Le pandemonium du cul

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Le pandemonium du cul
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Mark Ruffalo et Meg Ryan dans « In the cut » de Jane Campion, 2003
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moby_dick37 a posté le 17 novembre 2016 à 16h34
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chourave a posté le 17 novembre 2016 à 16h34
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toff2aix a posté le 17 novembre 2016 à 16h34
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karavi a posté le 17 novembre 2016 à 16h34
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chourave a posté le 17 novembre 2016 à 16h34
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A en croire son nom archaĂŻque, le cunnilingus (oui, il y a deux N !), du latin « cunni », la vulve, qui a donnĂ© en français le con, organe sexuel fĂ©minin et insulte machiste soit dit en passant, et « lingus », du verbe «  lĂ©cher  », la pratique du cunnilingus, tendrement abrĂ©gĂ© en «  cunni  », ne date pas d’hier.
Longtemps considĂ©rĂ©e comme dĂ©gradante pour l’homme (phallocrate  !) en posture de soumission physique et sexuelle, elle sera petit Ă  petit rĂ©habilitĂ©e et c’est notamment dans la pratique de l’amour taoĂŻste qu’elle est valorisĂ©e puisqu’elle consiste en un Ă©change de fluides vitaux, rĂ©gĂ©nĂ©rateurs (il s’agit alors de boire les fluides corporels fĂ©minins pour trouver un Ă©quilibre bla-bla).
Inutile de donner une dĂ©finition du cunni, on sait (tous ?) ce que c’est  : c’est en gros le fait de lĂ©cher le sexe d’une femme. A y regarder de plus prĂšs, dans les dĂ©finitions que j’ai parcourues aujourd’hui, j’ai trouvĂ© notamment la mention aux «  lĂšvres  » de la femme
 j’ai Ă©tĂ© agrĂ©ablement surprise.
Mais aprĂšs tout, il s’agit de cunni – et non de « clitolingus », n’est-ce pas  ? On y reviendra.
Pourquoi un Ă©niĂšme article sur les cuni (je revendique une libertĂ© orthographique)  ? AprĂšs tout, c’est vrai, quand on tape le mot sur un moteur de recherches, on trouve pas mal d’entrĂ©es sur les techniques du cuni.
Le cunni Ă©tant le terme savant bien orthographiĂ©, si vous faites une recherche pour en apprendre sur l’art du broute-minou, n’oubliez pas le deuxiĂšme N, sinon vous tomberez sur tout ce que le Web peut comporter de porno Ă  direction masculine principalement du genre : « Deux salopes se bouffent la chatte au bord de la piscine » . 
Et lĂ , vous serez confortĂ©s dans cet Ă©garement qui dĂ©sole mes con-gĂ©nĂšres  : la version porno du cunni oĂč l’on voit une femme, plus rarement un homme, littĂ©ralement dĂ©vorer, aspirer, broyer mĂȘme, un pauvre clito en souffrance, boursoufflĂ© et malmenĂ© de toute part (et en plus ils ont foutu le micro dans la molaire  !).
D’ailleurs, cela fait trĂšs peu de temps que les hommes apparaissent sur la Toile porno comme pratiquant la tyrolienne, Ă  croire que pour beaucoup c’était encore un truc de lesbiennes, un truc de faiblards. Heureusement dans « In the cut » , Jane Campion a su crĂ©er ce personnage Ă©minemment viril et brouteur de minou incarnĂ© par le trĂšs craquant et Ă©rotique Mark Ruffalo.
On le sait bien, les femmes, ça parle et ça parle trop et de tout et tout le temps. Et en plus, ça parle de cul et ça compare et ça dĂ©taille. Et c’est lĂ  que j’interviens  ! Cela fait maintenant plusieurs annĂ©es (car j’en ai pas mal Ă  mon actif) que lors de mes conversations anodines avec mes copines, on se retrouve quasi con-sensuellement (vraiment ce prĂ©fixe est plaisant) Ă  dĂ©plorer le niveau de gamahuchage de nos partenaires, de passage ou rĂ©guliers.
Si si, n’allez pas me dire  : «  Mais ça dĂ©pend enfin  ! C’est pas toutes  ! bla-bla. » Je vous dis que c’est plus que commun et que c’est une majoritĂ© et c’est comme ça  ! Certes, certaines foufounes ne sont pas toujours appĂ©tissantes j’en conviens. Mais. En gĂ©nĂ©ral, les hommes ne savent pas lĂ©cher.
Forte de ce constat, je me suis dit  : « Il faut agir dans l’intĂ©rĂȘt de tous ! » Et j’ai revĂȘtu ma cape de justiciĂšre parce que ça ne peut plus durer  ! Pourquoi les femmes se plaignent-elles tant des piĂštres performances des hommes ?
Trop contents les mecs quand ils ont enfin trouvĂ© le clito (ce qui chez certains malheureusement n’arrive jamais), ils ne peuvent plus le lĂącher. Passant du nichon de maman au joystick de la PS au clito, c’est avec le mĂȘme appĂ©tit goulu qu’ils se jettent dessus parce que ce qu’il y a de magique avec cette «  salle des fĂȘtes  », c’est que 100% des gagnants ont tentĂ© leur chance  ! A tous les coups ça marche
 Un peu comme la branlette quoi.
Et lĂ  est la premiĂšre rĂ©crimination des femmes  : l’obsession clitoridienne des hommes, qui se jettent dessus souvent sans crier gare, sans prĂ©liminaire aucun, et s’acharnent sans aucune tendresse sur notre pauvre petit bouton ensommeillĂ©.
Evidemment il est plus facile de trouver le gland que le clito mais enfin messieurs, et si nous en guise de fellation, nous jetions goulument dessus à toute allure en mode sprint dans les derniers 50 m ?
Il est vrai (enfin, c’est ce que j’ai lu
) que les femmes ne seraient que 30% Ă  ĂȘtre vaginales (Ă©trange alors cet engouement pour les godemichets), et dans un tel climat de vaginisme, pas Ă©tonnant que les hommes persistent Ă  ne donner qu’un plaisir clitoridien.
Mais le plaisir s’éveille, se forme et il en va de l’orgasme vaginal comme du reste  : il faut le chercher, le poursuivre, voire le crĂ©er. D’ailleurs, si nous n’étions que clitoridiennes, nous aurions beaucoup moins de mal Ă  vivre notre cĂ©libat, soit dit en passant.
C’est donc un problĂšme de reprĂ©sentation  : cunni = clito. Rien de plus faux  ! Comme le disent les dĂ©finitions, le cunnilingus est une stimulation du sexe fĂ©minin lequel n’est pas uniquement constituĂ© du clitoris  ! Tout y a son importance  : les lĂšvres, le vagin, le dessus, le dessous, le dedans, le cĂŽtĂ©, l’autre cĂŽtĂ© aussi (voir par exemple le cunni haĂŻtien qui se pratique la tĂȘte perpendiculaire au pubis)  !
En gĂ©nĂ©ral, ce que les hommes visent, c’est l’orgasme. Or comme dans tout acte sexuel, cela devrait ĂȘtre le plaisir et non la jouissance, le but ultime. Sinon on fait trĂšs bien ça toutes seules, nous aussi.
Le fait de chercher à faire jouir la femme au plus vite est, je pense, une des plus grosses erreurs : comme pour tout, il s’agit de prendre son temps, de retenir l’orgasme.
Etre Ă  l’écoute de l’autre  : je sais, messieurs, c’est super dur. (J’adore faire ma sexiste de base  !) Souvent mes amies me disent qu’elles ont beau dire Ă  l’homme de ralentir, il en est incapable.
DĂšs qu’il sent le plaisir monter, il accĂ©lĂšre, expĂ©diĂ©e en cinq minutes, et le mec de relever la tĂȘte tout fier, la bouche aurĂ©olĂ©e d’avoir su dĂ©gommer en un minimum de temps le mĂ©chant du dernier plateau
 Ah ça pour jouir, on a joui. Mais bon, on avait plutĂŽt intĂ©rĂȘt Ă  venir vite parce la petite langue pointue sur le clito faisait tellement mal que c’en Ă©tait limite dĂ©sagrĂ©able

Mon statut de femme ne fait pas de moi l’ambassadrice du plaisir fĂ©minin dans son ensemble et des divers moyens pour contenter vos nanas en particulier.
Loin de moi donc l’idĂ©e d’un cours sur le « languettage » (voir le trĂšs bon site Edusex.fr ), juste certains Ă©cueils Ă  Ă©viter que nous avons dĂ©jĂ  mentionnĂ©s  :
Et puis Ă©ventuellement, interroger, parler (mais jamais la bouche pleine).
Quant Ă  ceux qui tout au long de l’article n’ont pu s’empĂȘcher de se sentir offensĂ©s, de se sentir attaquĂ©s dans leur virilitĂ©, ceux dont j’anticipe dĂ©jĂ  la levĂ©e de boucliers du style  :
Mais euh , c’était une petite plaisanterie , rien de bien mĂ©chant.


Faut pas vous vexer pour ça .


Bon , vous ĂȘtes un grand simulateur , grand-bien vous fasse si ça peut faire plaisir Ă  vos partenaires .


J’ai toujours trouvĂ© plus sympa de chercher Ă  m’amĂ©liorer pour qu’au moins ils gardent un bon souvenir.


Mais on ne peut pas plaire à tout le monde , quoi qu’on fasse.


je n’ai pas le plaisir de connaütre la dadame.


le seul article que j’ai vraiment apprĂ©ciĂ© sur la Rue, c’était celui de Catherine Vidal suite aux dĂ©lires de la Susan Pinker (elle, je l’orange mĂ©caniquerait bien... vieille conne.)


pour paraphraser Churchill, je te dirais que le meilleur antidote contre le fĂ©minisme, c’est une conversation de 5 minutes avec une femme comme celle-ci...


Allez, courage et mort aux Con(nes) ! ! ! !


 ; -)


Je sais sans aucun doute pas lĂ©cher, ou mal lĂ©cher si vous prĂ©fĂ©rez, mais je m’en fous : j’adore descendre Ă  la cave, et Ă  chaque fois celle qui me tient lieu de partenaire n’y trouve pas grand chose Ă  redire. AprĂšs, de toutes celles que j’ai pĂ©cho (et il y en a quelques unes, sans ĂȘtre Rocco Siffredi hein) , je vous le dis sans ambages : trĂšs peu savaient vraiment faire correctement une fellation Ă  un homme. EgalitĂ© des sexes, quand tu nous tiens...par le petit bout -ok, =>> [ ]


Avez- vous remarqué que la connerie était au dernier cri, en ce moment ?


Des articles comme celui-ci, celui sur les rĂšgles ou celui sur LE con ou les cons, qui n’ont pourtant rien de vraiment offensif, attirent les lecteurs comme on peut attirer des mouches, et force est de constater qu’un bon pourcentage n’est pas futĂ©...encore, je ne me rĂ©fĂšre qu’à 89...


Pour des articles pas trop sĂ©rieux, certains vont plaisanter, d’autres non, et se lĂącher Ă  des propos haineux et stupides qui peuvent aller de plus en plus loin...


Cela peut mĂȘme parfois faire sourire, car on dĂ©couvre chez les gens des concepts qu’on n’aurait mĂȘme pas soupçonnĂ©s, des propos que ceux qu’on croise dans la rue ne lĂącheraient pas...Il est vrai que je n’aurais jamais idĂ©e de parler dans la rue Ă  quelqu’un avec qui j’ai un mauvais feeling.


Rue 89 n’est qu’un petit Ă©chantillon, mais je crois que c’est encore bien pire dans l’ensemble de la France...


La connerie, elle se suscite, se cultive, et s’entretient...


Il faut absolument Ă©viter au peuple de rĂ©flĂ©chir Ă  ce qui ne va pas, l’abrutir, l’endormir et le tenir Ă©cartĂ© des actualitĂ©s plus graves de ce monde...


Des fois qu’il se mette à penser, qu’il se rebelle.. !


Oooooooooooooh, les saloooooooooooooopes... sauf mĂŽĂŽĂŽman, of course.


Les hommes sont aussi peu communiquant et blessants que les femmes. Tout bĂȘtement parce que le manque de tact et d’empathie ne vient pas sur le chromosome double X, hein.


Alors que personne ne se parle alors que tout le monde aurait intĂ©rĂšt Ă  le faire, que les femmes soient enfermĂ©es dans leur rĂŽle de gentille fille pudique qui ne parle pas de ces choses tandis que les mecs sont eux prisonnier du gros macho avec une grosse bite qui pilonne sans sentiment et sans nuance... C’est vrai. Mais ce n’est pas un argument Ă  charge d’un sexe en particulier.




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MĂȘme pour un initiĂ©, il devient de plus en plus difficile de s’y retrouver dans la situation actuelle au nord ouest de l’Euphrate, aux confins de l’Anatolie orientale et en AzerbaĂŻdjan occidental, autrement dit au Kurdistan iranien. Sans entrer dans trop de dĂ©tails, nĂ©cessairement oiseux pour les non spĂ©cialistes, rĂ©sumons donc Ă  grands traits les derniers dĂ©veloppements depuis la tentative manquĂ©e de coup d’État en Turquie, le 15 juillet.
Quoi que rien ne soit dĂ©finitivement assurĂ©, le putsch manquĂ© serait dĂ» Ă  l’ État parallĂšle (coupable immĂ©diatement dĂ©noncĂ© par le prĂ©sident Erdogan, premier bĂ©nĂ©ficiaire de la tentative avortĂ©e) qu’auraient constituĂ© les rĂ©seaux du prĂ©dicateur Fethullah GĂŒlen depuis son exil de Pennsylvanie. Une vaste organisation internationale diffusant la vision du monde que le Kurde SaĂŻd NursĂź (1878/1960) dĂ©veloppa tout au long de sa vie dans ses « TraitĂ©s de LumiĂšres », une Ɠuvre monumentale d’inspiration soufie. Initialement, au dĂ©but des annĂ©es 2000, GĂŒlen fit profiter Recep Tayyip Erdogan de son organisation pour asseoir son pouvoir et celui de son Parti l’AKP, le Parti de la justice et du dĂ©veloppement
 une prĂ©potence qui allait rapidement croĂźtre au profit exclusif d’un islam politique assimilable Ă  celui des FrĂšres musulmans. Puis les luttes d’influence et les rivalitĂ©s personnelles finirent par mettre un terme Ă  cette entente et GĂŒlen prĂ©fĂ©ra aller chercher un havre de paix outre-Atlantique.
Le putsch manquĂ© aura Ă©tĂ© au final un Ă©chec retentissant pour ses acteurs malheureux et plus encore pour la multitude des victimes collatĂ©rales, celles des purges qui ont suivi. Resterait pourtant Ă  savoir qui sont les vĂ©ritables organisateurs du « coup » car la question n’est pas encore clairement tranchĂ©e. En tout cas, il aura Ă©tĂ© l’occasion d’une impressionnante Ă©puration au sein de l’armĂ©e, de la magistrature, des forces de sĂ©curitĂ©, du monde universitaire et journalistique. Plusieurs dizaines de milliers de hauts fonctionnaires furent mis Ă  pied [ 1 ] . PrĂ©cisons que la Russie, ennemie hĂ©rĂ©ditaire de l’empire ottoman, ne l’était dĂ©jĂ  plus lorsque KĂ©mal Pacha entama sa marche victorieuse pour la reconquĂȘte de l’Anatolie. Lui et les Jeunes Turcs, ses frĂšres en maçonnerie, furent – un fait relativement peu connu - armĂ©s et financĂ©s par LĂ©nine aprĂšs 1918 [ 2 ] . Donc Washington Ă©chaudĂ© par cette nouvelle baie des Cochons [ 3 ] , s’est vue condamnĂ©e Ă  faire le gros dos en attendant que passe l’orage
 tout en apportant des rĂ©ponses dilatoires aux vitupĂ©rations d’Erdogan et Ă  ses pressantes demandes d’expulsion de Fethullah GĂŒlen. Celui ĂągĂ© de soixante-quinze ans, vient d’ailleurs de voir requis contre sa personne deux peines de prison Ă  vie
 et pour faire bonne mesure, une rallonge de 1900 ans supplĂ©mentaires !
En attendant, le Pentagone vient de procĂ©der Ă  la discrĂšte exfiltration vers la Roumanie des tĂȘtes nuclĂ©aires qu’il entreposait (une cinquantaine dit-on, en violation des traitĂ©s internationaux relatifs Ă  la non-prolifĂ©ration), sur la base d’Incirlik [ 4 ] . Quant au vice-prĂ©sident Joe Biden, il s’est rendu le 24 aoĂ»t Ă  Ankara pour tenter de recoller les morceaux, sous couvert d’une tournĂ©e rĂ©gionale
 et alors que dĂ©marrait Ă  cet instant prĂ©cis l’OpĂ©ration Bouclier de l’Euphrate en territoire syrien sous prĂ©texte d’attraire l’État islamique et de le chasser de l’agglomĂ©ration de Jarablous (ce qui arriva sans coup fĂ©rir, au sens littĂ©ral [ 5 ] ). Mais en rĂ©alitĂ© il s’agissait de faire la chasse aux unitĂ©s des FDS kurdes, activement soutenus par les États-Unis (Cf. article annexe).
Une opĂ©ration impensable il y a quelque mois encore et dont le lancement aurait aboutit Ă  une confrontation directe avec la Russie, voire qui aurait pu constituer l’amorce d’un conflit rĂ©gional ouvert entre grandes puissances. Un Ă©vĂ©nement qui de ce point de vue constitue assurĂ©ment un sĂ©isme gĂ©opolitique d’une magnitude trĂšs supĂ©rieure Ă  celui qui frappait les Apennins le mĂȘme jour. Parce qu’enfin un État, deuxiĂšme puissance militaire de l’Otan, viole l’espace territorial d’un État souverain et nul n’y trouve Ă  redire. Ahurissant. Mais de cela les mĂ©dias n’ont cure, aprĂšs la moisson de mĂ©dailles des jeux Olympiques, la question des vĂȘtements de bain islamique sur nos plages, suffisant Ă  assouvir leurs ambitions dĂ©mesurĂ©es en matiĂšre de devoir d’information.
Comment interprĂ©ter cette offensive exorbitante de toute lĂ©galitĂ© internationale et de tout sens commun ? Est-ce pour Erdogan une façon de dĂ©fier l’AmĂ©rique ? Possible, vu l’absence de rĂ©action des forces aĂ©riennes amĂ©ricaines qui une fois de plus font semblant de ne s’apercevoir de rien et abandonnent ses alliĂ©s kurdes Ă  la vindicte d’Ankara. Certains experts font observer d’autre part que l’opĂ©ration aurait Ă©tĂ© impensable sans un accord tacite de la Russie et de l’Iran (lesakerfrancophone.fr25aoĂ»t16). Ajoutons
 et d’une acceptation de facto de la part de Washington. Attendons un peu et nous devrions assister Ă  une rapide dĂ©cantation des Ă©vĂ©nements. Cependant une chose est sĂ»re, l’AmĂ©rique ne pouvant se permettre – en principe – de perdre l’alliĂ© turc, pilier oriental de l’Organisation du Pacte atlantique, elle est certainement prĂȘte Ă  sacrifier (temporairement ?) ses supplĂ©tifs kurdes. Maintenant faut-il accorder du crĂ©dit aux rumeurs insistantes Ă©voquant une sortie de l’Otan pour Ankara en juillet 2017 Ă  l’occasion d’un prochain sommet de l’Alliance  [ 6 ] ? Les voies de la guerre et de la diplomatie sont souvent tortueuses mais rarement totalement irrationnelles, gardons-nous Ă  ce propos de toute tentation prophĂ©tique.
Sans doute ce renversement d’alliance Ă©tait envisageable pour quelques grands initiĂ©s. Des signes avant coureurs Ă©taient repĂ©rables. Tels par exemple, la dĂ©mission du Premier ministre Ahmet Davutoglou, l’homme au sourire Ă©ternellement satisfait, Ă  l’issue le 5 mai dernier d’un congrĂšs extraordinaire de l’AKP et son remplacement le 22 mai suivant par Binali Yildirim, un homme du sĂ©rail. Davutoglou s’était vantĂ© d’avoir ordonnĂ© d’abattre le Su-24. Acte pour lequel le 27 juin, Erdogan prĂ©sentait des excuses pour le moins inattendues, mais inscrites dans la droite ligne des retournements spectaculaires dont il est coutumier [ 7 ] 
 Depuis des annĂ©es – au moins depuis mars 2003 lorsqu’Ankara refusa que les avions amĂ©ricains ne dĂ©collent d’Incirlik pour aller frapper Bagdad – les Turcs ne sont plus de toute Ă©vidence un alliĂ© absolument fiable.
Ils ont leur propre agenda (comme l’on dit en globish ) et M. Erdogan, le moins que l’on puisse dire, n’est pas aussi prĂ©visible que dĂ©sirable. La satrapie anatolienne Ă©chappe apparemment Ă  la MĂ©tropole de l’Empire Ă©tablie sur les rives du Potomac. Mieux peut-ĂȘtre valait-il dans ces conditions organiser un divorce sans casse et sans cris, plutĂŽt que de continuer Ă  traĂźner le boulet turc. Reste que cette politique du grand Ă©cart en constante extension masque pour les États-Unis une tendance lourde au reflux – volontaire ou non du Proche-Orient. La situation y Ă©tant devenu largement ingĂ©rable, mieux vaut chercher les voies d’une stabilisation (comme avec TĂ©hĂ©ran) ou d’un gel des conflits au moment oĂč une vĂ©ritable montĂ©e des pĂ©rils se fait jour en ExtrĂȘme Orient [ 8 ] . Raison pour laquelle John Kerry, le SecrĂ©taire d’État amĂ©ricain, s’est entretenu dix heures d’affilĂ©es, le 26 aoĂ»t Ă  GenĂšve, avec son homologue russe, SergueĂŻ Lavrov. Ajoutons qu’il n’est pas dit que le nouveau partenaire turc de la FĂ©dĂ©ration de Russie, mĂȘme tenu par les alliances transcontinentales des Nouvelles Routes de la Soie auxquelles il devrait souscrire (Ă  l’instar de l’Union Ă©conomique eurasiatique, l’UEE ou de l’Organisation du TraitĂ© de SĂ©curitĂ© Collective, l’OTSC), soit d’une soliditĂ© Ă  toutes Ă©preuves. La question kurde, celle de la crĂ©ation d’une zone autonome au nord de la Syrie, est une pomme de discorde
 et une bombe Ă  retardement. Une chose est sĂ»re, Washington et Tel-Aviv joue Ă  fond la carte kurde
 ce contre quoi Erdogan vient justement d’entrer en guerre ouverte avec le soutien nĂ©anmoins Ă©quivoque de son nouvel alliĂ© Russe.
« Ces deux derniers jours, l’armée turque a intensifié son offensive terrestre en territoire syrien où elle s’est enfoncée plus en profondeur » (AFP29août16). L’Agence de presse hexagonale ne donne Ă©videmment pas de distance prĂ©cise quant Ă  cette avancĂ©e en profondeur et reprend l’assertion selon laquelle les Turcs seraient censĂ© affronter les djihadistes de l’ÉI. Un mensonge q
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