L'orgasme du devoir

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L'orgasme du devoir
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Lu ces jours-ci sur internet : un article sur un sujet bien touchy : le plaisir de la victime au cours d’un viol. Souvent dĂ©criĂ©, le viol apparaĂźt comme de l’ultra violence qui ne devrait engendrer aucun plaisir, sinon ce serait un acte consenti. Depuis des siĂšcles, on nous aura tout sorti : que tomber enceinte lors d’un viol n’est pas possible, que le viol tel quel n’existe pas (il ne serait pas “possible” sans le consentement des deux partis) et autres foutaises grotesques qui feraient se dresser les cheveux sur la tĂȘte de tout ĂȘtre un tant soit peu douĂ© d’intelligence et de compassion .
Pour autant, la lĂ©gislation, la mĂ©decine aussi, a Ă©voluĂ© (heureusement !) sur certains aspects, reconnaissant par exemple que oui, un viol peut entraĂźner une grossesse . Cependant, la question du plaisir ressenti par la victime Ă©tait restĂ©e taboue , et pour cause : du cĂŽtĂ© des victimes, quel paradoxe ! Du cĂŽtĂ© des autoritĂ©s, difficile de concevoir que l’un et l’autre puisse cohabiter. Et puis la science s’en est mĂȘlĂ©e. Et pour une fois elle a mis en exergue que le corps rĂ©pond sans que l’esprit ne le drive . Un constat dont on se doutait, mais que jusqu’ici personne n’avait eu l’idĂ©e de transposer sur le cas de l’agression sexuelle.
L’essence de ce qui est longuement explicitĂ© dans un article paru sur Popsci est trĂšs simple : le corps rĂ©agit contre les agressions extĂ©rieures sans demander Ă  la tĂȘte ce qu’elle en pense. Pire : quand la tĂȘte n’est pas, mais alors pas du tout d’accord, le corps la dĂ©branche , juste histoire de pouvoir faire son boulot de survie tranquillement. C’est ce qui se passe avec les montĂ©es d’adrĂ©naline, la fiĂšvre, etc. Le corps de dĂ©fend et avant tout il se dĂ©fend de l’ñme, sa pire ennemie quand il s’agit de rĂ©agir. Oui, parfois mieux vaut Ă©couter son corps que sa tĂȘte. CQFD.
L’acceptation de ce concept par la loi fait donc Ă©tat d’ une avancĂ©e majeure en ce qui concerne le viol (qu’il soit le fait d’un homme sur une femme, d’une femme sur un homme, d’un homme sur un homme, etc. Toutes les combinaisons sont possibles). C’est Ă©galement un soulagement pour les victimes – si tant est qu’on puisse se sentir soulagĂ©(e) aprĂšs un tel drame – dont certaines culpabilisaient encore un peu plus (non, parce que c’est bien connu : la victime d’un viol en est toujours responsable, le pauvre violeur, lui, n’a fait que succomber Ă  la provocation – sic !) en ayant expĂ©rimentĂ© l’orgasme. L’article citĂ© plus haut invoque d’ailleurs le tĂ©moignage d’une femme qui a expĂ©rimentĂ© son premier orgasme lors d’un viol collectif 
 Un comble pour cette malheureuse qui portera cette rĂ©alitĂ© toute sa vie : ce n’est pas dans son mariage qu’elle a connu le plaisir, mais avec des inconnus dont elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© ne pas croiser le chemin.
Alors que seuls 4 Ă  5% des victimes avouent avoir eu un orgasme durant le viol, les chiffres ne semblent pas reflĂ©ter la rĂ©alitĂ©. Puisque le corps a cette capacitĂ© Ă  rĂ©agir pour contrer l’attaque tant bien que mal, il serait logique de penser que ce type de rĂ©action est plus frĂ©quent qu’on ne le dit . Honte, culpabilitĂ©, peur du jugement sont autant de raisons qui pourraient pousser les victimes Ă  ne pas dire leur mal ĂȘtre. Et Ă  devoir vivre avec sans jamais l’évacuer
 Il fallait juste faire passer le message, parce que c’est important
 Parce que non, ça veut bien dire NON !
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Par Louise Col et Marine Le Breton / terrafemina.com
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Pour atteindre l'orgasme plus facilement, voici l'alignement coĂŻtal
Comment choisir son sextoy? Suivez le guide
La simulation du clitoris n'est pas Ă©vidente quand on pratique le missionnaire. Sur TikTok, une coach donne une technique imparable.
SEXE - L’orgasme n’est clairement pas indispensable pour passer du bon temps au lit. Cela dit, devoir constamment s’asseoir sur une fin en apothĂ©ose par manque d’investissement de la part de notre partenaire a de quoi en frustrer plus d’un·e. ParticuliĂšrement lorsque la seule position pratiquĂ©e - ou apprĂ©ciĂ©e par l’autre - est le missionnaire , et qu’elle ne nous apporte pas le plaisir escomptĂ© bien que clairement mĂ©ritĂ©.
À ce sujet, la coach Nell Walker interpelle sur TikTok : “Est-ce que vous vous attendez toujours à avoir un orgasme dans cette position? Ça ne va pas vraiment aider tant que ça en termes d’action sur le clitoris .”
L’erreur commune, explique-t-elle à BuzzFeed , lorsqu’on s’adonne Ă  cette parade, c’est de laisser le partenaire dotĂ© d’un pĂ©nis nous placer dans une position oĂč nos jambes sont repliĂ©es vers l’intĂ©rieur, serrĂ©es jusqu’à la poitrine, ou bien oĂč nos jambes sont positionnĂ©es sur le dessus des Ă©paules de leur partenaire, avec les hanches et les fesses surĂ©levĂ©es.
“Ne vous mĂ©prenez pas, ce sont des positions agrĂ©ables qui procurent du plaisir Ă  beaucoup, mais la probabilitĂ© d’atteindre l’apogĂ©e dans ces positions est trĂšs faible car le clitoris n’est pas sollicitĂ© comme il le devrait”, prĂ©cise-t-elle.
Sur le rĂ©seau social, elle dĂ©taille: “Essayez de faire levier avec vos pieds et vos jambes et mettez un oreiller sous vos fesses . Prenez vos jambes, posez-les, placez votre oreiller ici (sous vos fesses), et quand elles sont ici (sur vous), essayez de commencer Ă  vous balancer d’avant en arriĂšre pour que votre clitoris soit sollicitĂ©.”
Ensuite, placez la plante de vos pieds sur le lit ou le sol (quel que soit l’endroit oĂč vous ĂȘtes allongĂ©) et assurez-vous que vos genoux soient pliĂ©s. “Lorsque votre partenaire se trouve entre vos jambes et Ă  l’intĂ©rieur de vous, commencez Ă  faire un lĂ©ger mouvement de bascule de votre bassin. Soit d’avant en arriĂšre, soit d’un cĂŽtĂ© Ă  l’autre, cela dĂ©pend de ce que votre corps ressent le plus. Rapprochez votre partenaire si votre clito ne le touche pas, puis, ensemble, crĂ©ez un rythme que vous pourrez apprĂ©cier tous les deux.”
À voir Ă©galement sur Le HuffPost: Pour le Sidaction, ces scĂšnes de sexe de films ont Ă©tĂ© modifiĂ©es et ça change tout
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septembre 2, 2007, 6:31
Filed under: Non, rien , Tu Vas Tous Mourir

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Une brĂšve radiophonique entendue ce matin m’informait que l’on fait dĂ©sormais des injections de Botox au niveau du point G pour amplifier l’orgasme fĂ©minin.
Alors que des milliers de femmes sont encore excisĂ©es de nos jours, que des millions de femmes n’ont jamais connu et ne connaĂźtront jamais l’orgasme, que le plaisir fĂ©minin n’est pas mĂȘme considĂ©rĂ© comme important par la majoritĂ© des ĂȘtres humains dans le monde, certaines vont se faire injecter du Botox pour jouir plus fort.
En soi, ceci pourrait se dĂ©fendre : aprĂšs tout, on peut comprendre qu’une telle sensation, que dis-je, phĂ©nomĂ©nale expĂ©rience, procure le dĂ©sir de l’amplifier encore. La gourmandise est rarement raisonnable.
Le petit souci, c’est que cette « avancĂ©e scientifique » (ou « opĂ©ration esthĂ©tique » ?) qui pourrait sembler anodine, simplement faire sourire, n’est pas si inconsĂ©quente qu’il n’y paraĂźt

Je repense aux mots entendus rĂ©cemment lors d’une ThĂ©ma d’Arte sur « Mahomet et les femmes » : j’y apprenais alors que Mahomet avait Ă©tabli dans le Coran que la jouissance fĂ©minine Ă©tait un droit.
Nul besoin de revenir en dĂ©tails sur la RĂ©volution Sexuelle de nos annĂ©es 60-70, ni sur l’art du Kama-Sutra, on sait bien qu’il a toujours Ă©tĂ© des rĂ©gions et des moments du monde oĂč l’on a Ă©rigĂ© la jouissance sexuelle au rang d’art accessible Ă  tout un chacun.
LĂ  oĂč l’on a souvent prĂ©sentĂ© la sexualitĂ©, sous quelque forme respectueuse d’autrui qu’elle s’exprimĂąt, comme un droit, l’on prĂ©sente de plus en plus, et la vogue du porno-chic y est pour quelque chose, l’orgasme comme un devoir. Et c’est lĂ  que le vĂźt blesse.
Prendre du Viagra pour lutter contre l’impuissance est une chose, en prendre pour dĂ©multiplier son plaisir pourtant naturellement prĂ©sent en est une autre.
Se faire injecter du Botox au niveau du point G (et pourquoi pas au niveau du clitoris, ce qui arrivera sans doute) pour requinquer un organe dĂ©faillant serait une chose, mais l’on n’y a pensĂ© que pour dĂ©multiplier un orgasme prĂ©-sĂ©ant.
A doper notre sexualitĂ© comme d’autres se dopent pour des pseudo-exploits sportifs, non seulement on encourage davantage notre tendance Ă  l’insatisfaction permanente, mais en plus on tend Ă  se dĂ©tacher de notre corps, croyant paradoxalement ce-faisant s’en rapprocher.
L’ĂȘtre humain devient une machine qui actionne ses propres boutons dans de dĂ©jĂ  nombreux domaines, agir de mĂȘme dans la plus animale de nos parts, la sexualitĂ©, c’est renier une fois de trop ce qui dĂ©finit notre condition : l’alĂ©atoire.
Notre prétention nous perdra.
ils tournent encore juin 9, 2007 Dans "Non, rien"
rien ne se perd juin 17, 2007 Dans "Non, rien"
dixit #40 juillet 15, 2007 Dans "Dixit"
J’ai pourtant vu (aussi dans un ThĂ©ma sur Arte) que le point G n’était pas dĂ©fini systĂ©matiquement, il faudrait qu’on m’explique comment est-ce possible

Moi je n’appelle pas ça de la prĂ©tention, mais de l’orgueil !
Je suis d’accord avec le fond de ta pensĂ©e, mais comme Berlin Belleville, je pensais moi aussi que le point G n’avait rien de scientifiquement dĂ©fini y compris au niveau purement anatomique.
comment se fesse que l’orgasme augmente avec des injections d’un truc qui paralyse?
Le culte de la performance a envahi la sexualitĂ©??! Mouais, je ne vois rien lĂ  d’étonnant, dans la mesure oĂč la course est lancĂ©e depuis longtemps dans tous les autres domaines, y compris ceux liĂ©s Ă  la sexualitĂ©: ĂȘtre la plus mince, avoir la plus belle poitrine, avoir le plus gros pĂ©nis, ĂȘtre un bon amant
 Logique, dĂšs lors, que l’on finisse par se tourner vers la mĂ©decine pour combler une attente (et pas forcĂ©ment un devoir) que l’on sait ne jamais pouvoir trouver systĂ©matiquement de maniĂšre naturelle. Comme on l’a fait pour la poitrine, le surplus de graisse, ou mĂȘme le sexe masculin

J’ignore si l’on peut parler de « dĂ©tachement » de notre corps, mais ce qui est triste, avant tout, c’est de se dire que l’orgasme perd avec sa raretĂ© ce qui fait l’essentiel de son charme: au lieu d’ĂȘtre le rĂ©sultat d’une alchimie particuliĂšre entre le bon coup et l’osmose passionnelle des amants, il devient une sorte d’issue automatique du rapport. AgrĂ©able probablement, mais tristement automatique quand mĂȘme.
depuis l’ass bleaching, j’m’attend à tout
« dans la plus animale de nos parts »
Relent de christianisme, lĂ .
Rien d’animal – vous vouliez dire « organique » ? Car les animaux seulement se reproduisent alors que les humains ont des relations Ă©rotiques – je vous invite Ă  lire Georges Bataille.
il n’y a aucun relent de christianisme dans le propos de l’agnostique que je suis
 les animaux aussi -pour certaines espĂšces du moins- ont des relations Ă©rotiques, ce n’est pas le ‘propre’ de l’homme : sinon, l’homosexualitĂ© n’aurait Ă©tĂ© constatĂ©e chez aucune espĂšce animale, et les relations sociales (chez certains primates notamment) ne seraient pas rĂ©gies par la sexualité  je vous invite Ă  mon tour Ă  lire « les origines animales de la culture », de dominique lestel
Parce que l’érotisme se confond avec l’homosexualitĂ© ? En plus parler d’HOMO sexualitĂ© pour dĂ©signer des relations entre des animaux de mĂȘme sexe
 Merci pour le conseil de lecture. Je veux bien, mais vous avez Ă©crit « la plus animale de nos parts », or les relations Ă©rotiques humaines ne sont pas animales

j’ai horreur qu’on dĂ©forme mes propos, je vais donc tenter de les clarifier pour en interdire toute rĂ©-itĂ©ration. je ne confonds pas Ă©rotisme et homosexualitĂ©, quoiqu’ils se confondent dans la pratique fort heureusement : je dĂ©montrais ainsi que le sexe pour le sexe existait chez les animaux, et que la finalitĂ© de leur sexualitĂ© n’est pas uniquement reproductrice, CQFD. N’oubliez pas que le prĂ©fixe homo- (comme dans homonymie) veut dire « mĂȘme, semblable, pareil » en grec et que votre remarque n’a donc pas lieu d’ĂȘtre.
Et les relations Ă©rotiques ne sont pas rĂ©servĂ©es aux seuls humains
 Au final, lĂ  oĂč vous accusiez des supposĂ©s relents de christianisme, vous n’ĂȘtes pas loin d’en exhaler de bien plus empiristes.
Vous avez dĂ©montrĂ© ? DĂ©montrĂ© ? Vous ĂȘtes bien certaine ? Quant Ă  « je ne confonds pas Ă©rotisme et homosexualitĂ©, quoiqu’ils se confondent dans la pratique fort heureusement », « je ne confonds pas » « puisqu’ils se confondent »  ?
Pour ma part, j’ai traitĂ© de tous ces sujets de maniĂšre plus dĂ©veloppĂ©e dans plusieurs notes inscrites dans la rubrique « Love religion » sur mon blog (colonne de gauche). Cela permettrait de continuer Ă©ventuellement cette discussion sur des bases plus prĂ©cises

Hehe I’m actually the first comment to your amazing writing?!?
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