L'impressionnante hongroise Ivette Blanch

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L'impressionnante hongroise Ivette Blanch



Full text of " Le Monde Diplomatique, 1975, France, French "


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TRENTE-DEUXIÈME ANNÉE — N* 9434


evani l'extension des troubles


1HE USART-THE UHIVERSFTY CF ĂŻORBA*

38 PAGES


— SAMEDI 17 MAI 1975


L armée portugaise
pii ~-s<: se charge

a |L , du maintien de Tordre
en Angola

T-TWF: PAGE 38




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Fondofeur : Hubert Beuve-MĂ©ry


Directeur : Jacques Fauvet


1,30 F

M; Maroc, IJS » ■. im*»», WO nus
1 DM i MMc, S **-t Bdfiqu,
^naoa, no b. ctf s Massait, A»

20 Des. : baaM-BntEq^fl, H R-ĂŻ 8 **.
Iran. a itw ttatts, 2» M Ubm, i» Pj
uandniwx. 10 tr. : Hante». 2.76 0. : PayE*Szs,
M3 fl. : PotjbÎjo, n esc. ; Stoldt. 2 0. i 2atm,
MÛ tr. ; OJUL. 69 cts : Ifoc tni t i f l O. 10 B. «B.
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C.CJ*. 42*7-23 perte
Wiw Parts, no 65STST

TA s 770-91-29


LLETIN DE L'ÉTRANGER


A. Kossyguine
Ă  Tripoli
et Ă  Tunis


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/i|.ll<*P


ÂŁS visites officielles de BL Kos-
ifnĂŒ Ă  Tripoli et Ăą TimĂźs ont
|nol surprendre. C’est la prĂ©-
re fois qn'on dirigeant sovié-
e de haut rang est reçu
capitales $ni ont toujours
lifesté. pour des raisons dif-
ntes, un axtiMm iln nili^ mi .
jri et parfois «tfi»* un certain
. swi Ă© t i anft

i colonel Kadhafi n'a
mystÚre de ses préventions
. tre Moscou. dont Q dénonce à
»- . foJs Fathtisnie et Fc iƓpĂ©-
isme ». Pour toi, la . volonté

- Úmoniqne de rCrton soviéti-
: ' vaut celle des Etats-Unis. Nul

oublié F intervention qnH fit
ce thÚme Iras de la «mfé-
- 3e des nen-alßgnés, en sep-
‱‱‱' hre 1973," à Alger. Elle devait
... attirer unie vive répHque de

- Fidel Castro. Le . chef de la
/.dation libyenne n’avait pas
■■■'. convaincs pour autant. B

ttnne & prÎner avec peasévé-
ce une voie : « la troisiÚme
nie mondiale », qui répudie
les c colonialismes », edni
‘ -KEst comme ceux de l'Ouest.

on fartranajgeanoe en ee do-
■ . me, celle qn'Q manifeste . aussi
fr-vfe. de son voisin .Ă©gyptien,

‱ Msttion qnTL a prise lttrs.de la
rre d'octobre, l’ont cependant
■ * doit à un isolement dijdîma-
K presque complet. Son pre-
*r objectif est d’en sortir, et
. « comprend dans . ces confi-
as qufi ait accepté de recevoir
dirigeant de Moscou. .

. as raisons de Tunis sont moins
Jbres. Le eboix du président
ixguil» enj: faveur dn eun’
* -dental -n’a jamais .Ă©tĂ© lesĂŒi

‱ : cause. Son amitiĂ© pour les

■ a-Unia ne s’est Jamaia dĂ©inen-

■ Le Combatant suprĂȘme s’est
. JmĂŒeurs reprises InquiĂ©tĂ© pu-

■ - Ɠment des progrĂšs de FidĂ©o-
- a s marxiste en Afrique. Il a.

le plan intérieur, tiré dis
■/ . les consĂ©quences de ses

‱ x en interdisant- le parti, com-
riste tunisien. BĂ©cemmcsit
ire, eu 1973, deux diplomates

.. — . --Ă©tiques Ă  Tunis, accusĂ©s «rĂ©s-
inage, ont été déclarés c per-
t './■* non gratĂŠ ». . . . .

" *. \ Tunisie, cependant, se carac-

< . . ’ e actueUement par une dlplo-

" ‘ ’ le trùs ouverte. BEe se veut
pays de carrefour et de
. 'V ■Z.'jgue. e* c’est dans cette
jue qirtl faut interpréter ht
e de IL Kossyguine comme
Ă©cent voyage Ă  PĂ©kin et Ă 
hington de M- Nouba, -pre-
- ministre et dauphin du chef
l’Etat.

Â«â€œâ€ąr-- - tpr0Kiant A nrE&&. FexpĂ©rience
■ montrĂ© que les positions des

CjT-jances dans le monde arabe
v dent jamais acquises un» fols
toutes, qu'a fallait prendre’
parti des vicissitudes ' qui
‱ \iĂ»wt les Etats de cette rĂ©gion.
- -^"lanc tenir en permanence
cura fers an feu. En 1971,
a assisté, sans réagir trop
mutent pour ne pas insulter
ntr , au massacre de ses amis
nunĂŻstes du Soudan. L’annĂ©e
rate, elle a accepté, sans
heĂ© son Irritation, l’expulsion
SpĂ«riaÜstes qu'elle avait en-
f s «a Caire.

Union soviétique table d'abord
■les- rĂ©gimes qualifiĂ©s de
restistes. en Syrie et en Irak.

, là encore, elle doit s’adapter
ß s réalités mouvantes. Ainsi
[ueraHe qui vient d’éclater
i Bagdad et Damas modifle-
: son Jeu. Or, Ă  quelques
InĂšs de la reprise de la
jrenee de GenĂšve, elle tient
/"Ljettre toutes les chances de
( MÎté- Elle entend profiter des
.avenues de M. Kissinger pour
ire une part trĂšs active Ă 
Ă©godathm sur le Proche-
Ăźt et s’y prĂ©senter comme le
ueur ' désintéressé de tout lŸ
le arabe. Au début de m
M. Arafat a été reçu à
? xhl BnBn r le chef du gou-
/ïment soviétique -rend visite
hommes d’Etat dont les
hnu sont trÚs éloignées dé
i du 'Kremlin. Pour que son

Joue le rĂŽle de puissance
" tenanĂ©enne auquel ĂŒ aspire,
jt traiter en partenaire, voire
“ tt traiter rai partenaire, voire
imbi. des gouveman ta dont
npréhensibles. La rais 6a
vt co mman de d’étouffer les
ments que l'Idéologie inspire,

i xos informations page 4J


APRES UIRAN

Le Venezuela envisage L’éventualitĂ©
d’une nouvelle Hausse du prix du pĂ©trole

L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) décidera -
t-allo un nouvelle hausse des prix du pétrole brut an septembre
prochain, Ă©poque Ă  laquelle doit se terminer, en principe, le blocage
des prix dĂ©cidĂ© A la fin de fan dernier ? C’est la question que Fon
se p ose apr Ăšs tes dĂ©clarations du chah d’Iran et du ministre des
affaires étrangÚres du Venezuela, : alors que se prépara la prochaine
conférence de FOPEP, qui se tiendra & Libreville (Gabon), A partir
du 9 Juin prochain. RĂ© un/cm d’autant plus importante que c’est la
premiĂšre depuis F Ă©chec . de "la tentative de dialogue entre pays
producteurs et pays consommateurs de pétrole A' la réunion de Paris
d’avril, dernier, Ă©chec que- certains pays IndustrialisĂ©s, en particulier
la France, FAiiemagne et /es Etats-Unis, essaient de rattraper.


L'éventualité d'une oouvelle hausse
des prix du pétrole a été évoquée
Jeudi par M. Valentin Hernandez
Acosta, ' ministre vénézuélien du
pétrole. Rappelons que tant ûu Vene-
zuela qu'au Mexique, oĂč 11 Ă©tait en
visite officielle, le chah d’Iran a
laissé entendre trÚs clairement que
les prix du pétrole devraient aug-
menter pour compenser [es effets de
r Inflation mondiale sur les revenus

de rorep.

Eh tait; h y Ă  deux problĂšmes dans
cette affaire qu'il ne faut pes confon-
dre ; d'une part, les Incidences de Fa
chute du dollar, qui sort encore
‱d’unitĂ© de compte pour le calcul des-
prtx pĂ©troliers ; d’autre part la parte
da pouvoir d'achat résultant de la
hausse trĂšs, vive des prix '-des pro-
duite importés par les pays produc-
teurs de pétrole. La solution du pre-
mier problĂšme pourrait ĂȘtre trouvĂ©e
dans le choix par TOPEP d'une nou-
velle ĂŒmtĂą de compte. ■ Quant aux
effets de l'inflation proprement dite,
ils pourraient ĂȘtre annulĂ©e tout sim-


plement par une indexation des prix
et u pétrole.

AprĂšs l’échec de ta rĂ©union de
Paris on ne vert d'ailleurs pas com-
ment roPEP — sauf à perdre com-
plùtement la face — ne chercherait
pas Ă  se protĂ©ger, d’une maniĂšre ou
d’une autre, du - pĂ©chĂ© monĂ©taire de
r Occident cest ce que M. Yamanl.
ministre saoudien du pétrole, avait
laissé entendre lors de sa visite &
Washington, il y a de cela presque
un mois { te Monda du 22 avril). On
assure maintenant dans la capitale
amĂ©ricaine que Ton serait prĂȘt &
renouer le dialogue avec FOPEP sur
d'autres bases, comme Fa annoncé
récemment M. Kissinger A Kansas-
CĂźty (le Monde du 15 mai). Le Japon
a tenu le mĂȘme propos Ă  l'occasion
de la conférence mondiale du pétrole,
qui se poursuit A Tokyo. On volt
mal cependant, Ă  moins d'un coup
ds théùtre, comment ee dialogue
pourrait' ĂȘtre renouĂ© avant la pro-
chaine réunion de FOPEP le 9 juin.

‘ Ph. S.


SOUMIS AU PARLEMENT AVANT L’ETÊ

Le projet Haby sur renseignement
subi d’importantes modifications


Un a vaut- projet de loi. de caractĂšre gĂȘnerai, portant aux la
rĂ©organisation du systĂšme Ă©ducatif doit ĂȘtre soumis an conseil des
ministres, le 4 Juin, et & la discussion des p arlementaire» avant la
pu du mois de juin. Bn w wn fuant* "* .-*»*» décision prim en conseil
restreint à TElysée, jeudi 15 mai- ML Hesé Haby, ministre de l'édu-
cation. » fait état de plusieurs «mijififtiiww importantes par ra p por t
1 Ă  ses propositions t |, dĂ©but da la scolaritĂ© o b l igrriℱ —

restera fixĂ© A six mℱ (an fieu da cinq) et l'enseignement obligatoire
de philosophie sera maintenu an classe terminale. La premiĂšres
réactions syndicales et politiques montrent qu'à gauche F opposition
à la réforme go u v ern ementale est toujours aussi vive.

Sauver la face


n y aura donc une s réforme
Haby ». Malgré la vague de pro-
testations de la plupart des syndi-
cats d'enseignants — et notant
ment de la puissante Fédération
de l’évocation nationale, — les
réserves des associations de pa-
rents d’élĂšves, les manifestations
d’hostilitĂ© des lycĂ©ens, un projet
de loi sera présenté au Parlement.
La ténacité du ministre de l'édu-
cation, qui a maintenu son cap
pendant la tempĂȘte, aura Ă©tĂ© rĂ©-
compensée. Mais surtout, le gou-
vernement, aprÚs une période
d’incertitude, tente de sauver la
face devant l’opinion : l’abandon

S t et simple, ou le report Ă  une
te éloignée, de la réforme serait'
interprété, à Juste titre, comme un
signe de faiblesse. Mafa la ablu-
tion adoptée peut-elle vraiment
donner le change ?

M Haby a toujours *«tirné qne
la vigueur des oppositions Ă  son
projet — comme à tout projet de
rĂ©forme de P mi BeigrwTnRnt — Ă©tait
davantage due à la politique qu’à


A MOINS D'UN COMPLOT DE L'EXTRÊME DROITE PR0-AMÉRICA1NE



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xiliwp

‱ . t»*- 1 ' ‘ ’


X


‱ L'agitation se poursuit au La.

Les manifestations, les motmaries, les démis-
sions, suivies de fuites à l'étranger, dé membres
das gr a n d e s familles montrent que l'extrĂȘme
droite ne cesse de perdre du terrais an profit
du Pnthet-Lao qui exploite habilement le mécon-
tentemen t provoqué par Inflation.

Est-ce à dire qu'il y aura une « prise de Vian*
fiane », comme n y eut la « prise » de Phnam-
Penb et cefie dĂą Saigon ? Bien ne l'indique, Ă©crit
cS-dassous notre envoyé spéczaL -


Vlentiane. — « Si noua a wma
toujours menĂ© le mĂȘme combat
que les forças de libération du
Vietnam et du Cambodge, expli-
que un responsable du Front pa-
triotique; a y des particularttéa
laotiennes. Ce n’est pas parce que
les choses ae sont passées de telle
et teUe maniĂšre dans ces pays
qu’elles se passeront de la mĂȘme
maniÚre au Laos. »

Parce qne Phnom-Penh et Sai-
gon sont tombées, la presse in-
ternationale s'est précipitée pour
assister A la chute dé la troisiÚme
capitale de l’ancienne Indochine.
C’est oublier la situation parti-
culiĂšre dn Laos et, singuliĂšrement,
le fait qne le Front patriotique
(le Pathet-lao), sH m’impose pas
encore sa politique, partage déjà
le ' pouvoir depuis la fo rmatio n
.d'un ~ -gouvernement provisoire
d'union nationale, en avril 2974.
H lui suffit donc de renforcer ce
pouvoir. Chaque grĂšve, chaque
manifesta tion — et elles ont ete
nombreuses ces derniĂšres semai-
nes — contrĂ© la vie chĂšre, la
présence américaine et certaines
personnalités, apparaissent co mme
autant de coups portés aux élé-
ments de droite adversaires de
la coalition. De cette crise de
mai 1975, la droite la plus réac-
tionnaire sort décimée ; de nom-


De notre envoyé spécial

.. BRUNO DETHOMAS

breux membres des grandes fa-
milles les plus compromises avec
les AmĂ©ricains — les Bannan i-
kone, Champassac, les Abhay —
et pas seulement les ministres et
généraux, ont passé le Mékong et
se sont réfugiés en Thaïlande.

Nul, aujourd'hui, ne conteste
plus le caractÚre irréversible de la
progression du Pathet-Laa Mais
les dirigeants du Front patriotique
sont catégoriques : « Nous respec-
terons, disent-ils, les accords de
Vtentiane. »

Vlentiane n'a guÚre changé;
elle est mĂȘme plus accueillante
qu’antrefois. avec ses nombreux
arbres récemment plantés, les
flamboyants en fleurs et les jets
d’eau de la Nam-rhon, cette
place oĂč se tient l'ahurissant b&ti- .
ment de la mission culturelle
française, oĂč le film projetĂ© cette
semaine est 2e Gendarme de
Samt-Tropes. Ce n’est pas Saigon.
les bais sont toujours ouverts, et
' Q est encore possible de trouver
quelques -fumeries d’opium. Les
boutiques que l’on disait dĂ©sertĂ©es
-sont, dans leur grande majorité,
ouvertes. Celles des Indien
valident Ă©toffes et bijoux 7


Essai pour un aprĂšs-crise


Jacques ATTALI

la parole
et l’outil

Un volume de 248 pages 35 F

"Economie on Liberté"



des taEQenrs vietnamiens, ou les
diverses boutiques chinoises. Pou»
tant, de nombreux membres de
ces ethnies partent ou se disent
prĂȘts Ă  partir ; 11 n’est que de
voir l’absence de stocks dans les
magasins. Surtout des vietna-
miens font la queue devant le
consulat de France. Us tentent
d’obtenir un visa de touriste. Cela
ne suffira pas forcément. Il leur
faudra encore payer parfois trĂšs
cher mx visa de sortie du Laos, et,
chaque jour; la police de l'aéroport
s'oppose & quelques embarque-
ments.

SUs vont moins loin, les ThaĂŻ
Dam' (ou ThaĂŻ Noirs), collabora-
teurs de toutes les 'puissances co-
loniales — fl y en avait à Dien-
Blan-Phu — traversant en grand
nombre -le MĂ©kong sur la fol de
rumeurs, comme lien circule tant
en cette période incertaine. Ne
leur a-t-on pas dit que les Nord-
vietnamiens arrivaient A Vlen-
tiane et qu’as seraient exĂ©cutĂ©s ?

La droite a eu peur

PlllS in rom pr Ăšl ren gfhl o encore

est la fuite dé quatre ministres
et de six généraux, ain-«d que de
nombreux fonctionnaires ; Ils ont
eu peur pour leur vie, tout sim-
plement, expliquent les personnes
interrogées, s J'ai eu. peur de la
guerre », raconte un directeur de
ministĂšre. Les militaires de Chi-
naimo. un camp proche de Vlen-
tiane. d’oĂč sont parties toutes les
tentatives de coup d’Etat &n
Laos, ont failli, se soulever contre
le gouvernement. Tout le monde
est parti. Certains n'ont fût que
traverser le MĂ©kong et se retrou-
vent aujourd'hui Ă  Nongkai, poste
fr on ti Ăš re thaTlandate. a 25 kilo-
mĂštres an sud de Vlentiane.
Mais la fuite a été teUe .que
le premier ministre a dĂ» pu-
blier. une note de service, nkrg
laquelle 11 donnait jusqu’au
15 mai aux' déserteurs pour ren-
trer. .Cette note aurait en
Ă©tĂ© suivie d’effet. « Les
ments de la semaine derniĂšre Ă 
Vlentiane, disait-elle, ont provo-
qué la panique parmi les ftmetion-
natres, les officiers de Tannés et
de la police, et lés ont amenés
Ă  quitter leurs fonctions sam
rmitorß&atkm de teurs supérieurs.
Une teZZe attitude constitue un
acte dUn^BtdpUue administrative, s

(Lire la suite page ZJ


la pĂ©dagogie. Aussi estime - 1 - ĂŒ.
fidĂšle A sa ligne de conduite, que
le Parlement doit Être ■ le Heu
■final oĂč sont examinĂ©s les Objec-
tifs et les caractéristiques essen-
tielles de ce que sera, dans ce der-
nier quart du vingtiĂšme siĂšcle, le
cystéine éducatif français ». Le
gouvernement, assuré de sa majo-
rité, doit y faire triompher son
point de 'vue, mĂȘme s’il faut pas-
ser outre Ă  des oppositions syn-
dicales trÚs vives. L'Idée primitive
du ministre selon laquelle une
réforme «ne peut se faire contre
les enseignants » semble ainsi ĂȘtre
abandonnée.

Les parlementaires trouveront
dans cette argumentation un
motif de satisfaction, mais cer-
tains ne manqueront pas de faire
remarquer qu’aprùs avoir long-
temps tergiversé on met aujour-
d’hui dĂ©putĂ©s et sĂ©nateurs au pied
du mnr.

YVES AGNÈS.

(Lire ta suite page Uj


Malgré l'ampleur du chÎmage


Des grĂšves
localisées
se multiplient


Des grĂšves continuent data
ta sfdérurpfe, A Usmor-Dun-
kerque et en Lorraine, et
s’étendent dans certains sec-
teurs de la métallurgie ( Chaus-
son I, à l’Office d’BLM. de la
région parisienne oh dans
certaines villes, comme Ă 
Besançon oĂč Von note des
séquestrations de cadres et des
ventes « sauvages » de pro-
duits (UNIMSL). Des dé-
brayages sont signalés depuis
plusieurs fours chez Bcrliet.

Sur les réseaux de banlieue
de Paris-Montparnasse et des
n’était assurĂ©, ce vendredi
Invalides, rV était assuré, ce
ta ligne de métro n* 4 était
arrĂȘtĂ©e en raison d’une grĂšve.

L’extension — et dans certains
cas le durcissement — des conflits
sociaux, font apparaĂźtre une rela-
tive détérioration du climat social
en France;

Bien que la situation de l’emploi
continue de se dégrader, ce qui a
en général pour effet d'émousser
la combativité ouvriÚre, une cen-
taine de grĂšves par semaine envi-
ron sont observées. SI de nom-
breux conflits portent sur le
maintien de l'emploi, d'autres, an
contraire, sont déclenchés A partir
de revendications gai».ria.i>»« assez
souvent en faveur d'augmenta-
tions uniformes.

Fait notable, d'assez nombreux
arrĂȘts de travail s’accompagnent
d’occupation des locaux.

J.-P. D.

(Lire ta suite page MJ


au jour le jour TOUS ENSEMBLE


«La transformation dq. tissu
so ci s 2 se faf£ lentement »,
avoue M. Giscard d’Bstàmg
un an aprĂšs son Ă©lection par
une moitié du manteau cVAr-
l equm dont est fait ce tissu.

«Le temps de la contem-
plation du nombril est passé »,
reprend M. Poniatowski, qui
s’intĂ©resse plus particuliĂšre-
ment au tissu épithélial cen-
triste.

«Le salaire pour la femme
au foyer est nécessaire»,
estime M. Lecanuet. qui per-
siste Ă  vider ta gauche de son
programme.

«La femme ne doit pae ĂȘtre
une salariĂ©e de l’Etat », rĂ©pli-


que Mme Giroud. qui en est
une. 1- '

«Pensons aux mires de
famille », ajoute Mme Gis-
card d’Estaing, qui en cannait
un brin sur l'inconscient col-
lectif des Français.

«Les centrales nucléaires
sont sans danger », dédore le
gouvernement devant une
majorité de députés absents.

Finalement, M. Poniatowski
peut a voir bon espoir : dans
le foutais d'un Ut tissu poli-
tique, mĂȘme un contemplatif
ne retrouverait pas son
nombril

BERNARD CHAPUIS.


le professeur Jean Bernard Ă  l’AcadĂ©mie française

du nom do Vamowi
et de ta acience

Des deux élections qui ont en lieu jeudi à l'Académie française,
une seule a été « positive » : celle ds professeur Jean Bernard an
siÚge de Marcel PagnoL Celle qui devait désigner ns successeur au
cardinal Damelou a Ă©tĂ© ■blanche».

U y avait 34 v otant s, la majorité était donc de 19 voix. Le pro-
fesseur Jean Bernard a obtenu 15 voix au premier tour, 18 an second.
Son concurrent. M. Jean Dutourd. a réuni d'abord 18 coffrages, puis 15.
Bulletins blancs : 3, puis L Trois tours de scrutin n'ont pas réussi,
en re va nche, & pourvoir le second siĂšge. Ont obtenu successivement s
M. Jacques Chaba n n e , 7. 4 et 3 j M. Henri Gouhiex, 16 voix
aux tr
Comment va la semaine
Une blonde Ă  gros seins chevauche une bite
Aider son frĂšre en le faisant jouir

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