Le refus n'est pas une option

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Le refus n'est pas une option



Publié
par


Charlie Cailloux





le 21 décembre 2017

Juriste chez PAP.fr


Dans la promesse unilatĂ©rale de vente d’un bien immobilier, le bĂ©nĂ©ficiaire de la promesse a une option : il peut dĂ©cider d’acheter ou de ne pas acheter. La levĂ©e d'option est l'acte par lequel il dĂ©cide d'acquĂ©rir le bien aux conditions offertes. On dit que le bĂ©nĂ©ficiaire lĂšve l'option.
La levée d'option est l'acte juridique unilatéral par lequel le bénéficiaire d'une option manifeste sa volonté d'exercer la faculté qui lui a été donnée.
La levĂ©e d'option est rattachĂ©e Ă  la promesse unilatĂ©rale de vente. Rappelons que la vente d'un bien immobilier s'effectue en deux temps : le vendeur signe d'abord une promesse de vente avec son acheteur, puis l'acte de vente dĂ©finitif quelques mois plus tard. Cette promesse de vente peut ĂȘtre signĂ©e soit sous la forme d’une promesse unilatĂ©rale de vente, soit sous la forme d’une promesse synallagmatique de vente (qu'on nomme plus simplement compromis de vente).
Selon le type de promesse choisie par le vendeur et l’acheteur, le dĂ©roulement de la vente d’un bien immobilier n’est pas tout Ă  fait le mĂȘme :
Dans les deux cas, l’acheteur verse au vendeur via le notaire une somme qui reprĂ©sente le plus souvent entre 5 et 10% du prix de vente afin de bloquer la vente en attendant la vente dĂ©finitive. Cela reprĂ©sente une indemnitĂ© d'immobilisation pour le vendeur dont le bien est bloquĂ© puisqu’il s’est engagĂ© Ă  le vendre Ă  son acheteur. Si la vente a bien lieu, cette somme est alors imputĂ©e sur le prix total que l’acheteur doit verser.
La promesse unilatĂ©rale de vente avait tout son intĂ©rĂȘt avant le 1er juin 2001, lorsque les particuliers qui achetaient leur logement ne bĂ©nĂ©ficiaient pas d'un droit de rĂ©tractation. En signant une promesse unilatĂ©rale de vente, ils disposaient ainsi d'un temps de rĂ©flexion avant de dĂ©cider dĂ©finitivement s'ils voulaient acheter le bien ou pas.
DĂ©sormais, aprĂšs la signature d'une promesse unilatĂ©rale de vente ou d'un compromis de vente, les particuliers qui achĂštent un logement d’habitation disposent d’un droit de rĂ©tractation qui leur permet de changer d’avis dans les dix jours qui suivent la signature de ces promesses de vente. Ils peuvent dĂ©cider de ne plus acheter le bien sans aucune pĂ©nalitĂ© financiĂšre et sans avoir Ă  motiver leur dĂ©cision.
S’engager dans un achat immobilier reprĂ©sente en effet un engagement lourd de consĂ©quences pour les particuliers qui s’endettent gĂ©nĂ©ralement sur le long terme. Le financement du logement impacte ainsi de façon consĂ©quente les revenus du mĂ©nage. Et c’est souvent une fois la promesse de vente signĂ©e que l’acheteur prend pleinement conscience de la rĂ©alitĂ© de son engagement. Si l’effet coup de cƓur lui a Ă©tĂ© utile pour dĂ©cider d'acheter un logement, il peut cependant revenir sur son engagement. AprĂšs avoir pesĂ© le pour et le contre, il peut se rĂ©tracter et dĂ©cider de ne plus acheter sans avoir Ă  verser d'indemnitĂ© au vendeur.
Cette porte de sortie sans pĂ©nalitĂ© pour l'acheteur Ă©tant ouverte aussi bien pour une promesse unilatĂ©rale de vente qu’un compromis, il paraĂźt aujourd’hui moins pertinent de signer une promesse unilatĂ©rale de vente pour un particulier qui achĂšte un logement. Car le refus de levĂ©e d’option dans une promesse unilatĂ©rale de vente est coĂ»teux pour l’acheteur. En effet, s'il ne lĂšve pas l’option dans le dĂ©lai requis il doit, sauf exception, une somme d'argent au vendeur.
Pour les ventes sans droit de rĂ©tractation. Pour les autres ventes, par exemple lorsqu’un particulier achĂšte un local d’activitĂ©, ou lorsque ce n’est pas un particulier qui achĂšte un logement, mais une sociĂ©tĂ© commerciale, signer une promesse unilatĂ©rale de vente a son intĂ©rĂȘt, car les acheteurs ne disposent pas du droit de rĂ©tractation dans ces hypothĂšses. Signer une promesse unilatĂ©rale de vente leur laisse donc un dĂ©lai supplĂ©mentaire de rĂ©flexion pour dĂ©cider d’acheter ou non.
Au plus tard au terme du dĂ©lai qui lui est imparti dans la promesse unilatĂ©rale de vente, l’acheteur doit dĂ©cider s’il achĂšte ou pas le bien : il peut lever ou ne pas lever l'option. Il possĂšde pour cela d’une totale libertĂ© de dĂ©cision.
Il est conseillĂ© de prĂ©ciser les modalitĂ©s de la levĂ©e d’option dans la promesse : soit la levĂ©e d’option est tacite soit elle est expresse. GĂ©nĂ©ralement, elle est expresse, par voie de courrier recommandĂ© avec accusĂ© de rĂ©ception.
S’il dĂ©cide d’acheter le bien, l'acheteur doit « lever l'option », c'est-Ă -dire faire savoir au vendeur qu'il veut acheter, dans le dĂ©lai qui a Ă©tĂ© indiquĂ© dans la promesse. Une fois que l’acheteur a levĂ© l’option, les deux parties sont alors dĂ©finitivement engagĂ©es : l’acheteur Ă  acheter, et le vendeur Ă  vendre le bien immobilier. L’acheteur ne peut plus changer d’avis en refusant de signer l’acte de vente dĂ©finitif.
L’acheteur peut dĂ©cider de ne pas lever l’option. Selon ce qui a Ă©tĂ© prĂ©vu lors de la promesse, ce refus de lever l’option peut ĂȘtre exprĂšs ou tacite : soit l'acheteur fait savoir qu'il ne lĂšve pas l'option avant la date butoir prĂ©vue pour la levĂ©e d’option, soit il renonce tacitement en laissant passer la date butoir sans se manifester. Dans ce cas, la promesse est caduque. Le vendeur conserve la somme versĂ©e par l'acheteur et il retrouve sa libertĂ© de vendre Ă  quelqu’un d’autre.
Pour le vendeur, la promesse unilatĂ©rale de vente a donc un attrait dans l'hypothĂšse oĂč son acheteur renonce Ă  lever l'option, car il peut alors aussitĂŽt remettre le bien en vente en toute libertĂ©. La situation est diffĂ©rente lorsque c'est un compromis de vente qui a Ă©tĂ© signĂ©. Car dans cette hypothĂšse, lorsque l'acheteur refuse d'acheter, le vendeur ne peut remettre son bien en vente tant que l'acheteur n'a pas renoncĂ© expressĂ©ment Ă  sa volontĂ© d'acheter et que le sort de la somme versĂ©e au moment de la signature du compromis n'a pas Ă©tĂ© rĂ©glĂ©. Or, si l'acheteur s'oppose Ă  ce qu'elle revienne au vendeur, cela peut nĂ©cessiter alors de faire appel Ă  la justice pour trancher le litige. Tant que le litige n'est pas tranchĂ©, le vendeur doit attendre avant de pouvoir remettre son bien en vente.
Le principal attrait pour le vendeur de signer une promesse unilatĂ©rale de vente, c’est de prĂ©voir que l'acheteur lui devra une somme d'argent s'il ne lĂšve pas l’option. L'immobilisation du bien a donc une contrepartie financiĂšre pour le vendeur. En pratique, il est pertinent de prĂ©voir que la somme prĂ©vue Ă  titre d’indemnitĂ© est du mĂȘme montant que celle versĂ©e pour bloquer la vente au moment de la signature de la promesse. Si l’acheteur ne lĂšve pas l’option, cela signifie alors qu’il accepte d’abandonner la somme versĂ©e Ă  titre d’indemnitĂ© d’immobilisation au vendeur.
Lorsqu'un particulier achĂšte un logement, il bĂ©nĂ©ficie, d’une part, d’un droit de rĂ©tractation de dix jours et, d’autre part, d’un dĂ©lai pour obtenir son crĂ©dit. C'est la condition suspensive d'obtention de crĂ©dit. En pratique, on attend donc la date butoir de ces dĂ©lais pour fixer celle de la levĂ©e d’option. En effet, la loi ne permet pas qu’un particulier supporte des pĂ©nalitĂ©s financiĂšres en dĂ©cidant de ne plus acheter le logement s’il se rĂ©tracte pendant les dix jours de son dĂ©lai de rĂ©tractation ou s’il obtient un refus de prĂȘt dans le dĂ©lai prĂ©vu dans la promesse de vente. Il serait donc fortement prĂ©judiciable pour lui d’avoir Ă  verser une indemnitĂ© s'il ne lĂšve pas l’option alors qu’il n’est pas au terme de ces dĂ©lais.

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