Lesbiennes dans la bibliothèque de la fac

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Benoit
Migneault Bibliothécaire de référence, Édifice Aegidius-Fauteux, Bibliothèque nationale du Québec
Un article de la revue
Documentation et bibliothèques 
Volume 49, numéro 1, janvier–mars 2003 , p. 31–39
Tous droits réservés © Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED), 2003
Les collections gaies et lesbiennes dans les bibliothèques publiques sont-elles représentatives de la population québécoise ? Après avoir présenté un survol statistique de ces communautés, cet article décrit la situation dans les bibliothèques québécoises d’après l’examen d’un échantillon représentatif. Il en résulte une mise en évidence des carences dans le développement et l’indexation de ces collections. L’auteur formule finalement des correctifs à la situation actuelle.
Are the collections of gay and lesbian literature available in the public libraries of Québec representative of that population? Following a statistical survey of both communities, this article describes the situation in Québec libraries using representative sample. The results point to weaknesses in the development of collections and their indexing. Measures to correct the situation are suggested.
Las colecciones sobre gays y lesbianas en las bibliotecas públicas ¿son representativas de la población quebequense? Después de presentar un panorama estadístico de estas comunidades, este artículo describe la situación en las bibliotecas quebequenses a continuación del examen de un muestreo representativo. De esto resulta evidente que existen carencias en el desarrollo y la indexación de estas colecciones. Por último el autor formula medidas correctoras de la situación actual.
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Les drag queens ne se cantonnent plus aux bars gay
Moi, lesbienne, j’en ai eu marre de lire des histoires qui ne me parlaient pas.
LITTÉRATURE — Quand j’ai expliqué à mes amies, à mes sœurs, que je lisais des livres lesbiens, elles étaient très étonnées. Que ça existe d’abord, et que ça m’intéresse ensuite. Leur sentiment était à peu près identique: pourquoi avoir besoin d’appeler un livre mettant en scène deux héroïnes qui s’aiment “un livre lesbien”? Pourquoi “inventer” le terme de “littérature lesbienne”? Un livre est un livre et que ce soit un héros ou une héroïne, qu’il ou elle soit vampire, détective, pilote de ligne ou de vaisseau spatial, qu’importe!
Qu’est-ce qui qualifie, dans leur imaginaire, un livre lesbien? Un roman érotico-pornographique avec des scènes de sexe entre femmes ou un livre sentimental type Harlequin spécial lesbiennes?
Je leur ai demandé si elles avaient déjà lu un livre avec des personnages lesbiens.
Je leur ai demandé si elles se souvenaient d’un livre avec des personnages gays.
“Oui, peut-être, ça ne me revient pas, mais sûrement”. Une de mes sœurs a fini par citer la nièce du Dr Scarpetta dans la série de Patricia Cornwell, personnage largement secondaire.
Si le genre du héros et son attirance sexuelle ne sont pas importants, ai-je encore demandé, alors pourquoi y a-t-il si peu ou pas de livres gay ou lesbiens dans vos bibliothèques?
Je leur ai expliqué pourquoi, moi, lesbienne, j’en ai eu marre de lire des histoires qui ne me parlaient pas. J’ai essayé de leur faire comprendre que les histoires hétérosexuelles avaient pour moi autant d’intérêt que le mode d’emploi de mon grille-pain. Je voulais trouver des livres qui font écho à ce que je suis. Je voulais lire des histoires de coming-out , d’outing, d’acceptation, de sentiment d’exclusion ou d’intégration, des histoires familiales à résonance gay, de familles homoparentales, mais sans le pathos habituel! Ras-le-bol des témoignages/histoires vraies et sordides de gens qui ont été mis à la porte de leur famille, torturés ou traqués dans leurs pays. Marre des histoires de lutte pour les droits LGBT et des essais féministes!
Je voulais retrouver les mêmes livres que j’avais aimé lire, mais avec plus d’héroïnes (et par héroïne, j’entends personnage principal et non secondaire): je voulais des superhéros gays, des Willow (1), des Colombo-Jessica Fletcher-Hercule Poirot gouines, des jedi queers et des vampires lesbiennes.
Et tout comme pour la pilule du lendemain, il fallait soupçonner que ça existe. Ce qui n’était pas mon cas et puis d’ailleurs, je n’avais pas fait mon coming-out. Si je comprenais que quelque chose manquait toujours dans les livres que je lisais, je ne savais pas encore quoi.
J’ai même lu et relu les Beignets de tomates vertes (2) sans y voir clairement la romance lesbienne. C’est à l’école que j’ai trouvé ce livre. La documentaliste m’a parlé d’une belle histoire d’amitié et je pense qu’elle était sincère.
Jamais, dans mon cursus scolaire (je suis née dans les années 70), je n’ai étudié de livre où un personnage avait de près ou de loin un contact avec la question LGBT . Pas plus au lycée qu’à la Fac. Il n’est pas très étonnant que j’aie mis si longtemps avant de même penser à l’idée que des livres lesbiens pouvaient exister. Il a fallu que je maîtrise l’anglais et que je tombe par hasard sur les livres de Sarah Waters et de Gerri Hill.
Il y avait pourtant la fanfiction, je ne sais pas exactement comment je suis passée à côté. Dans les années 90, des plumes anonymes se révèleront grâce au développement d’internet, en écrivant de nouveaux épisodes de Xéna, la princesse guerrière ou de Buffy contre les Vampires, sous le prisme lesbien. Des autrices comme Mélissa Good, et plus tard Lee Winter ou Roslyn Sinclair. La fanfiction lesbienne arrivera à son apogée en France, avec le couple fictif de la série “Once upon a time”, Regina/Emma.
Lorsque j’ai écrit une version lesbienne du conte du Chat Botté (3), on m’a dit “c’est plutôt curieux, pourquoi as-tu voulu écrire un conte qui existe déjà? Pourquoi tu n’as pas créé ton propre conte?” Au-delà du fait que le sujet venait d’un appel à texte, je lisais déjà énormément de contes lesbiens anglophones. Deux versions différentes (4) de la Belle et la Bête m’ont réellement fait comprendre pourquoi j’ai toujours été frustrée par les contes de mon enfance. Le prince charmant était si loin de ce que j’attendais! Réécrire cette histoire de Chat Botté comme j’aurais voulu la lire a été une sorte d’exutoire. C’est le même exercice que la fanfiction: réécrire l’histoire telle que j’aurais souhaité la connaître.
Je ne suis donc pas tellement étonnée par la réaction de mes proches quant à l’existence d’une littérature lesbienne, n’ayant moi-même pas été la plus perspicace sur le sujet!
Peut-être parce que les maisons d’édition ne sont pas intéressées par un marché de niche. La cible est trop réduite — rappelons, en effet, que les livres hétéros sont lus par tous, mais que les livres gays et lesbiens ne sont lus que par les LGBT! Enfin, c’est en tout cas ce que tout le monde semble croire. C’est pourtant loin d’être vrai, car autour de moi, des femmes et des hommes, hétéros ou autre, écrivent ou/et lisent du FF et/ou du MM (6).
Factuellement, toutes les maisons d’édition anglophones lesbiennes ont été créées par des auteures passionnées et très actives dans les causes LGBT ou simplement lesbiennes, que ce soit en Angleterre ou aux États-Unis. Len Barot alias Radclyffe/LL.Raand pour Bold Strokes Books, Salem West et Ann McMan pour Bywater Books. Linda Hill pour Bella Books (anciennement Naiad Press). Il en va de même pour les rares maisons d’édition francophones, Homoromance éditions, les Reines de Cœur, Dans l’Engrenage ou KTM.
En vérité, intellectuellement, je suis d’accord avec mon entourage, le genre et la sexualité du personnage principal ne devraient pas être la condition pour en faire un genre de littérature. Et pourtant, nous avons tous nos préférences. Je n’aime pas les biographies, j’adore la fantasy. Mais je sais où trouver tous ces livres et j’y ai accès très facilement.
Je ne suis pas étonnée qu’autour de moi, on ne connaisse pas la littérature lesbienne, car elle est quasiment invisible. Sur Amazon France, pour trouver des livres gays et lesbiens, il faut aller dans la catégorie “Sexualité et érotisme”. Tous les livres gays et lesbiens ne sont pourtant pas des livres érotiques. Et c’est le même casse-tête sur toutes les autres plateformes, librairies ou sites marchands français. Les livres lesbiens sont soit dans la catégorie ”érotique” soit non classés. C’est donc l’image que renvoie le monde français de la distribution du livre. Je dis bien français parce que si vous allez sur Amazon en Allemagne, au Canada ou sur Amazon.com, la catégorie “gay et lesbienne” est rangée sous le chapeau “Romance”, ce qui change pas mal la vision des choses, ne croyez-vous pas?
Je n’ai pas trouvé mieux que la citation mise en exergue par Wikipédia sur le sujet pour résumer la question (7): “Je n’ai jamais compris pourquoi la fiction hétéro est censée être pour tout le monde, mais quoi que ce soit incluant un personnage gay ou qui comprenne une expérience gay, est seulement pour les queers.”
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À voir également sur Le HuffPost: Ian McKellen aimerait que James Bond soit un héros gay
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Ces femmes célèbres étaient lesbiennes et vous ne le saviez probablement pas


L’actrice Anne Heche meurt à l'âge de 53 ans


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Publié le 6 novembre 2017 à 0h00 Mis à jour
le 6 novembre 2017 à 0h00

Le Dictionnaire historique des homosexuel.le.s célèbres fait sortir du placard des personnalités ayant marqué l’histoire. Trois d’entre elles ont retenu notre attention.
Il n’y a encore pas si longtemps, l’homosexualité des personnes célèbres ne figurait pas dans leur biographie. C’est pour remédier à ces oublis de l’histoire que Michel Larivière s’est attelé à ce grand Dictionnaire historique des homosexuel·le·s célèbres (La Musardine), qui rétablit une vérité longtemps occultée. Après avoir lu ce passionnant ouvrage, on vous présente trois lesbiennes de l’histoire contemporaine, trois personnalités qui ont marqué leur époque, trois véritables pionnières.
Si le nom de Loïe Fuller ne vous est pas inconnu, c’est probablement grâce au film sorti en septembre 2016 qui lui a été consacré. Réalisé par Stéphanie di Giusto, porté par la performance de la chanteuse et actrice Soko et sobrement intitulé La Danseuse , il a été vivement critiqué pour sa réécriture de la vie amoureuse de l’artiste . Éclipsée, sa relation de 30 ans avec Gabrielle Bloch, qui fut non seulement sa compagne mais aussi sa collaboratrice. La réalisatrice a préféré inventer de toutes pièces un personnage masculin et greffer une romance hétérosexuelle -pas franchement utile et assez malsaine, il faut l’avouer- à l’intrigue. Dommage de pas avoir tout simplement respecté la véritable et passionnante vie de Loïe Fuller, et d’avoir raté une occasion en or de montrer un couple de femmes artistes à l’aube du XXème siècle. Dans son Dictionnaire historique des homosexuel.le.s célèbres , Michel Larivière rappelle l’influence majeure de Loïe Fuller, qui a fait le pari fou d’utiliser l’électricité dans ses mises en scène et a inventé de nouvelles techniques pour sublimer ses chorégraphies, la plus connue étant la fameuse danse serpentine: “ L’imagination créatrice de la danseuse crée une révolution dans l’art du spectacle, inspire même les peintres Mucha, Toulouse-Lautrec et le sculpteur Rodin .” Autant de raisons de se souvenir de Loïe Fuller et de respecter son parcours artistique tout autant que sa vie personnelle.
Dans les années 60, le milieu de la science-fiction est dominé par des hommes. L’arrivée de l’auteure américaine Joanna Russ va bouleverser cet ordre établi. Elle va rapidement s’imposer comme une figure incontestable de ce courant littéraire aux côtés d’Ursula K. Le Guin. Dans son roman le plus connu, The Female Male , publié en 1975 -maladroitement traduit en français sous le titre L’autre moitié de l’homme -, elle imagine une société alternative sans hommes. Assumant ses convictions féministes et son homosexualité, elle va écrire plusieurs œuvres de SF questionnant les stéréotypes de genre, la sexualité, l’hétéronormativité. Au delà de la SF, Joanna Russ a aussi écrit plusieurs essais, dont To Write Like a Woman . À sa mort, les hommages ont salué l’esprit acéré et l’humour de sa plume au service d’une remise en question de l’ordre patriarcal, et une ténacité qui force le respect, comme le rappelait l’auteure Margalit Fox dans les colonnes du New York Times : “ Celui ou celle qui écrit de la science-fiction a le privilège de remodeler le monde. Pour cette raison, le genre, particulièrement entre les mains d’auteur·e·s margina·ux·les, est devenu un outil puissant pour un commentaire politique. Dans l’Amérique dans laquelle elle a grandi , Joanna Russ partait avec trois handicaps: en tant que femme, en tant que lesbienne et en tant qu’auteure de fiction qui a gagné sa vie au milieu du faste des départements d’anglais à l’université. ”
Pour les jeunes lesbiennes d’aujourd’hui, le nom du Katmandou ne signifie sûrement rien. Pourtant, cette boîte de nuit parisienne de la rue du Vieux-Colombier a été pendant vingt ans un haut lieu de la vie nocturne de la communauté lesbienne . C’est Elula Perrin qui a fondé ce club réservé aux femmes en 1969 avec Aimée Mori. Figure incontournable du milieu lesbien de l’époque, Elula Perrin s’est illustrée comme une des premières personnalités à faire son coming out en France dans une société encore très hostile à l’homosexualité: en 1977, dans l’émission de Philippe Bouvard, L’Huile sur le feu , elle n’hésite pas à parler sans détours de son attirance pour les femmes. La patronne du Katmandou, puis d’un autre club, Le Privilège, s’est aussi illustrée en tant que romancière. “ Dans son œuvre, qui compte aussi des romans policiers populaires, cette pionnière de la lutte pour la reconnaissance de l’amour lesbien réclame ‘ le droit à l’indifférence’ , la faculté pour une lesbienne d’aimer sans contrainte ”, rappelle Michel Larivière dans son Dictionnaire historique des homosexuel.le.s célèbres . Elula Perrin n’était pas une lesbienne radicale, une révolutionnaire au poing levé. Pourtant, en parlant haut et fort de son homosexualité, elle a mis un visage et des mots sur la réalité de beaucoup de femmes et a participé à une meilleure visibilité. Alors que l’homosexualité était encore perçue comme une tare sociale, sa présence médiatique a eu un véritable impact pour lutter contre les clichés et montrer qu’on peut être lesbienne et vivre une vie heureuse et épanouie.
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