Les lesbiennes n'ont pas besoin de bite

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Les lesbiennes n'ont pas besoin de bite
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RelayĂ©es par nos confrĂšres du Mirror , les premiĂšres impressions de femmes homosexuelles sont amusantes. Elles ont acceptĂ© de toucher un pĂ©nis pour savoir ce que cela faisait. En se prĂȘtant Ă  cette expĂ©rience social, elles ont toutes livrĂ©es des informations diffĂ©rentes.
Ces trois lesbiennes ont ressenti un vĂ©ritable malaise en touchant un pĂ©nis pour la premiĂšre fois de leur vie. Dans ce clip, un homme Aleks Malczewsk, Ă©galement homosexuel a consenti de passer sous la main de ses femmes pour cette expĂ©rience inĂ©dite filmĂ©e. Il s’est dĂ©shabillé pour toutes celles qui se sont relayĂ©es pour le toucher et partager leurs premiĂšres expĂ©riences face camĂ©ra . Ces derniĂšres provoqueront des Ă©motions diverses chez les sujettes.
BriaAndChrissy, un duo de chanteurs, ont Ă©tĂ© les instigateurs de cette vidĂ©o. Ils ont filmĂ© la mĂȘme version de ce clip pour des hommes homosexuels qui touchaient des seins pour la premiĂšre fois . Leur but ? Divertir, partager mais aussi promouvoir l’égalitĂ©. Ce contenu a fait un vĂ©ritable tabac puisqu’il a Ă©té vu plus de 5 millions de fois depuis qu’il a Ă©tĂ© publiĂ©. Une des candidates Ă  ce toucher, Bria a avouĂ© qu’elle « n’a jamais Ă©tĂ© aussi nerveuse ». Les trois ont admis qu’elles n’avaient jamais touchĂ© un pĂ©nis de leur vie. 
Les expĂ©riences de ces trois femmes ont Ă©tĂ© chacune unique. En touchant cette verge, Bria n’a pas trouvĂ© cela dĂ©sagrĂ©able. « Oh, c’est beaucoup plus doux que je ne le pensais » a-t-elle confiĂ©. Daylynn, quant Ă  elle a Ă©tĂ© beaucoup plus stressĂ©e. Elle avait un rire nerveux avant de palper le jeune homme et elle avait l’air d’apprĂ©hender ce toucher. Arielle a beaucoup observĂ© le cobaye avant de faire le grand saut. « On a l’impression que c’est de la pĂąte Ă  modeler qui s’est rĂ©chauffĂ©e » s’amuse Bria. Daylynn compare le pĂ©nis qu’elle a touchĂ© Ă  une tĂȘte de tortue. RĂ©sultat : cette expĂ©rience inĂ©dite a confirmĂ© Ă  ces trois lesbiennes qu’elles sont trĂšs satisfaites de leur orientation sexuelle et qu’elles n’ont plus envie de toucher un pĂ©nis. Si aujourd’hui l’homosexualitĂ© est normalisĂ©e, autrefois, cette orientation était considĂ©rĂ©e comme une maladie. Le pape le pense aussi et recommande aux homosexuels de se soigner.
Dayleen a comparĂ© le pĂ©nis d’Aleks Ă  un hot dog un peu dur. AprĂšs avoir palpĂ© les parties du jeune homme, elle s’est sentie soulagĂ©e que tout cela soit fini. « Je ne le ferait probablement plus jamais » avoue-t-elle.  Bria s’est exaltĂ©e d’avoir achevĂ© sa mission lors de cette expĂ©rience. « Je suis dĂ©finitivement lesbienne » a-t-elle proclamĂ© en riant. Mais la femme n’a pas oubliĂ© la participation d’Aleks pour leur faire rĂ©aliser qu’elles ne seront jamais hĂ©tĂ©rosexuelles. En se tournant vers l’homme en caleçon, elle lui a dit qu’il Ă©tait beau et qu’elle le respectait. « Tu es juste une belle crĂ©ature avec laquelle je ne veux jamais m’engager » lui-a-t ’elle dĂ©cochĂ©. Puis d’ajouter : «C’est sain et normal de cĂ©lĂ©brer le corps de chacun pour ce qu’il est, mais je ne me sens pas attirĂ©e». Parfois, la stigmatisation de l’homosexualitĂ© peut avoir des consĂ©quences tragiques comme celle de ce garçon de 9 ans qui s’est donnĂ© la mort Ă  cause du harcĂšlement qu’il subissait. 
InterrogĂ©e par un lecteur de Psychologies, un lecteur anonyme demande Ă  Mireille Nasr, neuropsychologue comment avouer son homosexualitĂ© Ă  ses parents. L’adolescent a souvent des remords lorsqu’il doit leur mentir quand ils lui demandent s’il a une petite amie. Ce Ă  quoi la spĂ©cialiste lui rĂ©pond : « Il semblerait que vous ĂȘtes sĂ»r de ce que vous ressentez et de vos tendances sexuelles. C’est ce qui compte en premier ». L’experte explique qu’à partir de ce constat rien ne sert d’attendre avant de dĂ©voiler cette part de son identitĂ© d’autant plus qu’une rĂ©action est inĂ©luctable. Elle rassure : « Celle-ci a une durĂ©e limitĂ©e comme pour le temps d’une digestion qui est variable d’une personne Ă  l’autre mais limitĂ©e. » Mireille Nasr soutient que l’amour des parents n’a aucune condition et que mĂȘme s’il peut falloir accorder du temps, ceux qui nous aiment finissent par nous accepter tel que l’on est. Malheureusement, cela n’est pas toujours le cas. Cette fille lesbienne a subi une vĂ©ritable tragĂ©die. Son pĂšre l’a violĂ©e pour la « remettre sur le droit chemin » .
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Ces trois lesbiennes ont ressenti un vĂ©ritable malaise en touchant un pĂ©nis pour la premiĂšre fois de leur vie. Dans ce clip, un homme Aleks Malczewsk, Ă©galement homosexuel a consenti de passer sous la main de ses femmes pour cette expĂ©rience inĂ©dite filmĂ©e. Il s’est dĂ©shabillé pour toutes celles qui se sont relayĂ©es pour le toucher et partager leurs premiĂšres expĂ©riences face camĂ©ra . Ces derniĂšres provoqueront des Ă©motions diverses chez les sujettes.
BriaAndChrissy, un duo de chanteurs, ont Ă©tĂ© les instigateurs de cette vidĂ©o. Ils ont filmĂ© la mĂȘme version de ce clip pour des hommes homosexuels qui touchaient des seins pour la premiĂšre fois . Leur but ? Divertir, partager mais aussi promouvoir l’égalitĂ©. Ce contenu a fait un vĂ©ritable tabac puisqu’il a Ă©té vu plus de 5 millions de fois depuis qu’il a Ă©tĂ© publiĂ©. Une des candidates Ă  ce toucher, Bria a avouĂ© qu’elle « n’a jamais Ă©tĂ© aussi nerveuse ». Les trois ont admis qu’elles n’avaient jamais touchĂ© un pĂ©nis de leur vie. 
Les expĂ©riences de ces trois femmes ont Ă©tĂ© chacune unique. En touchant cette verge, Bria n’a pas trouvĂ© cela dĂ©sagrĂ©able. « Oh, c’est beaucoup plus doux que je ne le pensais » a-t-elle confiĂ©. Daylynn, quant Ă  elle a Ă©tĂ© beaucoup plus stressĂ©e. Elle avait un rire nerveux avant de palper le jeune homme et elle avait l’air d’apprĂ©hender ce toucher. Arielle a beaucoup observĂ© le cobaye avant de faire le grand saut. « On a l’impression que c’est de la pĂąte Ă  modeler qui s’est rĂ©chauffĂ©e » s’amuse Bria. Daylynn compare le pĂ©nis qu’elle a touchĂ© Ă  une tĂȘte de tortue. RĂ©sultat : cette expĂ©rience inĂ©dite a confirmĂ© Ă  ces trois lesbiennes qu’elles sont trĂšs satisfaites de leur orientation sexuelle et qu’elles n’ont plus envie de toucher un pĂ©nis. Si aujourd’hui l’homosexualitĂ© est normalisĂ©e, autrefois, cette orientation était considĂ©rĂ©e comme une maladie. Le pape le pense aussi et recommande aux homosexuels de se soigner.
Dayleen a comparĂ© le pĂ©nis d’Aleks Ă  un hot dog un peu dur. AprĂšs avoir palpĂ© les parties du jeune homme, elle s’est sentie soulagĂ©e que tout cela soit fini. « Je ne le ferait probablement plus jamais » avoue-t-elle.  Bria s’est exaltĂ©e d’avoir achevĂ© sa mission lors de cette expĂ©rience. « Je suis dĂ©finitivement lesbienne » a-t-elle proclamĂ© en riant. Mais la femme n’a pas oubliĂ© la participation d’Aleks pour leur faire rĂ©aliser qu’elles ne seront jamais hĂ©tĂ©rosexuelles. En se tournant vers l’homme en caleçon, elle lui a dit qu’il Ă©tait beau et qu’elle le respectait. « Tu es juste une belle crĂ©ature avec laquelle je ne veux jamais m’engager » lui-a-t ’elle dĂ©cochĂ©. Puis d’ajouter : «C’est sain et normal de cĂ©lĂ©brer le corps de chacun pour ce qu’il est, mais je ne me sens pas attirĂ©e». Parfois, la stigmatisation de l’homosexualitĂ© peut avoir des consĂ©quences tragiques comme celle de ce garçon de 9 ans qui s’est donnĂ© la mort Ă  cause du harcĂšlement qu’il subissait. 
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Publié le
04/11/2017 Ă  21:00 , mis Ă  jour le

28/06/2019 Ă  11:19








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MĂ©lissa aime regarder des films porno mettant en scĂšne des femmes mais elle ne se sent pas lesbienne. Photo d'illustration.
"Je me masturbe rĂ©guliĂšrement depuis l'adolescence. Lorsque l'accĂšs au porno a Ă©tĂ© facilitĂ© par l'avĂšnement d'internet, j'ai pris l'habitude de regarder des vidĂ©os de femmes qui se caressent en solitaire. J'ai essayĂ© la premiĂšre fois par hasard et j'ai pris beaucoup de plaisir. Je cherchais Ă  voir Ă  l'Ă©cran ce que j'Ă©tais moi-mĂȘme en train de faire. Non pas pour me dĂ©culpabiliser mais parce que je trouvais ce mimĂ©tisme excitant. 

J'adoptais le rythme de l'actrice et je reproduisais ses gestes, un peu comme si elle me guidait et m'indiquait la voie, avec les surprises que cela implique. J'aimais regarder son sexe comme si je regardais le mien. Je me sentais sur la mĂȘme longueur d'onde qu'elle. C'est l'effet miroir qui me plaisait et que je retrouve dĂ©sormais Ă  travers les films pornos lesbiens . 

Depuis environ trois ans, lorsque je me masturbe , je reviens toujours Ă  cette catĂ©gorie de vidĂ©os avec une variante: maintenant je regarde deux actrices ensemble. Je m'imagine Ă  la place de celle qui se fait lentement dĂ©shabiller, caresser les seins puis le sexe. Dans mes fantasmes , j'aime me sentir soumise Ă  une femme , ĂȘtre son objet d'un soir. 

Je me projette toujours comme Ă©tant celle qui se fait caresser, jamais celle qui donne. Je me laisse aller, je me touche en imaginant que quelqu'un d'autre le fait pour moi, que ma main appartient Ă  une inconnue, les caresses sont directes, elles sont celles que j'attends et qui me procurent du plaisir. Pour moi, c'est comme si cette femme Ă  l'Ă©cran me connaissait parfaitement. Il y a cette idĂ©e qu'entre femmes, on se comprend, mĂȘme si j'ai conscience qu'avoir le mĂȘme corps ne signifie pas que l'on fonctionne pareil. 

Je pourrais aussi imaginer qu'un homme me touche en regardant un porno de scĂšnes hĂ©tĂ©ros-normĂ©es. J'ai d'ailleurs essayĂ©. Cela n'a pas marchĂ©. Les pĂ©nis Ă  l'Ă©cran ne me font pas vraiment d'effet. J'ai compris que mon excitation Ă©tait en grande partie visuelle. Si j'aime imaginer qu'une femme me touche, j'ai besoin d'en avoir la preuve, de voir son corps nu Ă  elle, en mĂȘme temps que le corps de sa partenaire. Cela alimente mon imagination et permet de m'identifier parfaitement comme Ă©tant la femme qui jouit sous les caresses d'une autre. 

J'ai beaucoup douté de moi et de mon orientation sexuelle , notamment parce que mes amies -du moins celles qui se confient- apprécient les pornos classiques. Elles sont excitées par les hommes nus, les pénis en érection. C'est ce qu'elles recherchent à l'écran. Quand nous en parlons, je reste muette. Je n'ai jamais osé dévoiler mes préférences. 

Longtemps, je me suis demandĂ© si mes habitudes en matiĂšre de films X ne signifiaient pas que j'Ă©tais une lesbienne qui s'ignore. Pendant quelques mois, l'idĂ©e m'a obsĂ©dĂ©e, notamment parce que j'Ă©tais cĂ©libataire. J'ai toujours pris du plaisir avec les hommes, mais Ă©tant seule, j'Ă©tais censĂ©e ĂȘtre en manque de leurs corps Ă  eux. Pourtant, je continuais de visionner des films lesbiens. 

C'est grùce à quelques rencontres d'un soir puis celle de mon partenaire actuel, Victor, avec qui je suis depuis plus d'un an, que j'ai su que j'étais hétéro, parce que j'ai tout de suite pris du plaisir quand nous avons fait l'amour. Mes doutes se sont envolés. Il y a d'un cÎté ce que je vis, de l'autre ce que je fantasme. 

Les pénis ne m'attirent pas à l'écran, pas plus que les scÚnes de pénétration et les rapports avec un homme: c'est sans doute parce que je les vis dans le réel. Je me sentirais avec deux mains gauches face à une fille. Je ne saurais pas y faire. Quand j'ai compris que l'on pouvait prendre du plaisir dans deux mondes différents, de deux façons différentes, je me suis posé nettement moins de questions. 

Aujourd'hui, je distingue complĂštement ma vie sexuelle avec Victor de mes moments intimes de visionnage. J'adore dĂ©tailler son corps nu et je prends Ă©normĂ©ment de plaisir avec lui. Nos rapports peuvent ĂȘtre doux ou parfois brutaux, tout me va, on change de ton et j'adore ça. Lorsque nous faisons l'amour, je ne ressens aucun manque, je ne pense pas aux relations lesbiennes. De la mĂȘme façon, lorsque je regarde un porno lesbien, je ne pense pas Ă  Victor. 

Récemment, une amie m'a parlé d'une ses collÚgues qui avaient tenté l'expérience avec une fille. De fil en aiguille, le sujet des films pornos lesbiens est venu sur la table. J'ai été plutÎt soulagée d'entendre son point de vue. Elle m'a confié en visionner parfois. Elle trouve ça beau et trÚs excitant. Pour elle, c'est dans ce genre de rapport que le mot 'érotisme' prend tout son sens. 

Ce qui nous étonnait toutes les deux, c'est cette impression que les mecs hétéros ne sont pas attirés par les rapports gay à l'écran, comme si ça allait les bousculer dans leur masculinité. Je dirais qu'un homme a peur de ne plus se sentir homme, tandis qu'à l'inverse, une femme qui regarde un porno lesbien se sent d'autant plus femme. 

Je n'en ai jamais parlĂ© Ă  Victor. Au dĂ©part, je me disais que j'allais lui dire, que ça pourrait mĂȘme l'exciter de partager ce genre de vidĂ©os avec moi, parce qu'il nous arrive de regarder des pornos en couple. Un jour, alors que nous cherchions un film, j'ai proposĂ© innocemment: 'Des lesbiennes?', il a rĂ©pondu 'bof'. Il a dĂ» penser que j'Ă©mettais l'idĂ©e en Ă©tant soucieuse de son plaisir , sans imaginer que c'Ă©tait ce que je voulais, moi. 

NĂ©anmoins, il est ouvert et trĂšs attentif. Mais une part de moi a peur qu'il s'inquiĂšte, qu'il imagine qu'il n'est pas assez 'bon' pour moi car je prends du plaisir en regardant des femmes faire l'amour. Je ne voudrais pas qu'il pense que je ne suis pas satisfaite de notre vie sexuelle. Si lui me disait demain qu'il veut regarder un gang bang, j'aurais beau faire la diffĂ©rence entre l'imaginaire et la rĂ©alitĂ©, je m'interrogerais peut-ĂȘtre. Comme si nos fantasmes en disaient long sur nous alors qu'ils ne sont pas le reflet de nos dĂ©sirs rĂ©els ou de nos frustrations. 

Je ne crois pas que voir un pĂ©nis Ă  l'Ă©cran l'excite plus que ça, mais il doit rechercher Ă  travers les rapports hĂ©tĂ©ros un sentiment d'identification. Le compromis que nous avons et qui demeure tacite, c'est de regarder des plans Ă  trois, avec deux filles et un garçon. Ainsi, nous trouvons tous les deux notre compte sans nous l'avouer ouvertement. Je ne me dis mĂȘme pas qu'il me faudrait assumer devant lui ma prĂ©fĂ©rence, l'essentiel est d'ĂȘtre au clair avec moi: c'est mon jardin secret, ma source de plaisir, et c'est trĂšs bien comme ça. Si la vie sexuelle se joue Ă  deux, elle se joue aussi en solo." 


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