Lola une femme ravissante qui se titille

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Lola une femme ravissante qui se titille
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eudoxede a posté le 01 novembre 2017 à 18h01
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Jean888 a posté le 01 novembre 2017 à 15h40
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Jean888 a posté le 01 novembre 2017 à 15h39
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rkk555657 a posté le 01 novembre 2017 à 13h54
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pierrearmoiry a posté le 01 novembre 2017 à 13h03
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 Nous publions cet entretien dans le cadre de la semaine "Tous féministes" de Bibli O bs
Vous considérez-vous comme une romanciÚre féministe?
Lola Lafon. J'ai fait une tournĂ©e aux Etats-Unis pour la promotion de «La Petite communiste qui ne souriait jamais» (son prĂ©cĂ©dent roman paru en 2014, ndlr) . LĂ -bas, mon livre Ă©tait prĂ©sentĂ© comme fĂ©ministe. Ce n'Ă©tait mĂȘme pas une question. En France, on continue Ă  me demander si ça m'embĂȘte qu'on le qualifie de fĂ©ministe. Ce mot fait encore peur ici. 
Evidemment, tout dĂ©pend de la façon dont on dĂ©finit le fĂ©minisme, mais si l'on part de la dĂ©finition la plus simple, Ă  savoir que le fĂ©minisme est un humanisme, cela paraĂźt fou que ce mot puisse provoquer de telles rĂ©actions. Il s'agit tout de mĂȘme de la seule rĂ©volution Ă  n'avoir fait aucun mort.
Pour moi, affirmer qu’on n’est pas fĂ©ministe devrait ĂȘtre lestĂ© du mĂȘme poids qu'affirmer qu’on n’est pas anti-raciste. C’est pareil.
Qu’est-ce qui, selon vous, peut expliquer cette peur?
DĂšs qu’une idĂ©e vient titiller l’ordre, l’ordre se protĂšge. C’est normal, c’est de bonne guerre. Mais Ă©trangement, j’ai l’impression que les rĂ©seaux sociaux font Ă©voluer les choses dans le bon sens, notamment en ce qui concerne la libĂ©ration de la parole. A mon Ă©poque, si vous subissiez un viol ou des violences, vous n’aviez pas moyen de savoir que d’autres vivaient la mĂȘme chose. Le sentiment de solitude et d’enfermement Ă©tait beaucoup plus grand. Maintenant, le fait de pouvoir lire un blog et de se dire «elle aussi», ça change tout.
D'aprÚs vous, c'est quoi un «roman féministe»?
C’est compliquĂ©. Je ne me dis jamais en Ă©crivant «tiens, je vais encore Ă©crire un roman fĂ©ministe». J’aime la littĂ©rature, j’aime la forme, j’aime travailler la langue. A priori, je m’éloigne Ă  tout prix de ce qui pourrait ressembler Ă  un roman Ă  message ou Ă  un roman didactique. Mais Ă©tant donnĂ© que j'Ă©cris de ma place et que ma place est celle d’une femme qui a compris, comme la majoritĂ© d'entre nous je pense, que je serais obligĂ©e d'ĂȘtre fĂ©ministe, je pense que mes fictions sont traversĂ©es par cette conscience.
Ensuite, comme tout le monde, j’écris ce que j’aimerais lire. C’est pour moi trĂšs important de continuer un travail que j’ai pu lire chez d’autres. Je pense Ă  Russell Banks, par exemple. L'hĂ©roĂŻne «American Darling» est un des personnages de femme les plus intĂ©ressants, forts et ambigus que j'ai pu lire et j’ai envie de creuser cette veine-lĂ , je n’ai pas envie de nourrir une forme de figure stĂ©rĂ©otypĂ©e.
J'aime travailler sur le corps des personnages féminins par exemple. Dans «Mercy Mary Patty» (1), la professeure américaine Gene Neveva est trÚs musclée. J'aime voir des corps de femmes réels, de vrais corps, et c'est ceux que j'ai envie de représenter quand j'écris. 
Il est Ă©galement important pour moi d'investir des endroits a priori inconfortables pour les femmes. Je me sens une obligation d'investir des espaces oĂč on ne m’attend pas. En tant que femme, j'ai l'impression d'une sorte d’assignation Ă  Ă©crire un roman qui serait du ressort de l’intime, du ressenti ou qui parlerait de ma sexualitĂ©. C'est vraiment ce qu’on attend. Or je n’ai pas envie de me cantonner aux frontiĂšres de mon corps. Je suis toujours contente quand je vois des auteurs Ă©largir l’espace, mĂȘme gĂ©ographique. Je pense Ă  Maylis de Kerangal par exemple. 
Vous vous dites Ă©crivain ou Ă©crivaine?
Je dĂ©bats avec moi-mĂȘme sur ce point. Je me rends compte que je dis Ă©crivain. Mais en fait, Ă©crivaine ça me va. Autrice, aussi. Contrairement Ă  beaucoup de gens, je trouve ce mot assez joli.
Je me rends compte Ă  quel point la place de l'Ă©crivain est beaucoup plus compliquĂ©e Ă  investir pour une femme que pour un homme. En tout cas, pour moi. J’ai l’impression d’ĂȘtre dans une forme d’imposture mĂȘme aprĂšs cinq romans. C’est une place d’autoritĂ© intellectuelle que je ne me sens pas autorisĂ©e Ă  avoir. Dans les endroits oĂč l'on m'invite pour parler, dans les rencontres ou les colloques Ă  l’étranger, je trouve parfois difficile de me me trouver dans la position de celle qui dit «je sais». 
Et je pense qu'il faut que j'entretienne ce questionnement. Il faut rĂ©habiliter le doute et l’hĂ©sitation, pouvoir dire «je ne suis pas sĂ»re» sans que ce soit un aveu de faiblesse. 
Pour revenir aux romans fĂ©ministes, j’ai vraiment du mal avec les livres qui dirigent la lecture. Mais un roman qui dĂ©crit une relation avec tous les clichĂ©s de genre, des personnages stĂ©rĂ©otypĂ©s, une dĂ©valorisation du corps fĂ©minin, est aussi un roman engagĂ© dans l’autre sens. C’est un engagement Ă  perpĂ©tuer une certaine vision. En ce sens, tous les romans sont engagĂ©s.
Avec le succÚs des livres de Chimamanda Ngozi Adichie ou de Margaret Atwood, on assiste à l'émergence d'un féminisme éditorial triomphant. Le mot «féministe» ne risque-t-il pas de devenir un simple argument marketing, une simple mode?
A partir du moment oĂč BeyoncĂ© l’affiche derriĂšre elle dans ses concerts, c’est forcĂ©ment dans l’air du temps. Mais ça dĂ©pend encore une fois de quel fĂ©minisme on parle. A l'origine, le fĂ©minisme n’entend pas reproduire la mĂȘme sociĂ©tĂ© simplement avec les femmes Ă  la place des hommes; il doit profondĂ©ment modifier la sociĂ©tĂ©. La paritĂ©, ce n'est pas d’avoir Marine Le Pen au gouvernement.
Ensuite, le fait que le fĂ©minisme soit dans l’air du temps, c'est Ă  la fois rĂ©jouissant et dangereux, parce qu’il ne faut pas vider le mot de sa substance. Que ça devienne un terme valorisant pour les femmes, tant mieux, mais concrĂštement, je ne suis pas sĂ»re qu’en France les choses aillent si bien. Les femmes continuent Ă  mourir des violences. Si le fĂ©minisme actuel est seulement une tendance, ça veut dire que cette mode peut passer. Mais ça ne doit pas passer.
Avez-vous le sentiment que le regard sur les romanciÚres a changé?
J'ai l'impression que la perception des romanciĂšres a Ă©voluĂ©, bien que les Ă©crivaines soient encore trop souvent reprĂ©sentĂ©es comme un groupe indiffĂ©renciĂ©. On me demande souvent de faire des photos avec d’autres femmes Ă©crivains, jamais avec des hommes. DĂ©jĂ , cela nous dĂ©signe comme une catĂ©gorie. On n’est pas dans littĂ©rature. Le fait d’ĂȘtre une femme signale ce qu’on Ă©crit et ça, ça m’embarrasse.
Quand «La Petite communiste qui ne souriait jamais» est sorti, un journaliste m’avait dit: «C’est impressionnant, cette construction. Pour une femme Ă©crivain, vous Ă©crivez de maniĂšre trĂšs virile.» J’ai compris que c’était un compliment dans sa bouche. En gros j’arrivais Ă  manier des choses qui n’étaient pas de l’ordre du sensible.
Quand on parle littĂ©rature fĂ©ministe, on pense forcĂ©ment Ă  une certaine littĂ©rature des annĂ©es 1970, radicale, voire expĂ©rimentale
 Dans «Mercy Mary Patty», vous faites preuve d’une recherche formelle qui peut ĂȘtre dĂ©concertante. Est-ce aussi pour affirmer une forme de radicalitĂ©?
Non, je ne la recherche pas du tout. Je pense que la forme est plastique, comme une musique. Pour «Mercy Mary Patty», je ne voyais pas comment parler d’un cas comme celui de Patricia Hearst, une femme avec tellement de facettes, en l’aplatissant. Il fallait une forme polyphonique oĂč aucune voix ne prendrait le dessus.
Les romans des annĂ©es 1970 qui m’ont touchĂ©e ne sont pas ceux de Monique Wittig ou de Luce Irigaray. Mais je me rappelle du livre de Marilyn French, «Toilettes pour femmes» ( histoire de la libĂ©ration d'une femme au foyer, parue en 1977 ,ndlr ), qui m’avait sidĂ©rĂ©e.
Pour moi, le féminisme passe par des romans de cheminement. Mes livres ne sont que des histoires de femmes qui quittent les rails, sortent des assignations. Il y a aussi dans mes livres le thÚme de la transmission entre les femmes. C'est un sujet trÚs important.
Je suis Ă©galement une grande admiratrice de Chantal Thomas et d’Annie Ernaux. VoilĂ  des Ɠuvres littĂ©raires et fĂ©ministes. C’est la façon dont ces auteures choisissent d’écrire qui est fĂ©ministe. C’est ça qui est important. Ce n'est pas seulement ce que vous dites, sinon ça devient un manifeste; c’est la façon dont vous choisissez de le dire, le risque que vous prenez dans la forme
 
On a le sentiment que le roman a aujourd'hui pris le relais des essais pour la diffusion des idées féministes. Qu'en pensez-vous?
J’ai beaucoup frĂ©quentĂ© les milieux politiques et je m'y sentais complĂštement dĂ©calĂ©e car je ne croyais qu’à la fiction. Le langage du tract est trop pauvre. Il n’y a guĂšre que les situationnistes et les post-situationnistes qui ont su en faire un medium intĂ©ressant. Si la politique n’avance pas, c’est qu’elle utilise toujours la mĂȘme langue. Je crois en revanche Ă©normĂ©ment au pouvoir Ă©mancipateur de la fiction, aux histoires, aux films, aux sĂ©ries, Ă  cet espace d’imaginaire pour changer les choses.
Il y a des livres qui ont changĂ© ma vie. «L’HĂŽtel du New Hampshire» de John Irving, pour n'en citer qu'un. Ce roman raconte une histoire trĂšs compliquĂ©e dans laquelle une jeune femme est victime d’un viol et croit qu’elle l'a provoquĂ©. A mes yeux, Irving est une auteur profondĂ©ment fĂ©ministe. J’ai moi-mĂȘme Ă©tĂ© victime d’un viol et la lecture de «L’HĂŽtel du New Hampshire» m’a dĂ©livrĂ©e. Le pouvoir d’un personnage est mille fois plus fort que les mots d'un essai.
Je suis une grande lectrice d’essais mais j’aime le roman, j’aime le fait qu’il puisse ĂȘtre imprĂ©visible. A l'image du fĂ©minisme. ThĂ©oriquement, le fĂ©minisme ne peut pas se laisser enfermer, c’est un concept rĂ©volutionnaire qui ne doit pas devenir une marque pour H&M. Le fĂ©minisme devrait vous prendre un peu par surprise. Mais s'il Ă©tablit une nouvelle norme, c’est inquiĂ©tant. Voir le fĂ©minisme subverti par le capitalisme, ça me peine un peu.
Certain.e.s féministes se réjouissent au contraire, estimant que cela permet de populariser le combat...
Le fait que le mot s'inscrive sur un T.shirt, c’est trĂšs bien, qu’il soit arborĂ© fiĂšrement, tant mieux. Mais il faut savoir ce qu’on met derriĂšre. Pour moi, dans fĂ©minisme, le plus important, c’est la solidaritĂ© entre femmes, il y a vraiment quelque chose de l’ordre de la bienveillance, d’une certaine entraide. Ça se construit dans la pratique, pas seulement sur un T.shirt.
En revanche, ce qui me rĂ©jouit, ce sont les sĂ©ries. LĂ , il y a un vrai progrĂšs dans la reprĂ©sentation des personnages fĂ©minins, avec des corps diffĂ©rents, des personnages qui ne sont pas dans une posture de victime: «Orange is the new black», «La servante Ă©carlate» ou mĂȘme une sĂ©rie trĂšs grand public comme «The bold type», qui aborde la question du viol de maniĂšre quasi pĂ©dagogique.
Pour la romanciÚre américaine Roxane Gay, un roman féministe doit prendre en compte le fait que « les femmes possÚdent d'autres marqueurs d'identité comme l'appartenance ethnique, la classe... » Vous retrouvez-vous dans cette vision intersectionnelle?
Je suis complĂštement d’accord avec cette idĂ©e. On pourrait dire qu'un roman fĂ©ministe est un livre dans lequel les personnages font un pas de cĂŽtĂ© par rapport au centre. Ne pas ĂȘtre au centre d'une sociĂ©tĂ©, d'une narration, c'est un peu ce que vivent toutes les minoritĂ©s. De quelle maniĂšre voit-on les choses quand on est dans cette position-lĂ , un peu en biais, voilĂ  ce qui m'intĂ©resse.
C’est aussi une bonne dĂ©finition de la littĂ©rature.
Propos recueillis par Elisabeth Philippe
(1) Son dernier livre paru en août chez Actes Sud, 240 p., 19,80 euros.
"Evidemment, tout dépend de la façon dont on définit le féminisme, mais si l'on part de la définition la plus simple, à savoir que le féminisme est un humanisme, cela paraßt fou que ce mot puisse provoquer de telles réactions."

D'accord. Mais peut-ĂȘtre justement parce que les figures les plus reprĂ©sentatives du fĂ©minisme dans les mĂ©dias vont beaucoup plus loin que de tenir une position fĂ©ministe humaniste. Elles avancent une idĂ©ologie, le constructivisme social, qui me parait trĂšs critiquable. C'est pour ça que certaines personnes, dont je fais parti, prennent bien soin de distinguer ce qui relĂšve du fĂ©minisme d'Ă©quitĂ©, qui est une position humaniste classique, sur laquelle beaucoup de personnes peuvent se rejoindre, et un fĂ©minisme du genre, qui est donc un avatar du constructivisme social, qui prend grosso modo l'esprit humain pour une page blanche sur laquelle s'inscrivent tous les dĂ©terminismes socio-culturels.

"Pour moi, affirmer qu’on n’est pas fĂ©ministe devrait ĂȘtre lestĂ© du mĂȘme poids qu'affirmer qu’on n’est pas anti-raciste. "
Mais là aussi, on peut faire la distinction entre un anti-racisme classique, et "l'anti-racisme" des associations, qui utilise des méthodes qui sont trÚs critiquables. On peut d'ailleurs se poser la question de savoir si, en confisquant des causes justes, les féministes du genre et les anti-racistes des associations ne leur font pas plus de mal que de bien.
ET pourquoi pas aut.eur.rice c est beaucoup moins discriminant ......warf......
La langue française mérite un minimum de respect de la part de celles et ceux qui se prétendent écrivains.
Ni AuteurE ni Autrice.

La langue française est tous les jours un peu plus en danger de mort.
Autrice c'est nettement mieux que auteure mais ça fait un peu penser à autiste

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