Méchant réveil d'un Méchante Reine
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Méchant réveil d'un Méchante Reine
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1 Courts métrages et bandes dessinées
3.1 « Classiques d'animation » Disney
3.2 Autres longs-métrages d'animation
3.4 Longs métrages en prises de vues réelles avec séquences d'animation
3.5 Longs métrages uniquement en prises de vues réelles
3.6 Univers cinématographique Marvel
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↑ Hitchcock par Truffaut , Ramsay, Paris, 1983.
↑ (en) « Disney Channel Goes Bad with Descendants Telepic [ archive ] », variety.com .
↑ Mickey, le club des méchants (2002) regroupe des courts-métrages entrecoupés de scènes inédites, parmi lesquels : Donald et la Sorcière , La Maison mécanique , Comment hanter une maison ? , Les Revenants solitaires , La Dingo-danse , Donald et le Gorille , Donald fête Halloween et La Maison en sucre .
↑ Mise à jour de 2006.
↑ Revenir plus haut en : a et b Attraction aujourd'hui fermée.
↑ Mise à jour en 2006 avec les personnages des films.
↑ (en) « Disney Villainous | Jeux adultes | Jeux de société | Produits | Disney Villainous » [ archive ] , sur www.ravensburger.fr (consulté le 5 décembre 2019 )
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Partant du principe formulé par Hitchcock que « plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film » [ 1 ] , les studios Disney ont toujours apporté un grand soin à la conception des « méchants » peuplant leurs films et leurs bandes dessinées. Dès le premier court-métrage de Mickey Mouse en 1928, Steamboat Willie , Walt Disney a placé sur la route de ses héros des « affreux » en tous genres, du plus ridicule au plus dangereux, dont le seul but est de leur rendre la vie infernale. Qu'ils finissent psychotiques ou atomisés, ils sont parfois bien plus marquants et populaires dans l'esprit des fans que les principaux protagonistes. La liste ci-dessous regroupe les plus connus (dont quelques « repentis ») mais aussi d'autres qui le sont moins.
Le 12 décembre 2013 , Disney Channel annonce Descendants , un téléfilm centré sur les descendants des méchants de Disney [ 2 ] .
Cette section regroupe les méchants des autres univers de Disney dont la série des Silly Symphonies .
Dans le monde des jeux vidéo, très peu de licences Disney ont été créées de toutes pièces et donc peu de nouveaux personnages sont apparus.
Quelques nouveaux personnages ont été créés dans les attractions des parcs Disney, mais la plupart sont issus des anciennes productions. La fête d' Halloween est l'occasion annuelle pour ces « méchants » de s'inviter dans les parades des parcs à thèmes.
Un jeu intitulé Villainous sort en 2019 édité par Ravensburger, ce jeu est entièrement dédié aux méchants de l'univers des films d'animation Disney [ 7 ] .
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l'éclaireur des contes
February 5 2016
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Dans les contes, les méchants, qui sont les principaux antagonistes aux héros, ont toujours possédé une place importante. En effet, des belles-mères de “Cendrillon” ou “Blanche-Neige” en passant par la Reine de Coeur dans “Alice au Pays des Merveilles” et la terrible mais fascinante Maléfique, nous allons voir que les personnages méchants dans les contes ont beaucoup évolués au fil du temps et des sociétés.
Dans le conte de “La Belle au Bois Dormant” de Charles Perrault, publié en 1697 dans les Contes de ma Mère l’Oye , c’est la fée Carabosse qui endosse le rôle de la méchante. Cette dernière fait irruption pendant la cérémonie de baptême de la princesse héritière du royaume. Le roi et la reine ont pour l’occasion fait venir les sept fées de son royaume afin qu’elles soient marraines de la jeune princesse et lui fassent cadeau d’un don, permettant ainsi à la princesse d’atteindre la perfection durant son développement. Cependant, la fée Carabosse que tout le monde croyait morte puisque personne ne l’avait vu depuis cinquante ans ne fut pas conviée à la cérémonie. Lorsqu’elle fit irruption dans le palais, interrompant ainsi la cérémonie, le roi fut dans l’incapacité de lui fournir l’étui d’or massif qu’il avait fait faire pour les sept fées. La fée Carabosse se sentit tout de suite méprisée et décida de reporter sa vengeance sur la princesse, en lui prédisant sa mort le jour de ses seize ans, à cause d’un fuseau avec lequel elle se piquerai le doigt. La dernière des sept fées, qui n’a pas encore donné son don à la princesse, est dans l’incapacité d’annuler le mauvais sort mais décide de l’atténuer en le modifiant légèrement ; le jour de ses seize ans, la princesse se piquera avec un fuseau mais au lieu d’en mourir, plongera dans un sommeil de cent ans.
La version des studios Walt Disney de 1959 est fidèle au conte et reprend la même figure de méchante glaciale, hautaine et impitoyable qui décide d’interrompre brutalement la vie de la jeune fille durant son adolescence. Cependant, lorsque la troisième fée (et non pas la septième comme chez Perrault, sept et trois étant des nombres emblématiques des contes) décide de modifier la sort de la jeune fille, celle-ci lui prédit un long sommeil dont seul le baiser d’un prince pourra la délivrer, faisant ainsi intervenir le prince charmant comme sauveur du maléfice. De plus, Maléfique (son nom dans cette adaptation) va une nouvelle fois user de sa magie pour hypnotiser la jeune Aurore et l’amener à se piquer avec un fuseau qu’elle aura elle-même fait apparaître.
La méchante fée Carabosse, ou Maléfique, s’impose donc comme une figure sans pitié qui jette sa rancoeur presque injustifiée sur une princesse, qui plus est en bas-âge, innocente et sans défense. L’enfant voit donc dans la méchante tous les comportements qu’il faut rejeter, et en s’identifiant à un prince charmant courageux et galant ou bien à une princesse douce et généreuse, à distinguer très clairement le bien du mal en les séparant dans deux figures différentes. La méchante est donc l’incarnation de ce qu’il faut à tout prix éviter d’être, et au contraire suivre le modèle du héros.
Pourtant, le film “Maléfique”, de Robert Stromberg et des studios Walt Disney Pictures propose une nouvelle vision de la méchante de “La Belle au Bois Dormant”. En effet, l’histoire reprend bien avant la naissance de Aurore, et ce n’est pas la princesse qui sera au coeur de l’intrigue mais bien la méchante. C’est à travers ce personnage que Stromberg va essayer de démontrer qu’avant d’être une méchante, Maléfique est avant tout une victime.
Dans le film, Maléfique était avant tout une jeune fille belle et généreuse, présentant toutes les qualités et les traits d’une princesse. C’est une jeune fille possédant des attributs fantastiques comme des cornes et des ailes, elle protège le royaume de la forêt auquel elle est dévoué. Elle est belle, généreuse et enjouée et possède toutes les qualités pour être une héroïne. Cependant, elle rencontre un jour un humain dont elle tombe amoureuse, qui la trahit et mutile ses ailes, afin de devenir roi. Il déclenche ainsi une guerre entre Maléfique et les humains. Profondément blessée, tant physiquement que psychologiquement, Maléfique rongée par la haine et le désir de vengeance s’introduit dans le palais et déverse toute sa rancoeur sur la jeune Aurore, sa fille, en lui jetant le fameux enchantement destiné à la plonger dans un profond sommeil.
On retrouve donc la méchante fée, mais on fait avant tout connaissance avec une nouvelle facette de ce personnage ; une victime de la traîtrise des humains, qui était avant tout remplie de bonté avant de basculer vers l’aigreur et la méchanceté. Ainsi, le comportement de Maléfique une fois expliqué, le public éprouve une forme de compassion pour cette méchante qui devient victime, et les rôles initialement mis en place par Perrault et Disney sont inversés ; le vrai méchant n’est pas Maléfique mais bien l’homme qui l’a non seulement trahie mais également mutilée. La figure du prince charmant qui sauve a princesse va jusqu’à totalement disparaître puisque c’est Maléfique elle-même qui sauve la princesse du maléfice qu’elle lui a jeté, après avoir créé des liens “d’amour sincère” avec Aurore. Ainsi, les codes sont bouleversés non seulement par l’humanisation de la méchante qui devient victime, mais également par l’incarnation et la présence de Maléfique en tant que femme forte et non sexualisée, ce qui reste rare dans l’univers Disney. Maléfique n’est donc plus une simple méchante qui décide de détruire les autres de manière gratuite, c’est avant tout une femme qui a été trahie et blessée par un homme et qui décide de prendre sa revanche sur ce dernier, et ses attaques devienne donc avant tout un forme de défense contre ceux qui l’ont fait souffrir. Elle décide de faire subir ce qu’elle a subit et s’approprie en quelque sorte une forme de violence “légitime”.
Ce film présente donc Maléfique comme un personnage beaucoup plus complexe que chez Perrault ou dans la première version de Disney, et marque ainsi l’évolution de la figure féminine dominatrice mais pas pour autant méchante jusqu’au bout ni hyper sexualisée, et démontre que la personnalité sombre de Maléfique est avant tout expliquée par une blessure profonde causée par l’avidité du pouvoir des hommes. De plus, le méchant devient également héros puisque Maléfique remplace le prince charmant censé réveiller la princesse de son sommeil par un baiser d’amour filial. Maléfique incarne à la fois victime, méchante, et héroïne.
"Quelques fois, une méchante est juste une princesse qui n'a pas été sauvée"
February 5 2016
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Depuis leur création, les contes n'ont cessé d'évoluer grâce aux personnages dont la figure ne cesse de se renouveler au fil des sociétés et de la morale qui s'efforce d'être contemporaine à son temps. Dans notre sujet, un sous-genre...
February 5 2016
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