Les Filles De La Campagne Porno

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Les Filles De La Campagne Porno



Publié le 03/05/2019 à 08h44
- Modifié le 03/05/2019 à 11h38




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Vous lisez actuellement : Trahies, battues, violées: l'enfer des prostituées nigérianes en France

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"Je croyais qu'une fois en France , j'allais Ă©tudier, que l'enfer allait s'arrĂȘter", raconte Joy, forcĂ©e Ă  se prostituer pour payer son exil. Comme elle, des centaines de jeunes NigĂ©rianes en quĂȘte d'une vie meilleure, finissent, aprĂšs un voyage traumatisant, sous la coupe d'un rĂ©seau de prostitution.
Dans les rues des grandes villes de France, elles sont aujourd'hui les plus nombreuses, devant les filles de l'Est ou les Chinoises, selon les autorités, et pratiquent les tarifs les plus bas, à partir de 10 euros la passe.
La plupart arrivent d' Italie , oĂč elles ont passĂ© jusqu'Ă  plusieurs annĂ©es. "Les rĂ©seaux nigĂ©rians se dĂ©placent vers la France en provenance d'Italie", confirme Didier Leschi, directeur gĂ©nĂ©ral de l'Office français de l'immigration et de l'intĂ©gration (Ofii). La lutte contre les mafias nigĂ©rianes engagĂ©e par le gouvernement italien a forcĂ© ces rĂ©seaux Ă  se dĂ©placer vers le Sud-Est de l'Hexagone.
A Marseille , oĂč la part des prostituĂ©es nigĂ©rianes a nettement augmentĂ© ces derniĂšres annĂ©es, Michel Martinez, chef de la brigade de rĂ©pression du proxĂ©nĂ©tisme (BRP), a appris Ă  connaĂźtre ces rĂ©seaux "trĂšs organisĂ©s": "Au pays, les filles sont recrutĂ©es par une +madame+, souvent une ancienne prostituĂ©e, qui les surveille et les met au travail, tandis que les hommes s'occupent du passage, de la logistique, de rĂ©cupĂ©rer l'argent".
Leur parcours -- Niger , Libye puis Italie en général-- dure 2-3 mois "pendant lesquels elles sont privées de nourriture, violées, et elles commencent à travailler car elles n'ont pas d'argent pour payer le voyage". Le prix de l'exode: 50.000 euros en moyenne, qu'elles doivent rembourser en se prostituant.
Happy, qui a aujourd'hui refait sa vie Ă  Marseille, a par exemple laissĂ© derriĂšre elle deux enfants au Nigeria pour fuir un mari violent. ForcĂ©e Ă  se prostituer par ses passeurs pour payer son voyage vers l'Europe, elle finit par fuir l'Italie, oĂč elle Ă©tait "persĂ©cutĂ©e par la police, les hommes", raconte-t-elle Ă  l'AFP, et traverse les Alpes, enceinte de 8 mois. "C'Ă©tait terrible", dĂ©crit-elle en anglais, "j'ai dĂ» grimper, sauter, courir avec mon gros ventre, mais j'y suis arrivĂ©e et j'ai sauvĂ© mon bĂ©bĂ©".
Les proxĂ©nĂštes sont trĂšs difficiles Ă  "coincer", pointe aussi Michel Martinez: "Ce sont des personnes trĂšs peu visibles: elles n'utilisent pas le tĂ©lĂ©phone, sont trĂšs mobiles, changent de perruque, d'adresse, de numĂ©ro... Parfois les +madames+ s'Ă©changent mĂȘme les filles pour brouiller les pistes".
Pour faire tomber les rĂ©seaux, la police s'appuie sur les associations, qui peuvent convaincre les filles de porter plainte. Une dĂ©marche "extrĂȘmement dĂ©licate" selon Lionel Arsiquaud, Ă©ducateur spĂ©cialisĂ© de l'Amicale du Nid Ă  Marseille, qui a vu "exploser" les arrivĂ©es de NigĂ©rianes, qui reprĂ©sentent maintenant 80 % de son public. "C'est d'autant plus difficile qu'elles ne se sentent pas victimes de traite humaine", dĂ©veloppe ce travailleur social.
"Elles ont peur de tout, ce sont des invisibles", renchĂ©rit Elisabeth Moiron-Braud, secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de la Mission interministĂ©rielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des ĂȘtres humains (Miprof). "Quand elles arrivent en France, elles ont un lourd passif, elles ont Ă©tĂ© traitĂ©es comme du bĂ©tail en Libye".
Joy, à qui on avait fait miroiter des études en France, a été recrutée à Benin City, plaque tournante de trafics en tous genres. "Dans mon pays, on ne parle pas de prostitution, on dit qu'on va +se faire sponsoriser le voyage+", souligne-t-elle. Il y a 10 ans, cette coiffeuse "trÚs pauvre", qui peine à manger chaque jour, fait confiance à un homme qui dit vouloir l'aider.
Dans ses bagages, elle emmÚne tous les livres qu'elle possÚde pour ses futures études. Le voyage dure un an, durant lequel son "sponsor", qui l'avait recrutée, la force à se prostituer. "Je couchais avec des hommes arabes, souvent armés, j'étais tellement battue et violée que je ne pouvais plus marcher ni m'asseoir, mais j'étais sûre qu'en France tout s'arrangerait", raconte la jeune femme aux longs cheveux bouclés. Quand elle raconte à ses compagnes d'infortune qu'elle va étudier, "elles se moquent" d'elle.
Arrivée en France, elle comprend que son calvaire ne fait que commencer: "La +madame+ du réseau m'a dit que je lui devais 40.000 euros et que pour ça je devais aller sur le trottoir".
Pour Lionel Arsiquaud, les rĂ©seaux ont d'autant moins de mal Ă  tenir les filles sous leur coupe qu'il s'agit de personnes "conditionnĂ©es, dans leur pays, Ă  ĂȘtre esclaves de maison ou dans les champs, Ă  ne pas toujours ĂȘtre payĂ©es pour leur travail".
Des jeunes filles, parfois mineures, issues de familles "malveillantes et maltraitantes, qui parfois les vendent aux passeurs et Ă  la +madame+". En gĂ©nĂ©ral, explique CĂ©lia Mistre, directrice de l'Amicale du Nid 13, "elles souhaitent arrĂȘter parce qu'elles sont enceintes ou Ă  cause des violences, pas tant Ă  cause de la prostitution qu'elles ont intĂ©grĂ©e psychologiquement comme un poids Ă  porter".
Un fardeau sanctuarisĂ© par le rituel du "juju", un rituel vaudou qui lie les filles jusqu'Ă  la mort Ă  leur "madame". Joy se souvient d'une cĂ©rĂ©monie "effrayante, oĂč je devais donner du sang, des cheveux, une dent mĂȘme". Quand elle trouve la force de quitter le rĂ©seau en 2015, sa "madame" appelle ses parents au Nigeria pour les menacer d'activer le "juju" contre eux.
Aujourd'hui maman de deux petites filles nées à Marseille, Joy tente d'obtenir des papiers pour travailler légalement en France. Depuis qu'elle a porté plainte contre ses proxénÚtes, la trentenaire se sent "comme entre parenthÚses", dans l'attente d'une nouvelle vie.
03/05/2019 11:32:16 -         Marseille (AFP) -         © 2019 AFP

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