Lucie est farouche au lit

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Réalisateur: An Vrombaut Année de production: 1999

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Lucie est une petite fille habitant le 64, rue du Zoo. Tous les soirs, son amie Georgina la girafe vient la chercher à la fenêtre de sa chambre. Les autres animaux du zoo se regroupent alors autour de Lucie pour lui raconter une histoire de la vie sauvage des animaux.
Jazz le jaguar et ses amis ont décidé de faire peur à Toto le tatou, mais il en faut plus que ça pour effrayer le petit animal.
( LUCIE flatte la tête de GEORGINA LA GIRAFE
par la fenêtre de sa chambre.)
( LUCIE ferme sa fenêtre de chambre.)
(L'histoire du monstre de la forêt)
( LUCIE est couchée dans son lit.
GEORGINA LA GIRAFE frappe à la fenêtre de LUCIE .
LUCIE ouvre la fenêtre,
une lampe de poche à la main,
et se laisse glisser
le long du cou de la girafe jusqu’au sol.)
( LUCIE se retrouve au zoo, entourée
de GEORGINA LA GIRAFE ,
NELSON L' ÉLÉPHANT ,
MOLLY L' HIPPOPOTAME ,
BORIS L' OURS BRUN ,
CHATOUILLE ET GRATOUILLE LES SINGES .)
( CHATOUILLE ET
GRATOUILLE LES SINGES rient.)
(Regardant en direction de
CHATOUILLE ET GRATOUILLE LES SINGES
d'un air réprobateur.)
( LUCIE s’assoit sur la trompe de
NELSON L’ ÉLÉPHANT .)
(Nous entrons dans l'histoire que raconte
NELSON L’ ÉLÉPHANT et nous nous retrouvons
dans le désert où TAKO LE TOUCAN
est perché sur un cactus.
Arrive JEAN - JACQUES LE JAGUAR
en faisant un bond.)
( LÉOPOLD LE LAMA donne un petit coup
de patte dans le dos de
JEAN - JACQUES LE JAGUAR .)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR
Cueille une feuille,
la met devant son visage puis la tasse.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR rigole.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR et
LÉOPOLD LE LAMA
claquent des dents.)
(Apeurés, JEAN - JACQUES LE JAGUAR et
LÉOPOLD LE LAMA se sauvent.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR bondit
en grognant pour faire peur à
TOTO LE TATOU .)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR grogne)
( TOTO LE TATOU s'en va en sifflotant.)
( TAKO LE TOUCAN , JEAN - JACQUES
LE JAGUAR , ET LÉOPOLD LE LAMA
se cachent derrière un arbre.)
( TOTO LE TATOU marche en chantonnant.)
( TOTO LE TATOU mange les noix de bongo.)
( LÉOPOLD LE LAMA marche
avec de grandes échasses.)
( LÉOPOLD LE LAMA tombe par terre.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR transportant
une énorme pierre sur une colline.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR
place des fruits au sommet d'un arbre.)
( LÉOPOLD LE LAMA recouvre un trou
dans le sol avec de grandes feuilles.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR
fixe des citrons sur un cactus
pour que le cactus semble avoir des yeux.
TAKO LE TOUCAN
fixe une orange en guise de nez,
et un quartier de pastèque
en guise de bouche
sur ce même cactus.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR rigole.)
(La roche posée sur la montagne
se décroche et roule.
Essayant de s'en sauver
JEAN - JACQUES LE JAGUAR fonce
dans le cactus déguisé en monstre,
LÉOPOLD LE LAMA tombe dans le trou
de boue recouvert de feuilles,
et TAKO LE TOUCAN fonce
dans l'arbre rempli de
fruits, et les fruits
lui tombent dessus.)
( JEAN - JACQUES LE JAGUAR ,
LÉOPOLD LE LAMA et
TAKO LE TOUCAN crient de panique
et tentent de s'enfuir.
ANNIE L' ANACONDA est extrêmement longue
et elle est enroulée
autour de plusieurs arbres.
Donc, peu importe par
où ils essaient de s'enfuir,
JEAN - JACQUES LE JAGUAR ,
LÉOPOLD LE LAMA et
TAKO LE TOUCAN foncent sur
ANNIE L' ANACONDA .)
( ANNIE L' ANACONDA joue avec
TOTO LE TATOU comme
si c’était un ballon.)
( TOTO LE TATOU et
ANNIE L' ANACONDA
rient ensemble.)
(L'histoire est terminée.
Nous voilà de retour au zoo, la nuit,
avec LUCIE et les animaux.)
( GEORGINA LA GIRAFE couche Lucie dans son lit.
LUCIE bâille puis s'endort)
>Choisissez une option de filtrage par âge, fiction, ou saison
Toto le tatou et Annie l'anaconda trouvent la piste d'un trésor dans la jungle; ce qui éveille la convoitise d'autres animaux qui sont déterminés à s'en emparer.
Les animaux proposent un défi à Hubert : il s'agit de rester toute une journée sans faire le moindre bruit...
Les hyènes décident de partir en pique-nique, mais ils n'arrivent pas à s'entendre. Chacun décide de partir de son côté.
Victor chasse tous les animaux de sa mare afin de la garder pour lui seul.
Gratouille et Chatouille ont mangé toute la nourriture que Pétula a préparée pour ses amis. Comme conséquence, Pétula joue un tour à Gratouille et à Chatouille.
C'est l'anniversaire de Mélanie l'élan. Ses amis lui offrent des cadeaux pour cette occasion.
Boris l'ours brun a perdu son miel. Malgré l'aide de ses amis à lui rafraîchir la mémoire, Boris n'arrive pas à se souvenir de l'endroit où il l'a laissé.
Jazz le jaguar et ses amis ont décidé de faire peur à Toto le tatou, mais il en faut plus que ça pour effrayer le petit animal.
Joey le kangourou va camper avec ses amis, mais sa maman, qui est très protectrice, est toujours derrière lui.
Chatouille et Gratouille accueillent leur cousin Gribouille qui est venu leur rendre visite. Malheureusement, le cousin n'aime pas faire des blagues!
Georgina a décidé de préparer de la soupe de mirlimyrtilles selon la recette spéciale de sa grand-mère.
Gary le dromadaire admire la grande classe de Zed le zèbre et tente de suivre son exemple.
Ernest la cigogne est un as : il vole mieux que tous les autres oiseaux, jusqu'au jour où un incident l'immobilise au sol.
Casper le caméléon a un don : il peut changer de couleur à volonté. Son grand-père lui conseille cependant d'en faire bon usage.
Nathalie est ravie de se débarrasser de son voisin bruyant, mais elle ne sait pas qu'il peut y avoir pire : une famille de hyènes!
Ronald a un coup de foudre pour la belle Rosie. Il la poursuit avec assiduité, mais ses tentatives de séduction se terminent en échec.
Les jeunes macareux sont aux prises avec un voisin grincheux. Hercule Moustache leur interdit de jouer au football sur l'île!
Une rumeur circule dans la jungle : on attend un visiteur important et c'est un véritable branle-bas de combat chez tous les animaux.
Firmin est tellement obsédé par les fourmis qu'il n'arrête pas d'en rebattre les oreilles de tous les animaux.
Victor décide de se venger parce qu'on lui a demandé de quitter la mare. Hubert sera l'instrument de sa vengeance.
Isabel décide de faire une nouvelle toilette à Pauline le pélican qui doit assister à une fête.
Un jour, pour se rendre intéressant, Kevin prétend qu'il sait faire de la magie. Doris le prend au mot et organise un grand spectacle.
Sidney le phoque et Bébert l'ours polaire organisent une visite guidée du pôle Nord pour Hercule Moustache, le morse.
Doris la cane décide de réorganiser la chorale de l'aube et veut mettre tous les animaux à l'unisson.
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Espace Diamono – Rue des Moraines 4bis – 1227 Carouge
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Pierre Béguin auteur de plusieurs romans et membre du comité de notre compagnie a rédigé un commentaire sur le dernier livre de Jean-Michel Olivier (également membre du comité) qui a publié récemment le livre Lucie d’enfer chez l’éditeur de Fallois
Même si Les Fleurs du Mal en sont une référence récurrente, c’est à d’autres fleurs, en l’occurrence Les Fleurs bleues, que m’a fait songer tout d’abord le dernier roman de Jean-Michel Olivier: comme celui de Raymond Queneau, Lucie d’enfer (c’est son titre) est pavé de références littéraires. Il se construit sur elles, il se développe par elles, il s’éclaire grâce à elles. A tel point que le lecteur – du moins ce fut mon expérience – croit en débusquer là même où l’auteur, peut-être, n’avait pas l’intention d’en mettre.
Voilà pour les références implicites. Mais il y a les références explicites. Et là, c’est avant tout aux femmes de Nerval que l’auteur genevois nous renvoie, à Aurelia , à Sylvie et aux Filles du feu qui, à l’image d’une fameuse scène de Sylvie , font une véritable ronde tout au long du livre.
Jean-Michel Olivier va-t-il nous rejouer la partition du narrateur romantique obsédé par l’image évanescente, inaccessible, chimérique de la femme mystérieuse, multiple, comme Nerval fut obsédé par le souvenir de l’actrice Jenny Colon? Qu’on se rassure, ce n’est pas le style de la maison, et c’est très bien ainsi.
Certes, tout comme l’Adrienne de Nerval, celle d’Olivier, d’une certaine manière, entre aussi en religion. Mais ce ne sont ni le même Dieu ni les mêmes prières. En voici le portrait, assez truculent: « Depuis six mois, je vivais avec Adrienne, la directrice d’un journal féminin, très belle, très névrosée (j’aime la juxtaposition des deux adjectifs qui dit tout en deux mots: c’est aussi cela le travail d’écrivain) . Pas un jour sans une nouvelle indignation, une bonne cause à défendre, une invitation à manifester. Elle se rechargeait en s’opposant. Une vraie pile colérique. » Son credo? Changer les hommes! Un travail de longue haleine: « des manifestations, des attaques répétées contre la virilité, les privilèges masculins, l’inégalité entre les genres. Aux yeux d’Adrienne, d’un bleu profond et mystérieux, il suffirait que les hommes soient des femmes, qu’ils abandonnent cette culture du phallus qui leur pèse et ne mène nulle part. ‟Faisons la grève des utérus! lança-t-elle un jour, farouche et enjouée. Célébrons l’abstinence, la sororité, le fétichisme, la sodomie, la zoophilie et l’avortement! Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte nationale catholique… ”»
Le discours semble réaliste. Cependant, on le comprend, on évolue en pleine parodie. Et avec les autres femmes du narrateur itou. Ainsi d’Aurélie qui, comme l’Aurelia de Nerval, est une actrice de renom, mais qui préfère aux rôles d’oie blanche les rôles de salopes et de tueuses sans coeur. Quant au sexe, « l’égalité au lit ne la faisait pas bander. Elle préférait le fouet et les menottes. Dans l’amour, elle aimait prendre les rennes, puis les lâcher, puis les reprendre …»
Ainsi également de Sylvie, « une étudiante en lettres qui travaillait à une thèse sur Michel Leiris intitulée La Littérature et le Mâle . Elle voulait déconstruire tous les stéréotype de la domination masculine, déjà bien mis à mal par Leiris et Bataille, et montrer que la femme – tantôt victime, tantôt martyre ou tantôt actrice d’un jeu de dupes – incarnait désormais l’unique espoir de rédemption pour une humanité à la dérive. C’était une féministe qui détestait les femmes. Elle était d’une jalousie féroce, territoriale comme un pitbull ». Même si, comme chez Nerval, Sylvie et Adrienne sont en concurrence, on est bien loin de la jeune dentellière du village et de la châtelaine religieuse des Filles du feu . On évolue à rebrousse-poil, dans le politiquement incorrect. C’est jouissif, et c’est bien là que doit se positionner un écrivain digne de ce nom.
Mais la figure dominante, obsédante, est celle de Lucie, une jeune fille rencontrée durant les années de collège, aux allures de Françoise Hardy ou de Joan Baez, et aux « yeux couleur pervenche brillants et clairs comme s’ils sortaient d’un bain de larmes ». « Pendant longtemps, précise le narrateur, j’ai murmuré son prénom à mi-voix, comme une obscénité joyeuse. J’aimais cette vibration dans mes mâchoires, ces deux syllabes lumineuses et liquides entre mes dents serrées: Lu-cie.»
Il n’est pas le seul. Tous les collégiens tournent autour « comme des guêpes ». Les professeurs eux mêmes ne sont pas insensibles. Mais Lucie est farouche, libre, inaccessible. S’il en est fou amoureux, le narrateur, un nommé Simon, une sorte de double littéraire de l’auteur déjà aperçu dans Passion noire , devra se contenter, dans des scènes assez cocasses, d’ ersatz dérisoires de sexe ou, au mieux, de coitus interruptus . Sauf que, selon un schéma également développé dans Passion noire , d’égérie, Lucie va peu à peu se transformer en diablotin(e) pour construire l’enfer de notre pauvre narrateur. Pour Jean-Michel Olivier, décidément, dans les relations amoureuses hommes-femmes, les victimes ne sont pas celles que le féminisme décrit, ni les bourreaux ceux que le féminisme décrie.
Le roman se construit sur quatre chapitres, chacun correspondant à une rencontre – fortuite ou non – entre Lucie et le narrateur, à une époque – l’odyssée de Lucie se déroulant sur environ 25 ans – et à un lieu – de Genève à Montréal en passant par l’Ecosse, jusqu’à la scène finale, dans le Jura, au nom évocateur, Les Enfers.
A chaque chapitre, à chaque époque, à chaque rencontre, on assiste, selon le schéma de la parodie, à une dégradation de la relation, et à un renversement des rôles. De soupirant éperdu, Simon devient poursuivi effrayé. Mais dans toutes les situations, c’est toujours Lucie qui mène le bal, qui impose sa volonté contre celle de Simon, comme Marie l’imposait déjà dans Passion noire . C’est là la faiblesse de l’homme.
Et cela, même si Lucie, à chaque chapitre, perd un peu de son pouvoir d’attraction. A Montréal déjà, « Lucie a pris un peu de poids. Sa taille n’est plus aussi fine. Et ses seins sont plus lourds ». Mais pour Simon, toujours amoureux, elle reste aussi désirable qu’elle l’était à l’adolescence. En Ecosse, c’est pire: « Lucie avait beaucoup changé. Ses cheveux sombres, coupés courts, étaient semés de filaments d’argents. Son visage s’était creusé; son corps très amaigri ». Là, c’est elle qui se jette sur Simon qui, lui, en éprouverait plutôt de la répulsion. Aux Enfers, le changement est encore plus frappant: « Comme Lucie a changé! Ce n’est plus la madone du collège qui se donnait des airs de Françoise Hardy avec ses cheveux longs et sombres, ni celle que j’ai revue à Montréal en 2012, ni celle enfin de l’île de Skye …» Bref, Simon, c’est Frédéric Moreau revoyant Madame Arnoux dans l’épilogue de L’Education sentimentale .
Quant au sexe, à chaque rencontre, ce sera un échec. A l’adolescence, Lucie s’étant fait mordre par une vipère, Simon doit se contenter de sucer, embrasser, lécher la plaie ouverte avec, pour seule sensation, pour unique extase, le goût du sang métallique et du venin qui se mélangent.
A Montréal, enfin, il touche au but, si l’on peut dire: « Je guide sa main droite vers mon sexe. Elle se laisse faire docilement et sa respiration s’accélère. Je vais entrer en elle très lentement, très doucement, quand quelqu’un se glisse dans le lit. C’est Léo, son fils, qui n’arrive pas à dormir …» Et Simon, à nouveau frustré, devra se satisfaire toute la nuit du râle de contentement de l’enfant suçant le sein de sa mère. Encore raté!
En Ecosse, c’est pire, même si, cette fois, c’est Lucie qui prend les devants: « Elle me plaqua contre le mur, colla ses lèvres contre les miennes si brutalement qu’elle me fit mal. Elle glissa son genou entre mes jambes, mais je ne bandais pas ». Se faisant plus entreprenante, Lucie amorce une fellation. Simon sent enfin son désir reprendre force: « Soudain, un bruit se fit entendre. Une silhouette se dessinait, là-bas, sur les vitres sales du hangar. Dans la lumière brumeuse, un homme tenait quelque chose à la main – une fourche? » Un beau symbole phallique – ou diabolique – pour une nouvelle interruption… et un nouvel échec.
En Ecosse, Jean-Michel Olivier pousse l’ironie encore plus loin: dans une scène de balade à cheval qui n’est pas sans rappeler celle où Rodolphe Boulanger va enfin posséder Emma Bovary, Lucie emmène Simon dans une forêt. Mais, contrairement à Rodolphe qui atteint parfaitement son but, contrairement à Emma qui rêvasse encore toute émerveillée au bord de l’étang, pour Simon et pour Lucie, ce sera encore un échec: « Lucie se rhabilla. La magie s’était dissipée. Nous remontâmes en selle ». C’est là toute l’ironie: avec Lucie, Simon n’aura connu que l’enfer sans jamais avoir goûté au paradis.
La dernière scène est une parfaite métaphore de cette relation: sous l’injonction de Lucie, Simon creuse une fosse, soit disant pour y déterrer des nids de guêpes. Il n’y trouve d’abord qu’un vieil exemplaire des Fleurs du Mal ouvert sur un poème évocateur, les Bijoux :
« La très chère était nue, et, connaissant mon coeur,
Elle n’avait gardé que ses bijoux sonores,
Dont le riche attirail lui donnait l’air vainqueur,
Qu’ont dans leurs jours heureux les esclaves des Maures. ..
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