L'intello de la fac a beaucoup de chance

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Par Sarah Ichou Le 22/01/2019


Par Anissa Rami Le 02/09/2022


Par Hadrien Akanati-Urbanet Le 02/08/2022


Par Hadrien Akanati-Urbanet Le 11/05/2022

Parcoursup, la plateforme post-bac qui angoisse tout le monde, ouvre aujourd’hui. L’occasion pour certains Ă©tudiants de L1 de formuler leurs voeux de rĂ©orientation lorsqu’ils n’ont pas rĂ©ussi Ă  s’orienter au cours de l’annĂ©e. TĂ©moignages.
Janvier c’est le mois des voeux, de la galette des rois, de l’anniversaire de Kaaris et Claude GuĂ©ant, des soldes d’hiver mais aussi et surtout le dĂ©but d’un nouveau semestre universitaire. C’est peut ĂȘtre un dĂ©tail pour vous mais pour eux
 ça veut dire beaucoup (pardon). Cette pĂ©riode de l’annĂ©e marque donc un nouveau dĂ©part pour beaucoup d’étudiants. Outre ceux qui se servent des bonnes rĂ©solutions pour jurer ne plus manquer les amphis du lundi matin, il y a ceux qui profitent de cette rentrĂ©e pour changer d’orientation.
Au cours de la premiĂšre annĂ©e de licence, ils sont nombreux Ă  faire ce choix. En septembre les amphis sont pleins Ă  craquer, les listes d’attente aussi. Cette annĂ©e encore, ils Ă©taient plusieurs milliers sans affectation Ă  la sortie du bac.
— CliqueClique (@NilsMilka) May 22, 2018
Et pourtant, Ă  ce stade de l’annĂ©e, les survivants du premier semestre constatent une rĂ©duction des effectifs et l’arrivĂ©e de nouveaux camarades.
Qui sont ces Ă©tudiants rĂ©orientĂ©s en cours d’annĂ©e ? Pourquoi changer de filiĂšre dĂšs janvier ? Comment s’organisent les dĂ©marches ? Nous en avons discutĂ© avec InĂšs, Juliette et Nassim, tous trois concernĂ©s par ces changements d’orientation.
Leurs profils se ressemblent : ils dĂ©marrent l’annĂ©e universitaire motivĂ©s et se rendent finalement compte qu’ils veulent faire autre chose de leur vie.
18 ans : L1 19 ans : L1 20 ans : L1 21 ans : RĂ©orientation Et L1 22 ans : L1 On n'a pas le mĂȘme parcours mais on a La meme passion https://t.co/87kjsk6BH7
— El Ajournico đŸ”„ (@kherrafinho) January 11, 2018
Nassim a obtenu un bac STMG (sciences et technologies du management et de la gestion) Ă  Paris. DĂšs septembre, il dĂ©marre une licence d’informatique. Il lui suffit de quelques jours pour rĂ©aliser que les cours ne l’intĂ©ressent absolument pas. Nassim fait du football en club depuis l’ñge de 5 ans. PassionnĂ©, il a Ă©tabli un projet pro en adĂ©quation avec cette sensibilitĂ© au sport. Le jeune homme de 18 ans prĂ©fĂšre rester secret mais se montre plutĂŽt confiant concernant ses ambitions professionnelles .
Convaincu que l’informatique n’est pas fait pour lui – et ne lui servira pas tellement par la suite – il se rapproche dĂšs le mois d’octobre du SCUIO-IP de son universitĂ©, soit le service d’orientation et d’insertion professionnelle. Il leur remet une lettre de motivation expliquant les raisons de sa rĂ©orientation, dĂ©taille son projet professionnel et universitaire et passe un entretien avec un conseiller d’orientation.
J’ai finalement dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter les cours, c’était devenu une perte de temps
On lui suggùre alors de s’orienter vers le droit. Pourquoi pas, il se dit que ce sera utile plus tard : “le droit ce n’est jamais perdu et dans le cadre de mon projet, j’en ai besoin pour comprendre les contrats etc”
Son dossier est acceptĂ©, il rejoint la licence de droit dĂšs le mois d’octobre. MalgrĂ© sa motivation initiale et les encouragements des conseillers d’orientation, Nassim constate que ce n’est toujours pas fait pour lui. ” Au fil du temps j’y allais plus par principe que par intĂ©rĂȘt pour les cours, et j’ai finalement dĂ©cidĂ© d’arrĂȘter complĂštement, c’était devenu une perte de temps : j’allais en cours mais ça ne m’intĂ©ressait pas. Au-delĂ  de ça, c’est l’autonomie imposĂ©e qui ne me correspondait pas”
Aujourd’hui, Nassim n’est donc plus scolarisĂ© mais a su rebondir : il a Ă©tĂ© acceptĂ© en Ă©cole de commerce. Sa rentrĂ©e aura lieu en septembre 2019. D’ici-lĂ , il cherche une entreprise pour effectuer son alternance, du travail pour passer le temps et gagner des sous. Il passe aussi plus de temps au foot.
InĂšs a le mĂȘme Ăąge que Nassim, 18 ans. Elle a toujours Ă©tĂ© bonne Ă©lĂšve : “au lycĂ©e on m’appelait l’intello, la boloss et Miss fiche
 aujourd’hui ma vie scolaire se rĂ©sume sur une fiche” ironise-t-elle. En juin dernier, elle obtient un bac ES (Ă©conomique et social) Ă  Bondy : “à la base je voulais absolument faire un BTS mais autour de moi, ma famille, mes amis, mes professeurs me disaient que j’avais plutĂŽt un profil licence” . Elle sera finalement affectĂ©e en licence d’éco-gestion.
Ma cousine m’envoie des snaps de ses cours, ça me permet de prendre l’ambiance, voir comment ça se passe et ça a l’air kiffant
Dans le fond, les cours l’intĂ©ressent mais InĂšs peine Ă  assumer le rythme universitaire : “je m’étais prĂ©parĂ©e Ă  plus d’autonomie, moins de suivi quotidien des profs
 mais les cours magistraux c’est un dĂ©lire. Le prof donne son cours, si tu suis c’est bien, si tu ne suis pas, il s’en fout et avance. Sauf que moi j’ai besoin de temps pour comprendre, j’aime bien poser mes questions. En TD ça se passe trĂšs bien, j’aime bien mes cours mais je n’arrive plus Ă  suivre dans l’ensemble” .
Et pourtant, InĂšs raconte y avoir mis du sien : “j’ai toujours beaucoup travaillĂ© Ă  l’école mais lĂ  c’était trop, je n’en voyais pas le bout. Mes notes ne voulaient rien dire, j’avais des bouts de cours donc j’essayais de complĂ©ter sur internet, avec les notes de mes camarades
 Au dĂ©but du premier semestre je charbonnais vraiment pour arriver Ă  ficher au fur et Ă  mesure, je passais ma vie Ă  la bibliothĂšque” .
DĂšs le mois d’octobre, InĂšs rĂ©alise que l’annĂ©e va ĂȘtre compliquĂ©e mais elle ne baisse pas les bras pour autant : “je me suis forcĂ©e Ă  aimer ma formation, aujourd’hui je me force Ă  y aller pour ne pas perdre le rythme” . ParallĂšlement Ă  ses cours, elle organise sa rĂ©orientation pour la rentrĂ©e prochaine, en septembre 2019. Cette fois, elle ne se laissera pas influencer et fonce vers un BTS. Pour ĂȘtre sĂ»re de faire le bon choix, elle questionne les gens qui y sont : “par exemple, ma cousine est en BTS MUC (management des unitĂ©s commerciales). Ce BTS me tente mais pour ĂȘtre sĂ»re de ne pas me tromper, je lui pose plein de questions, je regarde ses notes et lui demande parfois de m’envoyer des snaps en cours pour prendre l’ambiance, voir comment ça se passe et ça a l’air kiffant”.
📍Mathias | | | _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ | 📍 RĂ©ussir sa L1 | _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _| | | | 📍 RĂ©orientation
— Socrato🏅 (@ElSocrato) December 28, 2018
Étant donnĂ© qu’elle passe d’une licence Ă  un BTS, InĂšs doit repasser par Parcoursup, la plateforme d’orientation post-bac qui ouvre ce mardi 22 janvier : “Je vais ĂȘtre la premiĂšre connectĂ©e ! J’ai dĂ©jĂ  mes identifiants de l’annĂ©e derniĂšre, prĂ©parĂ© ma liste de voeux, mes bulletins scolaires, mes lettres de motivation
”.
Je n’ai plus du tout le goĂ»t de l’école
En attendant les rĂ©sultats, elle a prĂ©vu de continuer sa licence “mais je suis clairement moins motivĂ©e et j’avoue que moralement ce n’est pas Ă©vident. Mes parents m’ont mĂȘme dit qu’ils ne me reconnaissaient plus. Ils m’ont toujours vu beaucoup travailler et aimer Ă©tudier. LĂ , je suis totalement dĂ©motivĂ©e, je n’ai plus du tout le goĂ»t de l’école”
Juliette, quant Ă  elle, est actuellement Ă©tudiante en L3 de sciences politiques, Ă  la Sorbonne. Parcoursup et les tracas d’orientation c’est de l’histoire ancienne. Elle a passĂ© son bac Ă  Bordeaux et espĂ©rait entrer Ă  Sciences-Po Paris, finalement elle obtient une place Ă  Dauphine.
En octobre, les cours lui plaisent plutĂŽt bien mais elle se laisse tenter par une rĂ©union sur la rĂ©orientation inter-universitĂ©s : “j’y suis vraiment allĂ©e pour me renseigner, je n’avais pas cours Ă  ce moment-lĂ , je me suis dis que je n’avais rien Ă  perdre” . Finalement, elle se lance dans une rĂ©orientation Ă  la Sorbonne, en sciences politiques et est acceptĂ©e en cours d’annĂ©e : “si je n’avais pas Ă©tĂ© Ă  cette rĂ©union d’information, je n’aurais sĂ»rement jamais entendu parler de cette possibilitĂ© de rĂ©orientation” prĂ©cise-t-elle.
En effet, certains dispositifs ne sont pas forcĂ©ment connus par tous les Ă©tudiants mais se montrent relativement efficaces. Par exemple, le dispositif du semestre rebond. DĂ©diĂ© aux Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e de mĂ©decine, recalĂ©s d’office au concours, il permet de dĂ©couvrir diffĂ©rentes disciplines de l’universitĂ© avant d’en rejoindre une Ă  la rentrĂ©e suivante.
ConcrĂštement, Juliette arrive donc Ă  la Sorbonne en janvier et prend le train en route avec un lĂ©ger coup de pression : “seuls trois Ă©tudiants ont pu profiter de cette rĂ©orientation en cours d’annĂ©e dans ma filiĂšre, je n’avais pas le droit Ă  l’échec parce que le but de l’opĂ©ration Ă©tait de ne pas perdre une annĂ©e scolaire”.
Je garde finalement un bon souvenir de cette réorientation, je vois ça comme un véritable tremplin
En janvier, elle dĂ©marre les cours du second semestre en mĂȘme temps que tout le monde. A son emploi du temps, s’ajoutent trois cours dispensĂ©s au premier semestre. En juin, elle passera ses partiels du second semestre ET du premier semestre. Elle n’a jamais pu rattraper certains amphis. Elle s’est dĂ©brouillĂ©e pour rĂ©cupĂ©rer quelques notes auprĂšs de ses camarades : “ce n’est pas Ă©vident mais en mettant toutes ces notes bout Ă  bout, et en faisant quelques recherches internet on peut obtenir un cours relativement complet” . Elle valide son annĂ©e. Avec du recul, elle ne regrette pas une seconde cette rĂ©orientation : “ j’adore ma licence, je garde finalement un bon souvenir de cette rĂ©orientation, je vois ça comme un vĂ©ritable tremplin, j’avais demandĂ© la Sorbonne lors de mes voeux APB Ă  l’époque, l’algorithme m’avait recalĂ©e. J’étais donc hyper contente de pouvoir rejoindre en cours d’annĂ©e cette licence que j’avais prĂ©fĂ©rĂ©e au dĂ©part. Je suis consciente du fait que j’ai eu beaucoup de chance”.
De la chance et beaucoup de patience c’est ce que nous souhaitons aux Ă©tudiants qui s’inscrivent aujourd’hui sur Parcoursup.
#BestofBB Alors que la précarité étudiante est de plus en plus visible et s'est accentuée avec la crise sanitaire, le 13 janvier, Emmanuel Macron a remis en question la "gratuité" des études à l'université. Mais est ce qu'étudier à l'université c'est vraiment gratuit ? Anissa Rami décrypte le discours du président de la République et donne la parole à plusieurs étudiant·e·s.
#BestofBB Au collĂšge Anatole France, aux Pavillons-sous-Bois, pendant des mois certains Ă©lĂšves de troisiĂšme n'ont pas eu de professeur d'histoire-gĂ©ographie, ni d'anglais. Alors mĂȘme qu'ils et elles prĂ©parent le brevet. Une situation chaotique que beaucoup d'Ă©tablissements dans le dĂ©partement de Seine-Saint-Denis ne connaissent que trop bien. Reportage.
Au collĂšge Anatole France, aux Pavillons-sous-Bois, pendant des mois certains Ă©lĂšves de troisiĂšme n'ont pas eu de professeur d'histoire-gĂ©ographie, ni d'anglais. Alors mĂȘme qu'ils et elles prĂ©parent le brevet. Une situation chaotique que beaucoup d'Ă©tablissements dans le dĂ©partement de Seine-Saint-Denis ne connaissent que trop bien. Reportage.
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Bonne rĂ©solution de La Meute pour cette annĂ©e 2018 (oui on sait qu’on avait pas de bonne rĂ©solution dans le dernier quatre de la Meute mais il n’y a que les imbĂ©ciles qui ne changent pas d’avis): s’entourer d’hommes. La Meute se libĂšre et dĂ©cide de vivre sa vie comme elle l’entend et lĂ  oĂč elle se sent bien, Ă  savoir dans les Ă©tablissements LGBTQ.
Tout commence il y a quelques mois. AprĂšs quelques verres et une fermeture de bar imminente, un ami gay nous embarque pour notre premiĂšre expĂ©rience dans un bar gay lyonnais sur les bords de SaĂŽne pour prolonger la soirĂ©e. DĂšs le dĂ©part, il y a comme cette petite excitation, cette curiositĂ© de dĂ©couvrir une communautĂ© qui fait la fĂȘte sans se prendre la tĂȘte mais Ă©galement de l’admiration. Il y a aussi la peur de ne pas ĂȘtre Ă  sa place, de ne pas ĂȘtre les bienvenues ou d’ĂȘtre rejetĂ©es. Oui mais voilĂ  la beautĂ© de ce milieu, ici personne n’est rejetĂ© et tout le monde est le bienvenue, qui que vous soyez et tant que vous laissez vos prĂ©jugĂ©s Ă  la porte d’entrĂ©e (et pourquoi pas s’en dĂ©barrasser pour toujours en repartant d’ailleurs ?).
Si La Meute est constituĂ©e de quatre femmes, nous Ă©tions accompagnĂ©es de deux hommes dont un hĂ©tĂ©ro lors de notre premiĂšre expĂ©rience. Alors non, il ne s’est pas fait attaquĂ© par des bĂȘtes sauvages, tripotĂ© par des personnes sans retenue ni vĂ©cu ce qui est le lot de beaucoup de filles dans les boĂźtes hĂ©tĂ©ros. Oui, il s’est fait draguĂ© et oui il a passĂ© une excellente soirĂ©e. Et ce fut tous notre cas: musique sympathique et cocktails Ă  des prix raisonnables, rencontres charmantes et discussions enrichissantes. Il y a comme une atmosphĂšre de libertĂ© ou la rĂšgle est de s’amuser dans le respect et la bonne humeur.
EnchantĂ©es par cette premiĂšre expĂ©rience, nous retournons quelques semaines plus tard dans un autre Ă©tablissement. Plus petit et avec une clientĂšle plus rĂ©guliĂšre et fidĂšle, nous nous installons en terrasse lors d’une soirĂ©e Ă  thĂšmes. TrĂšs vite, nous sommes la curiositĂ© de la soirĂ©e et non pas le contraire, seules femmes au milieu d’homosexuels curieux de connaĂźtre la raison de notre prĂ©sence sans y ĂȘtre opposĂ©s. Venues pour voir un ami, nous passons la meilleure soirĂ©e depuis un trĂšs long moment. Certes, c’est parce que nous sommes entre amies, mais c’est aussi et surtout parce que nous sommes dans la possibilitĂ© de passer une soirĂ©e sans se faire lourdement accoster et devoir sans cesse protĂ©ger ses amies des hommes qui aiment ‘importuner’ et plus.
Nous rions, Ă©changeons, rencontrons des personnes d’ñges et d’origines diffĂ©rentes. Nous Ă©changeons des blagues avec des inconnus et nous laissons embarquer par un couple gay dans une des boites homosexuelles du centre-ville. La mixitĂ© est impressionnante et encore une fois le mot d’ordre est libertĂ©. Nous nous faisons offrir un verre sans la moindre arriĂšre pensĂ©e et essayons de nous frayer un chemin sur la piste de danse. Seule ombre au tableau, ce mec qui regarde beaucoup trop nos dĂ©colletĂ©s pour ĂȘtre homo. Encore une fois, il suffit de discuter avec deux ou trois personnes autour de nous pour nous rassurer et nous sentir protĂ©gĂ©es. Personne ne te jugera si tu embrasses 10 individus diffĂ©rents dans la soirĂ©e mais tu as parfaitement le droit de simplement te dĂ©hancher.
Depuis, nous avons eu la chance de dĂ©couvrir d’autres Ă©tablissements oĂč l’accueil aura toujours Ă©tĂ© aussi agrĂ©able. Certaines de nos soirĂ©es auront Ă©tĂ© animĂ©es par des discussions bouleversantes avec des rĂ©fugiĂ©es venues en France fuir l’homophobie soutenue par l’Etat dans leur pays et nous aurons ri aux larmes en racontant nos aventures amoureuses Ă  des inconnus. Au milieu de ce quartier, nous avons Ă©galement eu la chance d’aller dans l’unique bar lesbien de la ville, et l’ambiance y est tout aussi chaleureuse. Que vous soyez lesbienne ou pas, ici les femmes sont Ă  l’honneur et il ne vous arrivera rien. Etre entourĂ©e d’homme n’est pas nĂ©cessaire pour passer une bonne soirĂ©e.
Alors pour La Meute, l’annĂ©e 2018 se fera entourĂ©e par ces hommes qui nous ont trouvĂ©s belles, qui nous ont payĂ© des verres et qui nous ont fait promettre de nous revoir sans jamais nous mettre mal Ă  l’aise. Parce qu’il est de plus en plus difficile de sortir et de boire un verre tout en s’habillant aussi peu que cela nous plait et en bougeant aussi sensuellement que notre corps nous le permet sans se faire insulter et embĂȘter par nos amis femmes ou hommes, et parce que nous avons envie de faire ce que nous voulons, c’est avec ces hommes que nous voulons passer de merveilleuses soirĂ©es.
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Ça se fait pas de dire ça... parce que je suis une arabe est...
Bonsoir Sophie jh, tout à fait d'accord avec çà. Un slogan d...
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C’est le quatre du mois et pas n’importe lequel, le mois de dĂ©cembre. Depuis quelques jours tu rĂ©alises que bientĂŽt, c’est la fin du semestre, que tu vas peut-ĂȘtre devoir te presser pour finir tes devoirs Ă  rendre et rĂ©viser tes partiels, mais surtout que NoĂ«l approche. Il est temps de rĂ©server ton billet pour rentrer Ă  la maison, de faire la liste des cadeaux que tu dois acheter, de te goinfrer de bons petits plats bien caloriques (et pour te faire plaisir, on te rappelle que la saison des raclettes continue mĂȘme aprĂšs les fĂȘtes), de dĂ©penser tes sous, de supporter ta pote chiante qui est bien trop Ă  fond dans cette fĂȘte que tu trouves bien trop commerciale et de te prĂ©parer Ă  devoir supporter une journĂ©e interminable avec ta famille. La Meute t’accompagne dans la prĂ©paration de cet interminable mois.
Pour te rappeler tout au long du mois que l’échĂ©ance approche, aucun moyen d’échapper Ă  toute cette farandole de harcĂšlement moral sur le thĂšme de NoĂ«l. On commence avec les tĂ©lĂ©films de NoĂ«l qui non seulement te rappellent que tu es seul mais qui en plus t’empĂȘche de travailler ou de bouger tes fesses pour aller Ă  la Part Dieu, bien trop bondĂ©e pour acheter tes cadeaux. La Part Dieu, comme tout autre lieu d’ailleurs, t’arrache la rĂ©tine avec ses boules de NoĂ«l et autres guirlandes lumineuses mais que tu ne pourras pas fuir
. Il y a moins de monde Ă  Confluence, mais aussi moins de magasins et avec des prix beaucoup plus Ă©levĂ©s. Entre ces tĂ©lĂ©films de NoĂ«l, tu pourras admirer tout au long de la journĂ©e les pubs dĂ©diĂ©es aux fĂȘtes, mĂȘme si tout le monde regrette la sainte Ă©poque des rennes de Canal + qui t’offraient un abonnement Ă  quinze euros par mois seulement. Si tu dĂ©cides de faire tes achats sur internet, tu Ă©viteras peut-ĂȘtre le monde, le dĂ©cor Ă©clatant et la musique entĂȘtante des centres commerciaux, en revanche impossible d’éviter ton amie qui, dĂšs le 1er dĂ©cembre, portera ses pulls de NoĂ«l bien laids et chantera Ă 
Compilation de chattes trÚs bien martelées
Cette petite pute française provoque son petit ami
Ma premiĂšre fois avec un trans

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