Les sports me rendent affamée de bite

Les sports me rendent affamée de bite




⚡ TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI 👈🏻👈🏻👈🏻

































Les sports me rendent affamée de bite


MEMBRES DE LA SOCAN

Créateurs & editeurs de musique :
1-866-317-6226
members@socan.ca



INFORMATIONS GÉNÉRALES:

(514) 844-8377
1-800-79-SOCAN (76226)



LICENCIÉS :

Licenciés actuels: 1-866-944-6224
Nouveaux licenciés: 1-866-944-6211
licence@socan.ca

Rédacteur En Chef:

Eric Parazelli
parazellie@socan.ca


Chanson SOCAN de la semaine Ali Gatie featuring /avec Kehlani - Chanson SOCAN de la semaine


Facebook
Twitter
Instagram
YouTube


© 2022 SOCAN Tous droits réservés
Tout comme la SOCAN, le magazine, Paroles & Musique est né de la fusion entre l'Association des compositeurs, auteurs et éditeurs du Canada (CAPAC) et de la Société de droits d'exécution du Canada (SDE). Comme les deux organismes avaient déjà leur imprimé respectif (Le Compositeur Canadien et La Scène Musicale), il était normal que leur union résulte en une nouvelle entité,
Plusieurs dossiers font actuellement l’objet de lobbying auprès du gouvernement
Nous sommes en constante adaptation face à des perturbations technologiques
De nombreux changements et innovations
Pourquoi la composition à l’image est un métier idéal lorsqu’on aime écrire de la musique
Comment elle l’a peaufiné et vous aussi pouvez le faire
Quels sont les avantages comparatifs de Twitter, Instagram ou TikTok?
« Y’en a qui font du rap real, moi je fais du rap surréaliste »
Un ancien enfant soldat qui a beaucoup à célébrer
« Tout faire d’un coup, la pochette, chanter, jouer la batterie, les guitares, puis assembler tout ça, c’est excitant »
Pourquoi la composition à l’image est un métier idéal lorsqu’on aime écrire de la musique
Alessia Cara, JP Saxe sont les plus récents invités spéciaux à s’ajouter
Emily Reid et Quin coécrivent dans le cadre d’un Camp de création en ligne d’une journée
Article par Philippe Renaud | 14 juin 2016
Nous poursuivons notre série d’entretiens portant sur ces mariages heureux du mystère de la création que l’on appelle… les duos d’auteurs et compositeurs. Cette semaine, la plus efficace collaboration au registre de la pop québécoise des cinq dernières années, celle unissant l’auteur, compositeur et interprète Karim Ouellet et son fidèle acolyte, le musicien et réalisateur Claude Bégin .
Réglé au quart de tour, le ponctuel Karim Ouellet nous attend déjà au café pour l’entrevue. Où est Claude? Quelque part sur la route, entre Québec, son port d’attache, et Montréal. « Claude, c’est Claude… », lâche Karim, avec un sourire complice. « J’ai un double de ses clés de studio, comme ça, lorsqu’on se donne rendez-vous et qu’il n’est pas à l’heure, je peux déjà m’installer et travailler en l’attendant. »
Soit, la notion de ponctualité diffère entre ces deux musiciens, mais lorsqu’il est temps de passer à table (de mixage) et faire de la musique, Bégin et Ouellet sont au diapason. Ses trois albums solo – Plume (2011), Fox (2012) et le récent Trente – ont tous été fignolés avec l’aide de Bégin, qui mène aussi sa propre carrière solo depuis la sortie de son premier album, Les Magiciens .
En cinq ans, grâce au succès populaire et critique de Karim Ouellet, ce binôme créatif s’est imposé comme l’une des forces vives de la pop québécoise, et son vecteur de renouvellement. Les albums de Karim, comme celui de Bégin, ont un son, frais, indéniablement moderne : une pop bondissante aux chatoyantes couleurs électroniques qui évoquent les racines hip-hop de ces deux musiciens. Karim était fan du duo Accrophone dont faisait partie Claude Bégin au milieu des années 2000. Leurs premières collaborations remontent à l’album Dendrophile (2009) de Movèzerbe, collectif hip-hop/funk/world réunissant aussi Boogat et KenLo d’Alaclair Ensemble, autres brillants représentants de la scène musicale de la Vieille Capitale.
« Movèzerbe, c’était la première fois où on travaillait ensemble à un projet commun qui nous tenait vraiment à cœur, précise Karim. J’avais collaboré à ses chansons, il avait mis la main à la pâte sur mon premier EP. J’ai rencontré Claude en 2005 ou 2006, grâce à des amis communs. L’amitié s’est construite tranquillement. »
« Notre son, repose sur notre technique particulière pour faire des rythmes hip-hop, en mettant des chansons composées à la guitare par-dessus. », Karim Ouellet
La méthode de travail des deux musiciens s’entend entre les notes des albums de Ouellet. « Claude a un style. Il peut faire beaucoup de choses, mais toujours avec une touche hip-hop. Tout est dans la technique pour construire des beats de rap, avec des boucles, des sons distincts, des couches et des couches d’éléments sonores. Lui a été beatmaker pendant longtemps, j’en ai fait quelques-uns aussi, et c’est comme ça, en faisait du rap, qu’on a appris notre métier. Son son, notre son, repose sur notre technique particulière pour faire des rythmes hip-hop, en mettant des chansons composées à la guitare par-dessus. »
Le travail de composition à quatre mains est plus présent sur les deux premiers albums de Karim, alors que sur le nouveau Trente , « j’ai travaillé plus en solitaire, de mon côté; Claude est alors davantage un arrangeur et réalisateur que co-compositeur ».
La broue dans ce toupet qu’il a abondant, Claude Bégin débarque enfin au café, après avoir tourné en rond dans le centre-ville jonché de cônes orange en quête d’une place de stationnement. La journée sera longue pour lui : après notre entrevue, direction Quartier des spectacles pour la répétition du grand concert d’ouverture des FrancoFolies le soir même, mettant notamment en vedette Alaclair Ensemble dont il est membre.
« Karim, c’est le gars avec qui je suis le plus habitué à faire de la musique. Avec les gars d’Alaclair, y’a une sorte d’esprit de groupe, tout le monde met la main à la pâte, tout le monde arrive avec une idée, un beat, un refrain, on se retrouve dans mon studio et parfois, je n’ai besoin de toucher à rien. Avec Karim, c’est donnant-donnant : il arrive avec sa chanson, son idée, et on sait ce qu’on doit faire, on sait comment se rendre au résultat final. Son genre de toune, son genre d’idées, avec mon genre de production, d’arrangements, ça marche, poursuit Claude. Ce qui définit mon style? Je dirais que ce sont mes harmonies vocales, d’abord, mais ensuite les arrangements que j’appose à une chanson. »
« J’ajoute des couches et des couches d’éléments dans mes productions, parfois trop, même, c’est quelque chose qu’on me reproche parfois, avoue Claude Bégin. C’est mon style, quoique j’essaie de plus en plus d’épurer ça… Ensuite, c’est le rap, la programmation des rythmes, je suis rendu efficace avec ça. J’avais une batterie montée dans mon studio, je l’ai démontée parce que je ne m’en servais pas assez souvent. On fait de la pop, mais avec un gros beat, avec la tension du rap. Les radios ont l’air d’aimer ça, c’est ça la tendance dans la pop. »
Karim Ouellet se produira au Métropolis le vendredi 17 juin, à l’invitation des FrancoFolies de Montréal, puis jouera les DJ au Shag du Métropolis après son concert. L’ami Claude Bégin assurera la première partie du spectacle. Dernier conseil : allez faire un tour au concert extérieur de Rednext Level la veille, 23h, où vous risquez de voir apparaître Ouellet et Bégin sur scène!
Il y a chez Karim Ouellet des qualités qui d’emblée le rendent attachant : candeur, charisme, authenticité, désinvolture classieuse.
Éventuellement, on souhaite que la vague devienne un raz-de-marée.
En composant la musique du film Le mirage, il poursuit sa collaboration avec Ricardo Trogi
Article par Marie Hélène Poitras | 16 juin 2016
Ça y est, c’est fait! Alexandre Désilets a lancé, le 15 juin dernier, au Gesù à Montréal, son quatrième album, dans le cadre des FrancoFolies de Montréal. Intitulé Windigo , cet ambitieux projet orchestral marque pour l’auteur-compositeur-interprète la fin d’un cycle. Constitué de douze titres, l’album propose deux nouvelles chansons et en revisite dix. « En retournant aux maquettes d’origine, j’ai eu l’impression que pour certaines chansons, je n’étais pas allé au bout du trip. Je sentais qu’elles étaient restées inachevées. Une toune, c’est pas parce que tu la graves sur un disque qu’elle est finie. Un peu comme un peintre qui, des années plus tard, se donnerait la liberté d’aller ajouter un élément sur un tableau. »
Enregistré en mars dernier au Studio 12 de Radio-Canada avec la complicité de dix-sept musiciens, dont Olivier Langevin, Robbie Kuster et François Richard (piano, orgue, arrangements, coréalisation), le résultat est magnifique. Une grande importance a été accordée à la voix, jamais enterrée sous l’orchestre. « Le mot d’ordre, c’était que la voix et le texte soient mis à l’avant. Je n’avais jamais autant travaillé cet aspect, ce sont mes meilleurs takes à vie. Je me suis entraîné, je suis allé voir ma prof de chant et je n’ai pas fait de compromis. Durant l’enregistrement, je me suis senti enveloppé par l’orchestre. Les instruments n’empiètent jamais sur la voix. On l’a utilisée comme un instrument, justement, pour créer un mur de son qui arrive jusqu’à toi. »
« Être trop premier degré dans les textes quand tu fais de la pop, c’est comme ajouter du sucre dans des céréales sucrées. »
Alors qu’elle concluait le précédent album Fancy Ghetto , Tout est perdu apparaît cette fois en deuxième position dans l’alignement et donne le frisson, c’est vraiment un petit bijou de chanson douce-amère. Les textes impressionnistes témoignent des tourments intérieurs du narrateur; on n’est pas dans la frivolité avec Alexandre Désilets.
« Au premier abord, on pourrait croire qu’il s’agit d’une histoire d’amour, mais en creusant on trouve autre chose. Être trop premier degré dans les textes quand tu fais de la pop, c’est comme ajouter du sucre dans des céréales sucrées. Quand j’écris les paroles avec Mathieu Leclerc, ça fait déjà quelques mois que je vis avec les musiques. On crée un univers; les chansons sont comme les chapitres d’une histoire. Puis je me retrouve avec des thèmes qui sont au diapason de l’émotion brute qui se dégage de la musique. Quand vient le temps d’écrire, c’est souvent un choc pour moi.
Et le windigo qui donne son nom à l’album, d’où sort-il? « C’est l’archétype qui pouvait lier toutes ces chansons provenant de différents albums sous un même parapluie. Selon la légende amérindienne, le windigo est une bête affamée, un peu cannibale, qui hante les forêts et mange de la chair. Là, c’est comme si on avait enlevé les forêts, mais que la bête était restée. Mes personnages ont en commun d’errer dans la ville. Ils ont soif et faim de quelque chose, un appétit somme toute insatiable. C’est une métaphore de notre société actuelle, qui va trop vite et n’en a jamais assez. Elle n’est jamais rassasiée et ne produit pas son propre amour ni sa propre chaleur. Elle va la chercher partout ailleurs et ne redonne pas beaucoup. »
Dans On sème , l’une des deux nouvelles pièces, Alexandre joue habilement sur la phonétique d’un mot. On entend « on s’aime », mais il est question de semer la haine. « On avance avec tellement d’insouciance devant ce que Mère Nature nous a offert. On a fissuré l’atome pour partir en guerre, sans égards aux répercussions, comme si on était seuls sur Terre. On sème le germe de haine et c’est ce qu’on récolte. »
Le jour de l’entrevue, Alexandre portait un t-shirt avec pour motif, un ciel de nuit étoilé. À 41 ans, il est sur le point d’avoir un premier enfant et vient de lancer un album qui fait advenir la beauté dans ce monde pas toujours beau. Il chante :
Je crois en la beauté, mais elle n’est plus la même
Elle ne s’est pas montrée, et ça, depuis des années
Longtemps j’ai laissé tourner la vie
Comme un vieux disque
Mais j’ai faussé sur l’hymne à la joie
L’auteur d’Hymne à la joie serait-il pessimiste? « Quand j’écris, c’est la partie mélancolique en moi qui s’exprime, mais j’ai confiance en notre capacité de nous sortir de la merde. Je m’intéresse aux énergies alternatives. Grâce aux nouveaux modes de communications, des scientifiques arrivent à échanger rapidement des informations-clés. Il y a les panneaux solaires, des moteurs qui fonctionnent à l’eau… J’ai espoir dans les nouvelles générations. »
Le pianiste rallie les fans de Radiohead à Debussy
L’écriture jazz d’Yves Leveillé est doublée d’une quête de vérité
Article par Kevin Young | 21 juin 2016
L’été est la saison de la route pour Karl Wolf , et 2016 ne fait pas exception à la règle, comme l’explique l’auteur-compositeur-interprète et producteur établi à Toronto, avouant du même souffle manquer de sommeil. Il est très occupé, mais cet état de fait semble plutôt perpétuel pour Wolf.
Prolifique et ambitieux, il a commencé sa carrière en tant qu’auteur-compositeur et producteur avant de prendre l’avant-scène au tournant du siècle en tant que membre du groupe pop Sky. C’est avec son collègue de Sky, Antoine Sicotte, qu’il a ensuite collaboré à l’immensément populaire télé-réalité Star Académie et à deux albums parus dans la foulée de l’émission de télé, Star Acade?mie I et II , dont le premier a été certifié quintuple platine au Canada. Depuis, il a remporté de nombreux Prix SOCAN, incluant 2 pour sa version du succès de Toto, « Africa », qui a connu un succès international dans la foulée de la parution de son album de 2008, Bite the Bullet .
Le succès de « Africa » a permis à sa carrière de passer à un niveau supérieur. En tout et partout, il a lancé six albums solo avant la parution de son plus récent EP, The Export Vol. 1 — le premier d’une série de trois devant paraître sur l’étiquette britanno-colombienne indépendante Cordova Bay Records. Tous les endroits qu’il a déjà appelés chez lui sont devenus des marchés où il est apprécié : le Canada, bien entendu, mais également son Liban natal, et Dubai et les Émirats arabes unis, où sa famille s’est réfugiée dans les années 80 pour fuir la brutale guerre civile au Liban et où il a vécu jusqu’à ce qu’il émigre à Montréal en 1995.
Actuellement porté par la vague du succès international d’OMI, « Hula Hoop », qu’il a coécrite avec Jenson Vaughan, il n’est pourtant pas question de respirer un peu pour Karl Wolf. Non, il a plutôt décidé de se lancer dans la création de The Export , créant une quarantaine de chansons parmi lesquelles choisir entre la fin 2015 et 2016.
« C’est important pour moi d’exprimer mon bagage culturel à travers ma musique. »
Le premier de ces trois disques démontre bien le désir de l’artiste d’exprimer une perspective positive du monde, mais il est également révélateur de l’homme en tant qu’artiste et individu. « Je voulais donner un sens du voyage, une histoire, à ce EP, et ces six chansons sont réellement une expression de mon histoire », confie-t-il.
Les chansons sur The Export Vol. 1 vont de la chanson touchante offrant un aperçu de la vie et de l’histoire de Karl Wolf à la « toune de party » par excellence, et ces chansons, il les a créées en collaboration avec son producteur Mastertrak ainsi que d’autres artistes tels que Brandon Unis, Kardinal Offishall et Jenson Vaughan.
L’éventail des chansons qu’on y trouve est, de son propre aveu, le reflet de ce qu’il est convaincu que les gens ont besoin d’entendre, c’est à dire un équilibre entre chansons qui remontent le moral tout en offrant à ses fans un regard sur l’homme derrière l’artiste.
Cela devient très évident sur la pièce titre du disque, « The Export », une chanson dont Wolf affirme qu’elle est le reflet de son voyage du Liban à Toronto en passant par Dubai et Montréal. En fin de compte, elle se veut le reflet du fait qu’il n’appartient pas à un seul endroit, mais à plusieurs.
Sur The Export Vol. 1 , il amalgame des influences musicales orientales et occidentales de manière tout aussi dosée et subtile. « C’est crucial pour moi », explique-t-il. « C’est important pour moi d’exprimer mon bagage culturel à travers ma musique. C’est une sorte d’ancre pour moi, c’est un équilibre, la rencontre de l’est et de l’ouest… C’est une sonorité unique. »
Mais au-delà de la sonorité, ce disque démontre clairement son désir d’évoluer professionnellement et sur le plan personnel. Le premier extrait, « Amateur at Love », en est le porte-étendard, une chanson qu’il considère comme une des plus sincères qu’il ait écrite et dans laquelle il avoue avoir de la difficulté à se commettre à une seule personne.
Il a inclus deux versions de la pièce sur son disque?; l’originale et une version remixée mettant en vedette Kardinal Offishall. « J’ai fait le remix en même temps que l’originale et j’ai choisi de les inclure toutes les deux, car j’avais le sentiment que le disque avait besoin d’un peu plus de légèreté », raconte l’artiste. Chaque version de la chanson touche l’auditeur d’une manière différente, ce que Wolf apprécie particulièrement. Il est conscient qu’en altérant une chanson, elle peut avoir le même impact émotif, mais avec une ambiance différente qui va chercher des auditeurs différents. « Le remix est en feu, au Canada et sur Spotify… On compte plus de 11?000 diffusions par jour. »
Et puisque nous voilà enfin en été, Wolf est reparti en tournée, il lâche son fou et s’amuse avec ses amis et, pour l’instant, les grandes questions sont de moindre importance. « C’est le temps d’être heureux et de répandre des bonnes “vibes” autour de nous », lance-t-il.
Il n’en demeure pas moins que ses expériences personnelles ont toujours informé son écriture et sa composition. Ses jeunes années ont été marquées par la guerre et l’exil et il y a tellement de noirceur dans notre monde que, pour lui, les gens ont besoin de se faire remonter le moral et il planche à créer des chansons qui rendront les gens heureux, les feront bouger et, espérons-le, les aideront à oublier leurs soucis quelques instants. « Je veux être un de ces artistes qui répand la lumière autour d’eux », dit-il en guise de conclusion.
Écrire, enregistrer et tourner sans relâche
L’auteure-compositrice affirme sa maîtrise sur ce second album
Article par Philippe Renaud | 14 juin 2016
Nous poursuivons notre série d’entretiens portant sur ces mariages heureux du mystère de la création que l’on appelle… les duos d’auteurs et compositeurs. Cette semaine, la plus efficace collaboration au registre de la pop québécoise des cinq dernières années, celle unissant l’auteur, compositeur et interprète Karim Ouellet et son fidèle acolyte, le musicien et réalisateur Claude Bégin .
Réglé au quart de tour, le ponctuel Karim Ouellet nous attend déjà au café pour l’entrevue. Où est Claude? Quelque part sur la route, entre Québec, son port d’attache, et Montréal. « Claude, c’est Claude… », lâche Karim, avec un sourire complice. « J’ai un double de ses clés de studio, comme ça, lorsqu’on se donne rendez-vous et qu’il n’est pas à l’heure, je peux déjà m’installer et travailler en l’attendant. »
Soit, la notion de ponctualité diffère entre ces deux musiciens, mais lorsqu’il est temps de passer à table (de mixage) et faire de la musique, Bégin et Ouellet sont au diapason. Ses trois albums solo – Plume (2011), Fox (2012) et le récent Trente – ont tous été fignolés avec l’aide de Bégin, qui mène aussi sa propre carrière solo depuis la sortie de son premier album, Les Magiciens .
En cinq ans, grâce au succès populaire et critique de Karim Ouellet, ce binôme créatif s’est imposé comme l’une des forces vives de la pop québécoise, et son vecteur de renouvellement. Les albums de Karim, comme celui de Bégin, ont un son, frais, indéniablement moderne : une pop bondissante aux chatoyantes couleurs électroniques qui évoquent les racines hip-hop de ces deux musiciens. Karim était fan du duo Accrophone dont faisait partie Claude Bégin au milieu des années 2000. Leurs premières collaborations remontent à l’album Dendrophile (2009) de Movèzerbe, collectif hip-hop/funk/world réunissant aussi Boogat et KenLo d’Alacla
Sexe interracial amateur français
Un beau trio espagnol de lesbiennes
Mon cul est pour mon mec black

Report Page