Le pays du sexe

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Des Moso aux Sambia, de HawaĂŻ jusqu’à Tahiti, embarquez avec FrĂ©dĂ©ric Lewino Ă  la dĂ©couverte des pratiques anciennes les plus curieuses.


Outil, nourriture, mari, Ă©pouse, le Canela ne refusait rien Ă  ses voisins. D'autant que, selon lui, un embryon a besoin de la semence de plusieurs hommes.
35

Avec la bénédiction de ses parents, la jeune fille teste sexuellement ses prétendants dÚs l'ùge de 13 ans dans une hutte qu'ils lui bùtissent.
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Pour devenir un féroce guerrier, le jeune garçon Sambia doit se méfier des femmes et boire le sperme de ses aßnés.
9

Dans ces ßles micronésiennes, la beauté d'une femme tient à la grandeur et à la couleur de ses petites lÚvres qui font, dÚs l'enfance, l'objet de tous les soins.
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Les hommes de cette tribu peule se maquillent, dansent et chantent sans complexe pour séduire les jeunes filles. De vraies drag-queens !
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En s'offrant aux marins, les jeunes filles le firent moins par appétit sexuel que par obéissance aux chefs, qui prenaient les Blancs pour des envoyés des dieux.
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Autrefois, les Hawaïens adoraient leurs pénis et leurs vagins, générateurs de plaisir et de vie, et leur consacraient danses et chants.
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Plus que tout autre peuple de la planÚte, les Irlandais de cette ßle considÚrent la sexualité comme une saleté à cacher absolument.
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Jusque dans les annĂ©es 50, les Moso de Chine constituaient la derniĂšre sociĂ©tĂ© totalement matriarcale oĂč les hommes comptent pour du beurre.
9

Pour Ă©viter la division du domaine familial, chez cette tribu nĂ©palaise, tous les frĂšres Ă©pousent la mĂȘme femme.
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Tous les jeunes gens de la tribu vivent sous le mĂȘme toit, le kumbu, oĂč ils peuvent bĂ©nĂ©ficier des faveurs d'une Ă©pouse commune qu'ils chouchoutent.
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Ce qui se joue vraiment dans l'enfance

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Sommaire



Intro



Etat des lieux



Les effets pervers de l'offre et de la demande



Comment lutter contre le tourisme sexuel



Interview d'un responsable d'Interpol



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Sous le terme générique de " tourisme sexuel ", on peut distinguer 3 types de commerce du corps : la prostitution, les voyages sexuels, qui proposent sur catalogue des services peu communs, et un systÚme de copinage aux dangereux effets secondaires. Un point commun à ces pratiques, dont la seule différence réside sans doute dans le nom ou la classification qu'on leur donne : les femmes et les enfants représentent l'immense majorité des victimes.
Le plus rĂ©pandu et donc le plus important des tourismes du sexe, est la prostitution classique. Dans des hauts lieux de frĂ©quentation touristique, des femmes, des hommes ou des enfants attendent le chaland qui se laissera tenter par leurs appĂąts et services payants. Les grandes villes, les bars, les boĂźtes de nuit et les trottoirs sont leurs repĂšres favoris. Dans des pays oĂč un travail normal ne permet pas de survivre, une partie de la population, prĂȘte Ă  tout pour se nourrir, se vend Ă  des prix dĂ©risoires. La prostitution classique est facilement identifiable puisque les prostituĂ©(e)s se montrent aux clients Ă©ventuels, et par consĂ©quent, ne se cachent pas des autoritĂ©s.
Il existe d'autre part des voyages sexuels organisĂ©s. Par exemple, selon l'association ÉgalitĂ© Maintenant, des agences de voyages amĂ©ricaines comme G&F Tours ou Philippines Adventure Tours (Business Week en dĂ©nombrait pas moins de 25 en 1995) proposent de vous emmener dĂ©couvrir les pratiques sexuelles d'un autre pays ou, plus prĂ©cisĂ©ment, d'assouvir vos pulsions les plus viles en vous assurant - parfois sur contrat ! - les services de jeunes filles ou garçons vierges, peur du sida oblige. Cette " clause " pousse ces tours opĂ©rateurs Ă  recruter, pour un usage qui se veut unique, des enfants de plus en plus jeunes. Mais une fois ladite virginitĂ© perdue, ils la leur font refaire pour d'autres clients, expliquait en 1996, la dĂ©fenseuse des enfants, Claire Brisset, au Monde diplomatique .
Mais il faut savoir que, contrairement aux idĂ©es reçues, les jeunes gens sont plus fragiles et donc plus enclins Ă  ĂȘtre contaminĂ©s par le sida (de par leurs blessures) et donc Ă  le transmettre Ă  leurs clients. Des prĂ©cisions qui pourraient dissuader la plupart des pĂ©dophiles de s'adonner Ă  ce genre de pratiques. 
Des procĂ©dures contre des agences commencent Ă  ĂȘtre lancĂ©es. En fĂ©vrier 2004, une agence de voyage installĂ©e Ă  New York (Big Apple oriental tours) a Ă©tĂ© fermĂ©e, Ă©tant soupçonnĂ©e d’organiser des « vacances » dans des pays Ă©trangers oĂč des jeunes filles Ă©taient disponibles pour des rapports sexuels. Les propriĂ©taires de l’agence ont Ă©tĂ© inculpĂ©s, ce qui en fait la premiĂšre inculpation criminelle d’une agence de tourisme sexuel, installĂ©e aux Etats-Unis.
Les " copines " en constituent un autre genre. Il s'agit de jeunes femmes qui, le temps du passage d'un touriste, en deviennent les amies et accompagnatrices privilégiées. Leurs services ne sont pas ouvertement monnayés, mais ces " copines " profitent du train de vie de leurs compagnons d'un temps. Ceux-ci leur paient toutes les sorties, les font participer à nombre d'activités auxquelles elles n'auraient pas accÚs autrement. Pour les " remercier ", ces jeunes filles finissent souvent au lit. L'exemple est criant à Cuba avec les jineteras . Une jinetera , c'est une cavaliÚre, une accompagnatrice. Pudeur du terme pour désigner une prostituée occasionnelle. Des hommes aussi proposent leurs services, on les appelle les jineteros ou pingueros .
Ce vĂ©ritable phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ© est apparu avec l'explosion du tourisme. La majoritĂ© des cavaliĂšres sont des chĂŽmeuses ou des Ă©tudiantes, en quĂȘte d'argent pour survivre et aider leur famille mais Ă©galement pour s'acheter des vĂȘtements et des chaussures : l'attrait de la sociĂ©tĂ© de consommation, caractĂ©ristique de notre civilisation occidentale, vue comme une sociĂ©tĂ© idĂ©ale par la plupart des jeunes gens de ce pays.
Au-delĂ  de l'aventure ou des dollars faciles, draguer un EuropĂ©en ou un Nord-AmĂ©ricain se rĂ©vĂšle bien souvent une Ă©chappatoire : selon l'ÉvĂ©nement du jeudi , "en 1998, plus de 3 000 EuropĂ©ens se sont mariĂ©s avec une Cubaine". Mais les mariages restent rares. Et ils ne tiennent pas forcĂ©ment longtemps : ils n'ont souvent servi pour la fille qu'Ă  quitter le pays, et pour les Ă©poux Ă  vivre une aventure exotique avec une jolie fille. Le problĂšme reste que les jineteras finissent par abandonner leur style de vie habituel, qui ne leur permettra jamais de gagner de quoi vivre comme elles l'ont fait pendant quelques jours, et Ă  faire de la prostitution leur activitĂ© principale. Pour les autoritĂ©s, cette prostitution est devenue un vĂ©ritable flĂ©au : Ă  la nuit tombĂ©e, certains quartiers de La Havane et de Varadero sont remplis de filles en quĂȘte de touristes
 
Un phénomÚne identique à celui des jineteras a été observé à Saint-Domingue, depuis l'explosion du tourisme dans cette ßle voisine de Cuba.
Les touristes qui se permettent de transgresser la morale et les lois de leur pays Ă  l'Ă©tranger n'ont pas de profil type mais forment quand mĂȘme un groupe, fĂ»t-il hĂ©tĂ©rogĂšne. Ils profitent d'un voyage Ă  l'Ă©tranger pour accomplir leurs fantasmes. On connaĂźt les alibis que donnent ces amateurs de plaisirs exotiques tarifĂ©s : " LĂ -bas, ce n'est pas pareil : ils nous aiment vraiment. " Ou bien : " Chez eux, la sexualitĂ© est une chose naturelle. " Et encore : " GrĂące Ă  nous, ils mangent Ă  leur faim. " Tristes justifications
 surtout lorsque l'on sait que, la plupart du temps, ils ne se soucient pas de savoir si la personne qu'ils s'offrent est majeure ou non, consentante ou pas. Parfois mĂȘme ils profitent de l'absence de lĂ©gislation protĂ©geant les mineurs dans le pays. Évidemment, tourisme sexuel et pĂ©dophilie ne sont pas synonymes mais, dans un pays en voie de dĂ©veloppement, les touristes sexuels s'adonnent souvent Ă  des relations sexuelles avec des adolescents ou des enfants. On parvient toutefois Ă  distinguer 2 types de clients.
Premier lieu commun qui se révÚle faux : les amateurs de tourisme sexuel ne sont pas uniquement des personnes ayant des pratiques sexuelles " déviantes " en temps normal ; hommes, femmes (4 % des clients), parfois couples, d'apparence "bien sous tous rapports" se paient du bon temps sans honte. Ces touristes, d'un genre bien particulier, sont souvent des quidams qui, le temps d'un voyage, se laissent tenter par une offre appétissante et trÚs bon marché. Ils profitent d'une opportunité qui leur est proposée et qu'ils ne rechercheraient sans doute pas dans leur propre pays. Nombreux, aussi, sont ceux qui se laissent tenter aprÚs avoir abusé d'une boisson alcoolisée ou lorsqu'ils sont sous l'emprise d'une drogue. 
Concernant leur profil, Le Nouvel Observateur publiait en aoĂ»t 2000 une Ă©tude menĂ©e par Scotland Yard. La clientĂšle est composĂ©e Ă  96% d'hommes, 73% Ă©tant occidentaux, 75% mariĂ©s et 91% se disant croyants ( !). Ils ont souvent un mĂ©tier respectable et parfois mĂȘme des enfants pour lesquels ils sont de bons pĂšres. Bref, monsieur-tout-le-monde Ă  la recherche de nouveaux plaisirs, qui se croit tout permis tant il est puissant grĂące Ă  son argent.
Dans les pays du tiers monde, certains touristes ont des relations sexuelles avec des enfants. Ce type de clients, plus nombreux qu'on peut le penser, est composĂ© de pĂ©dophiles dits rĂ©gressifs dans la mesure oĂč ils ne s'intĂ©ressent pas habituellement aux enfants. Ils y arrivent Ă  un moment donnĂ© de leur vie oĂč leur activitĂ© sexuelle ne les comble plus et oĂč ils cherchent Ă  la pimenter du goĂ»t de l'interdit. Par dessus tout, ce qui pousse ces hommes Ă  profiter de personnes trĂšs jeunes, c'est la quasi-assurance d'ĂȘtre protĂ©gĂ© contre le sida (ce qui est faux : voir plus haut) et le besoin d'exercer une domination sexuelle. Diverses raisons Ă  cela, notamment afin d'augmenter une capacitĂ© Ă©rectile dĂ©faillante, expliquait la psychosomaticienne Suzanne KĂ©pĂšs au Nouvel Observateur . 
Parmi ces pédophiles, 10 % seulement (toujours selon Le Nouvel Observateur ) le sont habituellement, voyageant à seule fin d'avoir des relations sexuelles avec des mineurs non pubÚres. Le reste des clients d'enfants prostitués sont des pédophiles locaux ; en Asie, les relations sexuelles avec des enfants seraient en effet une preuve de virilité prisée.
Bien que l'on puisse clairement distinguer ces deux types de clients, tous profitent et abusent de la faiblesse morale et financiĂšre de leurs victimes. Avec l'argent, ils s'offrent en effet des ĂȘtres qu'ils ne pourraient obtenir dans leur pays. Ils franchissent les frontiĂšres, ils franchissent les limites

Malheureusement, l'Ă©change des informations est souvent plus difficile que celui des corps. On peut nĂ©anmoins dresser un classement des rĂ©gions les plus touchĂ©es par le tourisme sexuel : l'Asie et l'AmĂ©rique latine sont en tĂȘte, mais les chiffres sont en augmentation en Afrique, en AmĂ©rique du Nord et en Europe de l'Est.
C'est de loin le continent le plus touchĂ© : la ThaĂŻlande compte deux millions de prostituĂ©s parmi lesquels au moins 300 000 mineurs. Ce pays dĂ©tient le record d'abus sexuels commis par les Ă©trangers. Chaque annĂ©e, plus de 800 000 visiteurs viennent profiter de ces jeunes ThaĂŻs. Au Cambodge, 44 % des prostituĂ©es ont eu leur premiĂšre relation sexuelle avec des touristes (rencontrĂ©s dans des bars ou salons de massage), d’aprĂšs une Ă©tude prĂ©sentĂ©e par l’association AidĂ©Tous, engagĂ©e dans la lutte contre le tourisme sexuel impliquant des enfants. Quant Ă  Phnom Penh, la capitale, elle compte environ 15 000 prostituĂ©s, dont au moins un tiers seraient ĂągĂ©s de moins de 18 ans.
Aux Philippines, en Malaisie et en Indonésie, l'industrie du sexe représenterait entre 2 et 14 % du PIB de chacun de ces pays. Enfin, la Birmanie, la Chine, l'Inde et le Sri Lanka présentent un profil similaire.
Au Brésil, sur 100 000 enfants vivant et travaillant dans les rues, la majorité est victime de l'exploitation sexuelle. La Colombie (Bogota compte entre 5000 et 7000 prostituées de moins de 18 ans), Cuba, la République dominicaine (selon l'UNICEF, les touristes constituent 20 à 30 % des clients des prostituées à Saint-Domingue), et le Costa Rica sont également des destinations phares du tourisme sexuel.
La pauvretĂ© et les guerres sont les principaux facteurs de dĂ©veloppement du tourisme sexuel. À Madagascar, oĂč il se dĂ©veloppe en ce moment Ă  une vitesse vertigineuse, et en Zambie, la majoritĂ© des enfants qui traĂźnent dans les rues se prostituent. En Afrique du Nord, dans des villes telles que Le Caire, Casablanca, Marrakech, Tunis, la plupart des enfants qui passent leurs journĂ©es dans les rues sont aussi des proies vulnĂ©rables Ă  ce trafic. Au Maghreb, la prostitution passe souvent par le travail domestique et par le biais du mariage d'enfants, lĂ©gitimation de leur utilisation sexuelle.
AprĂšs l'effondrement du bloc communiste, le trafic d'enfants vers l'Europe de l'Ouest et les États-Unis ne cesse de croĂźtre. La paupĂ©risation de l'Europe de l'Est est Ă  l'origine du dĂ©veloppement de cette forme de tourisme devenu un moyen de survie en Estonie, Lituanie, Russie, Pologne, Albanie et Roumanie.
N'oublions pas ce qui se passe chez nous. Il y aurait entre 10 et 15 000 prostituées à Paris, dont un certain nombre de filles en provenance des pays de l'Est. Ce trafic, déjà fortement présent en Belgique, en Allemagne et en Italie connaßt un fort accroissement ces derniers temps en France : Selon Le Monde du 25 août, " des centaines de jeunes femmes originaires des pays de l'ancien bloc soviétique sont acheminées vers Paris, Strasbourg et la cÎte d'Azur ". Des quotidiens locaux abordent la question : le 9 juillet , Nice-Matin intitulait un article " la guerre des trottoirs ". Les femmes, de plus en plus jeunes, seraient originaires essentiellement de Russie, Moldavie, Bulgarie et Ukraine.
De jeunes prostituĂ©es sont exportĂ©es vers des pays voisins " demandeurs ", plus dĂ©veloppĂ©s et plus riches que le pays d'origine, oĂč des rĂ©seaux de proxĂ©nĂ©tisme se mettent rapidement en place. De mĂȘme, les conflits sont une occasion en or de se fournir en " matiĂšre premiĂšre " lors des mouvements de populations qui cherchent Ă  fuir leur pays. Les prostituĂ©(e)s sont Ă©loignĂ©(e)s de leur famille, de leur pays et se trouvent dans une situation de dĂ©pendance totale vis-Ă -vis de leurs souteneurs.
Le fort dĂ©veloppement de la prostitution Ă  Madagascar a conduit Ă  l'exportation de cette filiĂšre Ă  La RĂ©union. De mĂȘme, il y a un trafic important entre l'Europe de l'Est et l'Europe de l'Ouest, entre l'Europe de l'Est et les États-Unis, entre l'AmĂ©rique centrale et l'AmĂ©rique du Nord. Et quoi de plus rentable et de plus sĂ»r qu'une jeune personne qui ne peut prouver son identitĂ© puisqu'on lui a confisquĂ© ses papiers et qui, si elle se fait arrĂȘter, ne peut dĂ©noncer ses souteneurs - qu'elle connaĂźt Ă  peine - de peur des reprĂ©sailles, notamment sur sa famille ?
Ce rapide tour du monde met en avant le dénuement des populations touchées par le tourisme sexuel. Dénuement financier, dénuement moral aussi (comme dans les nouvelles républiques de l'Est). Mais comment cette pratique fonctionne-t-elle ? Qu'entraßne-t-elle dans les pays et chez les victimes ?
Texte : Marine Goddin, Laure Delmoly et Laure Manent
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La question de la lĂ©galisation de la prostitution a toujours suscitĂ© une grande controverse dans tous les pays. Des arguments allant de la physiologie Ă  la morale en passant par la religion ont Ă©tĂ© avancĂ©s. Certains gouvernements ont simplement dĂ©cidĂ© que deux personnes consentantes avaient la libertĂ© de faire ce qu’elles voulaient. LĂ , l’amour pervers ne se cache pas, mais s’affiche ouvertement. Alors, si on regardait quels sont les pays oĂč la prostitution est lĂ©gale dans le monde.
La Belgique a Ă©tĂ© l’une des premiĂšres nations Ă  placer les prostituĂ©es et les maisons closes sur un pied d’égalitĂ© avec les autres travaux lĂ©gaux effectuĂ©s dans n’importe quel type de bureau. Les maisons closes de cette rĂ©gion sont sophistiquĂ©es, diversifiĂ©es et parfois capables d’épater la galerie.
Les prostituĂ©es ont tous les mĂȘmes droits que les citoyens qui travaillent, y compris le droit Ă  une pension de retraite ; leur santĂ© et leur sĂ©curitĂ© sont totalement protĂ©gĂ©es par la loi ; et leurs bĂ©nĂ©fices substantiels sont soumis Ă  l’impĂŽt. Payez vos impĂŽts et couchez avec qui vous voulez !
Les Pays-Bas ont lĂ©galisĂ© la prostitution en 2000 et se sont rapidement imposĂ©s comme un centre du tourisme sexuel europĂ©en en raison de leur procĂ©dure sans faille et de la promesse d’une protection totale des clients. Alors que les prostituĂ©es doivent avoir au moins 18 ans, les spectateurs doivent avoir au moins 16 ans.
Il n’est pas surprenant que la Hollande soit devenue un vĂ©ritable havre de paix pour les jeunes EuropĂ©ens dĂ©sireux d’échapper Ă  leur enfance. Les travailleurs du sexe sont lĂ©galement enregistrĂ©s et taxĂ©s, et leurs identitĂ©s sont enregistrĂ©es dans une base de donnĂ©es unique que les autoritĂ©s de rĂ©gulation utilisent pour garantir qu’ils se soumettent Ă  des tests mĂ©dicaux en temps voulu. E
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