Les filles russe aiment les grosses

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Les filles russe aiment les grosses
Mentalité et culture des femmes russes de Moscou, St-Pétersbourg, de Samara, de Sibérie est en plein changement en 2021.

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Si vous regardez les reportages sur la chaine ARTE, vous y découvrirez des émissions chocs sur de jeunes femmes moscovites qui apprennent à séduire des millionnaires. Pour un homme, c'est choquant ! On y présente des jeunes filles slaves un peu paumées qui apprennent les rudiments de la séduction dans le but évident de mettre le grapin sur un homme riche qui pourra les entretenir. De là à parler de prostitution, il n'y a qu'un pas à faire que les journalistes peu scrupuleux n'hésitent pas à franchir allÚgrement. AprÚs tout, ce type de femme existe dans tous les pays du monde. Ce qui est plus perturbant, c'est l'aspect froid et calculateur de ces beautés longilignes aux yeux bleus et cheveux lisses. AprÚs tout, un homme est sensible et quand il est harponné par ces sylvidres aux dents de carnassier, ça pourrait faire des dégats. Mais les médias sont-ils vraiment rigoureux quand il est question de femmes des pays de l'Europe de l'Est ? Permettez-moi de douter.
Les qualitĂ©s recherchĂ©es par une femme russe cĂ©libataire chez un homme sont multiples. Une femme russe typique ne recherche pas nĂ©cessairement un homme d'une trĂšs grande beautĂ©, ni un millionnaire. En fait, elle recherche un homme qui possĂšde une grande beautĂ© intĂ©rieure, ouvert, sincĂšre et attentionnĂ©. La majoritĂ© des femmes russes souhaitant Ă©pouser un Ă©tranger ont soif de reconnaissance et de respect, sont ambitieuses au sens noble du terme et font preuve d'une grande force de caractĂšre. Elles cherchent des maris, l'amour et le bonheur pour le restant de leur vie. Elles utilisent toutes leurs possibilitĂ©s pour atteindre une bonne Ă©ducation, trouver un bon emploi et construire leur carriĂšre. C’est un des pays au monde oĂč le niveau d’éducation des femmes est le plus Ă©levĂ©, mĂȘme par rapport Ă  des pays europĂ©ens et occidentaux. Ainsi, beaucoup de femmes russes sont trĂšs instruites, et beaucoup d’entre elles ont des diplĂŽmes universitaires, parfois dans plusieurs domaines. La lecture fait partie de la vie et de la culture russe et en gĂ©nĂ©ral les femmes russes prĂ©fĂšrent lire un livre plutĂŽt que d’aller au cinĂ©ma ou regarder la tĂ©lĂ©vision. Lorsque vous aurez vu les bibliothĂšques qui ornent la plupart des foyers russes vous aurez un bon exemple de ce niveau culturel. Ces femmes aiment Ă©galement le thĂ©Ăątre, les musĂ©es, sont curieuses, mais souvent Ă©galement sportives ou passionnĂ©es par un ou plusieurs loisirs. Avec un taux d’alphabĂ©tisation de 100% selon l’UNICEF, la Russie peut se vanter d’ĂȘtre devant les pays occidentaux. Regardez nos vidĂ©os de nos adhĂ©rentes russes  pour vous en convaincre, en commençant par ce reportage rĂ©alisĂ© Ă  Samara par nos soins.
En gĂ©nĂ©ral les femmes russes font preuve de beaucoup plus de patience et de tolĂ©rance que les femmes occidentales, mais un peu moins que les femmes ukrainiennes : cela est dĂ» au fait qu'en Russie le maĂźtre mot de la famille est interdĂ©pendance et entraide ! En effet la famille russe est bĂątie sur ce principe de l’interdĂ©pendance et les femmes russes sont trĂšs attachĂ©es aux membres de leur famille. Elles veulent l'Ă©galitĂ© au sein du couple concernant l'Ă©ducation des enfants ou le partage des tĂąches mĂ©nagĂšres. Mais elles veulent aussi rester dans leur rĂŽle de femme, au bras d’un homme les rassurant, au bras de l’amant, du compagnon, du confident et de l’époux. Elles seront certes des Ă©pouses attentionnĂ©es et fidĂšles, avec les valeurs familiales traditionnelles, mais en aucun cas des femmes soumises !
Pour les femmes slaves la naissance des enfants est une démarche trÚs sérieuse et elles participent toujours trÚs activement à l'éducation de ces derniers. Donc, elles sont moins carriéristes que des femmes occidentales.
Pour les femmes slaves la naissance des enfants est une dĂ©marche trĂšs sĂ©rieuse et elles participent toujours trĂšs activement Ă  l'Ă©ducation de ces derniers. Elles sont donc assurĂ©ment moins carriĂ©ristes au sens nĂ©gatif du terme que les femmes occidentales, tout en gardant en vue des objectifs personnels souvent trĂšs Ă©levĂ©s. Ce sont des femmes courageuses, aimantes, trĂšs proches de leur mari au point parfois d’ĂȘtre rĂ©putĂ©es un tantinet jalouse ! Mais ceci cache surtout une capacitĂ© Ă  aimer profondĂ©ment leur Ă©poux et leurs enfants, car la famille pour une femme russe ne sera jamais galvaudĂ©e ni ne passera au second plan. Il faut Ă©videmment faire des diffĂ©rences au sein de cet immense pays, entre la capitale Moscou , ou la cĂ©lĂšbre Venise du Nord , la seconde capitale historique de la Russie, Saint-PĂ©tersbourg , entre ces deux villes et d’autres de provinces parfois Ă©loignĂ©es. Car la Russie, c’est un immense puzzle de nationalitĂ©s et de rĂ©gions. Vous aurez une trĂšs grande diffĂ©rence entre ces femmes, en fonction de leurs origines, foi religieuse, situation et milieu social, histoire personnelle. Comme en France et dans la plupart des pays francophones, le niveau de vie est plus Ă©levĂ© dans la capitale et d’autres grandes villes, comme par exemple en comparaison de villes comme Samara. Les Moscovites et PĂ©tersbourgeoises sont financiĂšrement plus autonomes et cherchent souvent des hommes capables de leur assurer un niveau de vie au moins Ă©quivalent Ă  celui qu’elles avaient avant de les rencontrer. Cependant, les femmes de petites villes sont plus simples et apprĂ©cient chez leur partenaire de vie des valeurs plutĂŽt spirituelles et une richesse intĂ©rieure. La ville de Samara au cƓur de la Russie est notamment le lieu oĂč se trouvent quelques-unes plus belles femmes de la Russie grĂące Ă  l’impĂ©ratrice Catherine II.
Vous vous demandez pourquoi ces magnifiques dames ayant toutes les qualitĂ©s que recherchent les hommes, restent cĂ©libataires et ne cherchent pas des hommes dans leur pays ? La rĂ©ponse est trĂšs simple, elles ne peuvent pas trouver de partenaire dans leur propre pays. Selon un des recensements en Russie de 2010 il y a environ 10 millions de femmes de plus que d’hommes dans leur pays ! Donc, il existe un rĂ©el dĂ©ficit d'hommes Ă  Ă©pouser. Beaucoup de femmes russes sont destinĂ©es Ă  rester seules toute leur vie. D’autres encore, aprĂšs un divorce et la naissance d’un ou de deux enfants, seront assurĂ©es de ne plus jamais retrouver un compagnon car les hommes russes, avec un tel choix sont rĂ©putĂ©s pour fuir les femmes divorcĂ©es et ne souhaitant de plus jamais s’encombrer d’enfants Ă©trangers. Cette triste rĂ©alitĂ© explique Ă©galement pourquoi les femmes russes ne sont pas forcĂ©ment attachĂ©es aux aspects physiques de l’homme. Comme toutes les femmes du Monde, elles aimeront et apprĂ©cieront les beaux hommes, mais de maniĂšre pratique elles prĂ©fĂ©reront des hommes moins beaux, mais ayant une Ăąme, du cƓur et la capacitĂ© de leur apporter des gages de stabilitĂ©, les qualitĂ©s pour Ă©lever des enfants
 et les aimer. Vous comprendrez donc, qu’une femme russe Ă©lĂ©gante, maquillĂ©e, manucurĂ©e aura dĂ©jĂ  des difficultĂ©s Ă  dĂ©couvrir l’homme russe ayant toutes les qualitĂ©s requises, c’est donc la raison essentielle de leur attention particuliĂšre Ă  leur apparence, Ă  leur beautĂ© et Ă  leur fĂ©minitĂ©. Une femme russe qui ne prĂȘterait pas attention Ă  ces dĂ©tails serait hĂ©las condamnĂ©e Ă  rester une Ă©ternelle Catherinette !
Selon l’équivalent de l’INSEE en Russie, Rosstat , il y a donc 10 millions d’hommes de moins que de femmes. Le ratio hommes/femmes se situe actuellement autour de 1 000 hommes pour 1 158 femmes, avec un dĂ©ficit qui s’accentue dans les tranches d’ñges les plus Ă©levĂ©es. Cette diffĂ©rence et anomalie dĂ©mographique s’explique avant tout par le poids de l’histoire, Ă  savoir d’abord les hĂ©catombes sanglantes de la PremiĂšre Guerre mondiale, de la rĂ©volution et de la guerre civile Russe, de la Seconde Guerre mondiale : pour ces trois seuls conflits, sans parler des Ă©pisodes sanglants de la terrible Ă©poque stalinienne, il faut compter sur une hĂ©catombe d’environ 50 millions d’hommes, sur une pĂ©riode trĂšs courte d’environ 30 annĂ©es. Ce dĂ©ficit d’hommes n’a jamais pu ĂȘtre compensĂ© jusqu’à ce jour, avec de plus d’autres conflits inhĂ©rents Ă  la Guerre Froide, d’autres conflits mineurs mais parfois sanglants dus Ă  la Seconde Guerre Froide actuellement en cours, et une propension nette des hommes russes Ă  des comportements et des philosophies de vie parfois dangereuses. L’espĂ©rance de vie actuelle en Russie est de 67 ans pour les hommes (contre 79 ans en France et en Belgique, 81 ans au QuĂ©bec), 77 ans pour les femmes. Ce faible niveau d’espĂ©rance de vie des hommes s’explique par le tabagisme, la consommation d’alcool, les comportements dangereux sur la route (taux de mortalitĂ© sur la route de 18,75 en Russie contre 5,18 en France, 6,48 en Belgique, 5,8 au Canada, 3,24 en Suisse), l’absence d’attention de leur propre santĂ© et d’autres mauvaises habitudes de vie. Il s’agit Ă©videmment de comportements gĂ©nĂ©raux, qui ne sont pas ceux de tous les hommes russes, il s’en faut. Cependant l’homme russe sera plus aventureux, plus papillonneur, peu dĂ©cidĂ© Ă  fonder une famille, peu dĂ©sireux d’en assumer la charge et plus difficilement stabilisĂ©. Ce difficile lien des hommes russes avec la famille ; et la fondation d’un couple ; avec un schĂ©ma traditionnel de deux, voire trois enfants, qui perdure dans le temps n’a que permis Ă  la Russie de stopper au dĂ©but des annĂ©es 2010 l’embolie, d’enrayer un irrĂ©mĂ©diable dĂ©clin dĂ©mographique. Aujourd’hui, le taux de natalitĂ© en Russie est d’environ 1,75 enfants par femme (contre 2,1 en France, 1,74 en Belgique, 1,54 en Suisse et 1,59 au QuĂ©bec). Vous remarquerez donc que le dĂ©sir de maternitĂ© des femmes russes, malgrĂ© leur infĂ©rioritĂ© numĂ©rique reste trĂšs fort et s’accorderait par exemple remarquablement avec le dĂ©sir de paternité  d’hommes français. En toute femme russe sommeille une mĂšre, ce que l’on peut voir d’ailleurs chez toutes les femmes slaves. Une femme russe ne sera pas comme vous le voyez seulement « une belle femme », mais une femme Ă  part entiĂšre avec autrement plus de profondeur d’ñme et de force, que l’immense majoritĂ© des femmes occidentales. Et c’est sans nul doute avec l’ Agence CQMI que vous pourriez bien dĂ©couvrir les joies immenses de la dĂ©couverte et de l’amour d’une femme russe. 
2 Le développement de la politique familiale russe
3 La situation des femmes en Russie 3.1 État de la zone problĂ©matique 3.2 SociĂ©tĂ© de la zone Ă  problĂšmes 3.3 Famille de problĂšmes
Les rĂŽles des sexes sont en pleine mutation. Au cours des 50 derniĂšres annĂ©es, la plupart des sociĂ©tĂ©s ont connu un processus de transformation qui a Ă©rodĂ© les modĂšles de rĂŽle traditionnels (Bergh 2006 : 5). En gĂ©nĂ©ral, ces modĂšles de rĂŽle sont compris comme les comportements qui sont considĂ©rĂ©s comme appropriĂ©s dans une culture pour un genre particulier (Constantin/Voicu 2014 : 738). Dans le contexte familial, l'homme est traditionnellement le chef de famille et le soutien de famille, tandis que la femme est responsable des travaux mĂ©nagers et des tĂąches familiales. Toutefois, Ă  mesure que la modernisation progressait, des changements sociaux ont eu lieu, qui ont conduit Ă  une plus grande ouverture d'esprit et Ă  des efforts accrus en faveur de l'Ă©galitĂ©. Aujourd'hui, ces Ă©volutions sont particuliĂšrement Ă©videntes dans le domaine de l'activitĂ© professionnelle : en Europe, 66,5 % des femmes ĂągĂ©es de 20 Ă  64 ans exercent une activitĂ© professionnelle (Eurostat 2018). En consĂ©quence, on observe un changement d'attitude Ă©vident Ă  l'Ă©gard des rĂŽles des hommes et des femmes, et donc une rupture avec les attentes traditionnelles pour de nombreuses personnes. NĂ©anmoins, la pleine Ă©galitĂ© entre les hommes et les femmes n'est toujours pas atteinte Ă  ce jour. Ainsi, la double charge des femmes entre le marchĂ© du travail et la famille, ainsi que l'inĂ©galitĂ© des chances de transition vers la formation professionnelle et l'emploi, restent un problĂšme central. La Russie est un cas particulier Ă  cet Ă©gard, car bien que l'État ait initiĂ© l'Ă©galitĂ© des femmes dĂšs 1918 et les ait dotĂ©es de tous les droits, la sociĂ©tĂ© actuelle est traditionnelle et conservatrice (Kosterina 2017a : 2). Bien que des Ă©volutions similaires Ă  celles des pays occidentaux aient Ă©tĂ© enregistrĂ©es au cours des derniĂšres dĂ©cennies - notamment un nombre croissant de mariages non enregistrĂ©s, une rĂ©duction du nombre d'enfants et une augmentation de l'Ăąge au mariage - nĂ©anmoins, les sphĂšres de la famille et de la culture en Russie appartiennent clairement au nĂ©otraditionalisme (Kosterina 2017a : 3). L'impact de ce pragmatisme sur les femmes russes et le contexte dans lequel cette Ă©volution s'est produite seront examinĂ©s dans l'article suivant. Ce faisant, la situation des femmes en Russie sera examinĂ©e de plus prĂšs et revue sur la base du contexte historique. Ensuite, les domaines problĂ©matiques de la politique, de la sociĂ©tĂ© et de la famille seront examinĂ©s et prĂ©sentĂ©s individuellement. L'objectif de ce document est de montrer quels sont les facteurs qui influencent la situation des femmes russes et quels sont les obstacles auxquels elles sont confrontĂ©es dans la Russie d'aujourd'hui. Pour commencer, le chapitre suivant traite du contexte historique de la discrimination fĂ©minine en Russie.
La FĂ©dĂ©ration de Russie fait aujourd'hui preuve d'un fort pragmatisme conservateur, tant dans le domaine social que politique. Paradoxalement, l'Ă©galitĂ© des femmes s'est dĂ©jĂ  produite aprĂšs la rĂ©volution d'octobre 1917 en Russie, qui, dans les annĂ©es suivantes, les a soulagĂ©es de leurs tĂąches domestiques ainsi que de leurs tĂąches Ă©ducatives et les a fait fonctionner avant tout comme des travailleuses dans la formation de l'État soviĂ©tique (Kosterina 2017a : 2). Les bolcheviks ont donc cherchĂ© Ă  rĂ©aliser un avenir et un mode de vie socialistes dans la Russie soviĂ©tique, en visant l'idĂ©al d'une sociĂ©tĂ© Ă©galitaire (Scheide/Stegmann 2003 : 8f.). Outre la simplification de la procĂ©dure de mariage et la lĂ©galisation des avortements, cela a Ă©galement conduit Ă  la crĂ©ation de jardins d'enfants et de crĂšches publics gratuits (Kosterina 2017a : 2). Surtout Ă  l'Ă©poque de la guerre civile, l'emploi des femmes dans la production sociale Ă©tait une solution Ă©vidente. Cependant, aprĂšs la fin de la guerre, elles ont Ă©tĂ© progressivement Ă©vincĂ©es de leurs postes par les hommes de retour au pays (Scheide/Stegmann 2003 : 9). En outre, la libĂ©ralisation a eu des effets sociaux dĂ©vastateurs : Une baisse rapide du taux de natalitĂ© a rĂ©sultĂ© des nouvelles concessions et de l'intĂ©gration des femmes sur le marchĂ© du travail qui les accompagnait, ce qui a contraint l'État Ă  agir au milieu des annĂ©es 1930. Sous Staline, le paternalisme d'État s'est installĂ©, avec Ă  la fois une interdiction de l'avortement et un contrĂŽle plus strict de la sexualitĂ© fĂ©minine (Kosterina 2015 : 2). Bien que les taux de natalitĂ© aient augmentĂ© Ă  court terme, les avortements illĂ©gaux et le nombre de dĂ©cĂšs rĂ©sultant de ces procĂ©dures ont augmentĂ© comme effet secondaire indĂ©sirable (Kosterina 2017a : 2).
En raison de la Seconde Guerre mondiale et de la pĂ©nurie cohĂ©rente d'hommes, entre 1941 et 1943, les femmes ont Ă  nouveau la possibilitĂ© d'occuper des postes dans l'industrie et d'ĂȘtre intĂ©grĂ©es au marchĂ© du travail (Kosterina 2017a : 3). Cependant, mĂȘme cette inclusion n'a pas pu ĂȘtre appliquĂ©e dans la pĂ©riode d'aprĂšs-guerre, car l'ordre traditionnel des sexes est restĂ© stable et le pragmatisme conservateur des politiques prĂ©cĂ©dentes a repoussĂ© les femmes dans le rĂŽle de mĂšre (Scheide/Stegmann 2003 : 11). Ce n'est qu'aprĂšs la mort de Staline en 1955 que l'avortement a Ă©tĂ© lĂ©galisĂ© Ă  nouveau et que d'autres concessions ont Ă©tĂ© faites pour les femmes russes, notamment un congĂ© de grossesse et d'accouchement rĂ©munĂ©rĂ© et l'octroi d'une aide aux enfants de mĂšres cĂ©libataires (Kosterina 2017a : 3/ Stein-Redent 2008 : 132).
NĂ©anmoins, la question de la maternitĂ© a Ă©tĂ© de plus en plus mise en avant, aboutissant Ă  l'adoption en 1974 d'une liste de 456 professions interdites aux femmes afin de prĂ©server leur santĂ© et donc leur fertilitĂ© (Kosterina 2017a : ibid.). Le mariage et la famille avaient un statut Ă©levĂ© au sein de la sociĂ©tĂ© russe et le modĂšle familial patriarcal traditionnel Ă©tait clairement prĂ©fĂ©rĂ© (Kosterina 2015 : 4). Cependant, la surcharge de travail des femmes, combinĂ©e Ă  une situation de logement mĂ©diocre et Ă  un alcoolisme gĂ©nĂ©ralisĂ© chez les hommes, a provoquĂ© l'Ă©chec prĂ©coce de nombreux mariages (Kosterina 2015 : 3). Ainsi, ce n'est qu'aprĂšs la dĂ©sintĂ©gration de l'Union soviĂ©tique en 1991 que le contrat traditionnel entre les sexes a Ă©tĂ© rompu. Le dĂ©clin de l'Ă©conomie et la dissolution des entreprises d'État ont conduit Ă  un chĂŽmage de masse, qui a eu un impact dĂ©vastateur sur les femmes en particulier (Stein-Redent 2008 : 240). Les hommes concernĂ©s, qui ont ainsi vĂ©cu la perte de leur rĂŽle patriarcal, ont souvent Ă©tĂ© enclins Ă  l'alcoolisme, au suicide ou Ă  des comportements Ă  risque. En consĂ©quence, de nombreuses femmes russes ont dĂ» faire le deuil de leur mari et le nombre de mĂšres cĂ©libataires a augmentĂ© (cf. Kosterina 2017a : 3). Aujourd'hui, les Ă©volutions en Russie sont similaires Ă  celles des sociĂ©tĂ©s occidentales, Ă  savoir une multiplicitĂ© des rĂŽles de genre et une plus grande acceptation des nouveaux modĂšles familiaux (Kosterina 2017a : ibid.). En revanche, l'intervention de l'État dans les domaines du genre et des relations familiales se poursuit. La politique et la rhĂ©torique russes affichent toujours un pragmatisme conservateur et traditionaliste, Ă©galement appelĂ© " nĂ©otraditionaliste " (Kosterina 2015 : 4). Outre le contexte historique mentionnĂ© ci-dessus, cela est Ă©galement dĂ» au rejet strict des influences culturelles occidentales et Ă  l'importance de l'Église orthodoxe russe (Turbine 2015 : 326 /Stoeckl 2017). En outre, l'enracinement social d'une conscience patriarcale et l'efficacitĂ© des normes de genre traditionnelles conduisent Ă  un conservatisme persistant aux niveaux politique et idĂ©ologique. La section suivante est consacrĂ©e Ă  la situation des femmes en Russie, en mettant l'accent sur les obstacles qui se dressent dans le cadre de l'État, de la sociĂ©tĂ© et de la famille.
La Constitution russe stipule que "les hommes et les femmes [...] ont des droits et des libertĂ©s Ă©gaux et des chances Ă©gales de les rĂ©aliser" (FĂ©dĂ©ration de Russie 1993). La rĂ©alitĂ© n'est cependant pas encore Ă  la hauteur de cet idĂ©al. En consĂ©quence, la situation des femmes dans le pays doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e de maniĂšre critique, ce qui est principalement dĂ» aux structures politiques, sociales et familiales qui prĂ©valent en Russie. Dans le chapitre suivant, les problĂšmes du niveau le plus Ă©levĂ© seront abordĂ©s dĂšs le dĂ©but : Les structures politiques de l'État. L'objectif est de montrer quels facteurs influencent et affaiblissent la position des femmes russes.
Dans le domaine de la politique, il existe une variĂ©tĂ© de facteurs qui favorisent la discrimination Ă  l'Ă©gard des femmes en Russie. De nombreuses mesures gouvernementales restreignent considĂ©rablement les possibilitĂ©s et les libertĂ©s des femmes russes. Il s'agit notamment de la restriction des droits reproductifs, selon laquelle un avortement ne peut ĂȘtre pratiquĂ© aux frais du systĂšme de santĂ© qu'en cas de viol ou de danger pour la mĂšre. En outre, les mĂ©decins sont autorisĂ©s Ă  refuser de pratiquer un avortement pour des raisons personnelles (cf. Kosterina 2017a : 4). En Russie, les avortements sont traditionnellement un moyen courant de planification familiale (Stein-Redent 2008 : 210). En consĂ©quence, Ă  ce jour, le nombre d'avortements est nettement plus Ă©levĂ© que dans les pays comparables. Pour la seule annĂ©e 2014, on comptait 20,7 avortements pour 1 000 femmes (Eurostat 2016). Par ces restrictions, le gouvernement tente stratĂ©giquement d'encourager les femmes Ă  continuer Ă  avoir des enfants (Turbine 2015 : 327). Ce faisant, l'idĂ©al de la mate
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