Lesbiennes dans un musée

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Mémorial de la Shoah Actualités À la une Prolongation de l’exposition « Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie »

jeudi 17 juin 2021 dimanche 22 mai 2022
Votre nom Votre email Email du destinataire Message J'ai lu cet article et je l'ai trouvé très intéressant. Cet article s'appelle Prolongation de l’exposition « Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie » et se trouve à cet adresse https://www.memorialdelashoah.org/exposition-homosexuels-et-lesbiennes-dans-leurope-nazie.html.


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L’exposition « Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie » est prolongée jusqu’au 22 mai 2022.
En 2021, pour la première fois en France, un musée d’histoire retrace de manière chronologique et thématique l’histoire de la persécution des homosexuels et lesbiennes sous le Troisième Reich en s’appuyant sur une riche sélection de documents pour la plupart jamais présentés en France.
Longtemps tabou, le destin des triangles roses, s’il est, depuis une trentaine d’années, l’objet de recherches historiques de premier plan, reste encore méconnu. En effet, ce n’est qu’à la faveur du mouvement de libération gay et lesbien des années 1970 que le sujet commence à être débattu, soulevant de nombreuses questions qui constituent autant d’enjeux mémoriels : quelle fut la nature des persécutions ? Combien de personnes furent touchées ? Tous les homosexuels furent-ils visés ? Quel fut le sort des lesbiennes ? Quels furent les territoires concernés par la répression, notamment en France ? Comment honorer le souvenir des victimes ?
Commissaire de l’exposition: Florence Tamagne (maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire de l’homosexualité)
Le Mémorial de la Shoah vous propose un cycle de conférences et de rencontres autour de l’exposition Homosexuel et lesbiennes dans l’Europe nazie.
Vous pouvez dès à présent revoir les conférences liées au cycle :
Exposition Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie
au 3ème étage du Mémorial de la Shoah de Paris



Geschrieben von

Xavier Héraud

am 17. Juni 2021



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Le Mémorial de la Shoah de Paris présente en ce moment et jusqu’à l’année prochaine une exposition intitulée Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie.
C’est la première fois qu’un musée d’envergure nationale s’empare du sujet en France. La centaine de documents présentée — photos, rapports de police, lettres de dénonciations, etc. — dans une salle du troisième étage au Mémorial est le fruit d’une mobilisation militante qui a débuté à la fin des années 70, avec en France des associations comme le Mémorial de la déportation homosexuelle ou les OubliEes de la mémoire.
L’exposition a été conçue par l’historienne Florence Tamagne (autrice de Histoire de l’homosexualité en Europe (Berlin, Londres, Paris, 1919-1939) ou Mauvais genre ? Une histoire des représentations de l’homosexualité) .
Le sujet des Triangles Roses est évidemment central dans cette exposition, mais, comme en témoigne le titre de l’exposition, Florence Tamagne a tenu à élargir le scope. Pour la chercheuse, il s’agit de montrer que la persécution des gays et des lesbiennes par le régime nazi n’est ni un phénomène sorti de nulle part ni une tragédie qui s’est subitement arrêtée avec la chute du Reich.
L’exposition, qui s’intéresse principalement aux situations française et allemande, s’ouvre sur une copie du code pénal allemand, ouvert à la page de l’emblématique paragraphe 175. Introduit en 1871, il n’a été aboli qu’en 1994. Entre les deux il aura servi de justification légale à la persécution de dizaines de milliers d’hommes gays. Si les poursuites au titre du paragraphe 175 connaissent un pic lors des années où les nazis sont au pouvoir, elles sont loin de s’arrêter après guerre. Des milliers d’allemands continueront à passer devant la justice chaque année jusqu’à la fin des années 60 parce qu’ils sont soupçonnés d’avoir eu des relations sexuelles avec un autre homme.
L’exposition s’intéresse aussi à la répression des lesbiennes. Si, en Allemagne, elles n’étaient pas visées directement par le paragraphe 175, des femmes ont malgré tout été victimes de persécution.
Vient ensuite le temps de la reconnaissance, qui occupe la dernière partie de l’exposition. De Josef Kohout (ci-dessous), le premier triangle rose survivant à témoigner en 1972, à Rudolf Brazda, qui fut le dernier vivant à le faire, le chemin a été long. Et s’il ne reste plus aujourd’hui de survivant de la déportation sexuelle, le travail de mémoire continue.
Homosexuels et lesbiennes dans l’Europe nazie , Mémorial de la Shoah, jusqu’au 22 février 2022, Entrée libre. 
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Au Mucem et au Mémorial de la Shoah, deux expositions innovantes reviennent sans tabou sur deux moments sombres, et longtemps gommés ou niés, de l’histoire des homosexuels : la déportation nazie et la lutte contre le sida. Il était temps !

Deux expositions relatives aux questions LGBT et au sida sont visibles actuellement en France – et elles sont toutes les deux aussi innovantes que remarquables. 
La plus ambitieuse est présentée au Mucem à Marseille : « VIH/sida, L’épidémie n’est pas finie ! ». C’est un parcours émouvant qui retrace près de quarante années de combats contre la maladie : affiches, tracts, vidéos, objets, œuvres d’art… Il y a comme un paradoxe que ces objets des luttes LGBT, ou contre le sida entrent aujourd’hui au musée, alors que – comme le rappelle fort justement le titre de l’exposition – l’épidémie n’est pas terminée. 
Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille (MUCEM) a repris ces dernières années le flambeau du Musée national des arts et traditions populaires, fermé en 2005, et collectionne désormais la mémoire du temps présent. C’est sa mission et cette belle exposition justifie, à elle seule, la raison d’être du MUCEM. 
Pour ceux qui ont vécu ces années de cendre, l’exposition donnera les larmes aux yeux ; pour tous les autres, elle vaut le voyage. On y chemine à travers les flyers et les tee-shirts siglés Aides-Fédération nationale ou Act Up-Paris. Les lettres d’amour d’amants qui se savent condamnés ; les manifestations de desperados qui ont la violence du désespoir ; les tracts néo-dadaïstes – tout est bouleversant. 
S’ils se proposent de « retracer l’histoire sociale et politique du sida », le parti pris assumé des curateurs de « VIH/sida, L’épidémie n’est pas finie ! » est militant ; on peut leur en faire le reproche mais imagine-t-on une telle exposition dépassionnée, sans rage ni colère ? L’approche militante est nécessaire et finalement inévitable.
Plus ennuyeux, en revanche, est la réécriture de l’histoire que cette exposition propose à son corps défendant. Le militantisme de Aides est systématiquement minoré au profit de l’héroïque activisme d’Act Up. Or, faut-il le rappeler, l’association Aides était bien seule entre 1984 et 1989 à lutter contre le sida (Act Up-Paris n’a été créée qu’en 1989). En France, Act Up est devenue active dans la deuxième décennie du sida, mais c’est Aides qui s’est occupé des malades et des revendications dans la première ! 
Ainsi, on privilégie des figures comme Didier Lestrade ou Philippe Mangeot, activistes d’Act Up tout à fait incontournables, et légitimes, mais arrivés tardivement dans le combat, alors que Daniel Defert, Frédéric Edelmann, Jean-Florian Mettetal ou Pierre Kneip, les vrais pionniers de la lutte contre le sida en France, sont absents ou marginalisés. (La fameuse brochure de Aides, encartée dans Gai Pied Hebdo en février 1985, avec un papillon sur sa couverture, document précoce et essentiel, n’est pas présentée ici alors qu’elle est facile à trouver). 
Autre point aveugle de cette exposition : le déni initial des militants gays qui, entre 1982 et l’été 1985, ont nié ou sous-estimé la réalité de l’épidémie. La plupart des journaux gays, dont Gai Pied Hebdo , les associations militantes ou encore les intellectuels gays, tels Renaud Camus et surtout Guy Hocquenghem, ont refusé de se mobiliser contre le sida jusque tard en 1984 ou même en 1985. A Marseille par exemple, l’association Aides, pilotée par le remarquable médecin vénérologue Thierry Gamby, a dû ferrailler énergiquement en 1985-1986 contre les militants gays qui ne voulaient pas entendre parler de la lutte contre le sida. (Et Thierry Gamby n’apparait pas une seule fois dans cette exposition marseillaise alors qu’il fut autrement plus précoce et courageux que les militants d’Act Up).
Ce point du déni est essentiel à la compréhension de l’épidémie et il est entièrement passé sous silence par les curateurs de cette exposition par ailleurs émouvante. De même, deux des figures majeures américaines de la lutte contre l’épidémie, Larry Kramer, pourtant fondateur d’Act Up, ou Randy Shilts, sont également sous-estimés alors qu’ils ont tous les deux dénoncé sévèrement le déni initial des militants gays. Comme s’il fallait que le mouvement gay fut entièrement héroïque et ses erreurs niées ; comme s’il fallait réécrire l’histoire pour qu’Act Up domine la story et efface la réalité des dix premières années de l’épidémie. Rien non plus sur l’intervention idiote et les propos indignes de Christophe Martet, président d’Act Up, lors du Sidaction, le 6 juin 1996, laquelle a contribué à la démobilisation contre le sida (M. Martet avait conspué le ministre de la Santé, Philippe Douste-Blazy, puis lancé : « Je suis en colère, merde ! C’est quoi ce pays de merde. », provoquant une chute spectaculaire des dons et s’attirant les critiques de la majorité des militants.)
Cette vision militante d’extrême gauche sous-tend toute l’exposition, et jusqu’à sa « timeline » biaisée – et c’est dommage. Par anti-capitalisme naïf et anti-américanisme déconcertant, ses curateurs critiquent également les laboratoires pharmaceutiques, parfois à juste titre, mais sans reconnaître que c’est grâce à eux que, depuis 1996, nous sommes encore en vie et que l’épidémie a connu un indéniable reflux. Militer pour la fin de la propriété intellectuelle des vaccins, comme le fait Act Up et cette exposition, est également dans l’air du temps. Cela peut avoir un sens vers les pays les plus pauvres, où la logique des brevets coûte des vies sans forcément permettre aux laboratoires de rembourser leur investissement. Mais est-ce que ça peut devenir une règle générale ? La logique d'Act Up peut se retourner, en fait, contre les malades. Car on peut s’interroger sur les conséquences de la fin des investissements, de l’innovation et de la R&D qu’elle entrainerait pour les vaccins et les traitements si elle devenait une règle. Cette fausse-bonne idée fait partie des délires gauchistes de militants peu au fait des réalités de l’industrie, les mêmes qui, avec Jean-Luc Mélenchon, réclamaient le « vaccin cubain » contre le Covid, plutôt que ceux de Pfizer ou Moderna – un vaccin cubain qui n’a jamais existé ! (Philippe Mangeot, président d'Act Up, très présent dans l'exposition marseillaise, est aussi surprenant que cela paraisse, le fils du PDG de Glaxo-Wellcome-France – le laboratoire pharmaceutique qui produit plusieurs traitements du sida.) Et le travail remarquable d’ONU-Sida montre qu’on peut à la fois soigner plusieurs dizaines de millions de personnes infectées en Afrique et réguler les laboratoires pharmaceutiques sans pour autant les priver des paterns sur les médicaments qu’ils ont découverts.
A quoi cela sert-il d’afficher une longue liste de membres d’un « comité de suivi », vaguement scientifique, pour accumuler ainsi les erreurs, les biais scientifiques et les oublis ? 
Réécouter la chronique de Frédéric Martel sur France Culture sur cette exposition
Sur le plan artistique, l’exposition est également décevante – ce qui peut poser problème dans un musée national. Quelques photos de qualité sont présentées (celles de Jane Evelyn Atwood ou du génial Andres Serrano) mais celles, autrement plus importantes, de Robert Mapplethorpe, David Wojnarowicz ou Nan Goldin sont absentes. Et si l’œuvre du romancier Hervé Guibert est, à juste titre, mise en espace (malgré les critiques léonines et les ratiocinations de l’intellectuel gauchiste Philippe Mangeot sur Guibert), les pièces de théâtre majeures que sont Une visite inopportune de Copi, Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès, Le Pays Lointain de Jean-Luc Lagarce et surtout Angels in America de Tony Kushner, sont ignorées. A côté, l’association modeste des Sœurs de la perpétuelle indulgence est portée aux nues, alors que son influence fut tardive et infiniment moins importante que le travail des artistes, des écrivains et du monde du théâtre. Autant de partis pris qui faussent constamment le regard et le jugement. 
On le voit, il est difficile pour des acteurs, ou des anthropologues-activistes, d’écrire une histoire récente de façon objective : ils sont juges et parties. Et on ne fait pas de bonne science, ni de bonne curation, quand on n’a pas de distance avec son sujet. On peut réussir dans le témoignage ou une forme d’autobiographie collective, ce qui est essentiel et déjà fort utile, mais sur le plan scientifique et sur le plan artistique cette exposition montre les limites du genre. 
En dépit d
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