Le prof utilise ses pieds

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Une victime introuvable mais des indices accablants : retour sur l'affaire Narumi - ©Felix Esteban/AP/Sipa






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La victime reste introuvable, les aveux sont inexistants, mais tout accable le chilien Nicolas Zepeda. Condamné en France pour l’assassinat de son ex-petite amie Narumi Kurosaki, il clame toujours son innocence.
« Best couple of the world » : très vite, en 2015, Nicolas Zepeda et Narumi Kurosaki ont joyeusement revendiqué ce titre avec l'un de ces certificats que les amoureux achètent en ligne. « Tu es un partenaire extraordinaire, je t'aime de tout mon cœur, je suis à toi pour toujours », écrit alors la petite Japonaise de 19 ans au jeune Chilien, qui en a 24. Leur coup de foudre a eu lieu quelques semaines plus tôt, sous les auspices de Halloween, veille de la fête des Morts, où, au Japon comme partout ailleurs, on s'imagine défier la Grande Faucheuse. Nicolas vient de quitter Santiago pour un séjour linguistique à l'université de Tsukuba, non loin de Tokyo, dans laquelle Narumi étudie elle aussi l'économie. Tous leurs selfies datant de cette époque respirent la joie de vivre. Elle, rayonnante avec son large sourire. Lui, l'embrassant dans le cou, et les cheveux à peine plus ébouriffés que lorsqu'il a comparu en mars dernier devant la cour d'assises du Doubs, accusé d'avoir froidement assassiné celle qu'il couvrait de baisers. « No la he matado, no la he matado » (« Je ne l'ai pas tuée »), n'a-t-il cessé de répéter jusqu'au dernier jour du procès. Condamné à vingt-huit ans de réclusion criminelle , il le répète encore depuis sa prison, en attendant d'être rejugé l'année prochaine. C'est lui qui a fait appel. La famille Kurosaki, dévastée, se prépare pour cette nouvelle épreuve, avec son cortège de mystères non résolus. De leur fille et sœur, dont le corps n'a, à ce jour, pas été retrouvé, ne restent que de déchirants souvenirs. Et cette image d'un campus, à l'autre bout du monde, où une nuit de décembre 2016 Narumi a cessé d'exister : la résidence universitaire de Besançon.
Cela faisait quelques mois qu'elle s'y était installée. Nicolas ne l'avait pas oubliée. Lui était resté au Japon et aurait voulu la garder auprès de lui. Fils de bonne famille, adulé par son père, élevé dans les « valeurs chrétiennes », il se voit alors lui passer la bague au doigt. Mais Narumi croque l'existence à pleines dents. Elle a travaillé dur en multipliant les petits jobs pour ne pas peser sur les modestes finances de sa mère, divorcée, et obtenu une bourse pour apprendre le français. Son rêve. Dès son arrivée à Besançon, ses profs la jugent « brillante, solaire et beaucoup moins réservée que la plupart des étudiants japonais ». Dans la chambre 106, où elle loge, elle révise, mais, le reste du temps, elle profite de tout. Cours de hip-hop, randonnées, escalade, ski. Bientôt, elle zappe Nicolas – qui s'est résigné à retourner au Chili, où il a trouvé une nouvelle petite amie – et finit par sortir avec Arthur, un élève ingénieur, profondément épris d'elle. Chronique ordinaire des amours naissantes et finissantes. Le nouveau boyfriend de Narumi en sait d'ailleurs quelque chose.
Le dimanche 4 décembre 2016, alors qu'il pensait la rejoindre en fin de journée, il reçoit d'elle ce SMS : « Pas ce soir, je suis fatiguée. » Le lundi 5 décembre, vers 23 heures, n'en pouvant plus d'attendre, il s'en va frapper à la porte de la « 106 ». Pas de réponse, mais, au même moment, un texto lui parvient : « Salut mon chéri. J'ai rencontré un autre garçon et passé la journée avec lui. Demain, j'expliquerai tout. Baisers, Narumi. » Arthur ne décolère pas d'avoir été trompé. Et il le fait savoir par écrit à celle qu'il appelle « ma petite Narumi », et dont les messages sont chaque fois plus blessants : « Je n'ai pas envie de quelqu'un qui me possède. Bonne journée. » ou « Je ne suis pas ta petite Narumi. » Plus doux sont les textos qu'elle envoie à sa mère et à sa sœur ou à ses amis de la fac qui s'étonnent de ne plus la voir : pas d'inquiétude, les rassure-t-elle, elle est « à Lyon pour un problème de visa », « voyage en train » et n'a « plus de WiFi ». Rien que de très banal encore. Ainsi va la vie des étudiants étrangers. Sauf que cette excellente élève n'a jamais loupé un cours. Le 12 décembre, une semaine après son départ sans préavis, un responsable du campus se décide à entrer dans la chambre 106 : tous les vêtements de Narumi sont là, y compris son manteau d'hiver. Manque son téléphone portable, mais son ordinateur n'a pas bougé, ni son sac à main, contenant près de 500 euros, le frigo est plein comme si la jeune fille avait prévu de s'absenter seulement pour quelques heures. Dans ces 9 mètres carrés parfaitement en ordre, l'angoisse suinte de chaque mur. Comme si tout était imprégné de la terrifiante bande-son qui hante encore certains occupants de la résidence. Jusque-là, ils n'ont alerté personne mais, maintenant que l'université a averti la police, ils s'épanchent : le dimanche 4 décembre, jour du rendez-vous qu'Arthur dit avoir manqué avec Narumi, ils sont sept à avoir entendu des « cris » dignes d'un « film d'horreur », des « gémissements », des « râles » d'agonie. Quelques-uns ont inspecté les étages, la plupart se sont calfeutrés, épouvantés. Aucun n'a appelé à l'aide ni signalé l'homme ganté et vêtu d'un manteau noir errant dans le bâtiment quelques jours auparavant, les yeux rougis par les larmes. Arthur, l'amoureux éconduit ? « Son discours est trop lisse, trop froid, trop préparé », estiment les enquêteurs qui l'auditionnent. Et surtout « totalement incohérent ». En effet, à l'entendre, un certain Zepeda « harcelait » Narumi depuis l'Amérique du Sud. « Un Chilien aurait traversé le monde entier pour faire du mal à son ex ? » ricanent les policiers. Cet Arthur est suspect, et même le suspect numéro un. Pour eux, cela ne fait pas un pli. C'est en cherchant à coincer l'élève ingénieur qu'ils retracent le parcours de la victime, car elle a été assassinée, ils en sont persuadés.
Avant que retentissent les hurlements dans la résidence universitaire, le portable de la Japonaise a activé des antennes relais à une vingtaine de kilomètres de Besançon, dans la petite ville d'Ornans, où « la seule chose à faire un soir d'hiver, c'est d'aller manger », postulent les policiers. Photo d'Arthur en main, ils écument donc les restaurants de la bourgade. À La table de Gustave, un serveur se souvient en effet d'avoir accueilli « une Asiatique ». C'est le jeune homme qui l'accompagnait qui a payé le dîner. Avec… une carte bancaire chilienne ! Dès lors, tout bascule et tout s'enchaîne. Les policiers n'ignorent pas que sur la route qui va d'Ornans à Besançon, où la vitesse est limitée, ceux qui ne connaissent pas la région roulent souvent trop vite. Aussitôt, ils interrogent les radars, et, à nouveau, la chance est avec eux. Non seulement une Renault Scenic s'est fait flasher dans la nuit du 4 décembre, mais cette voiture a été réservée depuis le Chili, avec un contrat de location signé par un dénommé Nicolas Zepeda. Mieux, le véhicule a stationné à plusieurs reprises devant la résidence universitaire (son tracker de géolocalisation le démontre), trois jours de suite avant le fatidique dimanche. Et, chaque fois que la Renault s'est garée, la caméra de vidéosurveillance du bâtiment a enregistré les allées et venues, sous les fenêtres de Narumi, d'une silhouette masculine portant des gants et un manteau sombre, le visage dissimulé sous une capuche. Enfin, à partir de 23 heures le 4 décembre (après la virée à Ornans), la voiture n'a plus quitté le campus jusqu'au mardi 6 décembre, à 4 heures du matin. Son conducteur, en concluent les enquêteurs, ne pouvait être ailleurs que dans la chambre 106 au moment des cris. Ainsi, lorsque le malheureux Arthur a frappé à sa porte le 5 décembre, son aimée était déjà morte. Ce n'est pas elle qui a adressé la cinglante fin de non-recevoir à l'élève ingénieur, mais Nicolas Zepeda, l'homme en noir, qui, après avoir commis l'irréparable, a utilisé le portable de Narumi pour faire croire à son entourage qu'elle était toujours en vie. Lequel, depuis, est reparti au Chili, où n'existe aucune convention d'extradition avec la France. Où plus de 3 000 personnes ont « disparu » sous la dictature de Pinochet. Et où la justice se refuse à poursuivre les crimes sans cadavre. Le jeune homme se rend d'ailleurs spontanément au commissariat de Santiago quand il apprend qu'un mandat d'arrêt international a été délivré contre lui, le 23 décembre, et raconte alors ce qu'il n'avait jamais dit, même à ses proches : il a bien voyagé en France fin 2016, croisé Narumi « par hasard », avant de dîner et de passer la nuit avec elle. Depuis, ils ne se sont plus revus, il le jure. Les mêmes protestations d'innocence sortent de sa bouche lorsque, trois ans et demi de batailles diplomatiques plus tard, les autorités chiliennes acceptent enfin, en juillet 2020, de le remettre entre les mains de la justice française.
Fascinant Zepeda, qui ne plie jamais. Selon les enquêteurs, « la seule et unique piste mène à lui ». Aucun témoin direct, pourtant, ni identification possible sur les images, trop floues, des caméras de vidéosurveillance — seule l'entrée de la résidence en est dotée, pas la porte arrière par laquelle l'assassin aurait pu sortir avec le cadavre. Signe que le machiavélique Chilien a tout prévu ? Dans le même temps, il a laissé des traces partout. Billet d'avion et voiture de location à son nom, paiements avec sa carte de crédit, et chaque pan de l'enquête semble l'accabler. Ainsi, la police japonaise a la preuve qu'il s'est introduit une cinquantaine de fois sur les comptes de Narumi, via le réseau WiFi de l'université de Tsukuba, alors qu'il y étudiait encore et qu'elle venait de s'envoler pour la France. Pour l'espionner ? Puis la menacer ? Dès qu'elle pose le pied à Besançon, il l'assaille de courriels de récrimination : « Je me sens trahi, tu as pris ma confiance et tu l'as détruite. C'est la cinquième fois que tu me demandes pardon cette semaine. » Dans la foulée, il lui ordonne de supprimer de son Facebook les photos des trois garçons, dont Arthur, avec lesquels elle a sympathisé : « Efface les gars. » Elle n'obéit pas. Il la prévient : « Narumi, je suis en train de perdre ma patience. Je ne peux pas croire que tu préfères trois amitiés sur Facebook à la chance de te battre pour ton amour. » Puis le voilà qui lui dicte les règles pour devenir « la meilleure des filles » : « Tu ne te fâcheras jamais, tu ne demanderas jamais rien, tu ne contesteras plus rien… » Le 7 septembre, il s'enregistre sur une vidéo, parlant d'une voix monocorde de celle qu'il considère comme sa promise à la troisième personne : « Récemment, Narumi a fait de mauvaises choses […] Et elle doit payer un petit coût. » Le 9 septembre, il monte encore d'un cran : « Tu as demandé à Raphaël de t'inviter à une dégustation de vin. Tu as violé une des conditions sur lesquelles nous nous sommes mis d'accord. » Narumi l'envoie au diable avant de renouer le 13. « Il me fait un peu pitié », dit-elle alors à sa mère, qui, un mois plus tôt, l'avait mise en garde contre Zepeda : « Fais attention, il y a des hommes trop amoureux qui perdent la tête… » « Rassure-toi, lui avait rétorqué sa fille, Nico est plutôt du genre à pleurer. » Et elle, pas du style à se laisser faire. Elle l'insulte quand il le faut, le traite de « trou du cul », lui interdit de la rejoindre dans le Doubs. En octobre, la rupture est « définitive ». Adieu le certificat de « meilleur couple du monde », que Narumi jette dans la poubelle de son PC, adieu le portrait de « Nico », gommé de son mur Facebook. Elle le « ghoste », comme on dit. Bientôt, c'est elle qui errera comme un fantôme dans la mémoire de tous ceux qui l'ont connue.
Des hélicoptères ont tournoyé, des plongeurs, sondé les eaux du Doubs, cent chiens et autant de policiers, battu la campagne. Plus de 800 tonnes de déchets ménagers ont été filtrés à la recherche d'ossements humains. En vain. Un temps, l'hypothèse d'une crémation a été envisagée, parce que le Chilien, à peine arrivé en France, avait fait de curieuses emplettes dans un hypermarché : notamment 5 litres de liquide inflammable, destiné à des chauffages d'appoint. Lors de son procès devant les assises du Doubs, Zepeda a soutenu que seul le bidon l'intéressait. Il avait prévu de le vider puis de le remplir d'essence pour parer à toute panne de carburant. Pendant les deux semaines d'audience, le trentenaire, chemise-cravate et allure de gendre idéal, s'est efforcé d'avoir réponse à tout. Son long détour par les forêts et les rivières du Jura après sa nuit avec Narumi (selon l'accusation, pour la noyer ou l'enterrer) ? « J'avais l'intention de voir les petits villages, les lumières de Noël. Les églises me rassurent. Question de tradition familiale… » Son voyage en France, entrepris dans le plus grand secret, et le prétendu hasard qui le met en présence de son ex ? « J'avais honte d'admettre l'idée que j'y allais pour la voir. » Les cris, qui ont empli de terreur les occupants de la résidence le 4 décembre ? « Nous avons fait l'amour toute la nuit, et Narumi était très expressive dans ses gémissements. » Les deux préservatifs qu'il dit avoir jetés dans les WC de la chambre mais dont les emballages n'ont pas été retrouvés dans la poubelle ? « C'est une coutume japonaise, on ne jette pas les choses chez une autre personne ! » Inébranlable ou presque.  
Lorsque, à la barre, la sœur et la mère de la disparue confient qu'elles ont plusieurs fois songé à se suicider, il ânonne : « Je suis sans voix… » Depuis le début du procès, il les regarde confectionner des origamis, des petites grues en papier utilisées dans les rites funéraires sur l'archipel nippon. Dans l'espoir de pouvoir rendre un jour un dernier hommage à Narumi, toutes les deux le supplient non pas tant d'avouer son meurtre que de leur dire où est son corps. « Je ne sais pas ce que je pourrais faire pour les réconforter… », bredouille Zepeda. « Vous êtes catholique, lui lance l'avocate de la famille. Allégez leur peine et la vôtre. Faites un chemin vers le repentir. » Devant les yeux de l'accusé, qui soudain se mouillent, Me Sylvie Galley croit pouvoir élargir la faille : « Quand vous rêvez de Narumi, elle est vivante ou morte ? » « Je la vois heureuse, elle est bien, répond-il alors, laissant couler des larmes pour la première fois. J'essaie de lui parler, mais je ne comprends pas ce qu'elle dit, j'ai tant de choses à lui demander… » Puis, submergé par les sanglots, il hoquette, plié en deux : « Je ne l'ai pas tuée. Et, moi aussi, je veux savoir. Je veux savoir ! » Même l'avocat général, qui s'apprête à réclamer la réclusion à perpétuité, est obligé d'admettre qu'il y a une certaine authenticité dans les dénégations du Chilien. « Vous dites que je mens, lui a d'ailleurs lancé Zepeda quelques heures plus tôt. Mais on ne peut mentir que si on en a conscience. »
La folie, comme possible clé de l'énigme ? Nulle pathologie mentale n'a été décelée chez lui. « Il est rationnel, méthodique, excessivement poli », note Randall Schwerdorffer, l'autre avocat des parties civiles. « Il a une perception du monde et des émotions différentes des nôtres, comme s'il venait d'une autre planète », ajoute l'une des psys qui l'a examiné. Jacqueline Laffont, la pénaliste réputée qui assure sa défense, fait elle aussi part de son impuissance alors qu'approche l'heure du verdict. Comme les autres, elle n'a pas réussi à briser la carapace dans laquelle le Chilien emmure ses vérités. « Soit parce qu'il n'a pas tué Narumi, soit parce qu'il ne peut pas concevoir qu'il l'a fait. » Que peut-elle plaider d'autre pour son indéchiffrable client ? « Sa résistance ne le sauve pas, elle l'accable. Sa solitude est terrifiante s'il est coupable. Mais si, par hasard, oui, par hasard, il était innocent ? », lance Me Laffont avant de se rasseoir. Zepeda doit sans doute à cette « infime parcelle de doute » d'avoir échappé à la perpétuité. Condamné à vingt-huit ans de prison , il aurait peut-être p
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