Les filles et leur temps libre

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Antiquité tardive (IIIe-Ve siècles) : filles d'Ève lubriques et tentatrices

Le sexe au Moyen Âge, des mots à la réalité

Du haut Moyen Âge à l'An Mil (IVe - Xe siècles) : les femmes sur la voie de l'émancipation

À l'époque mérovingienne (IVe - VIIIe siècles), des femmes de pouvoir
Pippinides et Carolingiens (VIIIe – Xe siècles) : vers un mariage plus protecteur
L'amour courtois, une nouvelle vision des relations sexuelles

Le « Beau Moyen Âge » (XIIe - XIIIe siècle) : libres, enfin, presque !

Marie-Madeleines repenties : les bonnes âmes au secours des prostituées

Fin du Moyen Âge (XIVe - XVe siècles) : des femmes pour sortir des crises


Jean Verdon

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Henri Pirenne : Mahomet et Charlemagne (1922)

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Régine Pernoud

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Germaine Tillion, Le harem et les cousins

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Les femmes au Moyen Âge

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Michelle Perrot

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Publié ou mis à jour le : 2019-05-01 12:25:56

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Qui l'aurait cru ? La ruine de Rome au Ve siècle a entraîné en Occident une très brutale régression des conditions de vie. Mais elle a aussi ouvert la voie à l'émancipation des femmes.
Dans l'Antiquité, celles-ci avaient connu parfois une relative liberté - dans l'Ancien Empire égyptien comme en Crète ou en Étrurie (actuelle Toscane) - mais le plus souvent une triste sujétion, de l'Assyrie à la Grèce. Leur sort s'était adouci sous l'empire romain avec le droit de disposer de leurs biens à leur majorité et de choisir leur mari.
Après les chamboulements mérovingiens et carolingiens, les femmes deviennent dans la chrétienté occidentale quasiment les égales des hommes. Au moins en droit. C'est le début d'un lent mouvement qui n'a pas été sans graves reculs, à la Renaissance et au XIXe siècle.
Aux premiers siècles du christianisme, dans l'Antiquité tardive, les Pères de l'Église mirent en place un ensemble de préceptes qui allaient durablement imprégner les mentalités occidentales. Ils réservèrent aux hommes le sacerdoce, la prêtrise et le sacrement de l'Eucharistie. En premier lieu par référence au Christ et aux apôtres qui étaient des hommes, en second lieu, de façon plus inconsciente, pour se plier à la norme sociale. Parmi les autres héritages de cette époque, il y a l'indissolubilité du mariage, qui se déduit de l'Évangile : « Que l'homme ne sépare pas ce que Dieu a uni » (Matthieu V, 31-32 et XIX, 3-9...). C'est une condamnation radicale du divorce et de la répudiation. Il y a aussi la promotion du célibat ecclésiastique par un clergé très influencé par l'ascétisme stoïcien, une morale en vogue chez les derniers Romains, tel l'empereur Marc-Aurèle.
Le célibat est très tôt pratiqué dans toute la chrétienté par les ermites et les moines. À l'imitation de saint Antoine, le « Père des moines d'Occident » (250-356), ces hommes pieux font vœu de donner leur vie à Dieu et de se consacrer à la prière et au recueillement.
En 303, le concile d'Elvire, près de Grenade, tente de convertir aussi le clergé séculier au célibat mais sans beaucoup de succès. Pendant le millénaire suivant, synodes et conciles n'auront de cesse de sévir contre le mariage des prêtres. Le célibat sacerdotal ne se généralisera que vers le XIIe siècle et, à la fin du Moyen Âge, il se trouvera encore une moitié de prêtres et de curés vivant en concubinage sans scandaliser grand-monde...
En attendant, on observe la formation d'un clergé régulier (moines) étranger à la sexualité et dont une bonne partie nourrit un ressentiment profond à l'égard des filles d'Ève, coupables comme leur lointaine aïeule de pousser leurs compagnons à la faute. Même les penseurs les plus réputés témoignent à l'égard des femmes de préjugés extrêmes. « Tu devrais toujours porter le deuil, être couverte de haillons et abîmée dans la pénitence, afin de racheter la faute d'avoir perdu le genre humain... Femme, tu es la porte du diable. C'est toi qui as touché à l'arbre de Satan et qui, la première, a violé la loi divine » , écrit Tertullien au IIe siècle.
Saint Jérôme, au IVe siècle, recommande aux filles (comme aux garçons) de rester vierges tout en reconnaissant malgré tout la nécessité du mariage pour la perpétuation de l'espèce : « Ce n'est point rabaisser le mariage que de lui préférer la virginité... Personne ne compare un mal à un bien. Que les femmes mariées tiennent fierté de prendre rang derrière les vierges » ( note ).
Il est vraisemblable que les clercs et les moines de l'Antiquité tardive exagèrent leur misogynie et leur répulsion des femmes pour mieux justifier leur vœu de chasteté et surtout se prémunir eux-mêmes contre les tentations de la chair !
Cela dit, les lecteurs et auditeurs de l'Évangile voient bien l'attention que le Christ lui-même portait aux femmes de toutes conditions. Ces mêmes femmes ont été en première ligne dans la diffusion du christianisme.
Le martyrologe des saint(e)s recense d'ailleurs de nombreuses patriciennes romaines qui ont donné leurs biens et se sont vouées au Christ. On connaît aussi le rôle de Monique, mère de saint Augustin, ou encore d'Hélène, mère de Constantin Ier, dans la conversion de leur fils...
Dans le millénaire qui va mener de la haute Antiquité jusqu'à la fin du Moyen Âge (et au-delà), il va toujours se trouver des prédicateurs et des auteurs pour décrire l'engeance féminine comme un objet de dégoût. Ainsi Jacques de Vitry, un prédicateur célèbre du XIIIe siècle, présente la femme comme un être « lubrique, visqueu[x] comme une anguille qui file entre les doigts et s'échappe » .
Ces jérémiades se heurtent heureusement au principe de réalité. Interdits de mariage, les prêtres et les moines n'en prennent pas moins des libertés avec le devoir de chasteté sans que cela choque leurs contemporains. La fornication (rapports sexuels consentis, hors mariage) est un péché, pas un crime, tant pour les clercs que pour les laïcs ! On en rit plus qu'on ne la condamne.
Plus sérieusement, si l'Église condamne officiellement l'avortement, l'infanticide et aussi la masturbation en laquelle elle voit un gaspillage du liquide séminal, les curés qui ont connaissance de ces faits dans le secret du confessionnal font généralement preuve de mansuétude. Ils se gardent de les dénoncer et accordent l'absolution à leurs ouailles en contrepartie d'un acte de pénitence (prières ou jeûne).
Dès l'époque du roi Clovis et de son contemporain l'empereur byzantin Justinien, le Moyen Âge nous laisse le souvenir de grandes figures féminines issues du patriciat et de la noblesse. Elles jouent un rôle capital au gouvernement et au sein de l'Église, à l’image de Clotilde et Geneviève en Occident, de Théodora, épouse de Justinien, à Byzance. C'est une situation inédite, étrangère à la Grèce classique, comme on l'a vu, ou aux sociétés islamiques à venir.
La situation des femmes s'altère quelque peu sous les empereurs carolingiens (IXe-Xe siècles), dans une époque de transition où ne reste plus rien des acquis de Rome et où tout est à reconstruire.
Aux VIe et VIIe siècles, les femmes de l'aristocratie mérovingienne ont un statut élevé. Elles héritent tout comme les hommes et sont généralement plus cultivées que leur mari, pour les besoins de l'éducation et du culte. Beaucoup usent de leur richesse pour fonder des églises et des monastères et c'est afin de les satisfaire que le pape Grégoire le Grand, peu suspect de misogynie, donne son aval à la fondation de monastères féminins.
À l'image de Clotilde ou Geneviève, ces femmes de l'aristocratie conseillent les souverains ou bien dirigent tout bonnement des royaumes à l'instar de Frédégonde et Brunehaut, dont la rivalité a été popularisée au XIXe siècle par l'historien Augustin Thierry dans ses Récits des temps mérovingiens (1840).
Clotilde fut donnée en mariage au roi des Francs par son père Gondebaud, roi des Burgondes et, fervente catholique, elle réussit à convertir son païen de mari, avec la complicité de l'évêque Remi et de son amie Geneviève. Cette dernière, issue de la haute noblesse gallo-romaine, s'était consacrée à Dieu tout en exerçant de hautes responsabilités à Paris. D'un caractère trempé, elle fit construire une église sur l'emplacement du tombeau de saint Denis, premier évêque de Paris qu'en ces temps anciens, on appelait encore Lutèce. Elle recevait les fidèles dans l'ermitage de la montagne qui porte aujourd'hui son nom, au cœur de l'actuel Quartier latin. C'est là qu'elle mourut en 502 et fut inhumée.
À l'opposé de ces saintes femmes, l'époque compte quelques figures shakespeariennes... Frédégonde était la maîtresse d'un petit-fils de Clovis, Chilpéric Ier, roi de Neustrie (Paris). Elle le convainquit de répudier sa femme. Mais celui-ci ne l'épousa pas pour autant et se remaria avec une princesse wisigothe, Galswinthe. Frédégonde, délaissée, prit la mouche. Elle fit étrangler sa rivale et obligea enfin Chilpéric à l'épouser.
Mais la malheureuse Galswinthe avait une sœur cadette, Brunehaut, qui décida de la venger. Brunehaut était l'épouse de Sigebert Ier, roi d'Austrasie (Metz) et frère de Chilpéric ! Elle obligea son mari à demander réparation à Chilpéric pour le meurtre de Galswinthe. Mais la serial killer Frédégonde, de nouveau piquée au vif, assassina l'insolent Sigebert. Assoiffée de pouvoir, elle fit également assassiner le nouveau mari de Brunehaut puis son propre mari Chilpéric avant de gouverner elle-même le royaume de Neustrie. Brunehaut allait lui survivre avant d'être elle-même capturée par ses ennemis et traînée derrière un cheval jusqu'à ce que mort s'ensuive, en 613. Elle avait alors 80 ans...
Frédégonde comme Brunehaut sont représentatives du pouvoir que pouvaient exercer certaines femmes à l'époque mérovingienne. À l'autre extrémité du continent, gardons une pensée pour Théodora. Fille du montreur d'ours de l'hippodrome de Constantinople, elle épousa l'héritier de l'empire et devint pour lui une conseillère de premier rang. Elle le dissuada en particulier de s'enfuir lors d'une révolution qui menaça d'emporter le trône en 532.
Quoi qu'il en soit, le vernis chrétien demeure fragile et les rois mérovingiens de la lignée de Clovis, comme Clotaire Ier, ne se privent pas d'épouser parfois plusieurs femmes à la fois !
Avec Pépin le Bref et son fils Charlemagne, deux siècles plus tard, le Royaume des Francs connaît deux tournants décisifs : d'une part, il bascule du monde méditerranéen vers le monde rhénan, plus germanique ( note ) ; d'autre part, il noue une alliance étroite avec l'évêque de Rome (le pape ), dont il va faire le chef tout-puissant de l'Église d'Occident.
On peut y voir les raisons qui vont lentement conduire les femmes d'Occident à un statut plus libre que sous les autres cieux. En effet, les Germains qui ont envahi l'empire d'Occident avaient un respect marqué pour le mariage si l'on en croit Tacite. L'historien romain note à leur propos : « Quoi qu'il en soit, les mariages là-bas sont pris au sérieux. Aucun autre aspect des mœurs des Germains n'est plus digne d'éloges. Seuls quasiment parmi les Barbares, ils se contentent d'une seule épouse, sauf quelques-uns à peine qui, sans être débauchés, reçoivent en raison de leur haut rang, de très nombreuses propositions de mariage » .
Le droit coutumier germanique interdit les unions entre cousins jusqu'au douzième degré ! Les chefs germains eux-mêmes prennent soin de choisir leur épouse en-dehors de leur clan pour étendre leur réseau d'alliances. Chez les Francs, le wehrgeld ou « prix du sang » , versé en réparation d'un crime, est le même pour un homme et une femme, ce qui témoigne d'une égalité de statut entre les sexes. Les femmes peuvent aussi conduire des hommes à la guerre comme l'atteste la découverte à Birka, dans le sud-est de la Suède, de la somptueuse tombe d'un chef de guerre dont l'analyse ADN a montré que c'était en fait une femme  ( note ). 
Tout cela n'a rien à voir avec la tradition méditerranéenne mise en lumière par l'anthropologue Germaine Tillion : mariage préférentiel entre cousins, polygamie et répudiation facile qui sera plus tard étendue à l'ensemble du monde arabo-islamique ( note ).
En bon héritier de la tradition germanique mais aussi en digne fils de l'Église, l'empereur Charlemagne interdit le remariage des divorcés en 789. En 796, il déclare devant les représentants du clergé que l'adultère ne saurait dissoudre les liens du mariage.
Au siècle suivant, les successeurs du grand empereur commencent à légiférer sur la consanguinité : les mariages sont interdits entre cousins jusqu'au quatrième ou septième degré.
Bien que difficilement applicables, ces règles vont limiter les incestes dans les communautés isolées. Elles vont aussi offrir à la noblesse des prétextes pour demander l'annulation d'un mariage encombrant et à l'Église un motif pour punir des souverains indociles.
Le processus enclenché par les Carolingiens va mener par étapes successives au mariage monogame, exogame et indissoluble, caractéristique de l'Occident chrétien.
En attendant, les femmes d’influence se font beaucoup plus rares à l'époque carolingienne. Du VIIIe au Xe siècles, elles retournent au fourneau et il n'est plus question qu'elles touchent aux affaires publiques. Et d'ailleurs, comment le pourraient-elles ? Les règles de succession privilégient l'aîné des garçons, du moins dans l'aristocratie.
L'instruction connaît un sévère recul chez les laïcs - hommes et femmes -, au grand désespoir de l'empereur Charlemagne lui-même qui se désole de ne pas avoir appris à bien écrire et fait en sorte que ses filles adorées reçoivent au moins une bonne éducation.
L'exemple fait des émules. Dhuoda, veuve d'un grand seigneur, nous reste connue par le beau manuel d'éducation chrétienne qu'elle rédige au début du IXe siècle à l'attention de son fils : « Je t'engage, ô mon fils Guillaume, à ne pas te laisser absorber par les préoccupations mondaines du siècle et à te procurer un grand nombre d'ouvrages où tu puisses apprendre à connaître Dieu bien mieux que je ne puis le faire moi-même dans ce manuel que je t'adresse » .
Si la misogynie d'une partie des clercs et des élites nous laisse pantois, elle est contrebalancée assez tôt par des pensées plus amènes. Au VIe siècle, aux temps mérovingiens, le jeune poète Venance Fortunat rencontre à Poitiers la reine Radegonde. Pétri de respect et d'admiration, il lui adresse un hymne qui préfigure avec cinq siècles d'avance l'amour courtois et le culte marial ( note ) : « Mère honorée, sœur douce Que je révère d'un cœur pieux et fidèle, D'une affection céleste, sans nulle touche corporelle, Ce n'est pas la chair qui aime en moi, Mais ce que souhaite l'esprit... »
Fortunat deviendra évêque de Poitiers et sera canonisé. Son approche idéalisée de la femme sera reprise par les poètes des cours aristocratiques et s'épanouira après l'An Mil dans le fin amor ou amour raffiné, que l'on appelle aujourd'hui amour courtois (ou amour de cour ). Il s'illustre par exemple dans la Chanson de Roland , grand poème épique de cette époque.
Les poètes ou troubadours chantent régulièrement l'amour impossible d'un chevalier pour une dame de plus haute noblesse que lui et souvent déjà mariée. On peut y voir une manière d'enseigner aux nobles la maîtrise de soi et la galanterie : une femme se conquiert par la séduction, pas par la violence !
L'un des plus célèbres troubadours est le duc d'Aquitaine Guillaume IX, grand-père de la célèbre Aliénor.
Cette dernière anime à Poitiers des cénacles poétiques où l'on débat par exemple sur la possibilité de s'aimer en étant mariés ! Il ne s'agit pas de paroles en l'air. Les femmes de cette époque, toutes classes confondues, « jouissent d'une liberté de moeurs exceptionnelle, difficile à expliquer. Le XIIe siècle est avec le XIXe le champion de l'adultère ; l'Église est débordée » ( note ).
La généralisation du mariage germanique à l'époque carolingienne a permis de rehausser le statut de la femme. Au fil des siècles, le mariage monogame devient la norme.
En 1215, le IVe Concile du Latran range le mariage parmi les sacrements, ce qui donne aux femmes de nouveaux droits. Parmi les innovations majeures figure la publication des bans à l'occasion des mariages. Il n'est désormais plus possible de convoler dans la clandestinité. Cette mesure est destinée à lutter contre les unions consanguines, entre cousins et parents proches, que l'Église et le corps social tiennent en horreur, ces unions débouchant sur une dégénérescence génétique et, dans le meilleur des cas, sur un repli communautaire.
Par ailleurs, les évêques conciliaires accomplissent un acte révolutionnaire en n'autorisant que les mariages pour lesquels les deux conjoints, l'homme et la femme, auront publiquement exprimé leur consentement. Ainsi, pour la première fois dans l'Histoire, la société accorde aux femmes le droit de disposer d'elles-mêmes. Les femmes ne sont plus des mineures, comme sous l'Antiquité, ou des marchandises que le père cède contre une dot, ainsi qu'il en va encore dans maintes sociétés. Sans équivalent dans le res
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