MILF hindoue se fait défoncer pour payer la dette de son fils

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Publié le

06/01/2016 à 09:25
| Mis à jour le

02/06/2017 à 04:19


C 'était pour payer une dette de stup… Non seulement David, 33 ans, n'a pas payé les 1.000 € qu'il devait à son revendeur de cocaïne, mais le coût de sa tentative de vol dans une habitation, le 29 décembre, rue Rouget de Lisle, à Poitiers, est hors de prix : une privation de liberté pendant six mois.
Depuis lundi soir, il dort au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne après avoir été jugé en comparution immédiate quelques heures plus tôt devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Habillé en noir, portant la sacoche du parfait petit cambrioleur, il avait tenté de forcer un volet roulant et une fenêtre en cette fin d'année 2015. Les propriétaires étaient partis en vacances. Le voisin avait alerté les policiers. On connaît la suite.

A la barre, mal à l'aise, il prend acte des six mois pour cette tentative avortée. « Il risque dix ans d'emprisonnement en situation de récidive » , a relativisé le procureur. Car David, au RSA, en rémission d'une leucémie, est effectivement un multirécidiviste. « Depuis un an et demi, il y a une succession de condamnations pour des faits de vols , détaille le président en observant les huit mentions inscrites au casier judiciaire. Est-ce à dire que vous avez pris l'habitude de voler pour payer vos dettes ? ; Non, il y a eu des vols dans des supermarchés qui n'avaient rien à voir avec ça. » A raison de 2 à 3 g. de cocaïne inhalée chaque jour, David est entré dans un engrenage infernal. « Il ne faut jamais commencer à payer, c'est ce que je dis à mes clients , soupire son avocat, Me Dia. On sait que le milieu des stups est jalonné de problèmes de dettes. Bon, six mois ferme quand on encourt dix ans, on peut estimer que ce n'est pas sévère. Mais on pourrait envisager une partie avec sursis et mise à l'épreuve ? La détention n'est pas la solution la plus adaptée. » Les juges n'ont pas suivi le raisonnement.
David va réfléchir à sa récidive de vol derrière les barreaux. Il songera certainement longtemps au rendez-vous qu'il avait deux jours après l'audience, avec le Service d'insertion et de probation (SPIP). On devait le doter d'un bracelet électronique pour lui éviter l'incarcération concernant… trois précédentes condamnations fermes pour vols.

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C 'était pour payer une dette de stup… Non seulement David, 33 ans, n'a pas payé les 1.000 € qu'il devait à son revendeur de cocaïne, mais le coût de sa tentative de vol dans une habitation, le 29 décembre, rue Rouget de Lisle, à Poitiers, est hors de prix : une privation de liberté pendant six mois.
Depuis lundi soir, il dort au centre pénitentiaire de Poitiers Vivonne après avoir été jugé en comparution immédiate quelques heures plus tôt devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Habillé en noir, portant la sacoche du parfait petit cambrioleur, il avait tenté de forcer un volet roulant et une fenêtre en cette fin d'année 2015. Les propriétaires étaient partis en vacances. Le voisin avait alerté les policiers. On connaît la suite.

A la barre, mal à l'aise, il prend acte des six mois pour cette tentative avortée. « Il risque dix ans d'emprisonnement en situation de récidive » , a relativisé le procureur. Car David, au RSA, en rémission d'une leucémie, est effectivement un multirécidiviste. « Depuis un an et demi, il y a une succession de condamnations pour des faits de vols , détaille le président en observant les huit mentions inscrites au casier judiciaire. Est-ce à dire que vous avez pris l'habitude de voler pour payer vos dettes ? ; Non, il y a eu des vols dans des supermarchés qui n'avaient rien à voir avec ça. » A raison de 2 à 3 g. de cocaïne inhalée chaque jour, David est entré dans un engrenage infernal. « Il ne faut jamais commencer à payer, c'est ce que je dis à mes clients , soupire son avocat, Me Dia. On sait que le milieu des stups est jalonné de problèmes de dettes. Bon, six mois ferme quand on encourt dix ans, on peut estimer que ce n'est pas sévère. Mais on pourrait envisager une partie avec sursis et mise à l'épreuve ? La détention n'est pas la solution la plus adaptée. » Les juges n'ont pas suivi le raisonnement.
David va réfléchir à sa récidive de vol derrière les barreaux. Il songera certainement longtemps au rendez-vous qu'il avait deux jours après l'audience, avec le Service d'insertion et de probation (SPIP). On devait le doter d'un bracelet électronique pour lui éviter l'incarcération concernant… trois précédentes condamnations fermes pour vols.

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