Mais c'est quoi tes fringues

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Mais c'est quoi tes fringues
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C’est dimanche, 19h, une impression qu’il est déjà 23h et crevée comme si j’avais fait un marathon. La tête en compote.
Des questions en toile de fond : des « qu’est ce que je fous là », des « est ce que ce projet est vraiment pour moi », des « comment je fais pour gérer tout ce que j’ai envie de faire », des « comment je trouve un équilibre entre ma vie de famille, mon taf et les trucs qui me passionnent ».
Une sensation d’être submergée, d’être dans le brouillard.
Alors parfois, le corps en a juste marre de ce qui se joue dans la tête.
Parfois c’est juste le moment de se foutre la paix.
Alors oui il y a des priorités à redéfinir, des objectifs à revoir, des échéances à repréciser. Mais dans l’instant, il est important d’écouter le corps. D’écouter les tensions, d’écouter l’énergie qui ne circule plus de manière fluide. Il est temps de prendre le temps.
Quoi, encore ? Mais c’est de manière régulière que ça revient ce truc ! Tu passe ton temps à prendre le temps ma fille. Tu crois que c’est comme ça que tes projets vont avancer ?!
Ben ouais. Ouais je crois que c’est comme ça que ça va avancer. Et je crois que ça ne peut avancer que si l’espace est là pour accueillir ce qui est juste. Et ce qui est juste n’arrive pas quand le mental est en surchauffe et que le corps est en tension. Ce qui est juste arrive quand on prépare le terrain juste, quand on s’ancre les 2 pieds dans le sol et qu’on retrouve ses appuis.
Alors il est temps que j’écoute mon rythme. Ce rythme que je connais, parce que je fonctionne à chaque fois de la même manière. Alors il est temps de l’accepter, et de comprendre que ça ne sert à rien de culpabiliser ou de se jouer des scénarios catastrophe.
Parce que oui, j’ai un rythme assez fluctuant, et je le sais. Comme l’eau qui va et qui vient, et on ne peut pas aller plus vite que la marée. Donc ça me prend parfois du temps, avant de m’y mettre… Et puis une fois que je suis lancée, on ne m’arrête plus. Je peux bosser pendant des heures et je fais les choses à fond, jusque dans le moindre détail.
Et je sais aussi que j’ai besoin de structure. Et que pour démarrer, j’ai besoin d’une deadline, besoin d’un minimum de pression pour me mettre en marche, besoin de challenge. Ouais, ça me booste et ça me rend efficace (sinon je tourne en rond, je tergiverse, je perds du temps), ça éveille le feu en moi.
Ce fonctionnement, je l’ai toujours eu. Mais je n’en ai pas toujours eu conscience.
Je l’ai vraiment compris et intégré grâce la « Méta ».
La « Méta », c’est cette approche géniale qui permet d’identifier les vêtements qui vous correspondent, qui vous font rayonner, qui vous révèlent telle que vous êtes.
Et les couleurs, les matières et les formes qui ont la même énergie que vous (l’énergie de l’air, de l’eau, de la terre et du feu) parlent aussi de vos motivations profondes et vos fonctionnements émotionnel et mental. Elle permettent d’identifier vos forces naturelles, ce que vous avez à offrir au monde et puis aussi ce qui vous ressource.
Alors oui, cette prise de conscience me permets de me sentir plus sereine, plus solide, plus confiante (et je ne vous dis pas le kif quand je porte les vêtements qui me correspondent).
Parce que je connais mes forces (et j’en découvre de nouvelles facettes un peu plus chaque jour) ainsi que mes limites.
Parce que je sais sur quels leviers jouer pour m’activer.
Parce qu’aujourd’hui je sais que le temps de gestation n’est pas une perte de temps mais une étape pour me permettre d’avancer plus loin, plus vite et de manière plus précise et efficace le moment venu.
Parce que je sais reconnaître quand c’est le moment de me foutre la paix et de me ressourcer.
Parce que je sais qu’après ce moment de repos reviendra naturellement l’action, et qu’en plus elle sera juste pour moi.
Et toi, quel est ton rythme naturel ?
Quels éléments s’expriment en toi ?
Tu as envie d’en connaître plus sur ton profil vestimentaire ?
Tu as envie de révéler et d’exprimer qui tu es grâce aux vêtement qui te font rayonner ?
Tu as envie d’enfin te sentir toi même et de ne plus avoir à supporter des fringues qui te plombent ton énergie ?
Tu as envie d’identifier tes forces et tes motivations profondes ?
Tu as envie de laisser ton âme s’exprimer à travers toi ?
Alors contacte moi pour découvrir le « SOUL CLOTHING » (la « Méta » version Julie) !
Et d’ici là, écoute ton corps, écoute ton ressenti, et respire.
Tout ce dont tu as besoin se trouve à l’intérieur de toi !
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Flora Douville • L'anti conseil en image | 3 étapes pour découvrir si c’est ton ego qui choisit tes fringues, ou toi.
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La semaine dernière, je te parlais de cette idée ridicule selon laquelle les apparences, c’est superficiel. C’est une idée qui est présente implicitement dans le monde du développement personnel , de la méditation, du chamanisme, tout ça — et ailleurs, évidemment !
Sauf qu’en fait, c’est une grosse blague, parce que tout le monde y fait bien attention , à son apparence et à ses fringues ! Même (et surtout) ceux qui font bien attention à avoir l’air de quelqu’un qui fait pas attention — haha.
Voilà, donc on dit que l’apparence ne compte pas, mais en fait on se juge les uns et les autres sur les apparences , sans rien dire.
Si tu t’occupes beaucoup de ton apparence, on va juger que tu es superficielle . Si tu t’occupes pas du tout de ton look, on va juger soit que tu ne te donnes pas assez d’amour , soit que tu es très spirituelle. C’est pas du jugement, ça ? Alors quoi, je croyais que les apparences comptaient pas ?
On va aussi te dire que faire attention aux apparences, c’est un mécanisme de l’ego qui veut être vu .
Moi je vais te dire ce qu’il en est : l’ego il a envie de diriger, surtout . Donc si tu ne t’occupes pas de tes fringues “parce que sinon c’est l’ego qui fait sa loi”, ben désolée de te le dire, mais c’est ton ego qui fait sa loi !
J’ai rencontré plein de gens qui donnent l’impression de ne pas s’intéresser à ce qu’ils portent, de ne pas faire attention à ce de quoi ils ont l’air. Ou juste, de faire le minimum. Mais c’est choisi. C’est volontaire. Y a pas de problème avec ça, c’est juste qu’il faut être conscient de CE QUI DÉCIDE de ça. En l’occurrence, l’ego.
Tu peux tout à fait t’occuper de tes vêtements et de ton apparence sans que ton ego vienne s’en mêler. Pour ça il faut remettre les choses à leur place et regarder en face ta vérité : ce dont tu as besoin, ce que ton corps t’indique. Et éventuellement là où c’est difficile de regarder, pour une raison X ou Y.
Voici 3 étapes pour vérifier qui choisit tes fringues : toi ou ton ego ? Sois vraiment honnête avec toi-même pour répondre à ces questions, sinon ça sert à rien.
1. D’abord, faisons le point ensemble
• Essaies-tu de ressembler à une personne, une image, un groupe de personne ? A qui ?
• Es-tu attirée par un style particulier, l’image d’une célébrité ? Lesquels ?
• As-tu une idée de ce que serait le « style parfait » et es-tu à sa poursuite ?
• Au contraire, essaies-tu de te démarquer à tout prix d’une personne ou d’un groupe ? De qui ?
• Que cherches-tu à atteindre lorsque tu achètes un vêtement, ou lorsque tu prépares une tenue ?
2. Ensuite, poses-toi ces questions lorsque tu achètes ou essaies un vêtement :
• Est-ce que j’aime ce vêtement pour ce qu’il représente à mes yeux ?
Par exemple : ce pantalon un peu masculin, je l’adore ! je le mets quand j’ai envie de montrer aux autres un peu qui je suis, qu’on me foute la paix.
• Est-ce que je veux ce vêtement pour le style, l’esprit ou la culture auquel il est rattaché, ou encore sa marque ou son créateur ?
Par exemple : j’ai acheté ce foulard indien dans une boutique de commerce équitable, j’aime les trucs ethniques, comme ça, et je n’achète qu’à des créateurs de l’économie alternative.
• Est-ce que j’aime ce vêtement pour ce qu’il va me permettre de faire ?
Par exemple : je me visualise porter cette robe rétro avec ma petite veste en tweed, au vernissage de l’expo d’Anaïs, où il y aura Marie et Ben : je vais trop les impressionner !
• Est-ce que je veux ce vêtement pour la façon dont les autres vont me percevoir quand je l’aurai ?
Par exemple : ah, ça, c’est une fringue de créateur, ça se voit ! Je vais enfin avoir l’air cool, au boulot, avec ça !
• Est-ce que j’aime ce vêtement parce qu’il me rassure sur ma capacité à « être comme tout le monde » ?
Par exemple : il faut quand même que j’aie une robe noire, c’est un classique absolu !
3. Enfin, reprenons les mauvaises raisons pour acheter / porter un vêtement :
• il appartient à un style que j’admire
• il véhicule une culture, une idée ou une idéologie en laquelle je crois
• il va me permettre d’être bien vue, admirée, acceptée, adoubée, remarquée, complimentée…
• il me donne l’air crédible, sérieux, respectable, je fais « sûre de moi », je suis qualifiée pour ce job…
• il vient remplir un faux vide (ou faut vide) : il me faut une robe noir, il me faut une petite veste de tailleur, il me faut une paire de chaussures à talons, il me faut un bon jean basique…
• il ressemble à ce que pourrait porter mon idole ou mon actrice fétiche
• il a appartenu ou a été porté par une personne que j’aime ou que j’admire
• il a été créé par une personne (que je connais personnellement ou non) que j’aime ou que j’admire
• il correspond à un code que j’ai appris : le blanc est pur et nécessaire pour méditer correctement, le noir est une couleur qui protège des énergies extérieures…
À chaque fois que tu t’habilles d’une certaine manière (même si c’est “n’importe comment”) pour te rebeller contre ou répondre à une demande qui vient de l’extérieur (une demande réelle ou imaginée), c’est ton ego qui s’exprime.
Quand tu achètes du Desigual, c’est ton ego qui s’exprime — désolée, mais je t’aime pas, Desigual, tu fais du grand n’importe quoi, énergétiquement.
Y a pas de neutralité, sur le sujet. Quoi que tu fasses, ça vient d’une décision . Maintenant que tu le sais, à partir de quoi tu vas décider : toi ou ton ego ?
La semaine prochaine, je te dirai pourquoi tu DOIS porter du blanc pour méditer — nan, je déconne 🙂
• Comment et en fonction de quoi choisis-tu tes vêtements ?
• Est-ce que tu arrives à identifier l’ego en toi, qui cherche parfois à s’exprimer ?
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Ehi Flora! Toujours super belles et profondes tes réfléxions 🙂
Après avoir passé des années à cacher ma féminité – maintenant je suis mes élans.
Je peux porter des bottes de cow boy ou des talons. Des tenues de sport ou des robes très féminines (surtout en été)
Il faut que j’ai un coup de coeur. Normalment, je ne regarde pas ce qui est proposé par la mode.
Je ferme les yeux et j’imagine comment j’aimerais m’habiller…ou je vois dans une vitrine quelque chose qui me plaît et que je vois bien avec autre chose que je possède déjà par exemple. Je suis danseuse, mais là aussi j’ai mon style. Justecorps + pantalon de sport …. Peut-être que parfois je me limite en peu pour ne pas suivre la masse (justecorps + ballet skirt)??? D’une part j’aurais envie d’essayer…. oui, il faut que j’essaie… en écrivant …oui… je vais m’acheter une ballet skirt …JUSTE POUR VOIR 🙂
Wow merci. Je fais partie des sans look en résumé mais en effet c de l ego aussi et c est un choix j avais jms vu ça sous cet angle
Ravie d’avoir pu t’apporter un nouvel angle de vue 🙂
J’aime porter des pantalons de randonnées en toile claire avec des coutures et des poches partout, pour ressembler à l’aventurière que je pense être (je fais bcp de haute montagne), j’aime les T-shirts à longues manches et à col rond et les cardigans tout simples d’Audrey Tautou dans « Ensemble, c’est tout », j’aime les jeans, les converses bleues et les chemisiers blancs de grande qualité d’Inès de la Fressange. Ils ont l’air hyper confortables mais je n’ai pas encore osé investir dans le haut de gamme car j’ai du mal à dépenser bcp pour moi-même. Le style parfait, ce serait sport, classique, pas trop féminin. Je ne veux pas ressembler à des « dadames » en hauts talons, tailleur et bas nylon. Je ne veux pas ressembler à une nénette de salon, à une bourgeoise. Mais j’aime être élégante dans les soirées pour souligner ma minceur, mon bronzage et ma condition physique. J’aime être originale et être là où on ne m’attend pas. En fait, j’aime me faire remarquer discrètement (sic!).
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