Le premier anal d'une fille amoureuse

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Le premier anal d'une fille amoureuse
Accueil » SantĂ© et Remise en forme » Podcast – C’est mon histoire : « Je suis tombĂ©e amoureuse d’un scientologue »

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Sur le coup, je n’ai pas relevĂ© le fait qu’une ex lui envoie un texto Ă  23 heures. Mais SĂ©bastien a tenu Ă  m’expliquer. Elle Ă©tait encore fĂąchĂ©e et avait l’intention de colporter des rumeurs sur son dos. « Quelles rumeurs ? » me suis-je Ă©tonnĂ©e. Il a prĂ©fĂ©rĂ© me le dire avant que je l’apprenne par quelqu’un d’autre : « Je suis scientologue . »
« Comment avais-je pu ĂȘtre aussi naĂŻve ? J’étais perdue et en colĂšre. Les deux chats de ma meilleure amie le dĂ©testaient, ça aurait dĂ» m’interpeller. »
La nuit, je n’ai pas fermĂ© l’oeil. « La phrase » avait imprĂ©gnĂ© mon esprit. Elle y tournait en boucle. Je pensais Ă  SĂ©bastien, Ă  Tom Cruise aussi
 Qu’est-ce que ça voulait dire ? Était-ce un simple hobby ? Une petite recherche sur Google me confirma qu’on ne pratiquait pas la scientologie tout Ă  fait comme on ferait du jardinage ou de la Zumba. En France, c’était mĂȘme considĂ©rĂ© comme une secte. Je compris aussi que le Celebrity Centre, le CC, comme il disait, cet endroit oĂč mon petit ami se rendait tous les jeudis soir avec un sac de fitness n’était pas une salle de sport. Comment avais-je pu ĂȘtre aussi naĂŻve ? On Ă©tait ensemble depuis huit mois ! On s’était mĂȘme dit : « Je t’aime » ! J’étais perdue et en colĂšre. Les deux chats de ma meilleure amie le dĂ©testaient, ça aurait dĂ» m’interpeller. Mais tout Ă©tait si parfait entre nous
 Il faut dire que je revenais de loin. 
Deux ans plus tĂŽt, je surprenais mon grand amour, celui avec qui je devais me marier, au lit avec une autre. Comme dans les mauvaises comĂ©dies, j’avais voulu lui faire une surprise en rentrant un jour plus tĂŽt de mes vacances
 Ils Ă©taient complĂštement nus ; la fille avait gardĂ© ses lunettes, ce qui m’avait semblĂ© ridicule sur le coup. Cet Ă©pisode affreusement banal m’avait clouĂ©e sur place. J’avais ensuite entamĂ© une longue traversĂ©e du dĂ©sert sentimentale. Au bout d’un an, jugeant que ça suffisait de rester chez moi Ă  gober du pop-corn devant les redifs de « L’amour est dans le prĂ© », mes copines m’avaient inscrite sur l’appli de rencontres Happn . J’avais alors enchaĂźnĂ© les histoires sans lendemain, et ça m’allait trĂšs bien. Jusqu’à ce que je rencontre Martino, 38 ans. Il disparaissait, raccrochait parfois au tĂ©lĂ©phone d’un seul coup ou donnait la sensation d’ĂȘtre au fin fond d’un placard tellement il parlait tout bas. Au bout de deux mois, Martino m’avait avouĂ© qu’il Ă©tait mariĂ©, pĂšre de trois enfants et, comme si ça ne suffisait pas, qu’il sortait de prison oĂč il avait passĂ© neuf mois pour dĂ©tournement de fonds. Cette fois-lĂ , c’est moi qui avais raccrochĂ©. Il ne manquait plus qu’un scientologue Ă  mon palmarĂšs ! C’était une conspiration des astres, j’étais maudite en amour. Notre histoire avec SĂ©bastien avait pourtant si bien commencé  On s’était rencontrĂ©s dans une guinguette des bords de Marne, un soir d’étĂ© brĂ»lant. Il Ă©tait d’une beautĂ© insolente.
On s’était vus, reconnus, on avait dansĂ© ; le courant Ă©tait passĂ© tout de suite. Ses baisers avaient le goĂ»t de spritz et de bonheur. Ses amis m’avaient invitĂ©e Ă  son anniversaire surprise le samedi suivant. DrĂŽle de coĂŻncidence, c’était aussi le mien ! Nous Ă©tions nĂ©s Ă  un jour d’intervalle. J’avais un peu dĂ©chantĂ© en apprenant qu’il n’avait que 23 ans. J’en avais cinq de plus et, d’habitude, je prĂ©fĂ©rais sortir avec des hommes plus ĂągĂ©s. Mais SĂ©bastien avait tout pour lui. Mannequin, acteur, producteur. Il Ă©tait plein d’esprit, et tellement canon qu’il aurait Ă©tĂ© idiot de renoncer Ă  ses bras d’éphĂšbe pour quelques annĂ©es d’écart.
TrĂšs vite, il s’est montrĂ© attentionnĂ© ; toujours le petit mot qui fait plaisir, le cadeau qui touche. Je le sentais sincĂšre, il me redonnait confiance. On Ă©tait en connexion permanente, le tĂ©lĂ©phone greffĂ© sur le coeur. Dans le mĂ©tro, je me surprenais Ă  sourire toute seule. On pouvait rester des heures Ă  refaire le monde. Il savait que je voulais me marier Ă  l’église, que c’était important pour moi et ma famille. On avait mĂȘme parlĂ© bĂ©bĂ© et prĂ©noms. On en aurait deux : Emma et Mathieu. Il y a bien eu une fois oĂč je l’avais trouvĂ© bizarre avec son monologue sur ses vies antĂ©rieures, la rĂ©incarnation et le cosmos. Mais j’avais mis ça sur le compte de la bouteille de vin qu’on venait de se siffler. Je n’aurais pas pu soupçonner qu’il Ă©tait scientologue. SĂ©bastien cochait toutes les cases, mais, le lendemain de sa rĂ©vĂ©lation, j’avais la sensation d’avoir (encore) tirĂ© la boule noire de « Motus » (jeu tĂ©lĂ©visĂ©).
J’étais fĂąchĂ©e qu’il m’ait menti, mais je n’envisageais pas de le quitter, juste parce qu’il avait des croyances diffĂ©rentes. Non, c’était aussi ça, la richesse d’une relation. Cela interrogeait mon propre seuil de tolĂ©rance. Jusqu’oĂč Ă©tais-je prĂȘte Ă  aller pour vivre avec lui ? Plus je rĂ©flĂ©chissais, plus je m’imaginais faire voler en Ă©clats ce plan de mariage que je m’étais fixĂ©. J’étais convaincue d’ĂȘtre capable de m’ouvrir Ă  d’autres cultures. Le problĂšme, c’est que, pour moi, la scientologie n’en Ă©tait pas une. Ce n’est pas comme si on n’avait jamais entendu des tĂ©moignages de dĂ©tresse et d’embrigadement par les sectes
 Dans un premier temps, j’ai espĂ©rĂ© que ça lui passerait. Notre amour serait plus puissant que quelques gourous qui croient aux extraterrestres. J’ai essayĂ© d’en discuter avec lui. Mais c’était peine perdue. Ses parents Ă©taient scientologues, son frĂšre et ses oncles aussi. Tous les jeudis soir et les dimanches, il allait au CC pour « Ă©tudier » et « dĂ©charger ses engrammes nĂ©gatifs ». Son argument, c’était : « Il y a tellement de prĂ©jugĂ©s sur la scientologie. Essaie un cours ! » Il n’en Ă©tait pas question, mĂȘme si John Travolta et Tom Cruise m’accueillaient ! J’avais cherchĂ© et regardĂ© tout ce que je pouvais sur le sujet. J’avais essayĂ© de lire « La DianĂ©tique » de Ron Hubbard, le fondateur. Pendant deux semaines, j’ai bu, mangĂ©, dormi scientologie. Avec mes valeurs, il m’était impossible de l’apprĂ©hender autrement. J’ai pensĂ© aussi Ă  nos futurs enfants, Emma et Mathieu. Avais-je envie que ces petits ĂȘtres touchent de prĂšs ou de loin Ă  la scientologie ? Clairement pas. « Je ne me battrai pas pour te convaincre », a lancĂ© SĂ©bastien, pĂ©remptoire, alors que je venais de lui dĂ©baller mes sĂ©rieux doutes. « Tu ne te battras pas pour me retenir ? » lui ai-je rĂ©torquĂ©. Il a fait non de la tĂȘte : « Je suis fatiguĂ© de devoir dĂ©fendre ce en quoi je crois. » Et moi qui pensais qu’il croirait encore plus en nous ! Je suis partie de chez lui, le coeur lourd. Je savais que j’avais pris la bonne dĂ©cision.
On s’est recroisĂ©s des mois plus tard. Il allait Ă  la salle de sport. « Vraiment, cette fois », a-t-il insistĂ©. Cette fois, je m’en suis moquĂ©e. Il Ă©tait accompagnĂ© d’une fille qui semblait ĂȘtre sa copine et qui avait un sac de sport. Je me suis demandĂ© si elle savait ou si elle Ă©tait scientologue
 Puis j’ai pensĂ© Ă  mon prochain coup de coeur, et je me suis dit que je lui ferais passer un interrogatoire avant de l’embrasser. Ou aprĂšs

Retrouvez « C’est mon histoire » en podcast sur la chaĂźne Itunes de « ELLE ».
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Cet article a été publié dans le magazine ELLE du 31 octobre 2019. Abonnez-vous






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10 janv. 2010 Ă  10:46




Bonjour

DĂ©jĂ  le contact avec le point "g" n'est pas a chaque fois.

On sent que vous ĂȘtes en nous.

Comment expliqué ,c'est difficile.
Des fois quand c'est absolument génial ,ça fait comme une explosion ...

a+







^^Marie^^



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10 janv. 2010 Ă  13:06




Bonjour/Bonsoir, c'est scientifiquement prouver que le point G n'existe pas, fait des recherche tu verra bien et pour pénétration j'en sais rien je suis pas une fille ^^







^^Marie^^



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10 janv. 2010 Ă  13:21




Tu as des sources ?
Tu as demandé à GrÀfenberg ?



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Lala83000 - 24 janv. 2018 Ă  07:15


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Jojo - 27 mars 2020 Ă  22:57


mistinguette - 1 nov. 2008 Ă  21:57

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olivia60 - 8 oct. 2008 Ă  15:55

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