Les vacances du plaisir d'Axelle partie2

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Les vacances du plaisir d'Axelle partie2
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ChrysetSev 49 ans Est lyonnais France

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Création : 22/12/2007 à 11:50
Mise Ă  jour : 08/09/2015 Ă  18:01
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Bon je vous ai fait visité ... maintenant je vous raconte les vacances d'Axelle ! Les aprÚs-midi a la plage c'est chouette ! surtout pour jouer dans le sable ! hmmmmm ! miam !!!



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Séparée depuis ... vous trouverez ici mon histoire, l'histoire de notre couple, qui a connue la naissance d'une magnifique petite fille, les joies, les peines, la séparation qui n'a pas été une fin en soit, nous restons les mamans impliquées de notre princesse. Notre vie au quotidien...Plein d'humour et d'amour !!!



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# Posté le lundi 30 août 2010 16:55
Modifié le lundi 30 août 2010 17:18

futura-maman ,
Posté le jeudi 16 septembre 2010 16:31


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Vies d'ici Les vacances scolaires studieuses d'Axelle, lycéenne



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Les vacances scolaires de printemps viennent de débuter. Elles seront studieuses pour Axelle Salvatore, 17 ans. Car les premiÚres épreuves liées au baccalauréat, littéraire concernant la lycéenne de Louis-Davier, approchent. C'est pour juin. 



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" Elle a surtout hĂąte que tout cela soit terminĂ© ! " Sabrina Salvatore, maman d'Axelle, sourit. Les fins d'annĂ©es scolaires se suivent et se ressemblent pour la mĂšre de famille. Elles riment avec rĂ©visions. Examens. En 2016, c'est son aĂźnĂ© qui se pliait aux Ă©preuves du bac. LittĂ©raire Ă©galement, au lycĂ©e Louis-Davier de Joigny. Axelle, 15 mois plus jeune que son frĂšre, s'apprĂȘte Ă  vivre l'expĂ©rience. 
" Pendant ces vacances scolaires, j'ai prĂ©vu de rĂ©viser ", admet-t-elle. Seule dans sa chambre de la maison familiale du centre de Joigny, " et avec des potes." Un coup chez l'un, un coup chez l'autre, matiĂšre par matiĂšre. Les mĂ©thodes restent les mĂȘmes et les plus anciens les reconnaĂźtront... Les lycĂ©ens font des fiches, s'aident des contenus des Ă©preuves des prĂ©cĂ©dentes annĂ©es, appuient leurs efforts sur les matiĂšres Ă  fort coefficient, s'interrogent mutuellement. Si Axelle angoisse ? Pour l'instant, pas vraiment. Chaque chose en son temps. Et la Jovinienne, qui fĂȘtera ses 18 ans en aoĂ»t, est trĂšs organisĂ©e.
" Comme disent mes parents : toute expérience est bonne à prendre "
En période scolaire, la lycéenne s'est construit son propre rythme. Elle s'accorde généralement une pause le vendredi aprÚs-midi, ainsi que le samedi toute la journée. Les devoirs, et autres séances à effectuer en dehors du lycée, Axelle aime bien " les faire tÎt le matin, avant d'aller en cours." Elle se décrit comme une petite dormeuse. 
OrganisĂ©e, Axelle doit l'ĂȘtre. L'ancienne collĂ©gienne de l'ensemble scolaire Saint-Jacques, Jovinienne " depuis l'Ăąge de quatre ans et demi ", est vice-prĂ©sidente du conseil de la vie lycĂ©enne de Louis-Davier, 1.700 Ă©lĂšves. Des rĂ©unions de travail ont souvent lieu entre midi et deux. " Il faut jongler ! " avec un emploi du temps bien rempli. Axelle Salvatore suit l'option thĂ©Ăątre "lourde " de Louis-Davier, unique dans le dĂ©partement de l'Yonne et ouverte aux Ă©lĂšves de la filiĂšre littĂ©raire uniquement, Ă  partir de la classe de PremiĂšre.
Les élÚves de L jouent devant des écoliers de la commune 
Si la demoiselle compte s'investir encore plus sur scÚne une fois les années lycées achevées ? " Pas vraiment. Mais comme disent mes parents : toute expérience est bonne à prendre." La cadette de la famille se dit pour l'instant plutÎt intéressée par les métiers liés au théùtre. Pas par la comédie. Une activité artistique la tenterait volontiers... Ses parents, justement. Axelle, comme son frÚre - devenu intermittent du spectacle - leur donne réguliÚrement un coup de main, lorsque vient le temps des vacances scolaires. Ou alors, le week-end.
Sabrina, 46 ans et Luigi Salvatore, 60 ans, sont Ă  la tĂȘte du " resto-pub " L'escargot de Sab, avenue Roger-Varrey Ă  Joigny. Il n'est pas rare de voir les grands enfants aider, en salle et en cuisine. C'Ă©tait le cas durant ces derniers week-ends de fĂȘte foraine dans la ville. Axelle, look affirmĂ©, silhouette menue, aime tout particuliĂšrement " prĂ©parer des desserts " aux cĂŽtĂ©s de sa mĂšre.
Lorsque l'établissement ferme quelques heures entre deux services, la famille, auparavant installée en région parisienne, se retrouve à l'étage pour se reposer. Tranquille. Souvent, l'ambiance est musicale. Le dialogue, omniprésent. Les animaux vont et viennent. Les Salvatore, qui ont découvert Joigny il y a quatorze ans maintenant, vivent aux cÎtés d'un chien et de 17 chats. Axelle, comme Sabrina, les connaßt tous par leur prénom et les présente, enjouée. Comme dans la vie. 
À travers leurs tranches de vie, professionnelle, Ă©tudiante, familiale, nous les retrouverons chaque premier mercredi du mois dans L'Yonne rĂ©publicaine, - et deux fois par semaine sur lyonne.fr - et partagerons leur actualitĂ©. En prenant le temps de les raconter. 
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Vacances estivales
 Deux mots qui se rĂ©sument Ă  trois actions : lire, manger, boire.

Hors de question pour moi de me lancer dans des projets fous ou sportifs, qui m’obligeraient à remuer le gras du bide que j’ai tant de mal à entretenir !

Lorsque je lis des brochures vantant la descente en canyoning de telle riviĂšre, la griserie que procure un vol en deltaplane, l’épanouissement ressentie lors d’une randonnĂ©e de 10 kilomĂštres de ski sur herbe, de descente en rappel, de spĂ©lĂ©ologie 
etc
 je suis au bord de la syncope et me sens Ă©trangement Ă©puisĂ©e sans avoir encore remuĂ© le petit doigt !

Que les choses soient claires : qu’il pleuve, vente ou neige, les vacances d’étĂ©, ce sont 10 bouquins, du vin blanc (Ă  l’extrĂȘme rigueur, de la despĂ©), de la charcutaille de pays et du chocolat !

L’ennui, dans ce bonheur, c’est qu’il n’est pas partagĂ© par tous. Mon cher et tendre, par exemple, souhaite parfois dĂ©gourdir ses orteils.

L’injustice, c’est qu’il exige que je dĂ©gourdisse les miens en mĂȘme temps !


L’an dernier, lors de 15 jours de vacances, en AriĂšge, nous avons donc profitĂ© de 10 jours de froid polaire, 2 jours de pluie battante, puis soudainement, 2 jours Ă  41° degrĂ©s, sous un soleil de 
 qu’est-ce qu’il y a de plus lourd que le plomb ?... sous un soleil de Patrick SĂ©bastien, ça peut se dire, ça ?... Bin, dĂ©jĂ , ça vous donne une idĂ©e de la lourdeur et de la touffeur de la journĂ©e !

Nous sommes donc le 14 aout, il fait moite, pas un souffle d’air, vautrĂ©e sur ma chaise longue, je lis 


-« C’est notre avant dernier jour. Nous sommes dans les PyrĂ©nĂ©es ! Demain, il doit faire le mĂȘme temps, on se lĂšve Ă  l’aube et on va faire une randonnĂ©e en montagne ».

Durant un instant, je suis convaincue que j’ai mal entendu. Vous savez, ce moment oĂč vous nagez entre deux Ă©tats : celui oĂč vous aimeriez, tout en sachant que ce n’est pas le cas, ĂȘtre en train de rĂȘver ?

J’articule de façon Ă  ĂȘtre parfaitement comprĂ©hensible :

« Ecoute ! (je suis tout ouĂŻe 
) On est dans les PyrĂ©nĂ©es ! Il y a de superbes ballades Ă  faire, on ne peut pas ĂȘtre venus jusque lĂ  sans dĂ©couvrir les montagnes !! »

Ah mais il ne plaisantait pas, le bougre !

« Tu rigoles, lĂ , non (non, il ne rigole pas) ? Il doit faire au moins 8000 degrĂ©s (oui, je suis marseillaise, oui 
), on va enfin pouvoir tremper un orteil dans la piscine et tu me dis quoi ??

- Ta piscine, le temps qu’elle se rĂ©chauffe, tu ne rentreras mĂȘme pas un ongle !

- Mais, de quoi, de quoi ?! Je m’en fiche, je m’en fiche ! (OK, je pĂ©dale un peu, parce qu’il est vrai qu’en dessous de 28°, c’est dans le domaine du patinage artistique, pour moi).

- Alors, t’arrĂȘtes ta mauvaise volontĂ© et tu te prĂ©pares psychologiquement. Demain, c’est rando ! 

- Non, mais Mari, sois sĂ©rieux DEUX secondes ! ON EST DES URBAINS ! On n’a jamais fait de randonnĂ©es de toute notre vie, la seule fois oĂč on fait du sport, c’est quand on charge et dĂ©charge nos courses du coffre de la voiture ! MĂȘme chez nous, on ne bouge pas !! C’est connu, on est des gens du sud ! La plage, la piscine, le rosĂ©, la sieste, ça te parle ??

ET LA, qu’on ne connait rien Ă  cette rĂ©gion hostile et froide, tu vas nous emmener 
 EN RANDONNEE ?

- Aaaaaaah, ne commence pas ! Tu as passé 15 jours le Q dans ce fauteuil, moi, je veux bouger !

- Mais bouge ! 
Mais seul ! 
SĂ©rieusement, le jour oĂč on risque de fondre rien qu’en se mettant au soleil , tu veux qu’on crapahute dans la pampa ??

- Je suis sérieux, je te préviens.! »

LĂ , je sens bien que j’en suis arrivĂ©e aux limites de mon argumentation, il faut que je passe au stade supĂ©rieur.

« MAIS Y A DES OURS, DANS LES PYRENNES ! »

Il me regarde fixement, silencieusement. Puis :

« Je vais avertir les gnomes. Demain, lever à 7h ».


Allez, comprenez-moi bien. Non que j’ai la dĂ©faite hargneuse, mais quand on m’oblige Ă  faire quelque chose que je ne veux pas faire, il faut s’attendre Ă  ce que je ne sois pas extrĂȘmement coopĂ©rative
 Je peux mĂȘme ĂȘtre exagĂ©rĂ©ment dĂ©sagrĂ©able !

1 – A me lever à l’aube, en vacances,


Le lendemain arrive et d’une humeur massacrante, les gnomes et moi embarquons pour l’aventure du siùcle avec Nicolas Hulot.

« Nous partons pour une rando dans les PyrĂ©nĂ©es, si tu n’as pas de nouvelles de nous ce soir, envoie un hĂ©lico ! ».

« - C’est loin ? questionne le gnome.

- A 5 minutes ! » répond leur pÚre.


Une heure et demi aprĂšs
, dĂ©tendus et enjouĂ©s 
 nous arrivons enfin sur un parking, perdu au milieu de la cambrousse. Devant nous, Ă  pic, le dĂ©part de la randonnĂ©e se fait dans un champ de paille, brulĂ©e en l’espace de 48 heures, qui s’escalade plutĂŽt que ne se grimpe.


A peine sortis de l’habitacle climatisĂ© de la voiture, la chaleur nous cloue au sol.

Enthousiaste, Mari se lance. Je sens que si nous passons Ă  travers cette Ă©preuve, plus rien ne pourra mettre en danger notre mariage 



Nous prenons d’assaut le chemin abrupt et interminable, en nage dĂšs les premiers mĂštres, haletants et espĂ©rant vainement la moindre petite brise.

Transpirante de la tĂȘte aux pieds, je bous encore plus intĂ©rieurement :

«   Attends qu’on arrive sous les arbres 
 Je vais me le faire aux petits oignons ! 
 Donne-moi deux minutes pour rĂ©cupĂ©rer 
 Juste sous les arbres 
 Putain, pourvu qu’il y ait des ours 
 ! »

Pas fou, Mari ne s’arrĂȘte pas sous les arbres. Pas tout de suite. Il me connait. Il marche. Les gnomes suivent. Je suis donc.


Et il faut reconnaitre que la ballade s’avĂšre somptueuse. HabituĂ©s que nous sommes aux pins, Ă  la mer, aux tons doux et pastels des collines rocailleuses et sĂšches de notre sud, c’est avec enchantement que nous dĂ©couvrons la montagne escarpĂ©e, les arbres vert Ă©meraude, le contraste entre les couleurs violentes et lumineuses 



Nous arrivons enfin au cirque de Cagateille. Le choc visuel nous couple le souffle. La riviÚre aux eaux glacées qui court entre des rochers blancs, des chevaux sauvages qui broutent un peu plus loin 
 Une carte postale de toute splendeur.

Nous pique-niquons avec bonheur et j’oublie ma rancƓur maritale pour admirer sans rĂ©serve ce paysage magnifique.


Puis, nous reprenons le chemin inverse, dans une ambiance plus détendue.

Jusqu’à ce que nous soyons obligĂ©s de traverser une mini cascade
 D’un cotĂ© et de l’autre, le flanc Ă  pic de la montagne. Pour passer de l’autre cĂŽtĂ©, pas d’alternative, traverser cette chute d’eau glacĂ©e, dont les galets se rĂ©vĂšlent glissants et extrĂȘmement dangereux.

Pendant que, tremblante, j’aide les gnomes prĂ©cautionneusement, la hargne me reprend :

« Je t’avertis, si il y en a un qui glisse et qui tombe en contre bas, jette-toi 
Ne cherche mĂȘme pas Ă  rester en vie ! »

Parfois, les choses doivent ĂȘtre claires pour tout le monde.


Une fois passĂ©s de l’autre cĂŽtĂ©, avec soulagement, nous levons la tĂȘte : un pont en bois nous surplombe, qui nous aurait permis de passer de l’autre cĂŽtĂ© de l’eau, sans le moindre risque.

A ce stade-lĂ , le fatalisme m’étreint. Mari reprend sa route en sifflotant et nous le suivons, avec l’espoir tĂ©nu mais bien prĂ©sent, de, finalement, croiser un ours. N’importe lequel, Winnie, Teddy Bear, Petit Ours Brun, Yogi, Koda, Plume, voire Bouba et qu’à dĂ©faut de lui faire sa fĂȘte (quand mĂȘme 
 c’est lui qui a les clĂ©s de la voiture), au moins qu’il le fasse courir !

AprÚs tout, il veut faire du sport, non ?...


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Des anecdotes de la vie quotidienne, sans prétention.
J'arrive de chez Dr. CaSo: Trop drÎle ton récit! (Fabulous Fabs)
Coucou Fabulous Fabs :) Oui, je te connais effectivement au travers du blog de Dr CaSo ! D'ailleurs, elle Ă©tait super contente de te retrouver !! :D Merci beaucoup, en tous cas, pour ce trĂšs gentil commentaire ! Et j'espĂšre Ă  bientĂŽt :)
Alors, Ă  quarante et quelques balais (et serpillĂšres), il est temps que j'apprenne Ă  Ă©crire correctement !
Je vous invite dans mon quotidien qui se partage entre un mari, deux gnomes, un lapin, des soeurs, des parents, des beaux-frĂšres, des potes, un taf, des rires, des larmes, des gaffes, des Ă©nervements...

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