Lex et Loona la font rentrer

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Publié le

04/12/2013 à 09:38
| Mis à jour le

02/06/2017 à 13:43



Les quatre étudiantes se sont investies depuis des mois dans ce projet ambitieux.



Quatre étudiantes en communication de Tours ont mis en place des ateliers d’art pour des détenus. Une exposition aura lieu en février.
Depuis plusieurs mois, Claire Louis, Charlotte Huard, Edwige Archambault et Anne-Laure Huet, quatre jeunes étudiantes en communication de Tours, se plongent dans le milieu carcéral. Conférences, films, documents… Elles ont planché pendant de longues heures sur la question des prisons et des conditions d'incarcération. C'est ainsi qu'est né leur projet « Taul'art », aujourd'hui soutenu par le barreau de Tours et son bâtonnier, M e Guillaume Bardon.
" Oublier leur peine et leur cellule "

L'objectif des quatre jeunes filles était de faire entrer l'art en prison. Depuis le 18 novembre, et jusqu'au 5 décembre, différents ateliers animés par des artistes sont proposés aux détenus de la maison d'arrêt de Tours. L'un porte sur le film d'animation, l'autre sur la photographie, le troisième sur le théâtre. Ils sont animés par des artistes qui ont accepté de relever le défi : Mélanie Chevallier, diplômée des Beaux-Arts d'Angers, le collectif 1.0.3 et le collectif d'improvisation contemporaine SIC. Les familles et les proches des détenus seront également invités à prendre part au projet grâce au graffeur Topaz, qui animera la réalisation d'une fresque dans les locaux de la Petite Maison, face à la prison de Tours.
L'art à travers les barreaux, c'est le leitmotiv de ce projet, qui permettra aussi au grand public de découvrir les œuvres réalisées par les détenus lors d'une grande exposition organisée le 18 février dans le péristyle de l'hôtel de ville. Une conférence aura également lieu le même soir, sur les conditions d'incarcération et sur la question de la réinsertion.
« Les détenus sont très émus de s'investir dans des œuvres qui vont sortir de la maison d'arrêt, précisent les étudiantes. C'est le service d'insertion et de probation qui a choisi les détenus qui pouvaient participer aux ateliers. Nous, nous ne leur posons pas de question sur leur condamnation. Le projet permet de leur faire oublier pour un certain temps leur peine et leur cellule. » Ce projet original a reçu de nombreux soutiens. Ceux en particulier de la Ligue des droits de l'homme, de Génépi, de l'ordre des avocats ou encore du député de Tours Jean-Patrick Gille.

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L'objectif des quatre jeunes filles était de faire entrer l'art en prison. Depuis le 18 novembre, et jusqu'au 5 décembre, différents ateliers animés par des artistes sont proposés aux détenus de la maison d'arrêt de Tours. L'un porte sur le film d'animation, l'autre sur la photographie, le troisième sur le théâtre. Ils sont animés par des artistes qui ont accepté de relever le défi : Mélanie Chevallier, diplômée des Beaux-Arts d'Angers, le collectif 1.0.3 et le collectif d'improvisation contemporaine SIC. Les familles et les proches des détenus seront également invités à prendre part au projet grâce au graffeur Topaz, qui animera la réalisation d'une fresque dans les locaux de la Petite Maison, face à la prison de Tours.
L'art à travers les barreaux, c'est le leitmotiv de ce projet, qui permettra aussi au grand public de découvrir les œuvres réalisées par les détenus lors d'une grande exposition organisée le 18 février dans le péristyle de l'hôtel de ville. Une conférence aura également lieu le même soir, sur les conditions d'incarcération et sur la question de la réinsertion.
« Les détenus sont très émus de s'investir dans des œuvres qui vont sortir de la maison d'arrêt, précisent les étudiantes. C'est le service d'insertion et de probation qui a choisi les détenus qui pouvaient participer aux ateliers. Nous, nous ne leur posons pas de question sur leur condamnation. Le projet permet de leur faire oublier pour un certain temps leur peine et leur cellule. » Ce projet original a reçu de nombreux soutiens. Ceux en particulier de la Ligue des droits de l'homme, de Génépi, de l'ordre des avocats ou encore du député de Tours Jean-Patrick Gille.

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