Les frénésies anales favorites de Felix

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Les frénésies anales favorites de Felix





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HISTOIRE
DE SATAN



Abbé




Histoire


de SATAN

Sa chute, son culte, ses manifestations, ses œuvres, la guerre qu’il a faite à Dieu et aux hommes.
Magie, Possessions, Illuminisme, Magnétisme, Esprits
frappeurs. Spirites, etc.

Par James Ballyhoo, d’après l’œuvre de :

Abbé Auguste François LECANU
Docteur en théologie du clergé de Paris,

membre de la Société des Antiquaires de Normandie et de plusieurs Sociétés savantes.



INTRODUCTION


En fait de croyances, il faut revenir à celles du xve siècle : nous posons cet aphorisme dès l’abord, afin
que ceux qui ne s’y sentiraient pas disposés, ne perdent pas leur temps à nous lire.

Et peut-être quelques lecteurs auraient-ils la faiblesse de se laisser convaincre aux preuves qui
résulteront de nos récits, ce qu’ils pourraient envisager d’avance comme un malheur.

Les choses humaines sont régies par deux puissances surhumaines : le Verbe divin et Satan.

Le Verbe divin, puissance créatrice, lumière incréée qui illumine tout homme venant en ce monde ;
principe du bien, du beau et du vrai.

Satan, prince du mal, des ténèbres et de la destruction.

11 ne faut pas les mettre sur la même ligne, car le Verbe est Dieu, et Satan n’est qu’un ange ; mais l’homme
ayant donné la préférence à Satan, l’influence de celui-ci serait devenue prédominante, si le Verbe ne
s’était fait homme, pour relever la nature humaine de sa dégradation.

En naissant parmi les hommes, IL choisit le nom de Jésus, et ce nom exprime son œuvre en ce monde :
Jésus veut dire Sauveur.

La Mère qu’il s’était prédestinée, qu’il avait prévenue de ses dons, ornée d’une sainteté exceptionnelle,
sut répondre à cet honneur insigne par sa fidélité, un concours spontané, et devint une troisième
puissance, d’un ordre également à part : puissance de médiation entre le ciel et la terre, d’intercession
auprès de Jésus, de protection contre Satan.

Nous avons exposé le second terme de cette trilogie dans 1’ Histoire de la Vierge-Mère ; nous donnons
aujourd’hui le troisième dans 1’ Histoire de Satan.

Satan est l’ange révolté contre Dieu ; et pour nous ce mot n’est pas un nom propre, il désigne toute la
milice infernale.

La tradition de la déchéance de l’ange est la plus universelle et la plus ancienne qui ait jamais eu cours
parmi les hommes ; si ancienne, qu’on la trouve au berceau du monde, et si universelle, qu’il n’est aucun
point de l’espace ni du temps où il soit possible de signaler son absence.

La déchéance de l’ange est un des dogmes les plus en évidence : toute religion et toute philosophie
gravitent à l’entour.

Si on excepte la philosophie panthéiste, qui en est la négation. Mais nier un phéno-mène n’est pas
l’expliquer, et nier l’histoire, n’est pas la supprimer.

Que le panthéiste, dans le but d’effacer la notion du mal moral, affirme que le mal physique n’existe pas
lui-même ; que la volupté et la douleur sont deux sensations simi-laires, pareilles, indifférentes dans le
même individu, qui est Dieu ; l’assassin et l’assassiné, le voleur et le volé, un seul et même être divin
sous deux modifications parallèles ; le vice et la vertu, un seul et même terme légèrement modifié pour
exprimer une même chose regardée de droite ou de gauche, mais de soi excellente, puisqu’elle est divine



; que je suis 6



Introduction


dieu et qu’il est dieu aussi, le même dieu que moi ; que s’il me soufflette ou si je le soufflette, ce sera une
action de dieu envers dieu, il rira le premier d’une doctrine si étrange.

Cela se dit, cela s’écrit, cela s’imprime ; mais cela ne se pense pas, et ne saurait se réduire en pratique. Il
est beaucoup de péchés que le panthéiste le plus entité, celui qui nie le péché, ne verra jamais de sang-
froid.

L’introduction du mal physique et du mal moral dans l’univers par l’intermédiaire de l’ange déchu, est un
corollaire aussi universel et aussi ancien que le souvenir de la déchéance même et qui en a été déduit ; ou
plutôt ce sont deux croyances parallèles et simultanées.

Celle-ci est le fond des mythologies grecque et romaine, égyptienne, hindoue et per-sane, de celles des
régions glacées du Nord, des zones brûlantes de l’Afrique, des Iles océaniennes et des steppes sauvages
de l’Amérique ; le fond de toute religion, puisque toute religion, dès l’origine du monde et depuis, se
compose d’expiations, de prières et de sacrifices : proclamant ainsi que les maux physiques ne sont pas
de nécessité, puisque l’homme peut les conjurer par un secours surnaturel, et que le mal moral est un
accessoire étranger, puisqu’il peut s’en préserver ou s’en purifier.

Mais l’ange déchu est-il simplement un être de raison ? La raison éclairée au flambeau de la philosophie
peut-elle le considérer comme une réalité ? Elle le peut.

Et d’abord en sa qualité d’ange : si nous étudions l’existence à ses divers degrés, depuis l’être matériel et
brut jusqu’à l’homme, dans lequel l’intelligence s’unit à la matière organisée, nous comprendrons
aisément que la chaîne, pour être complète jusqu’à Dieu, a besoin de quelques anneaux de plus. Pourquoi
l’intervalle ne serait-il pas comblé par des hiérarchies de pures intelligences, dont la moindre serait
voisine de l’homme et la plus élevée voisine de Dieu ; sauf la distance incommensurable du fini à l’infini,
mais avec le rapprochement de la créature au créateur, du serviteur au maître ?

Si cet aperçu ne forme pas une démonstration a priori, du moins il satisfait la raison ; l’ensemble des
phénomènes du monde créé vient le démontrer a posteriori, et la foi le complète en ajoutant que les
hiérarchies célestes se classent par trois fois trois degrés.

E’existence des natures angéliques une fois admise, l’introduction accidentelle du mal physique et du mal
moral s’explique aisément. En effet, l’individualité, c’est-à-dire la séparation d’un être d’avec tout ce qui
n’est pas lui, séparation qui constitue le moi, implique la liberté dans l’être pensant et voulant ; or la
liberté est la faculté de choisir entre des actes dissemblables ou opposés. Mais il suffit d’un seul mauvais
choix, pour que le désordre soit introduit ; le désordre, s’il a été spontanément choisi, s’appelle le péché ;
le péché rend la punition nécessaire ; si la punition est suivie de révolte, au lieu d’être accompagnée de
pénitence, le péché et le désordre se perpétuent. Voilà ce que la raison peut apercevoir et comprendre.

Or la foi et les traditions du genre humain nous enseignent que l’ange, après avoir été créé de la sorte
dans la plénitude de la liberté, choisit spontanément le désordre, s’endurcit dans le mal, se révolta, et fut
banni du séjour divin : non tous les anges, mais une partie.


Ceux qui sortirent victorieux de cette première épreuve de leur liberté, furent confirmés dans le bien, et
jouissent avec Dieu d’un bonheur d’autant plus doux qu’il est leur conquête, l’ayant acquis au prix d’un



danger.



Introduction


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Ceux, au contraire, qui s’étaient fait les ennemis de Dieu, influencèrent l’homme dans le sens de leur
perversité et de leur révolte. L’homme se laissa séduire, et consentit, dans le vain espoir de se grandir, à
un essai qui altéra les conditions de sa nature, et l’asservit aux lois de la mort et du péché.

Le récit de cet événement est évidemment tronqué dans la Genèse, ou caché sous le voile de l’allégorie ;
mais trois points en ressortent avec une clarté parfaite : 1° l’homme accomplit un acte de foi envers Satan
et accepta sa tutelle ; 2ûn acte de renoncement et de désobéissance formelle à son créateur ; 3° il se
trouva transformé, ou physiquement ou moralement, soit par l’effet de l’acte qu’il venait d’accomplir, soit
par une punition divine, en un état qu’il ne connaissait pas auparavant, et qui provoqua pour premier
mouvement sa surprise et sa honte.

L’excitation à la révolte partit de celui-là même qui le premier était sorti de l’ordre ; cette conséquence
est dans la logique des faits. Il n’y a aucune raison de nier les rapports qui peuvent exister entre les purs
esprits et les esprits incarnés. Si l’homme exerce une action sur les différents règnes qui lui sont
inférieurs dans cet univers visible, pourquoi serait-il soustrait à l’influence des êtres que leur nature
élève au-dessus de la sienne ?

En introduisant au sein de la création terrestre le mal individualisé dans sa personne, Satan prit pied dans
l’humanité ; et quand nous disons Satan, qu’on ne l’oublie pas, ce terme désigne la classe entière des
esprits rebelles aussi bien que le chef de leur rébellion.

En effet, l’Écriture insinue que cette multitude d’anges déchus se partage en catégories sous le
gouvernement d’un seul chef : et tel est le règne du mal, en toutes choses opposé au règne du bien.
L’intervention perpétuelle de Satan, dans les événements généraux et particuliers de ce monde, imprime
la marche ou la déviation à presque toutes les choses humaines.

Chacun s’aperçoit que l’histoire est à refaire depuis le premier chapitre : c’est que les historiens ont
toujours trop négligé cet élément important.

Satan est une puissance ostensible et fugace, vantarde et railleuse, redoutable et sans consistance, cruelle
et insaisissable. Satan se déguise, pour séduire ; promet, pour tromper ; se dissimule, pour égarer ; s’arme
de fureur, pour torturer sa proie.

Avec le perfide, il y a toujours un côté pour l’affirmation, un côté pour la négation, et il fait son profit de
l’une comme de l’autre.

Dans l’ordre de la Providence, Satan est le feu dont se sert le souverain Maître pour éprouver, purifier,
consumer, détruire, renouveler, produire l’agitation au moyen de laquelle il mène lui-même le monde à
ses destinées. Élément terrible dont la nature est de détruire, mais dont une main habile sait modérer,
diriger, utiliser la puissance.

C’est ainsi, sous ce rapport et dans cette limite, que l’Évangile appelle Satan le prince de ce monde. Mais
ce prince ennemi, dans l’exercice même de sa haine, est encore le serviteur de Dieu ; il ne peut se



soustraire à une telle condition.


Par rapport à l’homme, Satan est toujours le tentateur qui lui dit : Mange de ce fruit, tu seras heureux et
tu ne mourras pas.

Ne pouvant suivre l’astucieux serpent dans toutes ses voies, multiples, sinueuses et cachées, nous le
signalerons au moins, lorsqu’il se découvrira. Nous montrerons sa pré¬
sence, toutes les fois que nous apercevrons son action immédiate et directe, et il faudra bien que ceux qui
s’obstinent à le nier le voient à pleins yeux.

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Introduction


Tel est le cadre restreint dans lequel nous circonscrivons ce travail, et nous entrons de plain-pied dans
notre sujet.

§ 1er. — Les possessions.

Il est de mode de supprimer Satan dans T histoire des possessions, en les rangeant dans la classe des
maladies mentales, des affections spasmodiques et des jongleries. Ce n’est pas que les exemples de
jonglerie ne soient nombreux, et que les possessions ne se rattachent par beaucoup de points aux maladies
naturelles ; mais dans les possessions véritables, il se révèle un grand nombre de phénomènes que la
nature ni l’artifice ne sauraient produire, qu’il ne sert à rien de dissimuler, puisque ce n’est pas les
supprimer, et dont il faut, par conséquent, tenir compte.

Déjà, dès le onzième siècle, Psellus se plaignait que les médecins négligeaient beaucoup trop le côté
extranaturel, pour tout rapporter à un naturalisme impossible. Il dénonçait avec courage ce matérialisme
insensé et funeste.

Tel n’avait pas été cependant l’enseignement des anciens : Aëtius, Alexandre de Tralle, Cœlius-Aurelius,
Gallien, Aristote avaient averti leurs successeurs qu’il se trouve souvent dans les maladies connues alors
sous le nom de sacrées, telles que Téphialtel, Tépilepsie, l’hystérie, l’hypocondrie, les affections
spasmodiques, particulièrement celles qui sont périodiques, et en général les maladies mentales, un
caractère divin qu’il faut soigneusement observer, parce qu’il n’est pas au pouvoir du médecin d’y
apporter remède. Ils avaient même indiqué des moyens curatifs purement moraux ou religieux, pour ceux
des malades qu’ils appelaient lunatiques, nympholeptiques et touchés des dieux, parce que, n’ayant
aucune idée de l’action satanique, et ne pouvant s’empêcher d’y reconnaître une puissance extranaturelle,
ils la croyaient divine.

Leurs successeurs ont cru mieux faire de supprimer cette puissance, parce qu’en effet ils arrêtent
quelquefois ses manifestations en guérissant la maladie qui lui servait de moyen, de bases d’opérations,
pour ainsi dire ; car Satan, comme nous allons le voir, en l’absence d’un ordre formel de Dieu, a besoin,
pour agir, d’une prédisposition physique dans le sujet qu’il veut tourmenter. Mais, en matérialisant la
médecine, les médecins, au lieu de nier ce qui est au-delà de la nature matérielle, auraient mieux fait de
prévenir qu’ils ne s’en occupaient pas.

Des théologiens catholiques ont accepté ce faux système par amour de la paix ; mais, en concédant aux
ennemis du merveilleux surnaturel que les possessions du démon pourraient bien être des maladies
purement naturelles, ils sont allés trop loin, puisqu’ils ont posé le pied sur l’Évangile.

Christian Gruner, un des premiers, a essayé de ramener à un naturalisme pur les possessions dont il est
fait mention dans l’Évangile. Grotius, Jahn, Semler, Rosenmuller, Wegscheider et beaucoup d’autres
écrivains, allemands principalement, ont suivi ses traces. À les en croire, le Sauveur et ses disciples,
pour mieux se faire comprendre, auraient parlé le langage de tout le monde à l’occasion des prétendus
démons, comme Josué, lorsqu’il commanda au soleil de s’arrêter ; ils ajoutent que l’Écriture employant
plus d’une fois le nom d’esprits, lorsqu’il s’agit de maladies ordinaires et même des talents 1 -
Cauchemard. Nom que donnaient les Eoliens à une sorte de démons incubes (Lelover, Hist. des spectres
ou ap. des esprits, liv. II, ch. v, p. 197.



Introduction


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et des passions des hommes elle a bien pu employer celui de démons, lorsqu’il s’agit de maladies
extraordinaires.

Mais il y a contre ce système deux objections capitales : la première se tire du viiie chapitre de
l’évangile de saint Matthieu, relatif aux porcs des Géraséniens, qui allèrent se précipiter en foule dans la
mer, lorsque le Seigneur eut permis aux démons de les posséder ; la seconde, de l’usage perpétuel de
l’Église, qui a toujours employé des formules impératives à l’adresse du démon, dans les cas de
possession, et non des formules dépré-

catives à l’adresse de Dieu, et mieux encore des exorcismes pour chasser les démons des lieux et des
maisons infestés par les esprits ; ici, il ne saurait y avoir suspicion de maladie.

Sans doute, avant d’autoriser les conjurations et les exorcismes, l’Église recommande à ses ministres
d’user d’un grand discernement et de prendre les plus grandes précautions, pour n’être pas trompés par
des manœuvres artificieuses, par de vaines apparences, et ne pas confondre des maladies naturelles avec
des vexations extranaturelles ; mais cette recommandation même comporte un enseignement quasi
doctrinal ; car, si tout était toujours naturalisme, illusion ou mensonge, il n’y aurait pas de précautions à
prendre, il faudrait s’abstenir.

Oui, la chorée est une maladie purement naturelle, parfois épidémique, et l’art du mé¬
decin peut la guérir. Mais, lorsqu’elle est accompagnée de la pénétration claire et subite de la pensée
d’autrui, de la vue à distance et au-delà des obstacles, d’une notion précise d’événements auxquels le
malade est de tout point étranger, de l’intelligence de langues qu’il n’a jamais apprises y tout cela est-il
pareillement naturel et maladif ?

Oui, le pica est une maladie naturelle, et, dans cette dépravation du goût, le malade s’ingère dans
l’estomac une multitude de substances qui ne sont point alimentaires, telles que des pierres, des tessons,
des fragments de verre, du crin, de la cire, des insectes ; mais lorsqu’il en rend par la bouche de plus
grandes quantités que ses intestins ne sembleraient pouvoir en contenir, qu’il est démontré qu’il n’a pu se
les procurer nulle part, et ainsi ne les a point ingérés lui-même, lorsqu’à ce phénomène se joint le
blasphème, la haine furieuse de Dieu dans un homme ordinairement religieux, l’intelligence des langues
ou de la pensée d’autrui, est-ce encore naturel ?

Oui, l’homme peut acquérir par l’exercice une souplesse et une agilité merveilleuses ; les saltimbanques,
les bateleurs, les jongleurs en sont la preuve ; mais grimper aux murs, courir sur les toits, se ployer en
cerceau de telle sorte que le front aille retrouver la plante des pieds en arrière, se battre la poitrine et le
dos avec la tête cinquante ou soixante fois à la minute, acquérir et perdre à commandement la faculté
d’entendre le grec, le latin, l’hébreu, et lorsque ce sont de pauvres religieuses, bien pieuses et modestes,
élevées dans de tout autres conditions, dira-t-on que cela est naturel ?

Marcher, comme des mouches, les pieds au plafond, être transporté d’un lieu à l’autre comme une feuille
d’automne que le vent soulève et déplace, dira-t-on que cela est naturel ?



Tomber rudement et tout d’une pièce comme une colonne, du plafond comme un lustre qui s’en détache,
sans se causer aucune douleur et sans que la chute laisse aucune trace, dira-t-on que cela est naturel,
surtout si ces accidents se compliquent de la faculté de seconde vue ou du don des langues ?

Sans doute il fut un temps où Ton accordait trop à Satan : on croyait voir partout son œuvre directe, dans
les tempêtes, les épidémies, les maladies inconnues, les événements néfastes, les accidents imprévus.
Maintenant on le bannit de partout ; mais la vérité est 10



Introduction


entre les deux extrêmes, et c’est lui qui balance ainsi la raison humaine, comme le pendule de l’horloge,
en deçà et au-delà du vrai, sans lui permettre de se reposer jamais.

Il fut cependant toujours aussi des hommes plus réfléchis et plus sincères qui, s’affranchissant de tout
esprit de secte et de système, cherchèrent la vérité pour elle seule, et la signalèrent en passant, lorsqu’ils
l’aperçurent sans pouvoir la saisir. Parmi les célébrités médicales des dix-septième et dix-huitième
siècles, parmi les écrivains qui traitèrent de la pathologie mentale, plusieurs n’hésitèrent nullement à
admettre l’intervention directe de Satan, c’est-à-dire la possession démoniaque, dans certaines affections
qui défient l’art et la science, qui échappent à toute analyse, et s’inclinèrent devant des faits irrécusables.

C’est le savant Fernel, c’est Ambroise Paré, le père de la chirurgie moderne ; le protestant Jean Wier,
dont la réputation comme écrivain et comme médecin fut si grande en Allemagne ; Félix Plater, dont les
doctes ouvrages devancèrent leur époque ; Sennert, Thomas Willis, et leurs noms sont encore salués avec
tout le respect dû aux plus grandes autorités.

La possession du démon est quelquefois une épreuve imposée de Dieu à ses saints, quelquefois le
châtiment d’un grand crime, et alors on ne peut assigner ni ses moyens ni l’organe dans lequel elle a son
siège principal. Quelquefois elle provient du fait même de l’homme, qui la veut pour lui-même, qui la
cherche, qui se F inocule ou qui l’inocule à son voisin ; nous parlerons tout à l’heure de
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