Lola 18ans Étudiante En Design
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Lola 18ans Étudiante En Design
Jeune étudiante en Communication visuelle Plurimédia donne scéance de dessin chez elle
Cherbourg-Octeville
chez elle
chez vous
webcam
Contenus illegaux ou inconvenants Dupliqué Mauvaise categorie Texte imperceptible Autre
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Bonjour, je suis étudiante et je donne des scéances de 2h maximum pour personne amateur cherchant à découvrir l'univers du dessin (manga, bande dessinée, ...). Pour 6 personnes maximum pour le moment.
Le cours se passerait chez moi, je possède une grande maison avec une terasse. Je peux prévoir des cours différents tel ou tel jour pour ceux qui préfèrent une spécialité à l'autre.
J'aimerais faire des cours à plusieurs, où chacun pourrait progresser à son rythme et dans une bonne ambiance. On pourrait parfois discuter de l'art, d'expériences et d'artistes en tout genre.
Je donne des cours pour un job d'été et aussi pour connaitre le rôle d'un professeur face à des élèves. (je souhaite faire des études dans le métier d'illustrateur ou dans le cinéma d'animation). Je suis au lycée, en Communication visuelle et j'ai 6 ans de Beaux arts derrière moi.
18€/h soit 3€ par personne. Le prix peut baisser si il y a moins de 6 personnes, bien sûr.
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quel est le point commun entre toutes ces personnes ?
elles peuvent toutes créer des jeux vidéo.
Il n'y a rien de bien sorcier derrière la création vidéoludique.
c'est de se détacher des idées reçues qu'on peut avoir sur ce milieu.
Après, je comprends vraiment qu'on puisse trouver ça inaccessible.
Moi la première, j'ai très longtemps cru que ce n'était pas pour moi.
je viens d'une famille qui joue aux jeux vidéo.
Mon père et ma mère sont des joueurs,
ce qui fait que je joue depuis aussi loin que je me souvienne.
Le jeu vidéo a toujours été le média sur lequel je passais le plus de temps.
et c'est devenu pour moi une vraie passion.
Et pourtant malgré cette passion dévorante,
je n'imaginais qu'il était possible pour moi de créer des jeux vidéo un jour.
Dans les médias mainstream et la pop culture,
on baigne dans des représentations très cliché des développeurs de jeux.
j'étais persuadée que c'était une vocation réservée à des génies,
à des cracks de l'informatique nés avec le don de la programmation.
que c'était quelque chose de réservé aux garçons.
Je n'avais pas réellement de modèle auquel m'identifier,
et je pense que vous l'aurez remarqué sur mon diaporama de tout à l'heure,
mes idoles quand j'étais plus jeune,
Ce qui fait qu'avec tous ces a priori,
il était quasiment impossible pour mon cerveau de faire la connexion
entre moi et le fait de pouvoir créer des jeux vidéo.
jusqu'à cette merveilleuse période de la vie
de savoir, là tout de suite, maintenant,
quel métier ils voudront faire pour le restant de leurs jours.
Je ne sais pas vous, mais cette question me stressait pas mal à l'époque.
J'étais vraiment convaincue que tout allait se jouer à cet instant
pour déterminer le reste de ma vie.
En plus, j'avais la chance d'avoir des parents
qui m'encourageaient à être exigeante pour mon futur.
Ils tenaient à ce que je fasse un métier dans lequel j'allais pouvoir m'épanouir.
quelle était la chose qui me motivait vraiment dans la vie ?
Qu'est-ce que j'accepterais de faire tous les jours,
en vous disant que c'est le jeu vidéo qui est revenu à chaque fois.
Pour autant, je n'ai jamais osé en parler à ma conseillère d'orientation.
J'avais peur qu'elle me dise que ce n'était pas un vrai métier.
j'ai refoulé cette idée jusqu'au dernier moment,
je suis tombée sur le site Internet d'une école de jeux vidéo.
j'ai découvert quelque chose d'incroyable.
Il a vraiment fallu que je constate l'existence de cette école
pour intégrer que savoir faire des jeux vidéo, c'était un métier.
Et que comme tout métier, ça s'apprenait.
Alors une fois cette première barrière mentale franchie,
Quelles étaient les différentes filières de ces métiers,
je me suis dirigée vers le game design.
En entamant ma première année d'études supérieures,
Je pense que vous l'avez tous et toutes déjà expérimenté,
peut-être est-ce le cas en ce moment, mais j'ai l'impression qu'on n'y échappe pas.
J'ai eu un gros syndrome de l'imposteur.
j'ai eu un gros complexe d'infériorité vis-à-vis de mes camarades de classe.
Quand je suis arrivée, j'ai vu qu'ils avaient tous
un bien plus gros bagage technique que moi.
Que ce soit leurs lectures en game design, leur culture vidéoludique
ou leurs connaissances des moteurs de jeu.
J'avais l'impression que mes connaissances à moi n'étaient pas suffisantes
et que je ne pourrai jamais rien faire d'intéressant avec.
heureusement est arrivé mon premier stage dans un studio de jeux,
où j'ai pu pour la 1e fois mettre la main à la pâte.
Et ce jour-là, cette deuxième barrière est tombée,
puisque j'ai pu me rendre compte par moi-même
qu'il n'était pas nécessaire d'être expert pour bidouiller et créer des trucs cools.
Comme dit le dicton, c'est en faisant qu'on devient...
Quand j'ai compris ça, j'ai pu continuer mes études plus sereinement
et avec beaucoup plus de confiance en moi.
Et une fois mon diplôme en poche et ma détermination à son maximum,
eh bien, j'ai pu trouver mon premier job en game design dans un studio à Paris.
Et là, j'étais prête à mettre en application tout ce que j'avais appris
et je me réjouissais à l'idée de pouvoir travailler dans un espace
dans lequel j'aurais enfin les moyens de mes ambitions.
Car travailler dans un studio, pour moi, ça voulait dire
travailler avec des gens de tous les domaines d'expertise,
et sur des périodes de développement plus longues
pour mener à bien des projets plus ambitieux.
se détacher de la frustrante débrouille étudiante.
Mais là-bas, j'ai quand même rencontré une troisième et dernière barrière.
quand je me suis rendu compte qu'avec les moyens dont on disposait,
on produisait des jeux qui ne me faisaient rien ressentir du tout.
entre ce que je m'attendais à faire
et la réalité de mon métier dans l'industrie.
Et il faut savoir qu'à cette période de ma vie,
je commençais de plus en plus à ressentir le besoin de m'exprimer,
Et pour moi, le jeu vidéo était parfait pour ça.
C'était ça qui m'avait donné envie de faire ce métier.
Et c'était ça qui alimentait ma passion depuis le début.
était en totale opposition avec l'esprit du studio dans lequel j'étais.
Peut-être y a-t-il ici des gens de mon âge qui se reconnaîtront dans ce témoignage -
mais j'avais l'impression d'être le cliché parfait de la fameuse génération Y.
Que ce soit le management, la direction artistique
ou la représentation des personnages.
Moi qui lutte activement pour une plus grande inclusivité dans le jeu vidéo,
d'être obligée de perpétuer des représentations datées et sexistes
avec lesquelles j'étais en profond désaccord.
ça a été une période assez difficile,
où j'ai dû remettre en question tout ce parcours d'avenir
Ce que je voulais faire dans la vie, c'était des jeux, certes,
Alors j'étais là, dans cet entre-deux,
avec d'un côté, cette envie de partir,
et de l'autre, cette peur de quitter le seul milieu professionnel
dans lequel finalement j'avais la possibilité de m'épanouir.
Et c'est resté comme ça un long moment,
jusqu'à ce que je joue au jeu qui a changé ma vie.
Le jeu qui m'a fait tout remettre en question.
il a eu un certain succès sur la scène indépendante,
je ne serais peut-être même pas devant vous ce soir.
Peut-être vous dites-vous : « Elle en fait un peu beaucoup.
Pourquoi ce jeu est si important pour elle ? »
Déjà parce que je le trouve excellent,
je le trouve vraiment intelligent et émouvant dans sa mécanique,
mais c'est surtout parce qu'il a été capable de me faire ressentir des choses
qu'aucune grosse production n'a été capable de me faire ressentir jusque-là.
il m'a transmis des messages d'amour,
de tolérance, de remise en question,
Il faut savoir que ce jeu a été fait quasi entièrement par Toby Fox.
Et avec un moteur de jeu très accessible,
que tout le monde pourrait utiliser.
eh bien, ça m'a encore retourné le cerveau une deuxième fois !
Alors, j'ai décidé de suivre la même voie.
j'ai décidé de quitter le studio dans lequel j'étais en refusant un CDI
Imaginez la tête de mes parents quand je leur ai dit.
Mais ça ne m'a pas fait plus peur que ça, et sans structure, je me suis lancée
dans la grande aventure du développement indépendant avec mon jeu,
J'allais enfin pouvoir utiliser ce média
pour transmettre des messages avec lesquels j'étais en accord.
Et croyez-moi, je me suis fait plaisir.
J'ai fait un casting aussi inclusif et diversifié que je le voulais,
j'ai pu aborder des sujets anti-militaristes,
ce qui aurait été compliqué dans un studio.
j'ai rencontré la liberté créative totale.
Et il faut savoir qu'en parallèle de ça, à la même époque,
avait lieu le lancement de l'association « Les Internettes »,
qui incitait les femmes à venir faire des trucs sur YouTube
et à ne pas avoir peur de sortir des clichés genrés de la plateforme.
je me suis dit que ça serait cool de garder une trace vidéo de mon projet,
que je pourrais partager à mes proches
pour qu'ils puissent voir où j'en étais.
C'est donc là qu'est née ma chaîne YouTube :
où je m'efforçais vraiment d'être la plus accessible et la plus pédagogique possible
pour que tout le monde puisse comprendre ce que je faisais.
et je vois bien qu'au fur et à mesure,
je ne suis plus suivie uniquement par mes proches,
mais aussi par des curieux et curieuses intéressés par le développement de jeux.
ce que je suis venue vous raconter ici ce soir,
c'est ce que je cherche à transmettre à travers mes vidéos.
des tas de moyens de faire des jeux vidéo qui ne sont pas coûteux
ou vraiment qui demandent beaucoup d'expertise.
des moteurs gratuits et accessibles comme
Game maker, Unity, RPG maker, Twine, Construct.
Et on vit aussi une époque formidable parce que je n'oublie pas l'existence
qui sont des événements dans lesquels des professionnels et des amateurs
se rassemblent pour créer un jeu vidéo en un week-end.
Finalement, il suffit d'en avoir l'envie
et bien entendu un peu de temps pour pouvoir s'amuser et créer des choses.
Et je me réjouis de voir que j'en ai motivé plus d'un et plus d'une
Je vais vous montrer des images de jeux qu'ils m'ont envoyés.
Ils sont tous plus cools et originaux les uns que les autres.
J'ai même reçu des témoignages de parents, d'oncles et tantes
qui m'ont dit que leur fille et nièce regardaient ce que je faisais
et que ça avait leur avait donné envie de créer.
Et quand j'ai réalisé que j'avais potentiellement un impact
sur ces jeunes filles pensant comme moi à l'époque
que faire des jeux n'était pas pour elles,
qu'il faut que je continue ce que je fais,
mais aussi qu'il faut que je continue de transmettre ce message autour de moi.
Qui d'ailleurs s'applique à plein de projets artistiques.
et rappelez-vous de ces trois choses :
pour bidouiller, créer et faire des trucs cools,
il n'y a pas besoin de gros moyens techniques pour faire de beaux projets,
tout le monde peut créer des jeux vidéo.
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SBV
SRT
SSA
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VTT
Revision 5
Edited
Claire Ghyselen
12. Mai 2020, 03:24
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Fidèle adepte des jeux vidéo, Lola Guilldou n’aurait jamais imaginé un jour pouvoir faire de ce monde virtuel son métier. Lola se lance dans une école de jeux vidéo dès son plus jeune âge. Au cours de ses expériences, elle réalise alors l’existence d’une multitude de moteurs de jeux gratuits, accessibles au plus grand nombre, et indirectement, du champ des possibles de l’univers des jeux vidéos. Déçue par des studios qui lui demandaient de perpétuer des représentations datées contre son gré, Lola éprouve un intense besoin de s’exprimer. Voyant se multiplier les développeurs indépendants et la production d’œuvres fantastiques, Lola comprend que sa vision des jeux vidéos est peut être la bonne... C’est en écoutant ses envies et en suivant ses valeurs que Lola crée finalement sa chaine YouTube « La Développeuse Du Dimanche”, afin de montrer au plus grand nombre, comment, même avec très peu de moyens, le plus petit des jeux peut faire passer le plus grand des messages. Fidèle adepte des jeux vidéo,Lola Guilldou n’aurait jamais imaginé un jour pouvoir faire de ce monde virtuel son métier.
Cette présentation a été donnée lors d'un événement TEDx local utilisant le format des conférences TED mais organisé indépendamment. En savoir plus : http://ted.com/tedx
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