Les athlètes entraînés pour le sexe

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Buzz · Contenu promotionnel 17 août 2016











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On sait tous qu'au Brésil, il fait ~chaud~.
Ce qui est logique. Ce sont des athlètes qui s'entraînent sans relâche depuis des années afin de se préparer pour l'une des compétitions les plus importantes de leur vie. À présent, ils peuvent enfin —littéralement— apercevoir la ligne d'arrivée. Et ils cohabitent pendant deux semaines avec des milliers d'autres individus qui partagent la même passion qu'eux et qui sont tout aussi doués en matière de force, de souplesse et d'endurance.
Il ne peut que se passer des trucs.
Ce qui est tout aussi logique, surtout si l'on prend en considération le fait que Zika, bien que peu fréquent pendant les mois d'hiver à Rio, peut se transmettre sexuellement si quelqu'un est infecté. Sans parler de toutes les autres bonnes raisons d'avoir des rapports sexuels protégés .
Pour savoir si l'orgasme pourrait saboter (ou pourquoi pas, améliorer) vos performances physiques, BuzzFeed s'est adressé au scientifique sportif et entraîneur olympique Mike Young , docteur en kinésiologie et directeur de performance et de recherche au Laboratoire athlétique, un centre d'entraînement professionnel en Caroline du Nord, et au psychologue sportif Stephen Graef , professeur clinique adjoint à l'université d'État de l'Ohio. Voici ce qu'ils nous ont dit:
Surtout pour les hommes. «Cela relève essentiellement de cette notion que la vigueur d'un homme se trouve dans son sperme et selon la théorie, en vous abstenant de toute activité sexuelle, vous maintenez, d'une façon ou d'une autre, un niveau de testostérone élevé qui pourrait même aller jusqu'à augmenter», explique Mike Young. «Ceci est complètement réfuté par les recherches.»
En fait, les recherches démontrent que les niveaux de testostérone augmentent après les rapports sexuels chez les hommes comme chez les femmes . Par conséquent, avoir des rapports avant un grand événement pourrait en fait vous donner un sérieux avantage, ajoute Mike Young, bien que ces effets ne durent pas jusqu'au jour suivant.
Il existe aussi cette croyance selon laquelle la frustration sexuelle pourrait entraîner une augmentation de l'agressivité, ce qui peut s'avérer bénéfique dans certains sports. Mais il semblerait qu'il n'y ait aucune recherche pour appuyer cela.
Une étude récente portant sur toutes les recherches sur le sexe avant les événements sportifs est arrivée à la conclusion que faire des câlins avant une compétition ne semble pas être problématique.
Selon une étude , avoir des rapports sexuels moins de deux heures avant une compétition peut toutefois avoir un impact sur le temps de récupération, mais en-dehors de cela, le sexe ne nuit pas à la concentration ou à la performance d'un athlète.
Pour certains, cela peut être une distraction qui tombe à pic, une manière d'évacuer le stress et un stimulant pour l'ego avant un match, explique Stephen Graef. Pour d'autres, l'activité sexuelle peut les rendre anxieux, fatigués et épuisés mentalement.
Cela dépendra aussi de leur partenaire sexuel, du sport qu'ils s'apprêtent à faire et, sait-on jamais, si leur partenaire sexuel sera leur concurrent pendant la compétition, ajoute Stephen Graef. Bah ouais, ça pourrait arriver.
«Nous avons découvert que le plus grand indicateur était votre conviction que, oui ou non, cela aura un impact sur vous», explique Mike Young.
L'étude, commandée par l'un des plus grands vendeurs sur internet de produits pour adultes Adam & Eve , comprenait des athlètes d'athlétisme étudiants ou de niveau national (11 hommes et 10 femmes). L'enquête interrogeait les athlètes sur ce qu'ils pensaient du sexe ou de la masturbation avant une compétition. On a ensuite relevé leur performance réelle et si, oui ou non, ils avaient eu des rapports sexuels au cours de la dernière semaine.
«L'idée essentielle à retenir, c'est que votre code moral ou votre ressenti reflète probablement la réalité», dit Mike Young. Les athlètes qui croyaient qu'ils devaient s'abstenir avaient plutôt tendance à voir un effet négatif sur leur performance s'ils avaient des rapports sexuels ou s'ils s'étaient masturbés récemment, alors que les athlètes qui croyaient que le sexe était bénéfique pour eux avaient plutôt tendance à voir un impact positif sur la performance après avoir eu des rapports.
Selon la rumeur, il fait ~chaud~ dans le village olympique. On ne parle donc pas d'avoir des rapports sexuels avec votre conjoint-e —mais plutôt de coucher avec quelqu'un que vous venez probablement juste de rencontrer et qui ne parle peut-être même pas forcément la même langue que vous. Si vous êtes sorti-e tard avec cette personne, avez bu quelques verres et êtes resté-e debout toute la nuit, cela peut vous affecter physiquement et mentalement, peu importe que vous ayez eu des rapports sexuels ou pas.
Encore une fois, cela dépend de l'individu, explique Stephen Graef. Il existe plein de raisons pour lesquelles le sexe peut vous aider à progresser: augmentation importante de testostérone et diminution des hormones du stress, pour n'en citer que quelques-unes.
Mais si vous êtes quelqu'un qui préfère dormir après le sexe, c'est probablement mieux de ne rien faire avant d'aller à la salle de sport.
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mis à jour le 9 novembre 2016 à 16h22

publié le 17 août 2016 à 14h17 mis à jour le 9 novembre 2016 à 16h22

© L’Équipe 24/24 - 2022

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Alors que près d'un demi-million de préservatifs ont été distribués à Rio dans le cadre des Jeux olympiques, le mythe de l'abstinence sexuelle avant une épreuve ou une compétition, qui serait l'une des clés de la réussite, reste présent dans le monde du sport de haut niveau. Déjà en 444 avant J-C, le philosophe grec Platon préconisait aux athlètes du marathon « d'éviter l'intimité sexuelle avant les courses ». Plus récemment, la légende de la boxe Mohamed Ali avait entamé six semaines d'abstinence avant un combat ! Même constat dans le monde du football, comme en marge de la Coupe du monde 2014 au Brésil, où le sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine avait déclaré très sobrement : « Il n'y aura pas de sexe. Ils peuvent trouver une autre solution [...] Mais ce ne sont pas des vacances, nous sommes là pour jouer la Coupe du monde. » Une accumulation de restrictions ou d'auto-restrictions qui peuvent étonner, car dans les faits, rien ne prouve que le sexe a un quelconque impact, positif comme négatif, sur la performance du sportif.
Il faut remonter au début des années 1990 pour trouver la trace d'une première étude à ce sujet. En 1993, une étudiante de l'University of Southern Mississippi (USM) du nom de Stephanie Gilmore demande à son professeur s'il est possible de déterminer les effets d'un rapport sexuel sur un sportif, douze heures avant que ce dernier ne coure sur un tapis à haute intensité. « Je lui ai répondu "oui", et nous avons mis au point ensemble une proposition de test » explique Tommy Boone, le professeur en question. « Naturellement, le sujet a été le premier de son genre à l'université, une présentation à environ huit autres professeurs autour d'une grande table a donc été nécessaire pour expliquer pourquoi la recherche a été considérée comme pertinente et /ou importante. Il a finalement été approuvé . » Même si ce dernier quitte l'établissement quelques mois plus tard, les deux partenaires ne s'arrêtent pas en si bon chemin et publient en 1995 leur étude, où les résultats montrent qu'il n'y a pas de différence entre des hommes n'ayant pas eu de relation sexuelle avant leur exercice de tapis, et d'autres ayant eu des rapports : « En bref, 11 sujets de sexe masculin (âgés en moyenne de 26 ans) ont participé à l'étude. Ils ont été testés au hasard, avec et sans rapport sexuel, avant de s'entraîner sur un tapis roulant conformément à un protocole mis en place par nos soins. Les deux essais ont été effectués à une semaine d'intervalle. La puissance aérobie maximale, la fréquence cardiaque et la pression artérielle ont été mesurées et l'impulsion maximale d'oxygène, le double produit et la consommation d'oxygène du myocarde ont été calculées. D'autres mesures physiologiques ont été déterminées, qui ont ensuite été suivies par une analyse statistique. Les résultats indiquent que 12 heures avant le test maximal sur tapis roulant, le fait de faire l'amour n'a pas eu un seul effet négatif sur les réponses physiologiques des sujets » expose l'auteur de Sex Before Athletic Competition: Myth or Fact ? , paru en 2008 .
« Combien de personnes se livrent à des rapports sexuels jusqu'à l'orgasme pendant 40 minutes ?», Tommy Boone
Dans l'imaginaire de bon nombre de sportifs, avoir des relations sexuelles pourrait fatiguer, faire baisser le taux de testostérone au point de perdre en agressivité. Plusieurs sportifs ont d'ailleurs dérogé à cette règle, à commencer par le tennisman français Fabrice Santoro. Le double vainqueur de la Coupe Davis en 1991 et 2001 confiait qu'au début de sa carrière, il s'interdisait tout rapport sexuel avant un match, par peur de perdre toute son énergie. « Au fil de ma carrière, je me suis de plus en plus autorisé à faire l'amour les veilles de match. J'ai réalisé que non seulement, ça ne me pénalisait pas, mais que ça me donnait la pêche » expliquait-il. À l'instar de Santoro, l'ancien joueur international sud-africain de cricket, Gary Kirsten, incitait même les joueurs de la sélection indienne (dont il était le sélectionneur de 2007 à 2011) à faire l'amour, prônant des vertus de force et de compétitivité. Si ces données ne sont pas prouvées scientifiquement, il est en revanche démontré que les relations sexuelles n'ont presque pas d'impact négatif sur le physique du sportif. Selon Tommy Boone, la mauvaise réputation du sexe dans ce milieu est entièrement due à la méconnaissance des entraîneurs et des athlètes sur le sujet. « Les rapports sexuels, avant une performance sportive, n'ont pas d'impact perceptible sur cette dernière car la dépense en énergie est équivalente au fait de monter deux étages d'un escalier. En moyenne, faire l'amour pendant environ cinq minutes brûle moins de 25 calories. Les entraîneurs et les athlètes peuvent donc voir que le coût énergétique du sexe est largement exagéré. Pour faire simple, pour perdre 250 calories, il faudrait avoir un rapport sexuel non-stop pendant 40 minutes. Je vous le demande :« Combien de gens se livrent à des rapports sexuels jusqu'à l'orgasme pendant 40 minutes ? Et ce, même si les athlètes devaient le faire, ils brûleraient seulement 250 calories. C'est comme s'ils devaient marcher 4 kilomètres.» De quoi démystifier l'impact du sexe dans le monde du sport ? Pas sûr.


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Alors que près d'un demi-million de préservatifs ont été distribués à Rio dans le cadre des Jeux olympiques, le mythe de l'abstinence sexuelle avant une épreuve ou une compétition, qui serait l'une des clés de la réussite, reste présent dans le monde du sport de haut niveau. Déjà en 444 avant J-C, le philosophe grec Platon préconisait aux athlètes du marathon « d'éviter l'intimité sexuelle avant les courses ». Plus récemment, la légende de la boxe Mohamed Ali avait entamé six semaines d'abstinence avant un combat ! Même constat dans le monde du football, comme en marge de la Coupe du monde 2014 au Brésil, où le sélectionneur de la Bosnie-Herzégovine avait déclaré très sobrement : « Il n'y aura pas de sexe. Ils peuvent trouver une autre solution [...] Mais ce ne sont pas des vacances, nous sommes là pour jouer la Coupe du monde. » Une accumulation de restrictions ou d'auto-restrictions qui peuvent étonner, car dans les faits, rien ne prouve que le sexe a un quelconque impact, positif comme négatif, sur la performance du sportif.
Il faut remonter au début des années 1990 pour trouver la trace d'une première étude à ce sujet. En 1993, une étudiante de l'University of Southern Mississippi (USM) du nom de Stephanie Gilmore demande à son professeur s'il est possible de déterminer les effets d'un rapport sexuel sur un sportif, douze heures avant que ce dernier ne coure sur un tapis à haute intensité. « Je lui ai répondu "oui", et nous avons mis au point ensemble une proposition de test » explique Tommy Boone, le professeur en question. « Naturellement, le sujet a été le premier de son genre à l'université, une présentation à environ huit autres professeurs autour d'une grande table a donc été nécessaire pour expliquer pourquoi la recherche a été considérée comme pertinente et /ou importante. Il a finalement été approuvé . » Même si ce dernier quitte l'établissement quelques mois plus tard, les deux partenaires ne s'arrêtent pas en si bon chemin et publient en 1995 leur étude, où les résultats montrent qu'il n'y a pas de différence entre des hommes n'ayant pas eu de relation sexuelle avant leur exercice de tapis, et d'autres ayant eu des rapports : « En bref, 11 sujets de sexe masculin (âgés en moyenne de 26 ans) ont participé à l'étude. Ils ont été testés au hasard, avec et sans rapport sexuel, avant de s'entraîner sur un tapis roulant conformément à un protocole mis en place par nos soins. Les deux essais ont été effectués à une semaine d'intervalle. La puissance aérobie maximale, la fréquence cardiaque et la pression artérielle ont été mesurées et l'impulsion maximale d'oxygène, le double produit et la consommation d'oxygène du myocarde ont été calculées. D'autres mesures physiologiques ont été déterminées, qui ont ensuite été suivies par une analyse statistique. Les résultats indiquent que 12 heures avant le test maximal sur tapis roulant, le fait de faire l'amour n'a pas eu un seul effet négatif sur les réponses physiologiques des sujets » expose l'auteur de Sex Before Athletic Competition: Myth or Fact ? , paru en 2008 .
« Combien de personnes se livrent à des rapports sexuels jusqu'à l'orgasme pendant 40 minutes ?», Tommy Boone
Dans l'imaginaire de bon nombre de sportifs, avoir des relations sexuelles pourrait fatiguer, faire baisser le taux de testostérone au point de perdre en agressivité. Plusieurs sportifs ont d'ailleurs dérogé à cette règle, à commencer par le tennisman français Fabrice Santoro. Le double vainqueur de la Coupe Davis en 1991 et 2001 confiait qu'au début de sa carrière, il s'interdisait tout rapport sexuel avant un match, par peur de perdre toute son énergie. « Au fil de ma carrière, je me suis de plus en plus autorisé à faire l'amour les veilles de match. J'ai réalisé que non seulement, ça ne me pénalisait pas, mais que ça me donnait la pêche » expliquait-il. À l'instar de Santoro, l'ancien joueur international sud-africain de cricket, Gary Kirsten, incitait même les joueurs de la sélection indienne (dont il était le sélectionneur de 2007 à 2011) à faire l'amour, prônant des vertus de force et de compétitivité. Si ces données ne sont pas prouvées scientifiquement, il est en revanche démontré que les relations sexuelles n'ont presque pas d'impact négatif sur le physique du sportif. Selon Tommy Boone, la mauvaise réputation du sexe dans ce milieu est entièrement due à la méconnaissance des entraîneurs et des athlètes sur le sujet. « Les rapports sexuels, avant une performance sportive, n'ont pas d'impact perceptible sur cette dernière car la dépense en énergie est équivalente au fait de monter deux étages d'un escalier. En moyenne, faire l'amour pendant environ cinq minutes brûle moins de 25 calories. Les entraîneurs et les
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