Les Filles Et Le Porno

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Les Filles Et Le Porno
Classé sous : Sexualité
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Une idée très répandue consiste à croire que le porno est surtout une affaire d'hommes... Cette allégation ne se vérifie pourtant pas cérébralement parlant, montre une récente méta-analyse publiée dans Proceedings of the National Academy of Sciences . Des chercheurs de l'Institut Max Planck de cybernétique biologique (Tübingen, Allemagne) ont analysé les données de 61 études consacrées à l'analyse de l'excitation sexuelle dans le cerveau humain. Les recherches ont été effectuées à partir d' IRM réalisées sur 1.850 participants qui ont accepté de visionner des images pornographiques .
Le constat est clair : « La base neuronale de l'excitation sexuelle chez l'homme est associée à l'orientation sexuelle mais, contrairement à l'opinion largement acceptée, elle n'est pas différente entre les femmes et les hommes » , affirment les chercheurs.
L' idée reçue selon laquelle les hommes seraient davantage attirés par le porno que les femmes serait donc plutôt d'ordre culturel, estiment les auteurs de l'étude. Ces derniers supposent que ce préjugé pourrait venir d'une réticence des femmes à regarder du porno (ou à avouer qu'elles en regardent), notamment à cause de la stigmatisation sociale qui entoure la sexualité des femmes.
Cette méta-analyse confirme que le cerveau des hommes et des femmes réagit de la même manière devant des images pornographiques. © Dean Mitchell, IStock.com 

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Rires gênés, œillades en coin à l'adresse des copains qui en disent long. Difficile pour des ados de parler d'une chose aussi intime, le tabou des tabous, à une adulte qui pose ces questions : « Est-ce que vous regardez du porno et à quelle fréquence ? ».
Blocage, ça botte en touche et ça vanne. Allons voir ailleurs et posons la question différemment à des personnes seules cette fois : « 15 % des 14-17 ans affirment en regarder au moins une fois par semaine. Qu'est-ce cela t'inspire ? Tu penses que c'est un pourcentage réaliste ? ».
Paris XXe, Emir, un lycéen de 16 ans fait mine de réfléchir. « Vous voulez dire un film en entier ou juste des scènes ? ». « Juste des scènes » suffira. « Bah oui et je pense que c'est même plus ». Plus ? « Des fois, lorsque vous allez sur Internet, vous avez des messages disons… bizarres qui s'affichent seuls ». « Et tu cliques dessus ? ». « Parfois… pour voir. Pour me marrer. Par curiosité. » « On ne te demande pas si tu es majeur avant de cliquer ? ». « Si, mais je réponds oui . C'est pas très compliqué et puis il y a beaucoup de vidéos qui circulent en streaming librement sans cette précaution. Vous pensez que c'est mal ? »
Je rassure Emir et lui explique que je ne suis pas là pour le juger. « Il y a des longues périodes où je n'en regarde pas du tout et puis, parfois, plusieurs fois par semaine. On s'envoie aussi des trucs entre potes, avec nos portables. »
Parle-t-il sexualité à la maison ? Aïe, il se referme comme une coquille. « Mais non, ça va pas ? ». Bon, posons la question autrement. « Penses-tu que ce que tu regardes représente la réalité de la sexualité ? ». Petit sourire embarrassé : « Bah on y voit ce qui fait plaisir aux filles. »
Dilemme : comment cacher le léger malaise que cette réponse provoque sans tomber dans le ton moralisateur et le gêner ? L'ado le perçoit (pardon Emir…) et ajoute, très vite, comme une leçon qu'il aurait bien apprise : « Mais seulement si elles sont consentantes ! ».
Plus loin, un groupe de lycéennes en classe de terminale discutent. Selon l'enquête, si 18 % des garçons regardent du porno au moins une fois par semaine, le taux est à 12 % chez les filles. A partir de 18 ans, l'écart se creuse et concerne 33 % des hommes contre 16 % des femmes.
Chez les filles, la parole est plus libre. « Les premières images de film porno que j'ai vues ? J'avais 11 ans. Ce sont mes cousins qui me les ont montrées. J'ai trouvé ça horrible et en même temps j'étais fascinée », témoigne Lucile, 17 ans. Pourquoi ? « C'est super secret la sexualité des adultes, là j'y ai accès. On brave l'interdit ».
A ses côtés Anna pense tout haut : « Le problème c'est quand tu tombes sur un mec qui s'imagine qu' il va pouvoir te faire les mêmes trucs pour pouvoir se vanter auprès de ses potes. A force d'en voir, pour certains, le porno c'est la norme ». J'ose un « c'est arrivé? ». « Ouais et je lui ai vite mis un stop. Mais plein de filles se disent que c'est comme ça sinon, elles se considèrent comme nulles. En fait, le porno fout la pression des deux côtés ».
« C'est que du cinéma, souffle sa copine Amandine. Il ne faut pas en faire tout un drame. On sait bien qu'ils en rajoutent, ça ne va pas nous détraquer le cerveau. On sait faire la différence avec nos histoires. C'est que du fantasme, même si je suis déjà tombée sur des choses violentes qui ne devraient pas être disponibles ».
Parle-t-elle sexualité à la maison avec ses parents ? « Oh oui ! Ils n'arrêtent pas de m'alerter là-dessus. Genre : Sois maîtresse de ton corps . » Elle vient peut-être de là, la différence entre les jeunes qui prennent ou non du recul face à ces images.
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Publié le 19/04/2021 à 17h00




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L' adolescence est une période de bouleversements et de maturations physiques, biologiques et psychiques. Pour les jeunes, Internet va alors sembler un lieu privilégié pour chercher des informations et partager des questionnements, les confrontant seuls aux dangers et aux risques de cette utilisation.
Un adolescent sur cinq serait concerné par un de ces risques : cyberharcèlement, contact avec des inconnus, utilisation de sexting et usage de la pornographie.
La confrontation avec la pornographie en ligne est un risque qui questionne. En effet, le nombre de sites de cet ordre s'est multiplié de manière exponentielle : en 2007, il existait déjà plus de 4 millions de sites d'ordre pornographique sur Internet et, souvent, il suffit de valider « être majeur » ou « avoir plus de 18 ans » pour y accéder.
L'usage de la pornographie en ligne par les adolescents, à un moment crucial de leur développement, amène à s'interroger sur les conséquences d'un point de vue comportemental, sexuel et psychologique.
Quels sont les facteurs qui peuvent expliquer que certains adolescents sont plus vulnérables que d'autres ?
La confrontation à du contenu pornographique en ligne peut être accidentelle, résultant notamment de fenêtres « pop-up » qui s'ouvrent lors de recherche d'informations sur la santé ou sur des thèmes pouvant avoir ou non un caractère sexuel ou d'e-mails non désirés. Une étude de 2017 a estimé qu'un adolescent sur cinq aurait été ainsi exposé à du matériel pornographique de manière accidentelle.
Une autre étude en France a montré que 58 % des garçons et 45 % des filles avaient vu leur première image pornographique avant l'âge de 13 ans.
L'exposition peut également être intentionnelle : les études estiment que plus de la moitié des adolescents consultent régulièrement des sites pornographiques en ligne. Ces consultations volontaires relèvent principalement de trois raisons : la recherche d'informations d'ordre sexuel, la mise en connexion avec quelqu'un et le divertissement ou l'excitation sexuelle.
Dans leur étude (2016), Peter et Valkenburg ont pu noter que les adolescents concernés étaient plus souvent des garçons, dans un stade de puberté précoce, à la recherche de sensations et qui rencontraient des difficultés relationnelles dans leur famille.
Il est difficile de déterminer les causes ou conséquences de la consultation de ce type de contenu en ligne tant les facteurs peuvent se recouper avec les conséquences. Par exemple, l'usage de la pornographie en ligne peut rentrer en conflit avec le développement psychosexuel et prédire l'incertitude sexuelle, notamment chez les filles, mais aussi déclencher des symptômes dépressifs si l'exposition intentionnelle est trop précoce.
L'utilisation du matériel pornographique en ligne est liée à des comportements qualifiés d'instrumentaux ou de récréatifs, c'est-à-dire des comportements sexuels qui valorisent davantage la satisfaction du plaisir physique personnel que l'aspect affectif dans la relation.
La fréquence de son usage affecte les croyances sur le rôle des genres dans les relations sexuelles, mettant en avant des croyances stéréotypées : la notion de femme-objet sexuel dans un rôle de passivité et de soumission ainsi que la notion de masculinité avec l'image de la domination et de l'agression.
La consommation de substances psychoactives ou d'alcool a été retrouvée significativement liée à l'usage de la pornographie en ligne, mais aussi à la pratique du sexting. Les substances psychoactives agissent sur la sensation de désinhibition en l'accentuant, et permettent d'atténuer le ressenti des émotions, comme la honte ou la culpabilité. Un phénomène d'association se met alors en place : l'usage de la pornographie en ligne ou du sexting se retrouve progressivement associé à la consommation de substances ou d'alcool, créant ainsi un conditionnement.
Les résultats scolaires semblent impactés par l'usage du matériel pornographique en ligne. Or, il reste difficile de dissocier l'usage de l'écran de l'usage de la pornographie en ligne. L'impact sur les performances scolaires serait sans doute directement lié à un usage excessif des écrans , qui lui-même aurait un impact sur le sommeil, les capacités d'apprentissages, d'attention et de mémorisation.
Les études ont pu montrer que des facteurs prédisposaient à l'usage de la pornographie en ligne. Les adolescents présentant ces facteurs développent un usage plus important du matériel pornographique en ligne.
D'abord, plus l'usage d'Internet est important et plus il augmente le risque d'être confronté de manière accidentelle à des sites d'ordre pornographique. Cette augmentation va attiser la curiosité sexuelle, favoriser le développement de l'usage intentionnel et diminuer l'autorégulation. Une connexion plus rapide, un accès privé, l'usage de réseaux sociaux et de faibles règles parentales majorent cet effet.
L'adolescence est une période où le regard des pairs revêt une importance non négligeable. Faire partie d'un groupe, être reconnu et accepté par les autres sont des besoins qui vont influencer la prise de décision et les comportements des adolescents. Les études ont pu montrer que les adolescents perçoivent une norme sexuelle à travers le discours des pairs, norme à laquelle ils vont tenter de se conformer.
L'influence des siens sera d'autant plus grande si l'adolescent ne dispose pas de facteur de protection et s'il est un utilisateur de réseaux sociaux, ceux-ci altérant la perception des pairs.
Le développement psychosexuel englobe plusieurs notions : le stade de puberté, l'identité sexuelle et le niveau de permissivité sexuelle. Les études ont montré que les adolescents utilisent le matériel pornographique en ligne en fonction de leur stade de puberté : ceux dont le développement pubertaire semble complet sont des utilisateurs plus fréquents comparativement à ceux se situant en début de leur développement pubertaire.
Le niveau de permissivité sexuelle (attitudes sexuelles en dehors de toute relation engagée ou amoureuse) semble prédire l'utilisation du matériel pornographique en ligne. Le niveau de permissivité sera d'autant plus important que l'adolescent n'aura pas intégré de normes sociales .
Les résultats des études du lien entre comorbidités psychiatriques et utilisation du matériel pornographique en ligne révèlent que les symptômes dépressifs, une faible estime de soi et de satisfaction de la vie seraient prédictifs de l'usage de la pornographie en ligne. De même, la recherche de sensations, qui est un trait de personnalité retrouvé dans les comportements avec prise de risque (tels que l'usage de substance, les sports à risque…), semble aussi prédire cet usage.
L'influence de ces facteurs prédisposant à l'usage du matériel pornographique sera moindre ou au contraire accentuée selon la présence ou l'absence d'un facteur protecteur. Par exemple, le rôle des parents est primordial : des parents qui exercent un contrôle psychologique important vont accentuer l'influence des pairs alors que des parents qui privilégient la discussion vont avoir un effet inverse.
De même, les facteurs interagissent entre eux renforçant ainsi leur impact. Par exemple, un adolescent présentant des symptômes dépressifs avec une faible estime de soi et des difficultés à s'affirmer va avoir plus facilement tendance à s'isoler, à renforcer l'usage des écrans et, dans ce cas, être plus vulnérable aux sollicitations sexuelles sur Internet.
Deux facteurs de protection de l'usage de la pornographie en ligne ont été identifiés : le dialogue sur l'usage de la pornographie en ligne dans le cadre familial et la pratique d'une religion.
Les professionnels de l'adolescence et l'entourage des adolescents partagent souvent l'inquiétude de savoir si le fait d'évoquer la problématique de la pornographie en ligne serait incitateur ou protecteur. Dans les études, il est montré qu'évoquer cet usage aurait un effet protecteur . Cette ouverture au dialogue permet aux adolescents de se sentir écoutés, pris en compte. La discussion et les échanges permettent de faire passer des informations.
En revanche, la mise en place de pare-feu ou d'interdictions par les parents aurait un effet incitateur : braver l'interdit. Un fonctionnement familial ouvert au dialogue va protéger l'adolescent de cet usage.
La pratique d'une religion ou les croyances religieuses aurait un rôle protecteur en facilitant non seulement l'intégration des normes sociales, mais aussi la réflexion, l'autorégulation personnelle et le contrôle social. L'adolescent se voit alors en mesure de questionner ce qu'il voit en faisant des liens avec des notions de respect, de réalité et aussi de partage.
Pour conclure, la consultation du matériel pornographique en ligne dans la période de l'adolescence est un phénomène de plus en plus précoce et important. Derrière la banalisation peuvent se cacher des problématiques en plein développement. Prévenir l'usage permet de développer l'esprit critique des adolescents. Un programme de prévention adapté doit prendre en compte l'ensemble de ces facteurs afin d'accroître les facteurs de protection et de diminuer les facteurs à risque.
* Sandrine Charnier, doctorante en psychologie, psychologue clinicienne, psychothérapeute, université de Lorraine ; Joëlle Lebreuilly, maîtresse de conférences en psychologie, université de Lorraine ; Martine Batt, professeur de psychologie, université de Lorraine.

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le psychanalyste... N'a, a priori, aucune formation : pour s'installer comme psychanalyste, il faut avoir été analysé soi-même (combien de temps ? ) ou être membre d'une association (trois membres : un président, un trésorier & un secrétaire) de psychanalyse, qui est automatiquement ha
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