L'esclave d'un homme noir

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Esclaves nègres, de différentes nations, 1834 - 1839 Jean-Baptiste Debret (1768-1848)



©Domaine public / The New York Public Library

Un esclave sur trois était une femme. Pas majoritaires en nombre, elles étaient à tous les titres sous le joug des esclavagistes. Mais quand il s’est agi de s’opposer, elles se sont hissées au cœur des luttes pour la liberté de multiples façons.

Patrice Elie Dit Cosaque



Publié le 9 mai 2020 à 11h01,

mis à jour le 5 juin 2020 à 10h24



Groupe d'hommes et femmes capturés afin d'être vendus comme esclaves



©CC BY / Wellcome images


Un exemplaire du Code Noir, 1742. Collections du Musée du Château des ducs de Bretagne



©Szilas / CC BY-SA


" Comment l'esclavage améliore la condition des femmes ", extrait d'American Anti-Slavery Almanac, 1836-1843



©Domaine public / New York Public Library


Une femme esclave est forcée d'aller travailler dans les champs, Antilles anglaises, 1826



©cc by nc 4.0


Une esclave nourrit un enfant blanc, 1861-1865. John A. McCaUister Collection: Civil War Envelopes



©Library Company o f Philadelphia, Philadelphia, Pa / domaine public


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Esclave, femme, noire : la triple discrimination
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Accueil » Culture » La sexualité au temps de l’esclavage
Dans la pensée collective des Antilles et même ailleurs, le noir est considéré comme un étalon afin de procréer et de semer de la marmaille partout. Ses progénitures fournissaient au maître une population servile, à moindre coût et surtout renouvelable. Dans le domaine fantasmatique, l’homme noir représente la force, la puissances sexuelle. Par sa puissance il avait la capacité de féconder plusieurs femmes, de multiplier les conquête en se centrant ou non, sur son premier foyer.
L’homme noir était servile, dans sa servitude il lui restait un certain pouvoir sur la femme à travers sa sexualité. Toutefois, le fait de confier le produit de sa semence et sa descendance au maître, apparaît comme une sorte de vol, dans la mesure où la fonction du père n’est pas assurée, mais il est inscrit uniquement dans celle du reproducteur. C’est ainsi que la représentation du mulâtre, terme qui vient de mulet (croisement d’un cheval avec une ânesse) est elle aussi chargée de la puissance sexuelle, mais aussi, de la différence statutaire entre le père et la mère. De cette relation, les enfants bénéficieront toujours de la puissance, celle du cheval (le maître) de par sa taille, sa puissance et de par sa valorisation dans l’échelle.
De ce fait, par cette pensée fantasmatique, de nos jours nous avons l’impression que si l’un des parents est celui qui représente une forme de pouvoir, alors sa descendance bénéficiera au moins partiellement de ce pouvoir. Cela peut expliquer en partie le dédain des mulâtres envers les nègres. Bien évidemment, il s’agit d’un fantasme et non de la réalité qui faisait qu’une partie des enfants nés d’une relation entre les maîtres et leurs esclaves, pouvait obtenir le statut de libres de couleurs.
Nous pouvons constater aux Antilles et d’ailleurs nous le savons très bien dès notre plus jeune âge (subtilement), qu’il existe une double hiérarchie, celle instituée par le statut social et celle institué par la couleur (plus subtile mais qui persiste toujours).
La sexualité de l’homme noir est perçue comme brutale et associée à une forme de viol. En effet, pendant les esclavages, les commandeurs étaient des noirs, choisis pour leur brutalité, leur force, leur capacité de répression sur ses semblables. Par ses privilèges, il se comportait comme un grand coq dans la basse-cour et se servait des esclaves pour assouvir des pulsions sexuels et non pour assurer une descendance.
Cela suggère une sexualité brutale, d’une relation non consentie, forcée. L’esclave devait être docile par crainte et espérer un peu de faveurs pour un peu améliorer sa misérable existence. Le maître de la plantation accordait ce genre de privilège au commandeur, afin de lui donner un semblant de liberté pour qu’il soit toujours servile et productif. Cela sous entend que la femme esclave était la victime de viol par le maître mais également victime d’une partie des hommes noirs (ceux qui avaient le pouvoir de commander). De ce fait la question sur la violence sexuelle faite aux femmes est principalement une relation de pouvoir, qu’elle que soit la couleur de peau de celui qui possède le pouvoir. Malheureusement le viol des femmes à perdurer après l’abolition de l’esclavage du fait de leur statut en bas de l’échelle et leur fragilité.
La politique nataliste favorisait une proportion équitable entre les femmes et les hommes afin de renouveler la main d’oeuvre. Mais nous pouvons constater que les femmes recevaient une petite somme d’argent après avoir enfanté. Cette pratique servait à stimuler leur activité reproductrices. Par la suite on va davantage favoriser les femmes avec enfants, en donnant ainsi la priorité à une forme de famille monoparentale dans laquelle la femme a la charge de la naissance et de l’éducation des enfants.
Il ne faut surtout pas oublier que les esclaves de ville étaient utilisées comme des prostitués dans les ports et bars. Afin de rapporter une somme supplémentaire à leur maîtresse, activité imposée en plus du travail de la maison. C’était une certaine façon pour les maîtresses, d’augmenter ses revenus et d’éviter toute source de tentation pour son mari.
Le mariage n’était pas une généralité même si cette pratique était tolérée par le Code Noir. Au début du XVIIe siècle, pour des raisons culturelles les esclaves continuaient à utiliser un modèle familial, issu de la polygamie comme en Afrique de l’Ouest. Mais aussi pour des raisons économique, car il fallait un matériel suffisant et des compétences pour que l’esclave puisse prendre en charge une famille.
Selon les études, nous pouvons constater que les hommes qui avaient les moyens matériels, s’occupaient généralement des femmes et des enfants, qu’ils avaient accueillis même si les enfants n’étaient pas les leurs. Et en assurant une fonction paternelle à leur égard. Par exemple en Guadeloupe , 50% des enfants étaient reconnus par le père, alors que 25% étaient reconnus par la mère. Nous pouvons avancer que la fonction du père est perçue comme séparée et distincte de la fonction de reproduction. Cette affirmation ébranle la conception que l’homme noir ne s’occupaient pas de leurs enfants et se contentant de multiplier les conquêtes.
Le fait de prendre en charge les enfants qui ne sont les leurs, était une forme de solidarité par ces hommes qui avaient les moyens. Cette constatation rejette l’hypothèse des pères absents, qui ne s’occupe pas de leurs enfants, comme on le dit si souvent, en prenant pour prétexte que l’esclave n’était qu’un étalon.
L’éducation de l’enfant relevait essentiellement de la mère, elle élevait son enfant dans l’habitation. Les femmes subissaient de manière régulière, les violences verbales, les violences physique et sexuelles. Elles avaient moins de chance que les hommes d’avoir des compétences et par sont talent de recevoir une rémunération (à moins de se prostituer). Par sa condition fragile, elles étaient celles qui se suicidaient le plus souvent. Cette utilisation intensive du corps et de la force de travail des femmes ne leur permettait pas d’obtenir une compétence technique, puisqu’elles n’en avaient ni le temps, ni l’occasion. Et de ce fait elles étaient systématiquement reléguées tout au bas de l’échelle sociale des esclaves.
Source: -Psychologie des sociétés créoles de Errol Nuissier

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