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Emploi


Gestion de Carriere







Publié le
20/04/2010 à 00:00







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On est toujours le con de quelqu'un mais certains font l'unanimité. Dans l'entreprise, il y a ceux qui multiplient les erreurs et font bourde sur bourde. Ceux-là n'instaurent pas une mauvaise ambiance dans l'entreprise. Au contraire, les gens se prennent souvent de pitié pour eux. Les plus dangereux sont ceux qui altèrent notre qualité de vie, nous mettent des bâtons dans les roues pour accéder plus vite au plus haut niveau du pouvoir. Cela reflète une certaine forme de violence dans l'entreprise. Ces salariés malveillants sont généralement très minoritaires au sein d'une équipe mais ont un fort potentiel de nuisance et déséquilibrent, à eux seuls, un groupe. Pour parvenir à leurs fins, ils peuvent, par exemple, envoyer un mail à toute votre hiérarchie lorsque vous avez fait une petite erreur ou usurper votre travail pour se valoriser. Ils peuvent également semer la zizanie dans une équipe en colportant différentes rumeurs diffamatoires. 

Ces cons sont généralement mus par la jalousie. Ils sont incapables de se réjouir de la réussite des autres et cherchent à avoir ce que les autres ont. Ils ne sont pas au niveau de leurs collègues et ne peuvent donc pas jouir d'une autorité naturelle liée à leurs compétences. Pour y remédier ils usent d'un pouvoir de contrôle. Ces humiliations sont le seul moyen pour eux d'affirmer leur autorité. 

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La bêtise humaine se trouve à tous les niveaux de la hiérarchie. Si les managers ont eux-mêmes pris l'habitude d'harceler moralement leurs salariés ou de les humilier publiquement, les employés reproduiront ce comportement. Pourquoi, par exemple, s'empêcher de s'en prendre à un salarié si même sa hiérarchie n'a pas de scrupule à le faire ? On se sent presque encouragé à adopter ce comportement. A l'inverse, si l'entreprise est bien managée et a une ligne de conduite irréprochable, les salariés suivront son exemple. 

Les cons ont un fort potentiel de nuisance surtout s'ils sont à des postes importants. Ils créent d'abord une mauvaise ambiance dans un service voire dans l'entreprise entière. Les salariés sont stressés et ne sont donc pas au maximum de leurs capacités. Ce comportement a également une incidence sur la productivité de l'entreprise. Les salariés n'osent plus prendre d'initiatives ou même proposer des améliorations dans le système de production de peur de se faire humilier publiquement même si leur remarque est pertinente. Avec la crise, cette crispation a augmenté: les salariés ne tentent plus rien de peur de perdre leur emploi. 

Il faut savoir prendre du recul car vous ne ferez pas changer la situation. Ces cons sont souvent très prévisibles, leurs mesquineries, leurs méthodes sont toujours les mêmes. Une fois la ou les personnes nuisibles identifiées, il faut se détacher de leurs actions pour ne pas trop en souffrir. Il faut également se rendre compte qu'on n'est généralement pas seul dans cette situation et s'appuyer sur ses collègues. 

Mais si la petite mesquinerie se transforme en vrai harcèlement moral, il faut en parler à sa hiérarchie et porter plainte si rien ne change. Evidemment en temps de crise, prendre cette décision est compliqué mais il faut savoir préserver sa santé. Si vous gardez tout pour vous, sans en parler à personne, vous risquez de faire une dépression. 

Et vous, avez-vous eu des relations difficiles avec vos collègues? Quelles en ont été les conséquences sur votre travail ou votre moral? Etes-vous parvenu à gérer les conflits? Comment? 

Tonvoisin Debureau publie désormais ses essais sous le pseudonyme Tonvoisin de la Garlée 


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De plus en plus de livres pour enfants rompent avec l’image de la famille hétéro traditionnelle. La preuve par quelques ouvrages.
Si l’on considère que la littérature jeunesse participe de la construction de l’identité de l’enfant et de l’adolescent, il y a fort à parier que les jeunes homos d’aujourd’hui trouveront plus facilement que leurs aînés matière à s’identifier dans les livres qui leur sont destinés. En effet depuis les années 90, éditeurs et parents ont grandi. La littérature jeunesse francophone propose de plus en plus d’albums et de romans bouleversant l’ordre hétérosexuel de la famille et les questions de genres ou offrant un héros ouvertement gay – plus rarement lesbienne.
De la difficulté d’être
Dans les années 80, même si la littérature jeunesse a voulu s’ouvrir aux thèmes liés à l’homosexualité, elle n’en a cependant pas donné une image très positive. Comme par exemple dans Le voyage clandestin de Loïc Barrière et Vue sur crime de Sarah Cohen-Scali où les héros «efféminés» sont renvoyés en marge de la société. Difficile pour un ado de vouloir d’un tel rejet. Dans H.S. de Isabelle Chailloux, l’héroïne fait une tentative de suicide quand elle comprend qu’elle ne peut pas avouer son amour pour une autre. Le Cahier Rouge de Claire Mazard nous emmène dans le mal-être du frère disparu, ayant mis fin à ses jours parce qu’il ne pouvait pas exprimer sa différence aux autres.
Le sida a ensuite favorisé l’entrée des personnages homos dans la littérature jeunesse. Là, il s’agit d’un frère, d’un père, d’un neveu. C’est le cas pour La nuit du concert de M.E. Kerr, Le Cerf-volant brisé de Paula Fox, ou les deux émouvants Tout contre Léo et Mon cœur bouleversé de Christophe Honoré. Bien sûr, la démarche consiste ici à sensibiliser les ados à la réalité du sida. Les personnages sont certes attachants, mais l’homosexualité, dans ce contexte, est encore abordée sous un angle négatif ou dramatique, celui la maladie.
L’homo-héros
Il faut attendre les années 90 pour que le personnage homo s’exprime et s’affirme en tant que tel. Dans J’ai pas sommeil de Cédric Erard, Balthazar ne sait pas pourquoi il est mal dans sa peau. Jusqu’à ce qu’il rencontre Valentin, puis Thomas. Macaron citron de Claire Mazard, un des rares romans avec Côte d’Azur de Cathy Bernheim abordant le lesbianisme, l’homosexualité apparaît comme un amour naturel. Dans Les lettres de mon petit frère de Chris Donner, le personnage du frère homo apparaît comme un sauveur. Dans l’excellent Oh Boy! de Marie-Aude Murail, bourré d’humour et d’émotions, le grand frère homo est adoré de sa fratrie. Côté petits, l’album Camélia et Capucine d’Adéla Turin revisite le conte de fées, où la princesse et la jeune sorcière, amoureuses l’une de l’autre, vont tout faire pour saboter le mariage prévu par les parents et finir par couler des jours heureux. On ne dit pas si elles eurent beaucoup d’enfants…
Homoparentalité et questions de genre
C’est essentiellement dans les albums pour les petits que l’homoparentalité a fait son apparition. Théo, dans Dis… MamanS de Muriel Douru, embarrasse toute la classe lorsqu’il s’agit de dessiner son arbre généalogique. Dans Marius de Laetita Alaoui M., la famille recomposée présente le nouveau copain de maman et le nouveau copain de papa. L’heure des parents de Christian Bruel nous propose dix façons différentes d’être une famille. On trouvera aussi des mamans lesbiennes dans les romans tels que Je ne suis pas une fille à papa de Christophe Honoré et Un cœur grand comme ça de Cordula Tollmien.
Le bouleversement des rôles attribués aux filles et aux garçons n’est pas nouveau dans la littérature jeunesse. Le Club des Cinq en est l’exemple pour la génération des 30-40 ans. Les personnages d’Alex dans Rollermania et de Mikey dans Chipies! vivent leur masculinité sans contrainte. Menu fille, Menu garçon de Thierry Lenain enfonce cependant les barrières plus loin puisque là c’est le père qui, au Hit-Burger, exige un menu garçon pour sa fille!
Depuis les années 2000, on assiste à une banalisation de l’homosexualité dans la littérature pour les ados, qui passe par des personnages complètement secondaires. Là, l’homosexualité d’Untel n’a pas d’importance, elle est précisée sans être matière à développement. Elle va de soi. Souhaitons que le transsexualisme aura bientôt sa place dans les livres consacrés à nos enfants, comme c’est le cas dans Des Dragons à Manhattan de Francesca Lia Block.
Albums:
ALAOUI, Latifa. Marius. Atelier du poisson soluble, 2001.
ALEMAGNA, Béatrice. Le secret d’Ugolin. Seuil Jeunesse, 2000.
BRUEL, Christian, CLAVELOUX, Nicole. L’heure des parents. Etre, 1999.
DOURU, Muriel. Dis… MamanS. Editions gaies et lesbiennes, 2003
LEMIN, Ania. Elle. Esperluète éditions, 2001
TURIN, Adela, BOSNIA, Nella. Camélia et Capucine. Actes Sud junior, 2000.
Romans:
8-13 ans
BRUEL, Christian, BOZELLEC, Anne. Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon. Sourire qui mord ; Gallimard, 1986
DONNER, Christophe. Les Lettres de mon petit frère. Ecole des loisirs, 1992.
HONORE, Christophe, Guilloppé, Antoine. Je ne suis pas une fille à papa. T. Magnier, 1998
HONORE, Christophe. Tout contre Léo. Ecole des loisirs, 1996.
LENAIN, Thierry, PROTEAUX, Catherine. Menu fille ou menu garçon ?. Nathan, 1996.
LENAIN, Thierry, VAUTIER, Mireille. Je me marierai avec Anna. Editions du Sorbier, 1992.
LE TOUZE, Guillaume. On m’a oublié. Ecole des loisirs, 1996.
RICHARD, Dominique. Le journal de Grosse patate. Ed. théâtrales, 2002.
À partir de 13 ans
BARRIERE, Loïc. Le voyage clandestin. Seuil jeunesse, 1998.
BENSON, Stéphanie. Haute tension. Albin Michel, 2001.
BERNHEIM, Cathy. Côte d’Azur. Gallimard-Jeunesse, 1989.
BLOCK, Francesca Lia. Des Dragons à Manhattan. in Les petites déesses. Ecole des loisirs, 1999.
BOILEAU, Pierre, NARCEJAC, Thomas. La Mélodie de la peur. Rageot, 1989.
CADIEUX, Chantal. Samedi trouble. (Québec) : Ed. du Boréal, 1992.
CHAILLOUX, Isabelle. H.S. Rageot, Métis, 2003.
CHAMBERS, Aidan. La Danse du coucou. Seuil, 1983.
COHEN-SCALI, Sarah. Vue sur crime. Flammarion, 2000.
ERARD, Cédric. J’ai pas sommeil. Medium. Ecole des loisirs, 2003.
FOX, Paula. Le cerf-volant brisé. Ecole des loisirs, 1997.
GERVAIS, Jean. L’Etrange voisin de Dominique. (Québec) : Ed. du Boréal. 1988,
GUDULE. L’amour en chaussettes. Thierry Magnier, 1999.
GUDULE. L’instit – Le bouc émissaire. Hachette-Jeunesse, 2000.
HAUTZIG, Déborah. Valérie et Chloé, quatre saisons à New-York. Ecole des loisirs, 1982.
HONORE, Christophe. L’affaire P’tit Marcel. Ecole des loisirs, 1998.
HONORE, Christophe. Mon cœur bouleversé. Ecole des loisirs, 1999.
JEAN, Didier et Zad. Sweet Homme. Syros jeunesse, 2003.
KERR, M.E. La Nuit du concert. Ecole des loisirs, 1990
LACHAUD, Denis. J’apprends l’Allemand. Actes Sud, 2000.
LAMBERT, Jérôme. Tous les garçons et les filles. École des Loisirs, 2003.
LE NORMAND, Véronique. Les carnets de Lily B. Pocket jeunesse, 2000. (Pocket junior. Toi et moi = Cœur).
LOU, Virginie. Un papillon dans la peau. Gallimard-Jeunesse, 2000.
MAZARD, Claire. Le cahier rouge. Syros jeunesse, 2000.
MAZARD, Claire. Macaron citron. Syros jeunesse, 2001.
MURAIL, Elvire. Escalier C. Ecole des loisirs, 1994.
MURAIL, Marie-Aude. Oh, boy !. Ecole des loisirs, 2000.
PLANTE, Raymond. L’Etoile a pleuré rouge. (Québec) : Ed. du Boréal, 1994
PLANTE, Raymond. La fille en cuir. (Québec) : Ed. du Boréal, 1993.
SECKA, Franck. A-pic. Thierry Magnier, 2002.
SMADJA, Brigitte. Adieu Maxime. Ecole des loisirs, 2000.
TOLLMIEN, Cordula. Un cœur grand comme ça. Actes Sud junior, 2001.
VAN BELLE, Anita. Le Secret. (Belgique) : Duculot, 1991.
VAN LIESHOUT, Ted. Frère. (Suisse) : Joie de lire, 2001.
VERMOT, Marie-Sophie. Comme le font les garçons. Ecole des loisirs, 1998.
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