Les étudiantes asiatiques sont des traînées

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20 juillet, 2020




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Dans notre numéro 17 Petit pénis, docilité, passivité, perversité... les stéréotypes imposés aux Asiatiques lorsque l’on parle de sexe ne manquent pas. Tour d’horizon de ces étiquettes qui collent à la peau. 
Rires gênés, silence malaisant, « de toute façon ce n'est pas la taille qui compte », les réponses sont aussi diverses que les individus. Comme la taille de leur zizi. D'entrée, on vous prévient, on a sorti notre double décimètre. « Malgré tout l'intérêt du sujet, les chercheurs ont aujourd'hui d'autres priorités sur la table », explique Paul Verdu, chercheur en anthropologie génétique au Musée de l'Homme. Aucune étude — scientifiquement rigoureuse — n'existe à ce jour. « Cela demande un important échantillonnage d'individus, tirés au sort et non volontaires, pour pas se retrouver uniquement avec des hommes au gros sexe. Vous voyez les contraintes. Alors si vous avez deux millions de dollars à dépenser... » « Il est vrai que certains prothésistes d'implants péniens qui traitent des cas pathologiques comme le cancer de la prostate ont remarqué que les prothèses de verges étaient plus petites en Corée du Sud qu'aux États-Unis, raconte Antoine Faix, urologue, chirurgien de la sexualité et membre de l'Académie nationale de chirurgie. Mais peut-on en conclure quelque chose ? On parle ici uniquement de personnes malades, et on manque cruellement de données comparables venant par exemple de Chine... » La recherche génétique donne quelques règles générales. Nous savons que les traits caractéristiques d'un individu ont deux origines : la part génétique et la part environnementale. Il est très rare qu'un trait soit totalement déterminé par une mutation génétique, sauf dans le cas de certaines maladies génétiques. Par exemple, nos gènes n'ont qu'un rôle minoritaire (30 %) dans la couleur de notre peau, tout le reste étant du ressort de facteurs environnementaux. « Finalement, nos gènes donnent un potentiel dont l’expression dépend de notre alimentation, de notre rythme de vie, de notre santé, explique Paul Verdu. Pour les facteurs déterminant la taille non-pathologique du sexe, on connaît encore très mal les parts génétique et environnementale. » À part si vous voulez croire à des études de sites de sextoys, nous préférons nous fier au flou scientifique. « Et puis a priori ça fonctionne bien puisque l'Asie est le continent le plus peuplé », ironise Paul Verdu.
« Good morning little school girl ! I am a little school boy too », lance, hilare, un groupe de GIs sur un champ de ruines alors qu’une Vietnamienne débarque de la moto rouge de son proxénète. Après s’être mise d’accord sur le prix de la passe, cette dernière refuse un rapport avec un soldat afro-américain qui aurait selon elle un sexe trop énorme. Cette scène du film américain Full Metal Jacket témoigne des stéréotypes sur les femmes vietnamiennes : frêle, avec un éternel corps d’enfant, au vagin petit et serré. Avant tout, parlons médecine. Dans un paragraphe sur l’anatomie et la physiologie de la sexualité, l’Association française d’urologie décrit ainsi l’organe sexuel féminin : Le « vagin [...] s’adapte en longueur et en largeur et en forme [à la verge], avec des mensurations moyennes de dix cm de long et cinq cm de large. » Voilà qui est dit ! Le vagin est flexible. Selon Antoine Faix, urologue et chirurgien de la sexualité, « Nous n’avons aucune notion sur le vagin extensible, serré, petit, grand, large, long. Par manque d’études, c’est un organe encore très mal connu. Nous sommes davantage intéressés par ce que nous pouvons voir, la verge, mais pas le vagin. » L’inégalité entre les sexes au sens propre. La seule étude portée sur leur taille s en distinguant les ethnies remonte à 2000. Publiée dans la revue Gynecologic and Obstetric Investigation , elle affirme, après des mesures réalisées auprès de vingt-trois Afro-américaines, trente-neuf Caucasiennes et dix-sept Hispaniques, que l’introïtus vaginal caucasien est « significativement plus important que celui des sujets afro-américains. » Traduction : les femmes afro-américaines auraient un sexe plus serré que celui des Caucasiennes… Malheureusement, les Asiatiques ne faisaient pas partie du panel.
Burusera : collectionner les sous-vêtements d’écolières ; gōkan play : scènes de viol simulé ; bukkake : éjaculation collective sur un individu… Des concepts « tordus » tout droit venus du Japon, il y en a long comme dans un shokushu gōkan , genre érotique où des monstres tentaculaires s’éprennent d’une femme. La réputation perverse des Japonais n’est d’ailleurs pas aidée par les nombreux cas de harcèlements sexuels dans les transports en commun. Les chikan , ces peloteurs en heure de pointe dégrafent les soutiens-gorges, mâchent des cheveux, font défiler des photos obscènes ou glissent des préservatifs dans les sacs à main de leurs victimes. Cependant, la perversion supposée des Japonais est difficilement mesurable. Il existe en revanche des statistiques officielles sur la sexualité des Japonais. Pour Et les résultats reflètent une tendance : les Japonais font moins l’amour. Selon une étude de 2015 publiée par l’Institut nationale de recherche en population et sécurité sociale, en dix ans, la part d'hommes de dix-huit à trente-quatre ans n'ayant jamais eu de rapports sexuels est passé de 32 % à 42 %, et les femmes de 36 % à 44 %. Mais cela ne signifie pas qu’ils refoulent leur sexualité. D’après une autre étude de 2019 (menée par un éditeur scientifique britannique BMC Public Health) sur l’inexpérience sexuelle des jeunes Japonais, 80 % des interrogés affirment que leur inexpérience sexuelle n’est pas volontaire. Ces derniers ne considèrent pas les rapports sexuels comme une priorité dans leur vie. Alors pourquoi tant d’imagination dans les pratiques sexuelles ? « L’érotisme contemporain au Japon est un théâtre de l’excès ayant valeur de conjuration : on met en scène le désordre, pour mieux le refouler. Dans la fiction, la scène typique est d'ailleurs celle d'une héroïne qui se défend ( « je vous en prie, arrêtez ») alors que sa culotte, trempée, la trahit. C'est ce que les amateurs appellent « le ressort principal de l'érotisme » : la contradiction. Sans contradiction, disent-ils, l’acte sexuel serait privé de tout enjeu », décrypte Agnès Giard, anthropologue, auteure de L’Imaginaire érotique au Japon (Glénat). Dans la sphère publique, les Japonaises se défendent sans équivoque, au point où certains messieurs, de peur d’être accusés d’être des chikan , ne voyagent plus qu’avec le cartable sur le devant afin d’éviter tout contact avec des passagères.
Texte : Weilian Zhu Remerciements : Grace Ly et Alain Froment



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Accueil > Faits divers > Racisme anti-asiatique : pourquoi une telle omerta ?

Par Kevin Bossuet

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“ Ne disposant pas de lobbies suffisamment organisés et n’ayant pas le militantisme geignard inscrit dans leur culture d’origine, les Asiatiques sont les premières victimes d’une concurrence communautaire dans laquelle ils ne souhaitent pas entrer ”, explique le professeur d’histoire Kevin Bossuet. 
Il y a un peu plus de deux ans, en août 2016, c’est un véritable drame qui s’est emparé de la communauté asiatique d’Aubervilliers. En effet, Chaolin Zhang, un couturier chinois de la ville, ainsi que l’un de ses amis, lui aussi d’origine chinoise, ont été sauvagement agressés par des adolescents qui voulaient s’emparer de la sacoche que portait l’un d’entre eux. Victime d’un violent coup de pied, Chaolin Zhang est alors violemment tombé au sol et est mort quelques jours plus tard à l’hôpital. Son ami, quant à lui, après avoir pris un coup de poing au visage, s’en est sorti avec sept jours d’incapacité totale de travail (ITT). Cette agression d’une extrême violence avait, à l’époque, considérablement choqué l’opinion publique, et plus particulièrement les membres de la communauté asiatique d’Ile-de-France, jusqu’à provoquer d’importantes manifestations, notamment à Paris et à Aubervilliers. Deux ans plus tard, en juin 2018, c’est finalement à dix ans et à quatre ans de prison ferme qu’ont été respectivement condamnés les deux agresseurs. La justice, en reconnaissant explicitement le caractère raciste de ce crime, aura assurément permis de lever un tabou au sein de la société française : celui de la montée endémique du racisme anti-asiatique. 
En effet, il suffit de parcourir la rubrique des faits divers des différents journaux pour se rendre compte que les agressions, aussi bien verbales que physiques, ciblant les personnes d’origine asiatique sont en constante augmentation. En novembre 2017, par exemple, dans le Val-de-Marne, c’est une quarantaine de touristes chinois qui ont été aspergés de gaz lacrymogène avant d’être dépouillés à leur hôtel. En septembre dernier, à Saint-Denis, rue Edouard-Vaillant, c’est une femme d’origine asiatique et son fils âgé de 28 ans qui ont été frappés par des individus qui circulaient en scooter. Alors que l’un des agresseurs arrachait le sac que la mère de famille portait à l’épaule, cette dernière est lourdement tombée et a été traînée à terre sur plusieurs mètres. En octobre dernier, à Aubervilliers, c’est carrément un gang d’agresseurs spécialisés dans les exactions à l’encontre de la communauté chinoise qui a été démantelé. 
Ne portant pas souvent plainte, car ne connaissant pas suffisamment leurs droits et ne parlant souvent pas suffisamment bien le français, c’est la plupart du temps avec une certaine résignation que ces individus font face aux pires agressions. Les associations de défense de la communauté asiatique estiment qu’il y aurait, en moyenne, en Ile-de-France, tous les deux jours, au moins une agression touchant l’un de leurs membres. Les chiffres sont difficilement vérifiables, mais il est évident que ce phénomène devient, à certains endroits, notamment dans certaines cités de la banlieue parisienne, un véritable fléau. 
Ma sœur s’est faite récemment agresser. On lui a volé son téléphone portable. On lui a dit, toi la chintok, file ton portable, ou on te crève !
A Aubervilliers, par exemple, ville de Seine-Saint-Denis qui comprend l’une des plus grandes communautés chinoises d’Ile-de-France, beaucoup d’habitants originaires d’Asie se plaignent régulièrement d’être victimes d’insultes, de vols et d’agressions à caractère raciste. Livrés à eux-mêmes, dans des quartiers qui sont devenus, au cours du temps, de véritables zones de non-droit, beaucoup n’osent même plus sortir de chez eux tant ils ont peur d’être la cible de violences. Tao, un jeune étudiant d’origine chinoise qui habite la ville, l’explique très bien : « Je ne sors plus avec mon passeport, mais avec une photocopie. Je prends toujours le minimum d’argent avec moi et je laisse ma carte bancaire et ma montre à la maison. Le moindre signe de richesse apparent et c’est l’agression. En tant que chinois, je me sens vulnérable. Nous sommes ciblés par les autres communautés, notamment par la communauté musulmane. C’est très dur à vivre ! » Il ajoute : « Ma sœur s’est faite récemment agresser. On lui a volé son téléphone portable. On lui a dit, toi la chintok, file ton portable, ou on te crève ! Depuis, elle n’ose plus sortir le soir. Je suis obligé d’aller la chercher tous les jours à la sortie du métro, tellement elle a peur. »
Face à cette insécurité permanente et à un Etat qui ne joue plus dans certains quartiers son rôle, la communauté asiatique est effectivement obligée de s’organiser afin de se protéger des agressions. A Aubervilliers, c’est même une véritable « police parallèle » qui a vu le jour afin de protéger des violences les membres de la communauté. Tao le déplore d’ailleurs avec une grande tristesse : « C’est quand même fou que l’on soit obligé de remplacer les flics. A la fermeture des commerces, le soir, il n’est pas rare que l’on vienne escorter nos mères ou nos sœurs qui quittent le travail ou que l’on surveille mutuellement nos habitations pour éviter les cambriolages. C’est fatigant, mais c’est malheureusement nécessaire. »
Si on s’éloigne de ces faits divers aussi sordides les uns que les autres, on s’aperçoit effectivement que le racisme anti-asiatique n’est malheureusement pas un fait marginal, mais prend, à certains endroits, un caractère aussi récurrent qu’endémique. Il suffit pour s’en convaincre de se rendre dans certains établissements scolaires de certains quartiers difficiles, notamment en Seine-Saint-Denis ou à Paris, pour se rendre compte que les insultes du type « sale Chintok », « sale Jaune », « bol de riz » ou encore « mangeur de chien » sont très loin d’être exceptionnelles et prennent même souvent un caractère répétitif pouvant déboucher sur des agressions physiques excessivement violentes. Beaucoup de « petits chinois » ou de « petits vietnamiens » sont d’ailleurs contraints de se taire par peur des représailles ou par crainte d’être exclus du groupe majoritaire dominé par des individus qui, sur certains territoires, ont fait de la communauté asiatique le « punching-ball » de leur malaise identitaire. 
Ce racisme anti-asiatique , comme toutes les formes de racisme, repose d’abord et avant tout sur d’importants préjugés mais aussi sur une forme de rancœur et de jalousie à l’égard d’une communauté qui est souvent parfaitement intégrée et qui ne demande jamais rien. Pour certains, « l’asiatique » serait en effet par nature « travailleur » et donc forcément « riche », et comme il serait dans le même temps excessivement discret et peu vindicatif, il constitue une cible idéale pour toutes les formes d’agression. Si au cours du procès du meurtre de Chaolin Zhang, le caractère raciste a été retenu, c’est notamment parce qu’au fil des auditions l’un des meurtriers a reconnu s’en être pris à un asiatique parce qu’ « ils avaient entendu dire qu’ils avaient beaucoup d’argent sur eux ». Attaqué car d’origine asiatique, bienvenue dans le monde impitoyable
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