Les moyens linguo-stylistiques de letude du texte - Иностранные языки и языкознание курсовая работа

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Les moyens linguo-stylistiques de letude du texte

Liens de la linguistique textuelle avec d’autres sciences. Objet de la linguistique textuelle. Limites de l’analyse linguistique du sens. Notion de texte dans la linguistique textuelle. Texte litteraire. Probleme definitoire du texte.


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Ministere de l'Enseignement public de l'Ukraine
Departement d'allemand et de francais
Les moyens linguo- stylistiques de l' e tude du texte
2. Liens de la linguistique textuelle avec d'autres sciences
3. Objet de la linguistique textuelle
4. Limites de l'analyse linguistique du sens
5. Notion de texte dans la linguistique textuelle
9. Liens de la linguistique textuelle avec la stylistique
10. Texte en cadres de la stylistique
La linguistique, etude scientifique du langage humain, a, depuis vingt ans, ete la bonne fee des sciences humaines. Il n'est pas de porte qu'elle n'ait paru devoir ouvrir miraculeusement. Elle a prete son vocabulaire a la sociologie, a la psychanalyse, a l'histoire, a l'analyse des mythes. Elle a meme deborde sur la biologie d'un cote, sur la critique litteraire et artistique de l'autre. Cet engouement s'explique, en partie, par le fait que la linguistique n'a penetre en France qu'avec beaucoup de retard, a partir de 1950 environ. Cette prise de conscience tardive s'est traduite dans bien des cas par des exploitations abusives et souvent erronees de notions linguistiques mal comprises. Ignoree la veille, la linguistique est devenue un beau matin la potion magique - utilisee a tort et a travers en dehors de son champ propre.
La linguistique actuelle se laisse plus facilement definir : son objet est la langue, composante sociale du langage, qui s'impose a l'individu et s'oppose a la parole, manifestation volontaire et individuelle. La langue est un systeme de signes particuliers dont l'etude exclut tout point de vue normatif. D'ou la constitution d'une terminologie nouvelle et rigoureuse. La langue parlee, oubliee pendant longtemps, devient l'objet de la recherche. Elle est envisagee, a un moment donne, comme une structure e tal e e , un systeme de valeurs dont les unites sont differentielles, oppositives, negatives.
La linguistique est generalement definie comme l'etude scientifique du langage. Mais cette discipline, qui part donc de l'etude du langage, en arrive surtout a s'en occuper des langues. L.Hjelmslev remarque qu'elle a comme objet specifique la langue, ainsi comme objet etudie le langage. A.Martinet constate, de son cote, que la linguistique etudie principalement la langue et, marginalement, le langage, instrument de communication par manifestation vocale. En fait, deux conceptions de la linguistique coexistent :
1. La linguistique comme description des langues: elle s'appuie sur l'observation objective du comportement linguistique des sujets parlants; elle decrit tout ce qui caracterise en propre une langue reconnue comme telle, considerant que l'etude d'un etat de langue peut avoir valeur explicative, et pas seulement descriptive. Se proposant comme ideal les methodes des sciences de la nature et l'objectivite du physicien, elle considere une langue comme un systeme de signes linguistiques.
2. La linguistique comme etude du fonctionnement du langage : elle s'appuie sur une conception unitaire du langage humain, considerant que les langues particulieres ne sont que des cas particuliers du langage. Les langues different les unes des autres, non dans leurs structures profondes, mais du fait de variations tout a fait superficielles; une analyse approfondie ferait apparaitre des universaux linguistiques qui temoignent d'une faculte naturelle du langage. Il y aurait ainsi un repertoire universel d'elements semantiques ou phonetiques dans lequel chaque langue choisirait les elements de base de sa combinatoire. A la notion de langue comme systeme de signes est substituee la notion de langue comme systeme de regles.
Les signes ne se definissent que par opposition. L'ensemble de ces oppositions constitue dans chaque langue un systeme, ou plutot un systeme de systemes : systeme phonologique, systeme syntaxique, systeme lexical.
La linguistique comme une science tres developpee a plusieurs branches. Dans ce travail nous allons nous arreter sur la linguistique textuelle ou bien l'analyse de textes et nous allons essayer d'eclaircir toutes ses particularites, et ainsi que ses liens avec d'autres sciences.
1. Liens de la linguistique textuelle avec d'autres sciences
Les liens de la linguistique textuelle avec d'autres sciences sont evidents. Elle est liee avec lexicologie, semasiologie et, bien sur, avec le texte lui-meme, car c'est a travers le texte qu'on decouvre toutes les facultes du mot et qu'on realise les acceptions figurees (secondaires) du langage. Les acceptions figurees sont opposees aux acceptions propres. Plusieurs linguistes ont de differents avis sur ce phenomene, mais sa nature reste la meme : a l'aide d'un certain nombre de signes verbaux la langue peut decrire tous les objets qui nous entourent. Cela se passe grace a l'assimetrie du signe de la langue : le meme signe peut designer differents objets et phenomenes. Autrement dit, on peut l'utiliser au sens propre ou bien au sens figure (ce dernier n'apparait que dans le texte et n'est pas fixe dans le dictionnaire).
La linguistique textuelle a aussi des liens avec la linguostylistique qui a pour but de decrire tous les types des textes. La construction de la typologie au niveau du texte est en meme temps une des branches de la linguistique textuelle. Donc les domaines des recherches de ces deux sciences sont etroitement lies. Linguostylistique etudie aussi les moyens expressifs du langage, et notamment les recherches du potentiel expressif des unites de la langue des differents niveaux et leur realisation dans le texte. Les dernieres annees linguostylistique a deux directions fondamentales :
la description systematique des elements stylistiquement marques;
Cela signifie l'action reciproque entre la paradigmatique stylistique et la syntagmatique stylistique. Une vraie description systematique des elements de la langue est obligatoirement liee avec l'etude de leurs caracteristiques. Au rapprochement de la stylistique et de la linguistique du texte contribue une tendance a etudier les relations des unites de la langue dans le texte suivi.
La linguistique textuelle est liee a la syntaxe. L'etude du texte devient possible s'il existe des unites qui se caracterisent par des facultes particulieres de leurs elements. Cela determine les relations entre la linguistique du texte et la syntaxe car le demembrement actuel, la mise en relief du theme n'est possible que dans les cadres du texte.
La linguistique textuelle se differe d'autres disciplines linguistiques. Cela concerne notamment la methode des recherches : linguistique du texte se caracterise par explication des phenomenes linguistiques non seulement a l'aide d'eux-memes, mais aussi grace aux facteurs extra-linguistiques : la perception du texte et l'objectif communicatif.
2. Objet de la linguistique textuelle
La linguistique du texte s'occupe de systematisation des faits sur la diversite du fonctionnement des unites de la langue dans le texte.
Le devenir de la linguistique textuelle en qualite de la branche particuliere de la philologie reflete tout le developpement de la linguistique moderne. C'est le texte qui est une unite primaire sur laquelle se fondent toutes les disciplines linguistiques. Cette pensee, prononcee par M. Bachtine, est devenue la base pour la linguistique textuelle. Le celebre linguiste allemand Z.Chmidt ecrivait que le texte est une unite primaire, une categorie de base. On peut trouver chez plusieurs linguistes les idees semblables a celles de Z.Chmidt et de M.Bachtine. L'unite de base d'une langue ce n'est pas le mot ou bien la proposition. C'est le texte qui est une unite superieure et independante de la langue.
A present la linguistique textuelle attire une attention particuliere des linguistes. Les dernieres decennies sont marquees par le vaste developpement de cette science. Beaucoup d'articles, de monographies, de manuels sont consacres a la linguistique textuelle. Le linguiste allemand P. Chartmann qui travaillait longtemps dans le domaine de la theorie du texte, ecrivait dans un de ses ouvrages qu'a present il existe une linguistique qui est orientee vers l'etude du texte. Cette linguistique presente les dernieres recherches les plus fecondes dans ce domaine. Elle elargit le diapason des interets en linguistique et ouvre le chemin pour toutes les autres idees linguistiques.
Sous le nom d'analyse de textes se trouvent liees deux recherches associees mais distinctes. Il s'agit d'une part de decrire l'ensemble des structures linguistiques plus grandes que les structures traditionnellement analysees dans le cadre de la phrase. Meme en ne considerant que les unites grammaticales, il apparait en effet de plus en plus nettement qu'on ne peut se limiter au cadre de la seule phrase. Encore plus evidemment l'etude du semantisme lexical suppose qu'on ne se contente pas d'une methode distributionnelle ou l'on rapproche tout les contextes d'une unite, mais que l'on tienne compte du deroulement du recit, de l'argumentation : un texte ne fonctionnera pas de la meme facon si c'est au debut ou a la fin qu'on indique en quel sens particulier un terme est pris.
Mais d'autre part considerer un texte comme texte, c'est chercher a le replacer dans l'ensemble du circuit de la communication, a repondre aux questions : qui s'adresse a qui? en utilisant quel code? en renvoyant a quelle realite, connue ou non autrement que par le discours, en taisant au contraire tel ou tel aspect de la realite? Comme chacun le constate, le sens d'un roman, d'un poeme ou d'un discours politique est tout autant dans ce qu'il tait que dans ce qu'il dit.
L'interet vers l'etude du texte est conditionne par tendance d'expliquer une langue comme un phenomene global du point de vue de la linguistique moderne, comme un moyen de communication, d'etudier plus profondement les liens de la langue avec differentes cotes de l'activite humaine qui se realise a travers le texte. On peut aussi expliquer cet interet par tendance d'etudier les regularites de la langue qui ne se decouvrent que dans le texte. Avec cela l'objet d'etude est une des fonctions fondamentales de la langue - la creation du texte. La linguistique textuelle est une science qui etudie la nature et l'organisation des conditions de la communication.
L'idee d'etudier le texte suivi a paru pour contrebalancer “atomisme” et d'autres methodes des recherches qui etaient proposees par les ecoles structuralistes. La linguistique structurale ne satisfaisait plus car il y avait plusieurs phenomenes qu'elle ne pouvait pas expliquer. Le structuralisme se caracterise par le demembrement du langage en unites terminees et leur classification. Donc aucune de ces ecoles n'a pu proposer une theorie de la langue qui pourrait satisfaire. On peut unir toutes ces ecoles comme “antimentalistiques”.
On peut mettre en relief quelques directions du developpement de la linguistique du texte :
1. l'etude du texte comme systeme superieur;
2. la construction de la typologie des textes selon les parametres communicatifs et les marques linguistiques;
3. l'etude des unites composant le texte;
4. la mise en relief des categories du texte;
5. l'etude des liens et des relations entre les phrases.
Le linguiste allemand P. Chartmann parle de trois autres branches :
linguistique de la typologie des textes.
La linguistique textuelle etudie differents aspects du texte:
aspect ontologique - le caractere de l'existence du texte, ses particularites par rapport a la langue parlee,
aspect gnoc e ologique - le caractere de la reflexion dans le texte de l'actualite objective,
aspect linguistique - le caractere de la presentation linguale du texte,
aspect psychologique - le caractere de la perception du texte,
aspect pragmatique - le caractere du rapport de l'auteur du texte a l'actualite objective.
Nous allons analyser chacun de ces aspects:
Le texte c'est une unite compliquee qui se differe d'une simple succession de phrases. Cette unite se caracterise par integrite communicative, achevement semantique, par rapports logiques et grammatiques. L'un des problemes qui apparaissent dans l'etude du texte est de determiner ses particularites et d'etablir la difference entre le texte et la proposition. Les linguistes sont aussi preoccupes par les recherches des criteres semantiques et syntaxiques de l'unite du texte, l'unite de sa structure interieure.
La construction de la typologie des textes presente beaucoup de difficultes a cause d'un grand nombre de variations de l'objet, c'est-a-dire du texte. Mais quand meme on peut deja parler de grands resultats dans ce domaine. Il existe les descriptions des particularites communicatives, structurales et semantiques des textes d'un conte, d'une ballade, d'un mythe, d'un roman policier et d'un article.
On connait d'autres criteres de la construction de la typologie des textes. Parmi eux on peut citer les suivants: le premier est fonde sur l'analyse des manieres des rapports des elements qui entrent dans le texte; le deuxi e me est fonde sur l'etude de l'objectif communicatif et sur les particularites semantiques du texte. La typologie creee selon deuxieme critere se construit autour du modele d'un acte du langage, propose par le fondateur du structuralisme R.Jackobson. On fait de differentes oppositions selon les elements de l'acte communicatif sur lesquels s'oriente le texte.
Par exemple, s'il s'oriente sur l'expediteur du message - on distingue des textes collectifs (prose scientifique, langage d'affaire) et individuels (oeuvres d'art).
En analysant les structures du texte on fait d'autres oppositions:
des textes complets et non complets;
D'autres linguistes proposent d'autres constructions de la typologie des textes. Donc on ne peut pas estimer ce probleme bien etudie. Les linguistes cherchent de nouveaux criteres selon lesquels on oppose les textes et on les reunit en types.
L'etude des unites qui composent le texte elargit les cadres de la theorie syntaxique, en y introduisant comme objet d'etude une nouvelle unite qui est plus grande qu'une proposition. On nomme cette unite ensemble syntaxique compose. Cette branche de syntaxe est l'une des moins etudiees. Elle a ete elaboree par A.Pechkovski, L.Boulachovski, N.Pospelov.
La mise en relief des categories particulieres du texte, des moyens de l'expression est etudiee au cours des dernieres annees. Cette branche est liee avec tels noms des linguistes comme I.Galperin, P.Charveg. Mais jusqu'a present il n'y a pas de seule opinion sur les categories du texte et leur classification.
L'etude des relations et des liens entre les phrases preoccupe les linguistes. L'examen de la liaison semantique et structurale entre les elements du texte contribue a l'elaboration de la syntaxe des structures composees.
3. Limites de l'analyse linguistique du sens
Dans la mesure ou les echanges linguistiques oraux comme ecrits sont le plus souvent de dimensions superieures a celles de la phrase, les deux sens d'analyse de textes sont lies. D'autant que les effets de sens fondamentaux, la relation a la realite extra-linguistique, la modification du sens des elements du “code” ne se manifestent pas - pour l'essentiel - au niveau de la phrase. Reste que les effets textuels au sens d'effets au niveau des grandes unites tout autant que les effets lexicaux, phoniques, syntaxiques ne sont pas etudies ici en eux-memes, mais dans leur contribution au fonctionnement global du texte, ce qui pose le probleme des limites de l'approche linguistique de la signification.
Qu'il s'agisse de l'analyse de l'ensemble des systemes semiologiques ou du role du langage dans ce qu'on designe du nom de “la pensee”, il nous semble qu'on a largement tendu dans les developpements recents des sciences humaines a oublier que la signification meme de semiotique et de linguistique ne pouvait apparaitre que dans leur relation a l'extra-semiotique et a l'extra-linguistique. Principalement a l'ensemble des pratiques qui eventuellement signifiantes, sont d'abord des pratiques de modification de la nature et ne sont que secondairement signifiantes. On risque, si on oublie cela, de remplacer l'idealisme de la conscience subjective par l'idealisme objectif du “tout est signification”.
Plus precisement, le fait qu'une pratique humaine passe par l'utilisation du langage et que le langage soit un mode de communication “universel”, non limite a priori dans son objet, ne signifie pas que le linguiste est au centre de l'analyse de cette pratique. Pour prendre deux exemples opposes:
Considerer un texte comme ideologique, c'est non pas en faire une analyse interne en cernant des traits structurels qui distingueraient “le” discours ideolologique du discours scientifique mais renvoyer ce discours a la situation et aux interets, aux pratiques effectives des groupes au nom desquels ce discours est tenu.
De meme, c'est d'abord en tant que chimiste ou mathematicien que l'on peut juger des textes de chimie ou de mathematiques : dans la mesure ou c'est leur valeur de verite qui est le probleme essentiel, ce n'est pas ce que le linguiste a a en dire qui est central.
Peut-on alors dire que le linguiste n'a a s'interesser au discours que dans la mesure ou il ne s'occupe pas du probleme de la verite des textes mais seulement des “moyens linguistiques” utilises?
Le texte embarrasse le linguiste ou du moins l'a longtemps embarrasse au point que celui-ci ignorait le plus souvent celui-la comme en temoigne cette remarque du “Dictionnaire encyclopedique des sciences du langage” de O.Ducrot et V. Todorov: “La linguistique limite a la phrase l'objet de son investigation… Il en est resulte un vide dans la theorie du texte, que des remarques dispersees de la part des litteraires n'ont pas encore comble”. En plus de vingt ans la situation s'est sensiblement modifiee et l'on peut considerer qu'une branche nouvelle de la linguistique est nee, dont l'objet specifique est le texte et qui recoit des denominations diverses telles que grammaire de texte, analyse du discours, pragmatique textuelle, linguistique textuelle, etc.
Au demeurant l'attention a la realite textuelle est loin d'etre un phenomene recent si l'on sort du cadre strict des sciences du langage; elle est meme fort ancienne si l'on songe aux pratiques philologiques des humanistes de la Renaissance et plus encore aux analyses formelles des textes litteraires, a la base d'une discipline comme la stylistique - laquelle pour etre relativement recente comme discipline academiquement reconnue, puise sinon sa methodologie du moins une part de sa terminologie dans cette autre pratique de l'Antiquite grecque puis latine: la rhetorique, definissable a la fois comme art de la persuasion et typologie des textes. La linguistique textuelle est donc, on le voit, une discipline quelque peu paradoxale. Evaluee a l'aune de ce qu'il est convenu d'appeler la linguistique moderne, elle parait toute jeune et en quete de legitimite; replacee dans la longue duree des savoirs et des techniques - philologique, litteraire et judiciaire - qui ont pour objet, sinon le texte en general, du moins certains types de textes, elle semble n'en etre que le prolongement ou l'elargissement.
De fait, l'ambition de la linguistique textuelle, comparee notamment a celle de la stylistique - normalement entendue comme stylistique du texte litteraire - est de decrire tout texte: non seulement ceux que la tradition reconnait comme dotes d'une qualite esthetique, mais tous les autres : textes scientifiques, techniques et juridiques, discours politiques et messages publicitaires, sans oublier la conversation quotidienne.
Loin d'etre par consequent un objet qui se deroberait a l'examen le texte apparait comme la donnee empirique la plus directement accessible a l'observateur. Encore faut-il pour le decrire en maitriser la profusion et l'extreme variete. De la procedent les deux objectifs prioritaires d'une linguistique textuelle: 1) la signification exacte de ce qu'est un texte, de son mode de fonctionnement (c'est la la tache d'une grammaire de texte en general); 2) l'identification des divers types de texte qui fournit la matiere d'une typologie textuelle.
4. Notion de texte dans la linguistique textuelle
On n'a pas encore la seule notion de texte qui serait complete et porterait le caractere terminologique. Donc on va s'arreter sur celui-ci: « Le texte est une quantite de propositions qui sont liees par differents types de liaison lexicale, logique et grammaticale, capable de rendre une information organisee ».
La linguistique textuelle a pour but de decrire l'organisation des conditions de la communication humaine. Conformement a cela l'objet d'etude de la linguistique textuelle est le texte qui est le produit du langage parle ou ecrit.
On peut citer encore une autre notion de texte, plus etroite, proposee par I.Galperin : «Le texte c'est un produit du langage parle fixe par ecrit». En conformite avec cette notion le texte possede une finalite, litteralement corrigee; il a le titre et toute une serie d'unites particulieres liees par differents types de la liaison lexicale, logique, grammatique et stylistique. Le texte se caracterise par l'incarnation graphique et par sa capacite de changer ses qualites. Le texte peut se trouver dans un etat de calme ou bien dans un etat de mouvement. Son existence n'est bornee de rien.
Le texte reflete l'actualite et donne des renseignements sur cette derniere.
Il existe plusieurs conceptions qui interpretent differemment la notion de texte selon l'aspect principal qu'elles mettent en relief:
les conceptions qui mettent en relief un aspect statique : on comprend le texte comme une information degagee de l'expediteur,
les conceptions qui mettent en relief la processualite du texte : on tient compte de la capacite de la langue de fonctionner en langage.
les conceptions qui font l'accent sur la source du texte, c'est-a-dire sur l'activite de la parole. Ces conceptions s'orientent sur l'acte de la communication qui suppose la presence de l'expediteur et du destinataire.
les conceptions stratificationnees qui examinent le texte comme un niveau du systeme de la langue. L'inclusion du texte dans hierarchie des niveaux de la langue suppose l'examen d'un texte abstrait et d'un texte dans sa realisation concrete.
La meme notion « le texte » embrasse de differents objets : « texte » comme produit de la langue naturelle et « texte » comme produit de l'art. On nomme la langue naturelle un systeme primaire car on decouvre le monde a l'aide de la langue et on donne des noms aux differents phenomenes.
Le texte litteraire c'est un systeme secondaire parce qu'y se croisent le reflet du monde objectif et l'invention de l'auteur. La langue naturelle est un materiel de construction pour le texte litteraire. La langue du texte litteraire possede un systeme particulier de signes qui reste le meme pour differentes langues.
Et dans ce sens on peut dire que « Anna Karenina » et « Madame Bovary » sont ecrits en meme langue. Cette langue se caracterise par une pluralite d'interpretations. Trois valeurs principales cooperent dans le texte : la valeur de l'actualite, la valeur des notions et la valeur des significations.
Le texte comme produit de la langue se caracterise par la formule « actualite - sens - texte »; dans le texte litteraire cette formule se transforme en « actualite - image - texte ». Cela reflete telles caracteristiques du texte : union de l'actualite objective et de la fantaisie, de la verite et de la fiction.
Ces particularites du texte litteraire donnent naissance a la pluralite des plans semantiques. En parlant de la semantique de texte il faut mentionner le plan du contenu et le sens du texte.
6. Probl e me d e finitoire du texte
Si le texte embarrasse le linguiste, c'est qu'il a quelque mal a en donner une definition. En soi, notons-le bien, cette difficulte n'est pas exceptionnelle : la notion de texte appartient en realite a cet ensemble de notions pretheoriques que la linguistique a heritees de la tradition grammaticale, rhetorique ou philosophique et qui sont plus intuitivement percues que conceptuellement delimitees.
En ce qui concerne le texte, la difficulte est accrue du fait sui-vant. En effet, ce que font clairement apparaitre toutes les analyses de type structural (au sens le plus large du mot), c'est que, du phoneme au syntagme, toutes les unites subphrastiques sont identifiables par le biais d'une decomposition associant la double procedure de la segmentation et de la commutation et impliquant l'existence de classes distributionnelles de phonemes, de morphemes et de syntagmes. Il est correlativement possible de definir le morpheme comme une suite ordonnee de phonemes, le syntagme comme une suite ordonnee de morphemes et la phrase comme une suite ordonnee de syntagmes : decrire la grammaire d'une langue, a travers les trois approches (phonologique, morphologique et syntaxique), c'est, notamment, mettre en evidence la nature de ces ordinations. Or , bien que l'analyse distributionnelle ait pu etre presentee par cer-tains distributionnalistes comme egalement applicable au texte, des lors defini comme suite ordonnee de phrases, on voit mal ce que pourrait etre une classe distributionnelle de phrases : il faudrait pour cela pouvoir definir formellement une phrase par la somme de ses environnements possibles, deux phrases etant reputees appartenir a la meme classe des lors qu'elles seraient substituables l'une a l'autre dans un meme environnement.
Cela revient a dire qu'on ne saurait decomposer le texte en phrases comme on peut decomposer la phrase en syntagmes, le syntagme en morphemes et le morpheme en phonemes -- ce qui signifie que, dans le cas particulier du texte, le rapport du tout a la partie ne releve pas du meme type de previsibilite que celui qui existe entre chacune des unites subphrastiques et leurs constituants imme-diats. Ce saut de nature, qu'on effectue en passant de la phrase au texte, est d'ailleurs explicitement reconnu par la plupart des syntacticiens qui s'accordent, en general, pour affirmer que la phrase constitue l'horizon indepassable de leur champ descriptif.
Une approche distributionnaliste du texte, outre qu'elle expose a une impasse methodologique tenant au fait qu'on ne saurait iden-tifier les constituants immediats d'un texte, se heurte a une autre difficulte, inherente a sa dimension « quantitative » : aussi bien, rien n'interdit de concevoir un texte qui se limiterait a une seule phrase, elle-meme d'ailleurs faite d'un seul morpheme. Sans aller jusque-la, songeons au poeme d'Apollinaire, Chantre, qui tient tout entier, outre son titre, dans l'unique vers :
Et l'unique cordeau des trompettes marines.
Precisement, si l'on s'accorde a reconnaitre dans ce vers non pas une phrase isolee mais un texte, c'est que du fait de son association avec le titre et surtout de son debut par et, il invite a chercher dans son environnement un contexte qui l'explique et surtout le justifie, si problematique soit-il. Sans doute touchons-nous la a l'essentiel : ce qui fonde l'existence du texte, ce n'est pas sa longueur -- elle peut etre tres variable --, c'est la nature prioritairement contex-tuelle de son interpretation.
Le texte se trouve de la sorte singulierement proche de l'enonce, defini, on s'en souvient, comme la somme d'une phrase et d'une situation (ou contexte) enonciatif. Dans le cas ou le texte est d'une certaine longueur, il est en fait somme d'enonces, lesquels sont for-mellement identifiables a des phrases ou des sequences phrastiques (paragraphes, chapitres, etc.). Chacune de ces sequences est tribu-taire de deux contextes : a) un contexte proprement linguistique, qui reunit une ou plusieurs autres sequences qui la precedent et/ou la suivent ; b) un contexte enonciatif.
Si on accepte de definir le texte comme une suite d'enonces (eventuellement reductible a un seul), la grammaire de texte, elle-meme definissable comme l'ensemble des regles permettant l'inter-pretation (ou, plus exactement, la prevision d'interpretation) des textes, devra s'assigner -- au minimum -- deux objectifs: a) fixer les regles d'interpretation liee au contexte linguistique, indepen-damment de tout engagement enonciatif (composante locutoire du texte); b) fixer les regles d'interpretation liee au contexte enonciatif (composante illocutoire du texte). Independamment -- redisons-le -- de toute situation enonciative, tout element d'un texte, et par consequent tout texte, doit obeir a une regle majeure : la cohesion textuelle (ou continuite the-matique). Cette regle exige que toute sequence textuelle s'insere de maniere satisfaisante dans son contexte linguistique. Le non-respect d'une telle regle expose a ce qu'on nomme communement le coq-a-l'ane. Ainsi, si un profes-seur de linguistique, au milieu d'un cours, declare d'un seul coup : Aujourd'hui est un tr e s grand jour : le Beaujolais nouveau est arriv e , cette sequence textuelle, en elle-meme pleinement interpretable, sera contextuellement inacceptable.
La grammaire de texte, dans sa prise en compte de la compo-sante locutoire du texte, doit etre en mesure de repertorier les mecanismes qui assurent le respect de la cohesion textuelle. Ces mecanismes sont essentiellement de nature semantique.
Par commodite, on distinguera deux ensembles de regles, d'ail-leurs etroitement lies : a) le premier reunit les regles qui permettent la relation qu'il faut instaurer entre l'enonciateur et le destinataire pour que la persuasion soit effective ; b) le second concerne, plus specifiquement, les moyens techniques qu'il faut mettre en ?uvre, c'est-a-dire le travail du texte par l'enonciateur. L'art de persuader etant en cause des qu'on se place non plus dans l'ordre du vrai (plan de la logique) mais dans celui du vraisemblable, l'orateur se doit de mettre en ?uvre un certain nombre d'arguments de nature a emporter l'adhesion de son auditoire, c'est-a-dire a assurer la cre-dibilite
Les moyens linguo-stylistiques de letude du texte курсовая работа. Иностранные языки и языкознание.
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