Lutte des seins

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A l’heure actuelle, les hommes cis dĂ©nudent leur torse avec u n naturel dĂ©concertant alors que les femmes, et les hommes trans, ne go Ă»t ent qu’à un soupçon de cette libertĂ©. Objectification sexuelle, slut-shaming, cissexisme,
 Une sĂ©rie d’oppressions expliquent qu’aujourd’hui encore nous ne sommes pas Ă©gal·aux face Ă  la semi nuditĂ© et au libre usage de nos corps.
Objectification sexuelle, slut-shaming et culture du viol
Entre montrer ses seins et les cacher, entre érotisation et désapprobation

« La femme », dans l’éternel Ă© tau entre Marie et Putain
Les seins des femmes assignés a u privé
Et si on se focalise moins sur les femmes cis blanches minces et valides ?
L’intime au cƓur des combats fĂ©ministes contemporains
Les seins, le corps, comme outils de lutte
« Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les ùmes sont blessées, Et cela fait venir de coupables pensées. » « Le Tartuffe », MoliÚre 
Le collectif fĂ©ministe liĂ©geois La TĂȘte Haute a mis sur pied le 25 juillet dernier une action de sensibilisation visant Ă  dĂ©noncer le double standard 1 existant entre se mettre torse nu pour un homme cis et se mettre torse nu pour une femme dans l’espace public, lors de cette derniĂšre pĂ©riode estivale, et quelques fois caniculaire.
L’action consiste en un montage vidĂ©o 2 mettant en scĂšne des personnes de divers genres se mettant torse nu de maniĂšre « naturelle », comme si ce geste Ă©tait largement admis dans la sociĂ©tĂ©.
Aujourd’hui, on en est loin. Rares sont celles – et les hommes trans 3 – qui « osent » se dĂ©nuder le dessus dans l’espace public alors que les hommes et les garçons cis (de toute morphologie) ne semblent en Ă©prouver aucune gĂȘne, ou si peu. Par exemple, lors d’un match de foot, de basket, lors d’un barbecue, d’un apĂ©ro dans le parc, etc. MĂȘme les murs de leurs maisonnĂ©es ne mettent pas toujours (souvent?) les femmes Ă  l’aise. Les yeux des voisin·es rodent en effet et sont la plupart du temps rĂ©probateurs ou malintentionnĂ©s. Et frĂ©quentes sont les dĂ©lations ou les interventions de la police qui conduisent Ă  la verbalisation ou Ă  la mise en garde des femmes lĂ©gĂšrement vĂȘtues, mais pas des hommes.
L’objet de cet Ă©crit est de mettre en Ă©vidence les normes sociales qui conduisent les femmes, et les hommes trans, Ă  s’empĂȘcher d’afficher leur poitrine. Il sera question dans la premiĂšre section d’objectification sexuelle et de culture du viol, dans une sociĂ©tĂ© hĂ©tĂ©ronormĂ©e et capitaliste. Dans une seconde section, seront pointĂ©es du doigt les injonctions contradictoires auxquelles les femmes font face : Ă  la fois sexualiser leur corps et le rendre dĂ©sirable, et le cacher et en avoir honte. Tout cela menant Ă  la conclusion que leur corps ne leur appartient pas et d’autant moins celui des femmes prĂ©carisĂ©es et racisĂ©es. Dans un troisiĂšme point, nous parcourrons rapidement l’arsenal juridique qui n’interdit pas explicitement aux femmes de se dĂ©nuder mais le fait implicitement via sa rĂ©fĂ©rence extrĂȘmement subjective aux « bonnes » mƓurs. Nous mettrons ensuite en lumiĂšre les diffĂ©rentes oppressions que les femmes vivent dans leur rapport Ă  leur poitrine, sur base de diffĂ©rents tĂ©moignages : grossophobie, Ăągisme, cissexisme, racisme,... AprĂšs avoir resituĂ©, via un focus sur les travaux de Camille Froidevaux-Metterie, cette opĂ©ration seins nus dans le contexte des enjeux fĂ©ministes contemporains liĂ©s au corps, nous reviendrons dans le dernier point sur les diffĂ©rentes formes de lutte rĂ©centes en lien avec le dĂ©sir de libĂ©ration des seins des femmes.
Objectification sexuelle, slut-shaming et culture du viol
Cette norme trĂšs prĂ©gnante qui empĂȘche les femmes de retirer leur haut sans ressentir de gĂȘne est trĂšs clairement Ă  mettre en rapport avec l’objectification sexuelle du corps des femmes et le slut-shaming, ou la culture du viol.
Les femmes (et en l’occurrence, leur poitrine) sont en effet hypersexualisĂ©es dans la sociĂ©tĂ© occidentale. Il suffit de penser Ă  leur reprĂ©sentation dans les publicitĂ©s, films, sĂ©ries, ou autres vidĂ©os pornos. Le scĂ©nario est trop souvent le mĂȘme : les femmes doivent ĂȘtre belles et dĂ©sirables pour combler les envies sexuelles de ces messieurs.
L’objectification sexuelle est selon Collette Guillaumin 4 une composante d’une des quatre formes de l’appropriation corporelle des femmes par les hommes, « l’obligation sexuelle », c’est-Ă -dire l’injonction Ă  avoir des rapports sexuels et Ă  ĂȘtre disponibles quand des hommes dĂ©sirent des rapports. Cela les constitue en objet sexuel et non en sujet puisqu’elles sont considĂ©rĂ©es, Ă©valuĂ©es, rĂ©duites, et/ou traitĂ©es comme un simple corps par autrui 5 , et invitĂ©es Ă  rĂ©pondre aux idĂ©aux de beautĂ© en Occident de la femme cis blanche, jeune, mince et valide.
La sexualisation des seins des femmes n’a pas lieu partout et n’a pas toujours Ă©tĂ©. Dans certaines cultures du Pacifique, des AmĂ©riques et d’Afrique, le sein est moins sexualisĂ© qu’en Occident et de ce fait les femmes y vivent seins nus en tout e quiĂ©tude.
« E n Occident, le sein a aussi connu des pĂ©riodes oĂč sa sexualisation passait au second plan. Dans l’AntiquitĂ©, si la poitrine participe Ă  la beautĂ© idĂ©alisĂ©e de la femme, e lle reprĂ©sente d’abord la femme nourriciĂšre et est souvent dĂ©peinte dans l’art dans des situations d’allaitement. [
] Il faut attendre la Renaissance pour qu’en Europe l’érotisation du sein nu prenne le dessus. La Madone italienne devient un incontournable dans la peinture et avec elle s’installe une vision ambiguĂ« du sein nu qui n’est plus uniquement sacrĂ© et maternel mais ouvertement Ă©rotique. » 6 C’est au XIV e siĂšcle, au moment oĂč les femmes abandonnent leurs longues tuniques pour des corsages qui vont montrer leurs dĂ©colletĂ©s, que la nouvelle mode va faire scandale et instituer la poitrine en « incitation directe Ă  la sexualité » 7 .
Il n’est pas difficile d’ illustrer de quelle maniĂšre les seins fĂ©minins sont hypersexualisĂ©s. « Ça vient de toutes ces normes et de toutes ces injon ctions qui concernent en fait tout le corps des femmes : il n'y a pas 1 cmÂČ qui Ă©chappe Ă  une injonction spĂ©cifique. Mais pour les seins c'est encore plus intense, pour les adolescentes notamment puisque les seins figurent pour elles l'entrĂ©e dans leur condition sexuelle. C'est le moment aussi oĂč elles dĂ©couvrent leur condition objectivĂ©e, c'est-Ă -dire qu'elles dĂ©couvrent que leur seins envoient un signal qui serait celui d'une sorte de disponibilitĂ© sexuelle et qu'elles doivent assumer, Ă  un Ăąge souvent un peu compliquĂ© pour ça. » 8
Le sein est censĂ© rĂ©pondre Ă  « la norme esthĂ©tique dominante de la demi-pomme, c'est-Ă -dire du sein suffisamment gros, suffisamment rond et suffisamment ferme ». Alors qu’il existe « une infinitĂ© de formes de seins, mais [... ] aussi une infinitĂ© de formes d'arĂ©oles, de tĂ©tons, de couleurs,  » 9 . « Cela aboutit, pour les femmes qui n'ont pas les seins [« adĂ©quats » ] , Ă  dĂ©velopper des complexes et Ă  penser que leurs seins ne sont pas beaux parce qu'ils ne so uscrivent pas Ă  cet idĂ©al. [
 ] La grande majoritĂ© des femmes ne sont pas satisfaites de leurs seins »... 10
D ans l e contexte de notre s ociĂ©tĂ© hĂ©tĂ©ronormĂ©e (oĂč on est poussé·es Ă  l’hĂ©tĂ©rosexualitĂ©, considĂ©rĂ©e comme l’unique norm e Ă  suivr e), c et idĂ©al de beautĂ© du sein fĂ©minin est sculptĂ© par les yeux scrutateurs du regard masculin, ou male gaze en anglais . P ar male gaze , on entend « l'acte de reprĂ©senter la femme et le monde, dans les arts visuels et la littĂ©rature, s elon une perspective masculine et hĂ©tĂ©rosexuelle qui prĂ©sente et reprĂ©sente les femmes comme des objets sexuels pour le plaisir du spectateur masculin. » 11 C’est lui qui valide et dĂ©finit en quelque sorte l’ĂȘtre fĂ©minin comme sujet de dĂ©sir. 12
Le capitalisme participe aussi Ă  l’objectivation des seins fĂ©minins (et du corps des femmes de maniĂšre gĂ©nĂ©rale), qu’il considĂšre comme un produit modulable, et prĂ©texte Ă  une source de profits attrayante, grĂące Ă  la commercialisation de toute une sĂ©rie de gadgets : soutiens-gorge ampliformes, cache-tĂ©tons,
 13 Ă  la symbolique lourde.
L’hypersexualisation des seins fĂ©minins peut malheureusement aller loin en terme de ridicule, notamment dans la loi encadrant les seins nus sur la plage : « depuis de nombreuses annĂ©es, "les seins nus sont autorisĂ©s sur les plages belges Ă  condition qu'ils soient statiques". C'est-Ă -dire acceptĂ©s pour le bronzage, quand la personne est assise ou couchĂ©e, mais pas quand elle est en mouvement pour jouer sur la plage ou se baigner. » 14 Les seins en mouvement sont « évidemment » indĂ©cents et suscitent beaucoup trop le dĂ©sir sexuel... 15
L’hypersexualisation et l’objectification sexuelle des femmes se rĂ©pandent jusque dans la science. Pour exemple, la thĂ©orie la plus mĂ©diatisĂ©e afin d’expliquer pourquoi les femmes sont les seules mammifĂšres Ă  possĂ©der des seins : Ă  l’apparition de la bipĂ©die qui aurait Ă©tĂ© accompagnĂ©e d’un changement de position sexuelle (passant de la levrette au missionnaire), « les seins auraient pris du volume pour rappeler les fesses de leurs ancĂȘtres quadrupĂšdes » 16 afin de stimuler le dĂ©sir sexuel chez leur partenaire. ThĂ©orie Ă  la fois invĂ©rifiable car on ne sait rien de la sexualitĂ© de nos ancĂȘtres et hautement critiquable, ne fut-ce que parce que « ce sont gĂ©nĂ©ralement les mĂąles qui tentent de convaincre les femelles de s'accoupler avec eux, et non l'inverse ». 17
A l’objectification sexuelle, s’adjoint le slut-shaming : les femmes sont considĂ©rĂ©es comme des objets sexuels, devant susciter le dĂ©sir mais en plus, elles sont trĂšs vite jugĂ©es sur leur façon de s’habiller, - ou sur le fait d’ĂȘtre topless -, et on considĂ©rera rapidement qu’elles sont indĂ©centes, aguicheuses, voire des salopes ( sluts en anglais).
« Le slut-shaming consiste [
] Ă  stigmatiser, culpabiliser ou disqualifier toute femme dont l’attitude ou l’aspect physique serait jugĂ© provocant ou trop ouvertement sexuel [...] », WikipĂ©dia 18
Ça ne s’arrĂȘte pas lĂ . Le slut-shaming est un des moyens alimentant la culture du viol qui se dĂ©cline en « attitudes et [
] croyances, gĂ©nĂ©ralement fausses mais rĂ©pandues et persistantes, permettant de nier et de justifier l’agression sexuelle masculine contre les femmes » 19 et qui tendent de cette façon Ă  blĂąmer les victimes et Ă  dĂ©responsabiliser les agresseurs.
Deux exemples rĂ©cents de slut-shaming dans l’arĂšne politique :
« Le 4 fĂ©vrier dernier, un torrent de tweets sexistes se dĂ©verse sur la dĂ©putĂ©e britannique Tracy Brabin. La veille, dans le dĂ©cor vert bouteille de la Chambre des communes, Ă  Londres, elle a pris la parole, assumant l’encolure asymĂ©trique de sa robe qui, en glissant, dĂ©couvrait la nuditĂ© de l’épaule et zĂ©ro bretelle de soutien-gorge . Quelques mois plus tĂŽt, Ă  l’aplomb d’un Ă©tĂ© caniculaire, un mĂȘme flot d’insultes sur les rĂ©seaux sociaux Ă  l’égard de MarlĂšne Schiappa, la secrĂ©taire d’État chargĂ©e de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, pour un dĂ©colletĂ© jugĂ© indĂ©cent dans l’enceinte de l’AssemblĂ©e nationale. » 20
Une enquĂȘte rĂ©cente fait le mĂȘme constat effrayant du sexisme/de la culture du viol qui se joue au niveau de la poitrine des femmes : « pour 20 % des Français, des tĂ©tons apparents sous un haut devraient ĂȘtre, pour l'agresseur, une "circonstance attĂ©nuante en cas d’agression sexuelle" » 21 . « 48% des personnes interrogĂ©es estiment qu'une femme qui ne porte pas de soutien-gorge prend le risque d'ĂȘtre harcelĂ©e voire agressĂ©e ». 22 « 57 % des jeunes femmes de moins de 25 ans redouteraient "d’ĂȘtre l’objet d’agression physique ou sexuelle" en adoptant le "No Bra" ». Et « 69 % d’entre elles se sentiraient gĂȘnĂ©es Ă  l’idĂ©e que leurs tĂ©tons soient discernables par autrui ». « Plus de la moitiĂ© des femmes de moins de 25 ans ont Ă©galement rapportĂ© avoir Ă©tĂ© victimes de diverses formes de harcĂšlement (regards concupiscents, remarques ou insultes) en raison de leur poitrine. » 23
Sandra Roubin, " "OpĂ©ration seins nus" - Du corps-objet aux corps en lutte ", Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE asbl), dĂ©cembre 2020. URL : https://www.cvfe.be/publications/etudes/347-operation-seins-nus-du-corps-objet-aux-corps-en-lutte
Contact :  rogerherla@cvfe.be – 0471 60 29 70
Avec le soutien du Service de l’Education permanente de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie.
1 Le double standard est un concept qui met en Ă©vidence qu’un mĂȘme comportement ne sera pas jugĂ© de la mĂȘme maniĂšre selon que son auteur·ice est une femme ou un homme par exemple, en raison du caractĂšre hiĂ©rarchisĂ© de la sociĂ©tĂ© (ici patriarcale). Voir Coline De Senarclens, « Le double standard : Un outil conceptuel pour les luttes sociales », Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE asbl) , septembre 2017. Disponible sur : < https://www.cvfe.be/publications/analyses/91-le-double-standard-un-outil-conceptuel-pour-les-luttes-sociales > (ConsultĂ© le 3/11/2020)
2 Le montage est en cours d’élaboration et sa date de publication n’a pas encore Ă©tĂ© communiquĂ©e.
3 Le dĂ©but de l’analyse se focalisera sur le vĂ©cu des femmes rĂ©pondant aux normes dominantes. Plus loin, on parlera de celleux qui vivent d’autres oppressions : hom mes et femmes trans, f emmes grosses, vieilles, racisĂ©es, etc.
Cisgenre « [q]ualifie une personne dont l'identité de genre (et par extension l'expression de genre) est relativement en adéquation avec le rÎle social attendu en fonction du genre assigné à la naissance. Exemple : dans la culture occidentale, une personne assignée fille à la naissance et se vivant/se définissant librement en tant que femme. » Source : Genres Pluriels, « Trans identités Genres pluriel·le·s », 4 e édition, 2019, p. 9. Disponible ici : < http://www.genrespluriels.be/IMG/pdf/brochure_4emeed_web.pdf > (Consulté le 27/10/2020)
4 Colette G uillaumin , « Pratique du pouvoir et idée de Nature. (I) L'appropriation des femmes » , Questions féministes , 2, février 1978, pp. 5-30.
5 Sexisme et Sciences humaines – FĂ©minisme, « L’objectivation sexuelle des femmes : un puissant outil du patriarcat – Introduction », 13 aoĂ»t 2013. Disponible sur : < https://antisexisme.net/2013/08/13/objectivation-1-2/ > (ConsultĂ© le 28/08/2020)
6 Barbara M arty , « A l’origine du « topless » », France Culture , 4 septembre 2020. Disponible sur : < https://www.franceculture.fr/societe/a-lorigine-du-topless > (ConsultĂ© le 20/10/2020)
8 Joséphine De Rubercy, « Le corps des femmes ne leur appartient décidément pas, et encore moins leurs seins », France Inter, 27 aout 2020. Disponible sur : < https://www.franceinter.fr/societe/le-corps-des-femmes-ne-leur-appartient-decidement-pas-et-encore-moins-leurs-seins > (Consulté le 20/10/2020)
11 Traduction de Wikipedia, « Male gaze ». Disponible sur : < https://en.wikipedia.org/wiki/Male_gaze > (Consulté le 6/11/2020)
12 Camille Froidevaux-Metterie, Seins En quĂȘte d’une libĂ©ration , Paris, Anamosa, 2020, p. 119.
Voir aussi Ă  ce propos Cindy Pahaut, « Les nouveaux dessous du porno fĂ©ministe Ă  l’ùre numĂ©rique. 2019, JubilĂ© Ă©rotique », Collectif contre les violences familiales et l’exclusion (CVFE asbl), octobre 2019, pp. 17-19. Disponible sur : < https://www.cvfe.be/publications/etudes/291-les-nouveaux-dessous-du-porno-feministe-a-l-ere-numerique-2019-jubile-erotique > (ConsultĂ© le 21/12/2020)
14 Petit futé, « Le guide : NATURISME : Belgique ». Disponible sur : < https://www.petitfute.com/guides-thematiques/t28-naturisme/n846930-belgique.html > (Consulté le 20/10/2020)
15 Dans la mĂȘme veine, et sur un ton humoristique : Youtube, « Extrait vidĂ©o Persepolis », 3 juin 2011. Disponible sur: < https://www.youtube.com/watch?v=_AqJGhcbkro > (ConsultĂ© le 25/08/20)
16 Coralie Hancock, « Pourquoi seule notre espÚce possÚde une poitrine avantageuse? », Science & Vie, 1 mai 2018. Disponible sur : < https://www.science-et-vie.com/questions-reponses/pourquoi-seule-notre-espece-possede-une-poitrine-avantageuse-10864 > (Consulté le 20/10/2020)
18 Wikipédia, « Slut-shaming ». Disponible sur : < https://fr.wikipedia.org/wiki/Slut-shaming > (Consulté le 20/10/2020)
19 Noémie Renard, En finir avec la culture du viol , Paris, Les petits matins, 2018, p. 55.
20 Viviane Chocas, « Nos seins nous appartiennent-ils vraiment? », madame Figaro , 4 mars 2020. Disponible sur : < https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/interview-camille-froideveaux-metterie-nos-seins-nous-appartiennent-ils-vraiment-040320-179950 > (Consulté le 28/08/2020). Mis en italique par nous.
22 Bénédicte R obin , Les Françaises déconfinent leurs poitrines », France Inter , 23 juillet 2020. Disponible sur : < https://www.franceinter.fr/societe/les-francaises-deconfinent-leurs-poitrines?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1595481734 > (Consulté le 20/10/2020)
23 Chloé Friedmann, « Si les tétons se devinent, l'agresseur d'une femme a une circonstance atténuante pour 20 % des Français », o p. cit.
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