L'inceste c'est bien non

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YOOOO LES PTITS GAAAAAAARS ! On se lance ensemble sur un top ultra fun, ultra lolesque, et surtout ultra tendance puisque depuis quelques jours il est presque impossible de ne pas avoir entendu parler du livre de Camille Kouchner La Familia grande, dans lequel elle dénonce les agressions sexuelles dont son frère a été victime et commise par leur beau-père d’alors : Olivier Duhamel. Ces révélations monstrueuses lèvent le voile, enfin, sur un tabou qui n’a que trop duré : l’inceste.
Tout d’abord l’inceste c’est quoi ? Le Larousse qualifie d’incestueux « toute relation sexuelle entre deux individus liés par un degré de parenté entraînant la prohibition du mariage ». Les viols et agressions sexuelles sont alors commis par une personne ayant l’ascendant, soit un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce, ou le conjoint/concubin d’une de ces personnes.
Une personne sur 10. Dans une classe de 30 élèves, 3 sont potentiellement victimes d’inceste mais vous pouvez transposer ce chiffre partout, dans votre cercle d’amis, dans votre espace de travail etc. Ce chiffre est le résultat d’un sondage mené sur internet par l’association Face à l’inceste afin de faciliter le témoignage des personnes concernées. Mais de fait, ce chiffre pourrait bien être encore plus important. Et attention, on ne parle « que » d’inceste, il n’intègre pas toutes les agressions pédo-criminelles. Ça donne le vertige tout d’un coup, pas vrai ?
Regardez autour de vous. Si à votre connaissance, personne n’a été victime d’inceste, c’est qu’il y a certainement erreur. Alors attention hein, inutile d’y aller avec ses gros sabots en demandant à tout va, qui a subi des agressions sexuelles dans son enfance. Ce sont des témoignages difficiles, n’extorquez pas l’information, soyez avant tout attentifs.
Aaaah cette charmante histoire du non-consentement quand on parle de viol sur mineur dans la cellule familiale… Un mineur qui aura le courage de témoigner se verra ainsi toujours poser la question du consentement. En effet les relations incestueuses consenties entre deux personnes et au dessus de la majorité sexuelle (fixée à 15 ans en France) sont autorisées (le mariage est en revanche interdit). Donc, juridiquement l’agresseur a tout intérêt à plaider l’absence de non-consentement de la victime pour voir sa peine annulée (si la victime est majeure) ou abaissée de 20 à 10 ans de prison pour « agression sexuelle sur mineur ».
Par ailleurs, une atteinte sexuelle menée sur mineur âgé de plus de 15 ans (dont on ne parvient pas à prouver le « non-consentement ») sera punie de 2 ans de prison et 30 000e d’amende. Autant dire : WALLOU.
La notion de non-consentement dans les relations incestueuses pose évidemment problème parce qu’un enfant n’est pas en mesure d’exprimer son refus surtout face à une personne adulte, surtout quand cette personne fait partie de la cellule familiale.
Pour cela, il faut que la victime ait moins de 15 ans au moment des faits.
Mais, là où c’est SUPER-DROLE-ATTENDEZ-VOUS-ALLEZ-VOIR-COMMENT-VOUS-ALLEZ-BIEN-RIGOLER, quand il n’y a pas eu viol mais « juste » agression sexuelle (donc sans pénétration), on se dit que quand même ça vaaaaaaa c’est pas trop graaaaaaaave, la peine descend à 7 ans et 75 000 euros d’amende.
En gros, les victimes d’agression sexuelle ont jusqu’à 38 ans pour se manifester. Après, leurs plaintes ne pourront plus aboutir.
Toutefois, depuis la loi Schiappa du 6 août 2018, ce délai a été repoussé à 30 ans après la majorité du mineur victime de viol. Soit à 48 ans. Mais cela ne concerne que les viols et non les « délits sexuels » (tout ce qui peut être fait en dehors de la pénétration…).
Alors on pourrait se dire que c’est quand même une bonne évolution, mais en réalité ce que demandent les associations c’est tout simplement de lever le délai de prescription.
A ce sujet on vous recommande le podcast de Charlotte Pudlowski sur Louie Media « Ou peut-être une nuit » qui montre comme le patriarcat perpétue le viol et l’inceste dans la cellule familiale (merci d’écouter ce podcast qui déconstruit cette idée de manière un tout petit peu plus exhaustive).
Un an après avoir créé l’association SOS Inceste, Eve Thomas prend la parole sur Antenne 2 dans le cadre de l’émission Les Dossiers de l’écran pour dénoncer le viol perpétré par son père. C’est le début du commencement du début du commencement de la libération de la parole sur l’inceste. Une parole qui n’a cessé de s’exprimer mais qui n’est réellement entendue que depuis peu…
On est sur une forme de début de tsunami. Encore une fois, ce n’est pas tant que les victimes d’inceste ne s’exprimaient pas avant (quoi que tout est fait socialement pour les faire taire) mais l’accumulation de témoignages commence à en faire un problème de société désormais incontournable.
Les associations et organismes à contacter pour témoigner d’un inceste sont nombreux, on vous les redonne ici :
Et on n’oublie pas le numéro d’urgence destiné aux enfants victimes de maltraitant : 119 ainsi que leur site .
On vous recommande par ailleurs vivement le podcast de Louie Media « Ou peut-être une nuit » qui est aussi poignant qu’instructif, Charlotte Pudlowski y explore en 6 épisodes les mécanismes de l’inceste qui enferment encore les victimes dans une spirale du silence. Absolument indispensable à écouter.
T'as quelque chose à dire, une réaction ? C'est ici. Oui, c'est bien fait hein ?
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Article mis à jour le 09/05/18 11:29


Elodie Benarousse

Mis à jour le 09/05/18 11:29



Louise, 32 ans, a été victime d'inceste entre l'âge de 9 ans et 17 ans. Elle raconte son calvaire, les conséquences sur sa santé, les difficultés pour se reconstruire et sa volonté de se battre pour que son père soit reconnu coupable.
[Mise à jour, 14/05/2018] L'association AIVI, qui défend les victimes de l'inceste, souhaite que ce fléau de santé publique soit enfin considéré comme un crime , et non comme un délit. Alors qu'un amendement vient d'être déposé au gouvernement pour mettre en place un Plan Inceste, l'association rappelle que l'inceste est encore tabou en France. En effet, les chiffres sont frappants puisque 4 millions de personnes en ont été victimes au cours de l'enfance (une femme sur cinq et un homme sur dix). Par ailleurs, 83 % des victimes d' agression sexuelle disent n'avoir jamais été protégées (ni par la police, ni par leurs proches) et à peine 1% des agresseurs sont condamnés pour viol. Les conséquences à long terme sont elles aussi terribles : une victime sur deux a des conduites addictives, quatre sur dix ont fait une tentative de suicide et le risque de cancer est augmenté de 21% à l'âge adulte chez les mineurs qui en sont victimes. Pour Louise, aujourd'hui âgée de 34 ans, tout a commencé alors qu'elle n'avait que 9 ans. Ses parents étant divorcés, elle se rendait en vacances chez son père. " J'ai été violée tous les soirs, à chaque vacances scolaires pendant 8 ans ", confie la victime au Journal des Femmes*. 
Selon les résultats d'une étude américaine réalisée en 2014 (étude ACE), plus les traumatismes dans l'enfance se cumulent, plus les conséquences à l'âge adulte sont graves. L'inceste étant un acte souvent récurrent, les répercussions sont à la fois psychologiques et physiques. " Quand vous avez une fragilité et que vous avez subi des traumatismes répétés (qui durent souvent des années), vous déclenchez des maladies ", explique Gérard Lopez*, psychiatre et membre du comité scientifique de l'AIVI. Ainsi, 8 victimes d'inceste sur 10 ont vécu plus de 4 traumatismes durant leur enfance. Pour ces personnes, le risque de tabagisme est doublé, le nombre de tentatives de suicide est multiplié par 15, et de manière générale, on note une augmentation considérable de cas d'obésité, de dépression , de consommation de drogues et d'alcool, ou encore de MST... Ces conséquences sur la santé sont d'ailleurs confirmées par Louise. " J'ai développé une maladie de Verneuil , j'ai été opérée 16 fois, et suite à des problèmes d' obésité , je viens de me faire opérer pour mettre un bypass car je pesais 114 kg et que je n'arrivais pas à maigrir ", explique-t-elle. Quelques années avant, la jeune femme a même fait une tentative de suicide.
Louise, a occulté ce traumatisme pendant des années, en étant dans le déni , " pour survivre ". A l'âge de 17 ans, elle fait une dépression, se fait suivre psychologiquement. Et si elle ne s'est jamais confiée à son entourage, c'est tout simplement parce que le sujet est tabou au sein de la famille, mais surtout par crainte que la situation n'empire davantage, car son père la menaçait en ce sens. " En janvier 2014, tous ces souvenirs remontent à la surface. C'est toute une vie qui s'effondre (bien qu'elle était déjà très fragile) ", témoigne-t-elle. Elle finit par porter plainte contre son père en octobre 2014 et espère aujourd'hui mettre un mot sur ce traumatisme en qualifiant tout simplement son bourreau de "Coupable". Pour Hélène Romano*, psychologue et membre du comité scientifique de l'AIVI, nommer l'inceste et parvenir à dire que l'on en a été victime, permet de déculpabiliser et de se reconstruire. Elle parle d'ailleurs de " génocide identitaire " car " l'inceste est un poison et les victimes vivent hors du temps avec ce traumatisme qui continue d'être actuel, même 30 ans après ". En effet, les conséquences psychologiques vont plus loin puisque chaque événement et étape de la vie (adolescence, grossesse, accouchement...) est fragilisé. D'ailleurs, les victimes d'inceste ont souvent peur de devenir parent, ne se sentant pas capable de protéger leur enfant. D'autant que l'inceste touche directement la filiation. " Lorsque nos propres parents nous trahissent, comment faire alors confiance aux adultes ? " Par ailleurs, " dans les cas où le père commet un acte incestueux envers son enfant, ce dernier est contraint de porter le nom de son agresseur tout au long de sa vie ". Il faudrait donc permettre à ces victimes de changer de nom, précise la psychologue. 
Pour Hélène Romano, auteure de l'ouvrage " Quand les mères ne protègent pas leur enfant ", l'entourage est souvent au courant de ce qu'il se passe. Mais différents profils existent : la mère qui n'est réellement pas au courant et qui ne voit pas le mal-être de son enfant , celle qui n'a pas voulu voir, ou celle qui aide son enfant et le défend. Parfois, ce sont des personnes extérieures (cousins, fils du conjoint...) qui dénoncent la situation incestueuse. " Et lorsque les mères, même 50 ans après les faits, demandent encore à leur enfant de se taire sur ce qu'il s'est passé, elles tuent psychiquement la victime ". Il est donc indispensable de leur faire comprendre que leur enfant a besoin que leur mère retrouve ses capacités protectrices, même des années plus tard.
* Propos recueillis en décembre 2015 par le Journal des Femmes.
[Mise à jour, 14/05/2018] L'association AIVI, qui défend les victimes de l'inceste, souhaite que ce fléau de santé publique soit enfin considéré comme un crime , et non comme un délit. Alors qu'un amendement vient d'être déposé au...
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La loi qui interdit et légitime l’inceste en même temps




Published: November 21, 2016 8.29pm GMT

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Professeur émérite en psychologie, Université de Rouen Normandie

Jean-Luc Viaux est Président de l'association Les Nids, association de protection de l'enfance en Normandie, qui s'occupe d'enfant délaissés ou maltraités, souffrant de handicap et d'enfants délinquants
Université de Rouen Normandie provides funding as a member of The Conversation FR.
Depuis le printemps, l’inceste est officiellement interdit en France. Le mot a fait son entrée dans le Code pénal avec la loi du 14 mars 2016 sur la protection de l’enfance . Cette disposition a été saluée comme une avancée, au minimum symbolique. Mais il pourrait bien s’agir, dans la réalité, d’un recul. Car en cherchant à protéger les enfants, le législateur a, par ricochet et sans le vouloir, légitimé l’inceste commis sur des personnes majeures.
En effet, le texte dénomme inceste uniquement les actes sexuels commis sur un mineur. L’article 222-31-1 le dit en quatre lignes : « Les viols et les agressions sexuelles sont qualifiés d’incestueux lorsqu’ils sont commis sur la personne d’un mineur par : 1° Un ascendant ; 2° Un frère, une sœur, un oncle, une tante, un neveu ou une nièce ; 3° Le conjoint, le concubin d’une des personnes mentionnées aux 1° et 2° ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité avec l’une des personnes mentionnées aux mêmes 1° et 2°, s’il a sur le mineur une autorité de droit ou de fait. »
Aussi explicite que limitative, la loi semble autoriser,
Faire goûter sa chatte à son demi-frère
Trois bites et une chatte
Brunette tatouée fait une felation à une bite grosse et dure

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