Luana Dias adore qu'on lui saccage la rondelle
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Luana Dias adore qu'on lui saccage la rondelle
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ArchivĂ© de: Lettres Gay â NumĂ©ro 49
Date de parution originale: Octobre 1991
Date de publication/archivage: 2012-08-02
Auteur: Patrick
Titre: Je lui ai éclaté la rondelle
Rubrique: Fuck me, Fick mich, Besame...
Note: Le magazine Lettres Gay ayant disparu, nous archivons sur Gai-Ăros des textes y ayant Ă©tĂ© publiĂ©s au fil des ans, Ă titre d'archive, notre but premier Ă©tant que la littĂ©rature homo-Ă©rotique se prĂ©serve au fil du temps. Si vous ĂȘtes l'auteur de ce texte ou si vous dĂ©tenez des droits lĂ©gaux sur ce texte, veuillez communiquer avec nous sans dĂ©lais.
Ce texte a été lu 7654 fois depuis sa publication (* ou depuis juin 2013 si le texte a été publié antérieurement)
JâĂ©tais arrivĂ© Ă New York la veille, pleinement heureux de retrouver cette bonne vieille Grosse Pomme toujours aussi fiĂ©vreuse, dĂ©mente et dĂ©mentielle. Comme un ballon dâoxygĂšne aprĂšs un an de calvaire Ă Paris.
AprĂšs avoir traditionnellement rendu visite Ă mes buildings favoris, le Woolworth, le 40 Wall Street, le General Electric et pleins d'autres tout aussi croquignolets, je venais de terminer de dĂźner avec une vieille copine dans un restau mexicain de Columbus Avenue. Joanna Ă©tait hors-service aprĂšs une dure journĂ©e de labeur et les trĂšs grosses chaleurs du mois de juillet. On avait remis notre nuit au Red Zone pour plus tard. Le vin blanc de la Napa Valley mâavait Ă©chauffĂ© les sangs, et je me retrouvai seul sur la NeuviĂšme Ă me demander ce que j'allais faire de ma nuit.
Au fait, je me prĂ©sente: Jean-Loup, trente-sept ans, beau corps, belle gueule, brun, cheveux en brosse, sportif (natation et gymnastique), et la braguette toujours chaude. Je travaille dans un bureau dâarchitecture.
Bref, il ne mâa pas fallu longtemps pour dĂ©cider de me faire la grande tournĂ©e des bars gays du Village. AprĂšs avoir Ă©cumĂ© le Tyâs, le Ramrod, le Boots & Saddles, le Badlands et le Keller Bar et rencontrĂ© pleins de mecs sympas (ici, dans les bars gays, on cause!), je me suis senti fin prĂȘt pour m'achever dans une boĂźte destroy.
Pourquoi pas une boĂźte cuir comme le Eagleâs Nest ou le Spike? Mais il fallait que je me fringue d'un minimum de cuir noir pour ĂȘtre crĂ©dible. Je suis repassĂ© Ă mon hĂŽtel, câĂ©tait sur le chemin, et je suis allĂ© Ă pieds jusque dans ces antres du stupre et de la fornication, armĂ© de mon short spĂ©cial cuirette.
Le Eagleâs et le Spike sont Ă quinze mĂštres lâun de lâautre, dans un quartier dâentrepĂŽts totalement dĂ©sert le soir, et plutĂŽt mal Ă©clairĂ©, sur la DixiĂšme avenue, Ă hauteur de la 20th rue. Ăa a un air de coupe-jarrets tout Ă fait gĂ©nial, câest sinistre et bien dans le ton. Entre les deux boĂźtes, une centaine de mecs en cuir, en uniformes ou carrĂ©ment Ă moitiĂ© Ă poil sirotent leur boĂźte de biĂšre, contre le mur ou assis sur les bagnoles. La premiĂšre fois, ça fait peur, on nâest pas trĂšs Ă lâaise quand on passe entre les deux files.
AprÚs, ça excite un max!
Et puis rien. Je me suis enfilĂ© une certaine quantitĂ© de Miller, un peu trop peut-ĂȘtre. Avec le vin blanc, ça commençait Ă tourner sĂ©rieux, et câest peut-ĂȘtre pour ça que je ne me suis pas enfilĂ© autre chose... Cinq minutes plus tard, jâĂ©tais dans la VingtiĂšme rue Ă attendre un taxi. Jâai pas eu Ă lever le bras bien haut pour quâune Checker dĂ©glinguĂ©e pile juste Ă mes pieds. Pas eu besoin de bĂ©gayer grand-chose non plus pour que le chauffeur me lance: âOh, youâre french!ââ Dix blocs plus loin, on Ă©tait devant mon hĂŽtel. Alors que je tendais mon billet de dix dollars par la vitre intĂ©rieure, jâai Ă©tĂ© plus quâintriguĂ© par lâĂ©trange sourire du chauffeur. Quel mec! Un vrai fantasme: un ours musclĂ© aux traits burinĂ©s, barbe et moustache, une publicitĂ© pour un disque de country, et puis ce regard sur moi, qui en disait plus long quâun discours; il y avait des bites dans ses yeux. Jâai pas Ă©tĂ© long Ă comprendre ce quâil me voulait.
â Donât worry, man! Itâs just so warm outside, ya know! I mean, I feel hot and horny. Iâd like to play some game witcha!
CâĂ©tait clair, il en voulait Ă ma virginitĂ©, et ma tĂȘte de froggy avait lâair de lui revenir. Jâai rengainĂ© mon billet et on est repartis, pas trĂšs loin. Juste au beau milieu du quartier des docks de boucherie, lĂ ou sĂ©vissait le Mineshaft Ă une certaine Ă©poque, en haut dâHudson Street, vers la 12Ăšme rue. Plus dĂ©solĂ©, plus sinistre, on ne fait pas. En prime, lâodeur douceĂątre des quartiers de viande et des bouches dâĂ©goĂ»ts fumantes. Bonjour le dĂ©cor pour une baise avec une bĂȘte!
Et quelle bĂȘte! Un mĂąle quoi, un AmĂ©ricain de lâOuest, un cowboy tout de mĂȘme plus habituĂ© Ă chevaucher Broadway que les plaines verdoyantes.
Je sais, Ă Paris câest all-fashioned (pauvres pĂ©tasses!), mais moi la barbe, surtout avec des cheveux bouclĂ©s, ça me remue.
On sâest glissĂ©s entre deux entrepĂŽts en bois et lĂ , bien Ă lâabri dâĂ©ventuels regards indiscrets, on sâest jetĂ©s dans les bras lâun de lâautre. Il savait bien embrasser, le bougre, on lui avait appris Ă bien enrouler sa langue avec celle de son partenaire! Jâai la tige qui a frĂ©tillĂ©, et jâai bien senti son manche se tendre sous le jean. Jâai la main quâest descendue aussi sec dessus, histoire de papouiller lâengin. Bel engin, ma foi, mais avant que jâaie pu esquisser le moindre geste, câest lui qui Ă©tait Ă genoux Ă me dĂ©boutonner fĂ©brilement la braguette. Il sâest jetĂ© sur ma bite comme un affamĂ©, et jâai ressenti un plaisir dingue: câĂ©tait chaud et doux, et Ă chaque butĂ©e, les poils de sa barbe me picotaient les couilles. Il mâa pompĂ© et la salive coulait aux commissures de ses lĂšvres. Ăa lui plaisait, le cochon, il creusait bien les joues, et en plus, il se servait de ses pouce et index en anneau pour me comprimer la base de la queue. Puis il sâest mis Ă me tirer sur les couilles. Ăa mâa Ă©lectrisĂ©, et je lui ai dĂ©foncĂ© la gueule Ă grands coups, avant de mâarrĂȘter brusquement, car jâallais jouir. Il Ă©tait allumĂ©, le mĂąle, et il mâa lancĂ© un paquet dâinsanitĂ©s que j'ai Ă moitiĂ© comprises.
On sâest retrouvĂ©s allongĂ©s sur le bĂ©ton Ă se rouler des galoches en gĂ©missant de bonheur, et puis en 69, Ă se sucer la pine ou Ă se bouffer le fion. Il sentait fort, et câĂ©tait bien poivrĂ©. Il avait la raie hyper-poilue, dâailleurs il Ă©tait poilu de partout, le torse, le dos, jusque sur les doigts, une forĂȘt de poils tout frisĂ©s et bruns. Je lâai lĂ©chĂ© de bas en haut et vice-versa, jâai embouchĂ© sa bonne grosse pine circoncise, avec un gland large comme un chapeau de champignon. Sâil arrĂȘtait de pomper ou de sucer, câĂ©tait pour Ă©ructer des cochoncetĂ©s. Je me suis retrouvĂ© Ă quatre pattes, le cul cambrĂ©, Ă me faire dĂ©vorer le trou du cul par une bouche brĂ»lante, alors quâil m'Ă©cartait les globes avec ses deux mains. CâĂ©tait super-bon, et je me suis dit que son gros manche, il nâallait pas tarder Ă me l'enfoncer, vu ce quâil me prodiguait.
Et bien non, il mâa relevĂ© et m'a bien regardĂ© en exhibant sa bite violacĂ©e et en se branlant. Il Ă©tait complĂštement obscĂšne, le visage rouge, les lĂšvres engluĂ©es de salive et le regard fou. Il mâajuste dit:
â Fuck me, fuck my ass! Itâs hot'ndâjuicy!
Et puis il sâest retournĂ© contre le mur en lattes, sâest Ă©cartĂ© les fesses et sâest mis Ă remuer du derriĂšre comme une garce en chaleur. De voir ce gros cul hyper-poilu se trĂ©mousser mâa fait pĂ©ter un fusible. J'ai quand mĂȘme eu le rĂ©flexe de me capoter avant de lui casser la tirelire. Câest entrĂ© comme dans du beurre, sans un seul arrĂȘt, jusquâĂ la garde. Le pied dâacier! JâĂ©tais bien au chaud, engainĂ© dans le fourreau d'un cowboy des villes, une bĂȘte en tiags qui sentait bon lâhomme et la sueur. Jâai commencĂ© Ă mâactiver, lentement d'abord, pour bien sentir les contractions de son anneau. Il soufflait comme un boeuf en gĂ©missant sans arrĂȘt. Il en avait vraiment envie, et câest vrai que vu le mec, je mâattendais plutĂŽt Ă ce quâil m'embroche. Il sâest remis Ă agiter son cul dans tous les sens, et il sâempalait de lui-mĂȘme sur toute la hampe, avec Ă chaque fois, un hoquet de satisfaction. Je me suis couchĂ© sur lui et jâai saisi son pieu pour le branler, avec lâimpression que câĂ©tait ma propre pine qui ressortait de lâautre cĂŽtĂ©. Jâai accĂ©lĂ©rĂ© peu Ă peu le mouvement, car je sentais au loin le foutre monter inexorablement. CâĂ©tait vachement bon dâaller et venir, de pĂ©nĂ©trer, de ressortir complĂštement, et de sentir cette belle paire de fesses se renfoncer sur mon dard, lâenvelopper, le serrer, tirer sur le frein et le prĂ©puce, et mâexciter Ă mort le pourtour du gland, loin Ă lâintĂ©rieur.
Jâallais gicler dans pas longtemps. Je lâai ramonĂ© de plus en plus vite, jambes contre jambes, corps contre corps, et il se laissait faire, les deux bras arc-boutĂ©s contre le mur. Jâai pris sa queue Ă deux mains et je lâai masturbĂ© au mĂȘme rythme. De lâentendre geindre encore plus, jâen ai fait autant et je me suis complĂštement laisser aller. Soudain, il a gueulĂ©, jâai senti sa bite se contracter et il a giclĂ© sa purĂ©e dans mes mains et sur le mur. Trente secondes aprĂšs, câĂ©tait mon tour dâouvrir les vannes. Jâai bien cru que la capote allait craquer tant jâai pu juter.
Un dĂ©tail curieux, tout de mĂȘme, lorsqu'on a rejoint la rue. Juste Ă ce moment-lĂ , il y a une Camaro qui a dĂ©marrĂ© en trombe, alors que ce coin est complĂštement dĂ©sert. Je me demande bien si on ne sâest pas faits mater.
Mon chauffeur en chaleur mâa raccompagnĂ© Ă mon hĂŽtel. Il Ă©tait prĂšs de quatre heures du matin, et jâĂ©tais Ă cĂŽtĂ© de mes pompes, en short de cuir noir avec quelques coulĂ©es de foutre encore frais. Pour le veilleur de nuit, ma rĂ©putation ne fut plus Ă faire. Mon chauffeur a levĂ© son pouce avec un grand sourire, et il est parti en faisant couiner ses pneus. Jâai regardĂ© la Checker disparaĂźtre vers West Street.
Ce nâĂ©tait que le dĂ©but de mon sĂ©jour Ă New York, je nâen suis pas restĂ© lĂ ...
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