Le trio de ses rêves

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Le trio de ses rêves
Coprésidents du Mouvement Impact France
Ancien chef du département de médecine interne, hôpital Lariboisière (Paris), professeur émérite de thérapeutique, Université Paris Cité
Culture Cinéma Télévision Livres Musiques Arts Scènes
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LE LIVRE DE LA SEMAINE. A travers le destin de trois compagnons d’infortune, l’autrice sénégalaise dresse une radiographie d’un monde où les laissés-pour-compte se comptent par millions.
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Les premières lignes du Trio bleu , le nouveau livre de l’écrivaine sénégalaise Ken Bugul, frappent par leur simplicité : dans la pénombre d’une chambre, un homme s’éveille et va ouvrir sa fenêtre. « Il regarde le ciel et pense à son voyage. Il est âgé d’une trentaine d’années. Il s’appelle Góora. Il est jolof-jolof. Ici, à Réewma, le pays où il se trouve, cela se voit. Il est tout noir. C’est un immigré. » Tout se passe comme si, dans le bleu infini du ciel, s’écrivaient le passé comme les rêves d’avenir du héros.
Deux temps et deux espaces cohabitent en Góora. D’un côté il y a « Réewma » , en Occident, où il vit depuis plusieurs années et où, grâce à son travail de plombier, il a accumulé patiemment de quoi faire construire une maison dans son pays d’origine. De l’autre côté se trouve la terre d’avant, le « Jolof », qui a vu naître Góora et où il s’apprête à retourner enfin, avec les moyens d’épouser « la plus jolie fille du monde », sa bien-aimée Jóojo.
Pour supporter les vicissitudes de l’exil et en particulier la méfiance de la population de Réewma à l’égard des immigrés, Góora recourt à la lecture et au compagnonnage de ses voisins d’immeuble, François et Suleiman, deux oiseaux blessés comme lui par les fracas de la vie. En retournant chez lui, le jeune homme compte bien refermer la longue parenthèse vécue loin des siens pour s’ouvrir enfin à un avenir radieux. Mais il n’est pas au bout de ses surprises.
D’abord empreint d’une sobriété factuelle, Le Trio bleu laisse rapidement affleurer une tonalité différente. Ken Bugul semble peu à peu convier ses lecteurs à la lecture d’un conte. Mais un conte moderne, grinçant et sans morale, dont les protagonistes symbolisent tous les individus qui, dans le monde contemporain, peuvent connaître brusquement l’insécurité, la fuite et l’errance.
Ainsi en est-il de Suleiman, l’homme effarouché dont l’attitude trahit les traumatismes passés. « Tous les jours, il était dans ses délires, parlait aux étoiles et aux oiseaux suspendus entre ciel et terre. Il n’aimait pas sortir de l’immeuble. Il disait craindre de voir des oiseaux bloqués entre le ciel et la terre, verser des larmes de sang qui inonderaient les rues. » Incapable de répondre aux questions de Góora, Suleiman se contente d’offrir à ce dernier des présents de papier.
François a lui aussi connu l’adversité. Profondément atteint par des années d’incarcération à la suite d’une erreur judiciaire, il tente malgré tout de se retrouver une place. Mais comment y parvenir en dépit du sentiment « qu’on entrait dans une prison pour une condamnation et qu’on en ressortait condamné à nouveau par la société pour y être allé. La prison marquait à jamais. »
Góora enfin complète le trio. Parti pour laver la honte de s’être retrouvé orphelin sans ressources, à la charge d’un oncle, il a payé son exil au prix fort : « Que le migrant meure dans le désert ou dans les océans et les mers, contre les murs hauts, sur les barbelés pointus, peu importait. Partir était l’acte qui faisait déjà recouvrer sa dignité. Le migrant mort en route était salué et les langues déliées disaient de lui qu’il était mort pour l’honneur des siens, pour soigner la honte. »
A travers les destins de ces trois compagnons d’infortune, Ken Bugul dresse une radiographie d’un monde dans lequel les laissés-pour-compte, où qu’ils vivent, se comptent désormais en millions. Partout, semble-t-elle dire, les êtres humains se heurtent aux difficultés politiques, sociales, économiques et environnementales.
« Nous sommes dans un monde où règne le système du profit, de l’égoïsme, du mépris, de l’indifférence et de la mythomanie. Et des sangsues sucent le sang amer des peuples », déclare François lors d’une discussion. Mais c’est bien Ken Bugul qu’on entend derrière son personnage, celle qui, pour ce onzième opus comme dans ses œuvres précédentes, s’emploie à dénoncer les avatars des sociétés contemporaines, oublieuses des valeurs anciennes et régies par les intérêts financiers.
La romancière dresse ici un tableau crépusculaire du futur, écartant même l’espoir d’une relève par la jeunesse : « Cette jeunesse représentait un danger potentiel et était une proie facile pour les recruteurs de casseurs, d’armées parallèles et de milices. Le fanatisme religieux et le terrorisme se chargeaient du reste. Cette jeunesse était une bombe à retardement. »
Mais son pessimisme se teinte malgré elle d’une lueur d’espoir : celle que donne la force d’une écriture poétique et de phrases scandées comme autant d’incantations. Le verbe, le livre et la création ne demeurent-ils pas, au bout du compte, l’espace ultime de la résistance au malheur ?
Le Trio bleu , de Ken Bugul, éd. Présence africaine, 256 pages, 13 euros.
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Date de sortie:
21 Mai 2022


Année de production :
2022

Nationalité :
Français

Titre original / Titre international :
La femme de ses rêves / Within Her

Réalisateur :
Cosmo Liveti

Acteurs :
Clara Mia, Ania Kinski, Axel Reed, Boris Schwartz, Chloé Duval, Francesco Malcom, James Duval, Matteo Calvi, Mike Hilton

Scénaristes :
Cosmo Liveti

Directeurs de la photographie :
Axel Delarge, Marc Lelong

Monteur :
Cosmo Liveti

Compositeurs :
Axel Delarge, Cosmo Liveti

Sociétés de production :
Parasite Twins Production, avec la participation de Canal +

Date de diffusion :
A partir du 21 mai 2022 sur Canal+

Editeur vidéo :


Date de sortie vidéo :


Budget :


Classification :
Interdit aux moins de 18 ans

Formats :


Illustrateur / Création graphique :
© Tous droits réservés / All rights reserved

Crédits :
© Parasite Twins Production 2022. Tous droits réservés / All rights reserved


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Voulu comme un thriller expérimental entre Luis Buñuel et David Lynch, La femme de ses rêves démontre une fois de plus la vision de Cosmo Liveti dans un genre pornographique qu’il transcende.
Synopsis : De retour des Etats-Unis pour un tournage important à Paris, une actrice se perd dans son subconscient.
© 2022 Parasite Twins Production. Tous droits réservés.
Critique : Nouvelle production Parasite Twins , diffusée en exclusivité sur Canal+, La femme de ses rêves est plus singulière que ne le laisse présager son titre qui n’a pas la poésie sombre de ses images. Le nouveau long de Cosmo Liveti est effectivement imprégné des obsessions de son réalisateur pour les histoires fantomatiques qui se dérobent aux contingences narratives traditionnelles. Il démontre une fois de plus sa capacité à réorienter son intrigue dans le genre de l’étrange où la pornographie ne relève ni de la formule ni de la consommation.
L’œuvre labyrinthique se perd dans les dédales psychologiques d’Hanna, héroïne de sa propre histoire, actrice en transit, en quête de réponses dans un monde nocturne de faux-semblants où la mort rode sur le tournage de son nouveau projet pour un grand auteur, au gré des différents niveaux de narration.
Liveti perd son actrice principale, Clara Mia, dans l’investigation de sa psyché, tout en la sublimant dans des choix de mise en scène sensuelle. Au fil de déambulations qui la confronte à son double ou à des représentations de sa vie donc la jeune femme devient spectatrice, se détache du réel, tombe inconsciente et divague.
© 2022 Parasite Twins Production. Tous droits réservés.
L’exposition de l’atmosphère trouble des premières scènes, n’exprime nullement le besoin de convoquer le porno, nullement pour s’affranchir prudemment des conventions inhérentes au X, mais plutôt dans le but de se rapprocher des mentors du subconscient que sont Luis Buñuel et Lynch, sources d’inspiration probables, dont on retrouve le désir d’évocation.
Tourné en trois jours, le trip esthétique aux éclairages et à la photographie léchés, façonne des tableaux visuels au rythme de musiques en constante évolution, accompagnant la psychologie d’une femme et épouse appelée à trouver la clé d’énigmes qui habitent son quotidien. Le portrait féminin s’apaise dans un final étonnant démontrant la capacité du film à se refermer sur lui-même dans les mêmes audaces qui l’avaient démarré.
Au casting, outre Clara Mia , on citera Ania Kinski . Aux antipodes de ses personnages paillards chez Pierre Moro, l’icone polonaise impose une présence de mystère qui confine aux belles figures de femmes fatales du cinéma traditionnel. Elle voyage avec facilité dans les univers d’auteurs que tout sépare, mais dont elle se joue avec sa patte unique d’actrice protéiforme. Elle aussi participe beaucoup à la singularité de cette œuvre.
La femme de ses rêves est donc une manifestation d’originalité dont on parvient souvent à oublier la réalité pornographique, totalement alternative, tant on préfèrera se focaliser sur sa griffe d’expérimentation non normée.
© 2022 Parasite Twins Production. Tous droits réservés.


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Berlin, 1939. Une série de meurtres viennent entacher l’image parfaite de l’Allemagne qui s’apprête à attaquer la Pologne. Des femmes tuées, saignées et vidées comme des animaux. Toutes sont des patientes du nonchalant psychanalyste Simon Kraus. Sa spécialité : l’analyse des rêves. Il enregistre ses séances, couche avec les plus belles patientes, et tant qu’à faire, les fait chanter. Les points communs des victimes : elles sont toutes des épouses de personnalités des hautes sphères nazies et elles font partie du même club mondain. Les femmes de l’Adlon font le même rêve : elles sont effrayées par un homme de marbre.
A la Gestapo, Franz Beewen est chargé de l’enquête. Il s’y connaît en meurtres mais lui est un professionnel, un assassin pragmatique et non un meurtrier cinglé. Franz est un nazi hanté par une jeunesse compliquée. Il vient d’une famille de paysans crevards. Son père a été gazé en 1917 pendant la Grande Guerre. Il en revient traumatisé et ivre de haine. En 1939, ce père devenu fou est interné à l’asile psychiatrique de Brangbo. La directrice s’appelle Minna von Hassel, une riche héritière, qui s’occupe de ses malades comme s’il s’agissait de ses propres enfants. Cette femme alcoolique qui haït ouvertement les SS va accepter d’aider Franz dans son enquête. Le gestipiste va également intégrer dans son équipe ce nabot de Simon. Ce trio improbable va trouvé un coupable, puis un autre puis découvrir que les victimes ne sont pas des coquettes superficielles inoffensives.

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