Le sexe est toujours un bon travail

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Le sexe est toujours un bon travail

Psychiatre et psychanalyste, service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Hôpital Pitié-Salpêtrière
VIE PROFESSIONNELLE - Qui élèverait aujourd'hui une petite fille dans l'unique perspective de dépendre d'un époux pour réussir son accomplissement? Qui empêcherait un petit garçon d'exprimer ses peurs et ses émotions sous prétexte de l'aguerrir? Nous remettons progressivement en question l'évidence de la normalité et de l'anormalité.
Faut-il avoir des seins pour faire la vaisselle, et en avoir dans le pantalon pour descendre la poubelle? Pourquoi, à travail égal, les femmes gagnent-elles moins que les hommes? Comment expliquer qu'elles effectuent les deux tiers des tâches domestiques? Comment réglementer le harcèlement sexuel, la prostitution, la gestation pour autrui? Un père peut-il être une bonne mère, et une mère un bon père? Combien de femmes au gouvernement, et à quand la parité dans les entreprises? Faut-il offrir des poupées aux petits garçons, et des garages aux petites filles? Le gouvernement australien met-il en péril l'ordre de la nature en autorisant, pour la première fois de l'histoire du monde, à faire figurer la mention "sexe neutre" sur des papiers d'identité? Les manuels scolaires sèment-ils la confusion en stipulant que le genre est une construction sociale et non une donnée de la nature? Les familles homoparentales sont-elles des familles "comme les autres"? Masculin, féminin, virilité, féminité, pourquoi est-ce si compliqué alors que ça a l'air si simple?
Si ces questions apparaissent si confuses, c'est que le terme même de "genre" regroupe des acceptions très différentes. L'une désigne la distinction masculin/féminin telle qu'elle apparaît dans les mœurs, les manières de se comporter, les rôles et les statuts, l'organisation de la vie sociale en général. Chacun sait combien ces distinctions sont variables et personne ne prétendrait aujourd'hui qu'elles reposent sur des différences naturelles tant elles varient selon les époques et selon les pays, pour ne pas dire les régions ou même les quartiers. L'autre procède davantage d'une théorie de l'individu, de son identité, de son esprit, de ses pensées conscientes et inconscientes; un individu qui serait constitué de deux grandes propriétés : son sexe et son genre. Chacun serait ainsi doté d'un sexe biologique ou anatomique duquel découlerait un certain nombre de caractéristiques dites "naturelles", et d'un moi doté d'un genre "psychique" réputé social et culturel.
Cette opposition entre sexe et genre a été élaborée dans les années soixante, sous le terme générique de gender studies , par des psychologues et des psychanalystes à travers le concept d'identité de genre, puis par de nombreux sociologues et anthropologues qui souhaitaient démontrer que des données comme la division sexuelle du travail et la domination des hommes par les femmes ne sont pas des faits de nature. Mais en matière de genre, opposer le moi et le corps, le corps et la pensée, la nature et la culture, pose davantage de problèmes qu'il n'en résout!
Tout ce qui touche à la remise en question de la différence des sexes provoque bien des visions d'apocalypse: confusion des genres, guerre des sexes, maternisation de la société, perte de la fonction paternelle, dissolution de la famille, négation de l'hétérosexualité au profit d'une "homosexualisation" généralisée, destruction d'un Ordre symbolique universel... Depuis quelques temps, certains de mes confrères psychanalystes choisissent délibérément d'amplifier ces peurs au lieu d'accompagner ces transformations. Pourtant la psychanalyse possède tous les outils pour éclairer, interpréter et, au bout du compte, participer à la réjouissance du décloisonnement entre les sexes!
J'entends tous les jours, chez mes patients -qu'ils viennent me consulter seuls, en couple, ou en famille-, les vertiges, les tiraillements, les conflits, les angoisses, les douleurs, mais aussi les transformations et les libérations que produisent dans leur vie les avancées du monde dans lequel nous vivons. Et ce qui me frappe au-delà de tout, c'est la puissance incroyable avec laquelle leur inconscient agit en eux, et en chacun d'entre nous. Nous sommes pétris de cette liberté sans limites et sans règles sur laquelle se construit notre psyché: ce monde intérieur totalement surréaliste que nous retrouvons chaque nuit dans nos rêves, où nous sommes à la fois homme, femme, asexué, hypersexué; adulte et enfant, parent et enfant de nos parents. Un monde où nous pouvons jouer tous les rôles, occuper toutes les places, et où tout, absolument tout est possible en dehors de toute règle sociale ou morale.
Il y a plus d'un siècle, Freud a montré que si l'opposition masculin/féminin est la plus rebelle à la pensée, elle n'est ni purement biologique, ni purement sociologique, ni purement psychique, mais un mélange curieux des trois. Ce qui est au fond la caractéristique de toute pensée, et qui explique sans doute, en partie, pourquoi tout débat autour des questions de genre suscite autant de réactions complexes: la question du masculin et du féminin se situe à l'orée de la vie psychique, indépendamment de la différence des sexes, et chacun élabore une réponse spécifique et originale à ce questionnement.
S'il n'y a que deux sexes, le moins que l'on puisse dire est que nous hébergeons une multitude de genres! Et que le masculin et le féminin se prolongent dans une infinité de figures davantage qu'ils ne s'affrontent dans un système binaire d'oppositions. L'inconscient puise peu à peu dans chaque histoire singulière les matériaux de la construction ultérieure de la distinction de sexe. Dans chaque histoire, mais aussi dans le contexte historique et culturel dans lequel nous baignons. Chambre d'écho d'une transmission qui remonte à la nuit des temps par des strates d'identifications successives, il tarde à s'apercevoir de la réalité de la parité et du décloisonnement entre les sexes, tant nos aïeux sont présents au plus intime de nous-mêmes. Nous nous trouvons ainsi complètement ficelés, contraints, contenus par une multitude d'injonctions, de prescriptions, de représentations, de projections, de règles héritées de notre environnement personnel, familial, social, culturel, religieux, qui nous dictent au plus intime de nous-mêmes comment modeler ce sexuel infantile infiniment fantaisiste, qui nous exalte et nous terrifie. Au point que certains prennent parfois ce modelage pour "la norme", ou même "la nature"...
L'inconscient est-il plus conservateur que révolutionnaire? Le fait est que depuis toujours, il est à la fois totalement déconstruit, libre, ouvert, inventif, voire carrément "queer" et pétri de réflexes, de peurs, de replis totalement réactionnaires! Ce que mes patients me racontent de leur univers fantasmatique ne dit rien d'autre: nous sommes pris, chacun, en tenaille entre ces deux forces intérieures qui s'affrontent sans cesse en nous. Si les questions de genre se posent de façon si éclatante et si concrète, et provoquent des réactions si multiples et si vigoureuses, c'est qu'elles sont la base vivante et mouvante de ce qui nous constitue; le matériau avec lequel nous nous construisons, et nous modifions l'environnement qui nous façonne. C'est dire si elles sont cruciales!
Aucune "libération sexuelle", fut-elle totale, ne viendra épuiser le conflit inconscient généré par la différence des sexes. Toute l'histoire de l'humanité est là pour en attester, à travers ses mythes, ses cultures, ses productions culturelles. Mais tout de même, les enfances d'aujourd'hui ne sont plus les enfances d'hier, elles impriment peu à peu leurs marques sur nos vies affectives et sexuelles, elles modèlent, certes très lentement mais inexorablement, notre psychisme. Qui élèverait aujourd'hui une petite fille dans l'unique perspective de dépendre d'un époux pour réussir son accomplissement? Qui empêcherait un petit garçon d'exprimer ses peurs et ses émotions sous prétexte de l'aguerrir? Nous remettons progressivement en question l'évidence de la normalité et de l'anormalité. Pour le sexisme comme pour le racisme, nous sentons bien qu'au-delà du jugement immédiat qui permet à un groupe de se reconnaître une unité et une identité, la "normalité" mentale, comportementale ou sociale, loin d'être intuitive ou "naturelle", est complexe à concevoir. Et ce principalement en ce qui concerne les normes sexuées.
La mixité, la parité nous amènent à repenser la différence des sexes impliquant la complémentarité "naturelle" des rôles, des places, des statuts. Notre vieil ordre sexuel se fissure: la fluidité des rôles dits masculins et féminins, la remise en question de la puissance patriarcale, la visibilité de l'homosexualité, brouillent les frontières et soulignent à quel point, si les normes nous permettent de penser, d'aimer, de travailler, elles peuvent aussi nous empêcher de vivre et de respirer.
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Laura Zam Depuis son expérience inédite, Laura a surmonté son traumatisme sexuel, et son couple est plus fort que jamais.

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Laura Zam Après quelques séances, le couple a pu se retrouver et s'aimer.

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Laura Zam Il aura fallu une aide extérieure pour rééquilibrer leur couple.

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Laura Zam Laura est devenue coach bien-être et aide aujourd'hui les femmes victimes de violence sexuelle.

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Laura Zam Elle est désormais écrivaine et a raconté son expérience.

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Laura Zam Par le tantrisme, Laura a appris à se détendre, à prendre conscience de son corps.

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Le 21/03 à 15:51
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Le sexe est-il l'indispensable ciment de la vie amoureuse ? Peut-on se faire accompagner quand la relation vacille ? A ces questions, Laura Zam a répondu oui avec l'aide d'une spécialiste en tantrisme.
Agressée sexuellement à l'âge de 4 ans, Laura Zam a vu sa vie amoureuse et intime profondément affectée. "J'ai toujours simulé d'apprécier le sexe. Je faisais ce que les hommes voulaient, sans m' interroger sur mes désirs . J'avais des difficultés à éprouver du plaisir, de l'excitation et des orgasmes. La pénétration restait douloureuse. Ces problèmes avaient ruiné mes précédentes relations de couple. Mais à 46 ans, j'ai épousé Kurt, un homme merveilleux." Paradoxalement, la certitude d'avoir enfin trouvé la perle rare accentue les angoisses de Laura.
"Je n'imaginais pas que tous mes symptômes s'aggraveraient après le mariage. Ce n'était pas la fusion extatique que j'avais attendue toute ma vie. J'avais besoin de récupérer un potentiel qui m'avait été volé." Avec Kurt, ils tentent tout : l'hypnose, les jeux de rôle ou la retraite pour couples en Floride. Sans succès. Laura va alors prendre une décision étonnante. Elle a ouï dire qu'une travailleuse du sexe formée au tantrisme proposait des expériences sensuelles à des fins thérapeutiques .
"Elle s'appelait Francesca. Quand je suis allée au rendez-vous, je n'en menais pas large. D'abord parce que dans l'Etat de Washington, ce genre d'entrevue tarifée est interdit. Ensuite, j'ignorais comment la séance se passerait concrètement", se souvient-elle. Elle rencontre alors Francesca, 72 ans, mais qui en paraît vingt de moins tant elle est pimpante avec sa robe portefeuille rouge et ses sandales dorées à talons. Elles parlent tantrisme, anatomie... En douceur, Laura apprend à se détendre, à prendre conscience de son corps, de ses zones érogènes et, surtout, la manière de les faire vibrer.
"A chaque fois, elle sortait bouleversée par ses découvertes, confirme Kurt. Alors, nous avons décidé d'y aller ensemble." Laura n'est pas rassurée. "Je me demandais si je ne nous avais pas entraînés involontairement dans un plan à trois..." Devant le regard expert de Francesca, qui reste observatrice, le couple s'embrasse. "Elle nous a posé une question simple: « Comment était-ce ? » Alors que Kurt trouvait ça « Génial », moi, j'ai lâché pour la première fois: « Je n'aime pas la façon dont il m'embrasse. » Je n'avais pas prévu de l'admettre. J'étais terrifiée par mon aveu, sûre de blesser mon mari. J'ai réalisé que nous avions besoin d'une tierce personne bienveillante pour nous dire la vérité sur notre désir, nos vraies limites, nos craintes. Au fil de la séance, nous sommes entrés, mon mari et moi, dans une collaboration créative."
Cette démarche a un coût : 600 € les 90 minutes. Le couple ne s'autorisera que quelques séances. Huit ans après cet accompagnement atypique, l'amour entre Laura et Kurt s'est approfondi au rythme de leur entente intime. A 58 ans, Laura est devenue écrivaine ("The Pleasure Plan : One Woman's Search for Sexual Healing", en anglais), conférencière et coach bien-être pour les femmes victimes d'agression sexuelle. "Francesca nous a définitivement montré comment faire l'amour , mais ce qu'elle nous a vraiment appris, c'est comment aimer et s'aimer soi-même."
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J’ai eu une copine comme ça , elle me faisait ce que je voulais et même parfois des trucs qu’elle avait dû voir dans des pornos mais elle n’avait jamais d’orgasmes.
600 euros les 90 mn... mais c'est du vol !!! plus cher qu'une prostituée !!! Elle a tout compris la bonne femme...
En Amérique, ce sont des tarifs normaux...
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