Les excercices la rende chaude

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Mon travail consiste Ă  Ă©tudier les effets de l’exercice physique sur le corps humain. Il n’est donc pas surprenant que, lorsque je ne suis pas occupĂ© au laboratoire, je me rende Ă  la salle de sport ou m’adonne Ă  la course Ă  pied. Un grand nombre de mes contemporains ont davantage de difficultĂ©s Ă  sortir et faire du sport. Il faut dire que le rythme quotidien n’aide pas Ă  garder un mode de vie sain et actif.
En outre, mĂȘme pour quelqu’un d’aussi sportif que moi, faire de l’exercice n’est pas toujours une partie de plaisir. Pour amĂ©liorer ma forme et espĂ©rer rester en bonne santĂ©, je dois me faire violence sans cesse, endurer fatigue et inconfort
 Au point qu’une question a fini par me trotter dans la tĂȘte : se pourrait-il qu’une visite au sauna ou un bain bien chaud procure les mĂȘmes bĂ©nĂ©fices qu’une sĂ©ance de sport ? Lorsque j’ai commencĂ© Ă  tenter de rĂ©pondre Ă  cette interrogation, j’ai dĂ©couvert qu’elle n’était pas si absurde. Examinons ce qu’en dit la science.
On entend souvent dire que le sport, c’est la santĂ©. À juste titre : l’exercice physique est en effet un bon remĂšde pour amĂ©liorer ses chances de rester en bonne santĂ©. Mais pour qu’un mĂ©dicament fonctionne, encore faut-il le prendre
 Or l’adhĂ©sion Ă  l’exercice physique est trĂšs faible dans la population : nombre de gens ne veulent pas ou ne peuvent pas faire de sport, par manque de motivation ou de temps. En outre, chez les personnes ĂągĂ©es ou atteintes de maladies chroniques, l’exercice physique peut engendrer des douleurs, ce qui, pour des raisons Ă©videntes, limite encore davantage la propension Ă  s’y adonner.
On estime qu’environ 25 % des adultes dans le monde n’atteignent pas les niveaux d’activitĂ© physique minimum hebdomadaires recommandĂ©s, Ă  savoir 150 minutes d’activitĂ© d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e ou 75 minutes d’activitĂ© d’intensitĂ© vigoureuse par semaine, ou une combinaison des deux. Au Royaume-Uni, les chiffres sont pires encore : environ 34 % des hommes et 42 % des femmes ne respectent pas ces recommandations. Malheureusement, ces niveaux Ă©levĂ©s de sĂ©dentaritĂ© seraient liĂ©s Ă  environ 11,6 % des dĂ©cĂšs annuels dans le pays.
À une Ă©poque oĂč bon nombre d’entre nous travaillent dans des bureaux de neuf heures du matin Ă  cinq heures de l’aprĂšs-midi, et alors que la plupart de nos tĂąches quotidiennes peuvent ĂȘtre accomplies d’un simple clic sur un bouton, on comprend facilement comment la modernisation de nos sociĂ©tĂ©s a menĂ© Ă  augmenter la sĂ©dentaritĂ©. Il est donc urgent de trouver des stratĂ©gies alternatives – que les gens seraient prĂȘts Ă  suivre – pour amĂ©liorer notre santĂ©. C’est notamment la raison pour laquelle j’étudie les effets des bains chauds et des saunas sur le corps humain.
Tout au long de l’histoire de l’humanitĂ©, de nombreuses cultures dans le monde ont utilisĂ© la thĂ©rapie par la chaleur pour amĂ©liorer leur santĂ©. Cependant, jusqu’à rĂ©cemment, les bienfaits des bains Ă©taient largement considĂ©rĂ©s comme anecdotiques et dĂ©pourvus de bases scientifiques. Les choses ont changĂ© au cours des derniĂšres dĂ©cennies, les preuves s’accumulant : nous savons aujourd’hui que prendre rĂ©guliĂšrement des bains dans un sauna ou un jacuzzi peut aider Ă  rĂ©duire le risque de survenue de maladies cardiovasculaires – et pourrait avoir Ă©galement d’autres avantages pour la santĂ©.
Les Islandais ont une riche histoire de baignade dans les lacs formés par les sources chaudes de leur pays.
Notre rĂ©cente revue de la littĂ©rature scientifique a rĂ©vĂ©lĂ© que se rendre au sauna ou prendre un bain chaud rĂ©guliĂšrement peut avoir des effets bĂ©nĂ©fiques sur la santĂ© similaires Ă  ceux procurĂ©s par la rĂ©alisation d’un exercice aĂ©robique d’intensitĂ© faible Ă  modĂ©rĂ©e, tel que la marche, le jogging ou le cyclisme. À premiĂšre vue, comparer un bain chaud ou un sauna avec la pratique du jogging peut sembler Ă©tonnant – aprĂšs tout, le premier a tendance Ă  ĂȘtre considĂ©rĂ© comme relaxant et le second comme fatigant – mais leurs effets sont plus similaires que vous ne l’imaginez.
Pour vous en rendre compte, la prochaine fois que vous vous trouverez dans un bain chaud ou au sauna, prenez le temps d’écouter votre corps. Une fois immergĂ©, une agrĂ©able sensation de chaleur commence par faire augmenter votre tempĂ©rature corporelle, vous avez chaud, vous transpirez
 Cette sensation s’accompagne d’une Ă©lĂ©vation subtile du rythme cardiaque. Cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? Exactement : ces rĂ©actions corporelles se produisent Ă©galement pendant l’exercice.
Membre d’un groupe recherche Ă  l’UniversitĂ© de Coventry, j’ai comparĂ© les similitudes et les diffĂ©rences entre les rĂ©actions physiologiques rĂ©sultant de la pratique de l’exercice physique ou d’une augmentation de tempĂ©rature. Pour ce faire, j’ai demandĂ© Ă  des volontaires de prendre un bain chaud pendant un temps donnĂ©, ou faire du vĂ©lo (avec une intensitĂ© modĂ©rĂ©e) sur une durĂ©e Ă©quivalente. Si l’exercice s’est avĂ©rĂ© plus apte Ă  augmenter la dĂ©pense Ă©nergĂ©tique des participants, nous avons nĂ©anmoins constatĂ© dans les deux situations des Ă©lĂ©vations comparables de leur tempĂ©rature corporelle et de leur frĂ©quence cardiaque.
Mesure de la fréquence cardiaque, de la dépense énergétique par échange gazeux et du débit sanguin artériel par ultrasons.
Les similitudes ne s’arrĂȘtent pas au ressenti physique. En effectuant des Ă©chographies des artĂšres, on observe Ă©galement des augmentations similaires du flux sanguin dans les deux cas. Il est important de noter qu’en dehors de ce type de travaux de laboratoire, des Ă©tudes observationnelles de long terme ont rĂ©vĂ©lĂ© que l’application de chaleur au repos (ce que les universitaires appellent « chauffage passif ») constitue un moyen plaisant, pratique et efficace d’ amĂ©liorer notre santĂ© .
Attention cependant : comme le dit l’adage, « si cela semble trop beau pour ĂȘtre vrai, c’est probablement le cas ». Avant d’envisager d’annuler votre abonnement Ă  la salle de sport et d’investir les Ă©conomies ainsi rĂ©alisĂ©es dans la construction d’un jacuzzi, sachez que ni les saunas ni les bains rĂ©guliers ne sont en mesure de remplacer les nombreux avantages pour la santĂ© que procure l’entraĂźnement physique (tels que la diminution des graisses ou l’augmentation de la masse musculaire).
Le recours aux bains chauds ou au sauna ne doit pas donc pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un substitut Ă  l’exercice physique. En revanche, il en mime certains des bĂ©nĂ©fices ; de ce fait, nous pensons qu’utilisĂ© conjointement avec la pratique sportive, il peut amĂ©liorer notre santĂ©.
S’asseoir et transpirer, que ce soit dans des sources d’eau chaude ou dans des piĂšces emplies de vapeur, est une activitĂ© partagĂ©e par de nombreuses cultures Ă  travers le monde, et ce depuis des millĂ©naires.
L’amour des Romains pour les bains chauds est notoirement connu. Se baigner dans des thermes de quartier – des bains communautaires – Ă©tait Ă  cette Ă©poque considĂ©rĂ© comme une activitĂ© sociale relaxante. D’autres pratiques similaires ont Ă©tĂ© observĂ©es ailleurs dans le monde. Citons par exemple les onsen (bains thermaux dont l’eau est issue de sources chaudes), Ă©lĂ©ments centraux de la culture japonaise, et les jjimjilbang (bains publics), bains publics courants en CorĂ©e du Sud. Ou encore le jacuzzi standard, un bain d’eau chaude Ă  38-40 °C dans lequel on s’immerge gĂ©nĂ©ralement jusqu’aux Ă©paules, pendant une durĂ©e pouvant aller jusqu’à 60 minutes.
Les scientifique commencent Ă  s’intĂ©resser aux effets bĂ©nĂ©fiques pour la santĂ© des bains chauds.
Les saunas secs traditionnels sont Ă©galement populaires dans de nombreux pays nordiques, et ce depuis des siĂšcles. AlimentĂ©s Ă  l’origine par des feux de bois (aujourd’hui, ils sont gĂ©nĂ©ralement Ă©lectriques), ils sont habituellement chauffĂ©s Ă  70-110 °C, pour un taux d’humiditĂ© variant de 5 Ă  20 %. Des niveaux d’humiditĂ© plus Ă©levĂ©s sont souvent obtenus en versant de l’eau sur des pierres chauffĂ©es. Les sĂ©ances, rĂ©pĂ©tĂ©es, durent de 5 Ă  30 minutes et sont gĂ©nĂ©ralement entrecoupĂ©es par de courtes douches froides. Aussi incroyable que cela puisse paraĂźtre, il existe environ 3 millions de saunas rien qu’en Finlande, alors que le pays ne compte que 5,5 millions d’habitants !
Ces diffĂ©rentes cultures – ainsi que de nombreuses autres, passĂ©es et actuelles, qui ont pratiquĂ© ou pratiquent les bains chauds – vantent depuis longtemps les bienfaits de ces activitĂ©s pour la santĂ©. Nous savons dĂ©sormais qu’elles ont raison. Leurs bĂ©nĂ©fices ne se limitent pas Ă  la santĂ© physique : la « thermothĂ©rapie » peut Ă©galement avoir des effets antidĂ©presseurs . Il se pourrait que ce soit la facette sociale des bains collectifs qui explique cet effet particulier. L’idĂ©e de se dĂ©shabiller et de se baigner ou de transpirer Ă  proximitĂ© d’inconnus n’est peut-ĂȘtre pas du goĂ»t de tout un chacun, toutefois dans les pays oĂč les saunas ou les bains chauds font partie du quotidien, le public semble en tirer des bĂ©nĂ©fices.
La premiĂšre Ă©tude observationnelle de long terme jamais rĂ©alisĂ©e sur le sujet (menĂ©e auprĂšs d’hommes finlandais d’ñge moyen) a rĂ©vĂ©lĂ© que la frĂ©quence des saunas Ă©tait associĂ©e Ă  une diminution du risque de maladie cardiovasculaire mortelle. Ceux qui se rendaient au sauna quatre Ă  sept fois par semaine prĂ©sentaient une surprenante diminution (de 50 %) du risque de maladie cardiovasculaire mortelle, par rapport Ă  ceux qui n’y allaient qu’une fois par semaine. La mĂȘme Ă©tude a Ă©galement montrĂ© que la frĂ©quentation du sauna Ă©tait associĂ©e Ă  une diminution significative du risque de dĂ©mence et de maladie d’Alzheimer . Il n’est finalement pas si surprenant que les Finlandais qualifient les saunas de « pharmacie du pauvre » 
Profiter de la chaleur dans un sauna traditionnel finlandais.
Dans le mĂȘme temps, des chercheurs japonais ont Ă©galement montrĂ© que l’augmentation de la frĂ©quence des bains chauds avait des effets protecteurs contre les incidents cardiovasculaires, mortels comme non mortels.
Attention toutefois : si ces Ă©tudes observationnelles de long terme illustrent bien qu’une exposition Ă  rĂ©guliĂšre Ă  la chaleur semble rĂ©duire le risque de maladie cardiovasculaire, il convient de souligner qu’elles ne font que mettre en Ă©vidence une association, pas une causalitĂ©. En d’autres termes, il n’est pas possible de savoir avec certitude grĂące Ă  elles si la chaleur nous protĂšge des maladies cardiovasculaires ou si cette protection pourrait ĂȘtre due Ă  un autre facteur qui aurait Ă©voluĂ© de façon positive au fil des annĂ©es, comme une amĂ©lioration du rĂ©gime alimentaire ou du niveau d’activitĂ© des participants.
Cependant, si l’on considĂšre que les maladies cardiovasculaires sont essentiellement des maladies artĂ©rielles, il est probable que l’amĂ©lioration de l’état des vaisseaux sanguins – dont nous savons maintenant qu’elle peut dĂ©couler d’une thĂ©rapie thermique appliquĂ©e avec rĂ©gularitĂ© – pourrait ĂȘtre impliquĂ©e dans la rĂ©duction du risque de survenue de telles affections.
Pour en comprendre les raisons, examinons de plus prĂšs certaines des rĂ©ponses physiologiques rĂ©sultant d’une Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature corporelle, et les avantages de long terme pour la santĂ© qui peuvent en dĂ©couler.
Lorsque notre tempĂ©rature corporelle commence Ă  augmenter, notre organisme doit trouver un moyen de dissiper l’excĂšs de chaleur. L’augmentation du flux sanguin vers la peau est l’un des principaux mĂ©canismes mis en Ɠuvre pour y parvenir. Celle-ci rĂ©sulte en partie de la vasodilatation (Ă©largissement) des artĂšres et des capillaires. L’élĂ©vation du flux sanguin, que je mesure dans mon laboratoire grĂące Ă  l’échographie, favorise Ă©galement la production et la libĂ©ration dans le sang de diverses molĂ©cules qui participent Ă  la croissance cellulaire, Ă  la rĂ©paration et Ă  la protection des vaisseaux sanguins.
Images Ă©chographiques montrant la vitesse du flux sanguin dans l’artĂšre carotide, avant et immĂ©diatement aprĂšs un bain dans un jacuzzi.
Il est intĂ©ressant de souligner que mĂȘme si les rĂ©ponses physiologiques de base rĂ©sultant de la pratique du sauna ou du bain chaud soient similaires, elles ne sont pas identiques. La principale diffĂ©rence est que les bains chauds bĂ©nĂ©ficient de l’influence de la pression hydrostatique – la force exercĂ©e par l’eau. Celle-ci favorise le retour du sang vers le cƓur. Bien que cela n’ait pas encore Ă©tĂ© prouvĂ©, il a Ă©tĂ© suggĂ©rĂ© que cela pourrait rendre la thĂ©rapie par bain chaud plus efficace que le sauna pour amĂ©liorer la santĂ© cardiovasculaire.
Les premiĂšres recherches sur les bienfaits de la thermothĂ©rapie pour la santĂ© remontent Ă  la fin des annĂ©es 1990 et au dĂ©but des annĂ©es 2000. L’une des premiĂšres Ă©tudes sur le sujet a rĂ©vĂ©lĂ© que des sĂ©ances de sauna et des bains d’eau chaude, une ou deux fois par jour, cinq fois par semaine, pendant quatre semaines, amĂ©lioraient la fonction et la structure de la paroi du cƓur de patients souffrant d’insuffisance cardiaque chronique.
D’autres recherches menĂ©es Ă  la mĂȘme Ă©poque ont portĂ© sur les saunas infrarouges. Contrairement aux saunas traditionnels, ceux-ci utilisent le rayonnement infrarouge, afin de faire chauffer le corps « de l’intĂ©rieur vers l’extĂ©rieur », Ă  une tempĂ©rature de 50-60 °C, gĂ©nĂ©ralement sans humiditĂ©. Outre ses bienfaits pour le cƓur, il a Ă©tĂ© constatĂ© que l’utilisation pendant quatre semaines de ce type de sauna amĂ©liorait la pression artĂ©rielle , la tolĂ©rance Ă  l’exercice, le niveau de forme physique et rĂ©duisait les admissions Ă  l’hĂŽpital.
Dans le mĂȘme temps, des recherches ont aussi Ă©tĂ© menĂ©es sur les effets d’une thĂ©rapie basĂ©e sur l’utilisation quotidienne d’un jacuzzi, trois semaines durant. Elles ont montrĂ© que cette pratique permettait de rĂ©duire la glycĂ©mie chez les patients atteints de diabĂšte de type 2 . Or, un taux de glycĂ©mie Ă©levĂ© perdurant sur une pĂ©riode excessive peut causer de graves dommages aux vaisseaux sanguins. Bien que ces premiĂšres recherches aient eu des limitations mĂ©thodologiques (telles que l’absence de protocoles de chauffage standardisĂ©s), elles ont inspirĂ© une grande partie des travaux actuels.
Plus rĂ©cemment, de nombreuses Ă©tudes dirigĂ©es par Chris Minson, de l’UniversitĂ© de l’Oregon, ont commencĂ© Ă  mettre en Ă©vidence certains des mĂ©canismes par lesquels la thĂ©rapie par jacuzzi pourrait nous maintenir en bonne santĂ©. Dans ces Ă©tudes, on a demandĂ© aux participants de s’asseoir dans une eau Ă  40,5 °C pendant 60 minutes, ce qui a eu pour effet d’augmenter leur tempĂ©rature corporelle d’environ 1,5 °C. Cette opĂ©ration a Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©e trois Ă  cinq fois par semaine, pendant huit Ă  dix semaines.
Des amĂ©liorations de l’état des artĂšres et de la pression artĂ©rielle ont Ă©tĂ© constatĂ©es chez des adultes sĂ©dentaires en bonne santĂ© et des femmes obĂšses atteintes du syndrome des ovaires polykystiques ayant suivi ce protocole. L’équipe a Ă©galement indiquĂ© avoir constatĂ© des rĂ©ductions concernant divers facteurs dont on sait qu’ils sont associĂ©s au risque de maladie cardiovasculaire, tels que la glycĂ©mie Ă  jeun (taux de sucre dans le sang circulant aprĂšs un jeĂ»ne nocturne), le cholestĂ©rol total (taux global de graisses dans le sang circulant) et l’inflammation chronique de bas grade (augmentation faible, mais delong terme, du nombre de cellules immunitaires), toujours chez des patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques.
Ces résultats indiquent que la « thérapie par jacuzzi » pourrait avoir des effets bénéfiques pour les personnes malades comme pour les personnes en bonne santé, et ce de différentes maniÚres.
Avant de sauter dans la baignoire et d’essayer de reproduire cette expĂ©rience, je tiens Ă  prĂ©ciser que les tempĂ©ratures de l’eau et les durĂ©es mentionnĂ©es ci-dessus ne sont pas celles de votre bain quotidien. Dans une baignoire classique, la tempĂ©rature diminue progressivement, ce qui n’est pas le cas ici. Par consĂ©quent, lorsque j’utilise mon jacuzzi en laboratoire, je dois surveiller attentivement les volontaires qui participent Ă  l’expĂ©rimentation, pour leur sĂ©curitĂ©. Leur tempĂ©rature corporelle est notamment rĂ©guliĂšrement mesurĂ©e (Ă  l’aide d’un thermomĂštre rectal), tout comme leur tension artĂ©rielle. Je vĂ©rifie Ă©galement constamment si la chaleur de l’eau ne les incommode pas.
Évaluation de l’équilibre avant le bain, pour le comparer Ă  l’équilibre immĂ©diatement aprĂšs.
Quiconque est dĂ©jĂ  restĂ© un peu trop longtemps dans un jacuzzi ou un sauna comprend probablement pourquoi nous prenons de telles prĂ©cautions. En position debout, l’exposition Ă  la chaleur peut entraĂźner des vertiges, une perte d’équilibre et augmenter le risque d’évanouissement. Cela est dĂ» Ă  un phĂ©nomĂšne appelĂ© hypotension orthostatique : la combinaison de l’élargissement des vaisseaux sanguins causĂ© par la chaleur et d’un changement de posture du corps (comme le passage de la position assise Ă  la position debout) entraĂźne une forte baisse de la pression sanguine et une diminution du flux sanguin vers le cerveau. Ce qui peut, bien entendu, s’avĂ©rer dangereux.
Il convient Ă©galement de souligner les risques de dĂ©shydratation, dans une telle situation de transpiration continue. Cela peut contribuer Ă  l’émergence d’une sensation souvent dĂ©crite comme une « gueule de bois due Ă  la chaleur », qui se traduit par des maux de tĂȘte et de la fatigue. Dans ces conditions, il est donc judicieux de boire beaucoup d’eau. Et si vous commencez Ă  avoir la tĂȘte qui tourne, il faut sortir lentement du bain ou du sauna.
Qui plus est, il faut souligner que les avantages pour la santĂ© ne dĂ©pendent pas uniquement du maintien d’une tempĂ©rature corporelle Ă©levĂ©e tout au long de l’exercice. Votre bain chaud habituel peut donc faire l’affaire. Des chercheurs de l’UniversitĂ© John Moores de Liverpool ont en effet dĂ©montrĂ© que lorsque la tempĂ©rature corporelle n’était augmentĂ©e que d’environ 0,6 °C, trois fois par semaine pendant six semaines, la croissance de nouveaux vaisseaux sanguins, l’augmentation de la sensibilitĂ© Ă  l’insuline (se traduisant par une utilisation plus efficace du glucose sanguin) et l’amĂ©lioration de la condition physique se vĂ©rifiaient Ă©galement .
Vous n’avez pas besoin d’un sauna ou d’un jacuzzi, un bain procure dĂ©jĂ  des bĂ©nĂ©fices.
Cela pourrait ĂȘtre liĂ© Ă  l’augmentation du flux sanguin vers la peau, qui survient mĂȘme si la tempĂ©rature corporelle n’est pas particuliĂšrement Ă©levĂ©e. Cette augmentation entraĂźne une augmentation de la force de frottement entre le sang et la face interne des vaisseaux, ce qui dĂ©clenche la libĂ©ration de molĂ©cules dans la circulation sanguine. Lorsque cette situation se reproduit rĂ©guliĂšrement des mois durant, ces molĂ©cules participent Ă  la formation de nouveaux vaisseaux et Ă  la rĂ©paration de ceux qui sont endommagĂ©s. Ce faisant, la pression artĂ©rielle pourrait diminuer, tandis que l’apport d’oxygĂšne et de glucose vers les muscles pourrait augmenter, ce qui aboutirait Ă  une diminution du risque de maladie cardiovasculaire et une amĂ©lioration de la condition physique.
Nous sommes encore loin de pouvoir déterminer quelle serait la thermoth
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