fleury, dont je dirai juste quâelle eut Ă©tĂ© de la pĂ©dale si elle avait Ă©tĂ© homme car elle Ă©tait bien connue elle aussi pour rouler Ă vĂ©lo, mâa dit un jour Ă la radio que les femmes âne bandaient pasâ ! Votre surprenante harangue vient de nous dĂ©montrer le contraire.
MĂȘme si vous ĂȘtes aujourdâhui une respectable mamie mĂ©nopausĂ©e, vous avez absolument le droit de vous faire plaisir, seule ou publiquement comme sur cette page, et ça ne mâempĂȘchera pas de vous suivre Ă la trace et me rĂ©galer de vos prochains coups de sang.
Il est clair que nous ne sommes pas du mĂȘme bord politique. Cette situation ne mâembarrasse guĂšre. Je la vis trĂšs majoritairement en Conseil Municipal, avec les personnes au milieu desquelles je siĂšge.
Cependant, je me suis donnĂ©e comme ligne de conduite impĂ©rative, le respect absolu des personnes que jây cĂŽtoie. Ne pas ĂȘtre dâaccord politiquement ne devrait jamais conduire Ă porter des attaques personnelles. Ce qui pour moi dĂ©shonore la âpolitiqueâ. Politique entendue ici dans le sens noble du terme : sâoccuper et prendre part Ă la vie de la citĂ©. Ainsi câest programme contre programme et Ă chaque dĂ©nonciation de dĂ©cision doit succĂ©der une contre-proposition.
Mais jamais, jamais dâattaques personnelles.
Je constate quant Ă vous, que vous ne changez pas. Sous couvert de commentaire dithyrambique, censĂ© mâencenser du moins au dĂ©but , vous dĂ©ployez le mĂȘme sexisme habituel, celui qui mâa conduit Ă vous bloquer sur mon compte personnel facebook.
Vous convoquez de plus, une amie trĂšs chĂšre, et sous-couvert dâun vilain jeu de mots, vous dĂ©ployez aussi votre homophobie latente.
Vous remarquerez que je nâai pas eu lâoutrecuidance de vous demander si lâattraction terrestre ne vous faisait avoir quelques dĂ©sagrĂ©ments du cĂŽtĂ© de votre entrejambe, dĂ©formant entre autres dĂ©boires, votre slip kangourou. Ni mĂȘme quâĂ©tant plus ĂągĂ© que moi, vous deviez avoir recours Ă quelques stratagĂšmes et subterfuges colorĂ©s pour continuer Ă ĂȘtre ce personnage prĂ©tendĂ»ment âmĂąleâ (est-ce cela ĂȘtre un homme ?), assez odieux et condescendant ma foi. Tout autant, si ce nâest plus, que ce jeune homme Ă la saillie douteuse, me renvoyant vous-aussi Ă mon entrejambe de femme rĂ©putĂ©e mĂ©nopausĂ©e.
Une femme ne se dĂ©finit-elle que par ce quâelle vit physiologiquement tout long de sa vie, ou bien est-elle un ĂȘtre humain comme un-e autre ayant mĂȘme droits que les autres, fussent-ils des hommes ? Sans que son intimitĂ© lui soit ainsi renvoyĂ©e ?
Je vous pose cette question, comme aux autres lecteurs et lectrices, sans toutefois que MagCentre ne devienne le thĂ©Ăątre obligĂ© de rĂšglement de comptes, ayant lâapparence de joutes oratoires.
Nous sommes tous deux Orléanais-e. Il serait plus à propos de régler cela autrement que par ces sous-entendus que je ne goûte guÚre.
Pour le reste, suivez mes chroniques si cela vous chante, mais sâil vous plaĂźt, gardez vos distances quant Ă vos sous-entendus que je juge particuliĂšrement inappropriĂ©s !
A lâavance, Merci.
ChĂšre Dominique,
Permettez que je me dĂ©fende Ă mon tour. Je nâai fait que rĂ©pondre sur le mĂȘme ton que votre âbillet dâhumourâ.
Jâentends bien que nous puissions ne pas avoir le mĂȘme, et je nâoffusquerai donc pas davantage le grand sens du respect de la personne que vous dĂ©montrez avec Ă©clat (de rire sans doute ?) dans votre propre rĂ©ponse.
Vous avez bien fait de NE PAS me demander des nouvelles de mon entrejambe, car ça vous aurait amenĂ© Ă vous pencher sur lâobjet de votre phobie, et je ne voudrais en aucune maniĂšre ĂȘtre tenu pour responsable de votre prochain AVC.
Cependant rassurez-vous, ça nâest pas avec cela que je pense ni que jâĂ©cris, mĂȘme lorsque je rĂ©ponds Ă la femme de lettres que vous ĂȘtes et que vous devriez vous limiter Ă rester. Je pense nĂ©anmoins que Georges Sand ou Simone de Beauvoir nâauraient pas rĂ©agi Ă mes propos volontairement chatouilleux de la mĂȘme façon que vous.
Bien cordialement vĂŽtre. Je vous aime bien quand mĂȘme.
âça nâest pas avec cela que je pense ni que jâĂ©cris, mĂȘme lorsque je rĂ©ponds Ă la femme de lettres que vous ĂȘtesâ
A la lecture du paragraphe précédant cette phrase, on peut se poser la question !
Non, jâĂ©cris âsurâ, âĂ propos deâŠâ, en tant que sujet, mais je nâĂ©cris pas âavecâ. Jâai un clavier et des st
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